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  • VANVES, LE CLOS MONTHOLON ET LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : « Nous cherchons à nous protéger ! » explique François Praud, un riverain.

     

    François Praud ex-président du stade de Vanves fait parti des riverains directement concernés par lligne 15 du Grand Paris Express entre les gares du Fort d’Issy/vanves/Clamart et de Châtillon Montrouge, et surtout de l’association qui rassemble les riverains de cette gare (Association des Riverains de la Gare de Clamart) situé sur le territoire de ces 3 villes auxquels tous les candidats aux élections municipales ont promis de s’intéresser de prés. Il était intéressant d’avoir son avis et son regard (d’un riverain) sur ce chantier et cette future ligne,  à un moment où les résultats de l‘Enquête publique qui s’est déroulée cet automne, ont été rendue public, avec deux réserves et 12 recommandations du commissaire enquêteur qui ont justement rassuré ses riverains 

    La principale réserve porte sur les risques de vibrations qui seraient ressenties en phase d’exploitation du métro par les habitants au droit du tunnel. « La SGP s’engage à réaliser une pose systématique antivibratoire afin de réduire les vibrations à la source » a-t-elle répondu dans un communiqué de presse en précisant : « Elle s’engage à compléter au cours des études d’avant-projet et de projet, les modélisations déjà réalisées. Elles prendront précisément en compte les caractéristiques envisagées pour le futur métro (longueur des voitures, charge à l’essieu, distance entre les voitures, nombre de roues par voiture et distance entre les roues, vitesse locale en exploitation) et permettront de caractériser le risque vibratoire à l’échelle localisée de chaque quartier. Elle s’engage à faire valider les résultats par un organisme indépendant ». Elle assure que, « dans le cas où ces modélisations mettraient en évidence, dans les zones sensibles, des risques,  des dispositions supplémentaires (pose de systémes anti vibratoires supplémentaires, adaptation du profil en long du tunnel) seraient prises ». 

    La seconde réserve concerne le risque d’effondrement ou de mouvements de terrain pendant la phase de réalisation du tunnel, en particulier dans les zones d’anciennes carrières. La SGP s’engage à conduire des études de sols complémentaires, pour bien identifier les zones sensibles nécessitant un traitement particulier,  en prévoyant que « le tunnel évitera ses carrières en passant au dessous à une distance suffisante pour garantir le creusement du tunnel en toute sécurité » et « des traitements préventifs (confortement, comblement) des zones à risque ». La SGP a prévu également de commander des études et des constats par experts,  « pour déterminer l’état initial de tous les bâties situés dans la zone d’incidence des travaux avant leur démarrage (lors de référés), et d’équiper d’appareils de mesures les bâtiments situés dans les zones sensibles, permettant de détecter en continu d’éventuels mouvements ».    

    Vanves au Quotidien- Quels sont les soucis que vous avez par rapport à ce chantier

    François Praud : « C’est un chantier énorme qui va durer 5/10 ans ! Nous avons plusieurs soucis : Tout d’abord les travaux, avec un tunnelier qui va creuser le tunnel sous les maisons. Comment va-t-on évacuer les gravats, les délais. Il est prévu une noria de camions qui va circuler sans arrêt dans nos quartiers comme l’ont connu tous les riverains avec le chantier de l’éco-quartier du fort d’Issy. Nous craignons que le Clos Montholon soit rapidement saturé et sinisré, sauf si c’est organisé ! Mais il n’en restera pas moins un point noir pour la circulation. Même si on nous a indiqué que ces gravats devraient être évacués par la voie ferrée Paris Montparnasse. Mais l’essentiel se fera par camion. Outre ce tunnel, il est prévu des puits d’aérations et de secours dont notamment au niveau de l’école Henri Barbusse (à Malakoff) qui devrait condamner un charmant petit square durant les travaux pendant un an. Et encore ! Il faudra vivre avec encore là des nuisances : camions, bruits… 

    VAQ - Quel est le second souci ?

    F.P.  : Ce sont les carrières  qui est un problème majeur. On ne comprend pas que la Société du Grand paris (SGP) ait décidé d’un tracé alors que ces responsables nous avaient dit, en réunion de présentation du projet, que le GPE avait deux objectifs : Eviter les zones urbanisées et les carrières. Sauf qu’entre Clamart et Chatillon/Montrouge, la ligne passera sous les carrières, dans une zone urbanisée. Ils font l’inverse de ce qu’ils nous ont déclaré. J’avais été en Octobre, à une réunion et j’avais dés ce jour là, pris le micro pour m’en inquiéter. Je ne comprends pas pourquoi, ils n’ont pas pris le tracé qui nous parait le plus évident sous l’avenue Vigouroux, vers le Bd Staliingrad, longer le stade Marcel Cerdan pour aboutir à la gare de Chatillon/Montrouge

    VAQ - Qu’est-ce que vous craigniez ?

    F.P. : «  Tous les anciens ont en tête la catastrophe de Clamart/Issy les Moulineaux, où ont été construite les tours de la ZAC Rodin au début des années 60 (1963) qui a fait 23 morts. Il y avait toute une zone pavillonnaire, un terrain de football sur lequel j’avais joué le dimanche précédant le drame. Et tout s’est effondré. On va nous dire que c’était en 1963, et qu’en 2014 , qu’il n’y a pas de risques, qu’on sait maîtriser la situation. Peut être, mais si, par malheur, nos pavillons et nos maisons, étaient fragilisés, si ce n’est pas écroulé, on se retrouvera à la rue et surtout seul et sans moyen face à une administration qui s’intéressera moyennement  à nos soucis.  C’est pourquoi nous avons une confiance limitée dans ces gens là

    VAQ - Le troisiéme souci n’est il pas la crainte des vibrations ?

    F.P. : «  D’autant plus que la profondeur à la gare de Clamart, est entre 15 et 20 m car la ligne doit remonter, le maire de Clamart ne voulant pas que le temps de transit dans sa gare soit trop élevé et les accés soient le plus court possible. Mais à ce niveau de profondeur, les maisons vont être victimes de vibrations à chaque passage de trains à grande vitesse, et cela toutes les 3 à 4 minutes. Ce secteur deviendra rapidement invivable. Et nos biens immobiliers vont perdre de la valeur. Notre but n’est pas de déménager parce que le métro va arriver. Nous avons donc toutes les conséquences, les ennuis, sans avoir aucun avantage. Nous ne voulons pas que nos maisonns s’effondrent et vibrent.  

    VAQ - Que faites-vous avec les riverains ?

    F.P. : «  Ils se sont rassemblés au sein de cette association, avec un  bureau qui s’est investit, renseigné sur les aspects techniques de sa réalisation, participé à de nombreuses réunions avec la SGP, et nous ont rendu compte lors de deux grandes réunions à Issy les Moulineaux et à Clamart. Ils ont incité à participer à l’enquête publique à laquelle beaucoup de membres de l’association ont participé pour aller répéter et dire qu’on ne voulait pas de ce tracé, et que si on ne pouvait pas faire autrement, il fallait prendre toutes les précautions pour que nos maisons ne s’écroulent pas, ne vibrent et l’évacuation des déblais se fassent correctement. D’ailleurs le commissaire enquêteur a été plutôt rassurant en prenant en compte nos remarques, avec ses réserves, pour éviter justement les nuisances.

    On en était prêt à faire des manifestations publiques parce que nous avions l’impression que les élus nous écoutaient de façon un peu condescendante et nous regardaient de haut en disant « cause toujours, de toute façon, on fera comme on a décidé ». On a l’impression qu’il y a certes de la communication, mais la question était déjà résolue.  Les dirigeants de l’association se sont démenés avec les responsables de la SGP, ont trouvé un cabinet d’avocat (de la célébre Corinne Lepage, ex-ministre de l’Environnement)  qui va nous aider dans nos démarches et a adressé un courrier très explicité et détaillé au Premier Ministre et aux ministres de l’Environnement, des transports pour faire part de nos craintes. Ce n’est pas notre association qui va remettre en cause la ligne 15 ! Par contre, nous cherchons à nous protéger. Et nous envisageons de mettre des calicots un peu partout pour indiquer que « nos maisons sont en danger » et « qu’un autre tracé est possible ». Car nous ne  sentons vraiment pas une volonté active des élus,  de Clamart notamment, de nous défendre, contrairement à la maire de Malakoff qui en a pris conscience. Quant à Bernard Gauducheau, maire de Vanves, il m’a incité à sensibiliser le plus possible le monde politique pour mettre en garde vis-à-vis des éventuels risques.

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE VRAIMENT DE VACANCES…MEME CHEZ LES VERTS ( ?)

    La question du jour est : « Où sont passés les Verts ? ». Sur les pistes de ski ? Ou à Nantes pour manifester contre l'aéroport Notre Dame des Landes ? Les vanvéens pourraient le croire, car ils étaient les seuls à ne pas tracter ses dernier jours, ni à être présent sur le terrain, contrairement aux autres, même si certains manquaient à l’appel du côté du maire sortant à son grand désespoir. La tête de liste PS a reçu, très tôt, samedi matin, les encouragements de François Hollande, président de la République. Car, et c’est devenu une tradition, les socialistes de Vanves vont depuis 3 ans à sa rencontre lorsqu’il visite le salon de l’agriculture comme c’était le cas Samedi Matin, sur la partie vanvéenne du parc des expositions, puisque la plus grande ferme de France s’est insallée au rez de chaussée du Palais Sud et dans le hall 3. Mais c’était plus facile lorsqu’il était candidat (à la présidentielle) en 2012 que maintenant, à cause d’un service d’ordre conséquent. Il était aussi présent à la conférence de presse des candidats (33) qui ont signé, dans les Hauts de Seine la charte Anticor, vendredi à la Défende, avec quelques co-listiers. Enfin, Guy Janvier (PS) a eu un échange vif sur le marché, samedi matin, avec Isabelle Debré sénateur (UMP) qui considérait qu'il n'avait pas à se promener  dans le marché avec son badge qui reprend la petite carte postale de début de campagne, alors que tous étaient aux entrées, têtes de liste PS et UDI/UMP avec leurs troupes. Du coup, la droite a fait courir la rumeur que le conseiller général tractait dans le marché, alors qu'il se rendait à la buvette pour saluer son patron.

    Les Verts ont été regretté à la manifestation contre la tour Triangle qui a rassemblée 200 personnes à la porte de Versailles samedi après midi, car les organisateurs ont constaté qu’aucun représentant du territoire vanvéen n’était présent – contrairement aux Verts isséens (et c’est là aussi, pas triste) avec le « canal historique » qui fait liste commune avec le Front de Gauche, et le « canal Renouveau » qui fait liste commune avec le PS -  et qu’il faudrait les motiver dans ce combat qu’ils ménent au sein d’un collectif. Ils défendent une solution alternative en proposant d’installer, en lieu et place de la tour, entre le hall 1 et l’avenue Ernest Renan, qui sépare les deux parties du parc, l’hôtel prévue à la place du hall 8 le long de l’avenue de la Plaine, « dans un cadre sans attrait, côté rue, qui plus est, exposé aux embouteillages monstres de poids lourds ». Tout en s’étonnant, d’ailleurs que « la direction de l’hôtel Mercure, située rue du Moulin, n’est pas bronchée contre la concurrence ». Enfin, Ils se demandent bien pourquoi le centre de congrés, facilement modulable, n’y trouverait il pas sa place plutôt que perché au dessus du hall 7 (Palais Sud). « Imaginons la pagaille aux ascenseurs lorsque 5200 personnes se présenteront en une heure pour rentrer ! »

    Lundi 24 Février

    A Rome au Vatican : 43 vanvéens avec un groupe de 66 jeunes de l’aumônerie de Vanves et de Malakoff effectuent un pèlerinage à Rome en compagnie des péres Vincent Hauttecoeur et Pincé. « Un programme spirituel et culturel d’une grande richesse les attend. Des monuments emblématiques de la Rome antique aux églises flamboyantes de la Rome baroque, lieux chargés de spiritualités et de prières, de la découverte des premiers chrétiens des catacombes aux échanges avec des laïcs de la communauté San Egidio  qui oeuvrent pour la paix et contre la pauvreté à Rome et dans le monde, ces quatre jours seront riches de rencontres. Chaque jour, la messe serra célébrée dans une des basiliques de Rome : Saint Paul hors-le-murs, Saint-Jean de Latran, saint pierre et Sainte Marie Majeure » indiquait le pére curé de Vanves dans le dernier numéro de Sel et Lumière. Avec  bien sûr, Mercredi, l’audience pontificale sur la place Saint Pierre. Ce pèlerinage s’effectuera alors que le pape François a réuni, la semaine dernière, son G8, c'est-à-dire les 8 prélats qui oeuvrent à la réforme de la Curie, puis l’ensemble des cardinaux sur les défis que les nouvelles formes de vie familiale et conjugale posent à l’église, et accueilli 19 nouveaux cardinaux.

    Mercredi 26 Février

    A 19H30 au lycée Michelet (au parloir)  : Assemblée Générale de l’antenne Vanves de la JCE GPSO avec DavidWajnsztok  et Guillaume Benhamou. Ils préparent une grande réunion le 8 Mars prochain à la Palestre où ils devraient inviter toutes les têtes de listes présentes aux élections municipales des 23 et 30 Mars prochain

    A 20H à l’ESCAL : Soirée courts métrages  d’animation

    Jeudi 27 Février

    A 19H30 à l’école Max Fourestier : Réunion de proximité d’Antonio Dos Santos (PS), qui méne la liste « un nouveau souffle pour Vanves »

  • LE FRONT DE GAUCHE PRESENTE UNE LISTE A VANVES AUX MUNICIPALES 2014 : « Notre volonté est qu’au niveau municipale, nous ayons les moyens de faire rempart aux politiques d’austérité ! »

    Vanves Au quotidien a rencontré Boris Amoroz, tête de liste  avec Sylvain Pouzin, l’un des co-lisiers. Il méne une liste Front de Gauche (FdeG) qui réunit le Parti communiste et le Parti de Gauche, et met en avant « l’humain d’abord ». L’objectif est de mettre en place au niveau social, un bouclier social, un rempart contre les politiques d’austérité menée par le gouvernement actuel, et notamment faciliter l’accés au logement qui est la pierre angulaire de leur action.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi une liste FdeG ? 

    Boris Amoroz et Sylvain Pouzin : « C’est une liste de gauche avec le parti de gauche, le parti communiste…. Le PC a décidé après une discussion interne d’intégrer cette liste du FdeG. Le Parti de Gauche a aussi décidé de nous rejoindre. On souhaite que la dynamique FdeG depuis quelques années, et surtout les Présidentielles et les Législatives de 2012, continue à être présente, avec nos idées qui mettent en avant le programme de « l’humain d’abord » avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie de chacun, son bien être 

    VAQ - Mais sans Claudine Charfe ?

    B.A. et S.P. : « Claudine Charfe a effectué en tant qu’élu communiste au Conseil Municipal, un bon travail.  Elle a pris une décision individuelle en rejoignant la liste PS-Modem. C’est sa décision que nous respectons

    VAQ - Avez-vous cherché à faire liste commune avec le PS ? avec les écologistes ?

    B.A. et O.P. : « Nous avons eu des discussions, différents rencontres tant avec le PS qu’EELV. Nous avons cherché à discuter du programme politique pour Vanves, sur les bases du programme que nous avons constitué à la suite de l’assemblée citoyenne, avec un certain nombre d’idées sur ce qui nous semblait important pour Vanves. Nous en avons tiré la conclusion que ni avec l’un, ni avec l’autre, notre discours ne pouvait trouver une pleine place dans ces listes. Même s’il y avait sur certains points des convergences, car nous sommes tous plutôt marqués à gauche sur l’échiquier politique. Mais beaucoup de choses étaient différentes. 

    VAQ - Est-il vrai que vous auriez dit au PS que vous ne constituerez jamais une liste ?

    B.A. et S.P. : « Je n’ai jamais dit cela, et personne ne l’a dit parmi tous les co-listiers. Notre démarche est surtout d’éviter de faire un accord d’appareil. Il y a eu une tradition des partis de gauche de faire liste commune. Mais il nous a semblé plus important de défendre notre programme, d’expliquer pourquoi nous allons devant les vanvéens et ce que nous leur proposons. Et les discussions que nous avons eu, ont fait que les propositions communes que nous pouvions avoir, nous semblaient insuffisante pour avoir un programme qui puisse réellement faire évoluer la vie des vanvéens dans le bon sens

    VAQ - N’est-ce pas aussi une volonté de garder votre liberté de parole face à un gouvernement de gauche qui ne fait pas la politique que vous attendiez de sa part ?

    B.A. et S.P. : « Garder une certaine liberté de parole est un des points importants, mais cela va beaucoup plus loin. Nous constatons aujourd’hui que la situation est dure pour la population, à cause du gouvernement actuel mais aussi à cause de la politique menée par Nicolas Sarkozy : le chômage, les loyers, le foncier, les impôts augmentent. Le FdeG est une force de propositions contre l’austérité, pour défendre les salaires afin qu’ils soient plus compatible avec le coût de la vie actuelle, pour arrêter de fermer les hôpitaux… Le FdeG est le seul à tenir ce discours fort.

    Et dans le cadre de ses politiques d’austérité qui commencent à paupériser une grosse partie de la population, y compris les classes moyennes qui ne sont plus épargnées, l’idée est qu’au niveau municipale, nous ayons les moyens de faire rempart. Ce n’est pas nous qui allons tous résoudre, faire une politique d’augmentation des salaires, par contre, nous pouvons mettre en place des politiques municipales qui atténuent le choc de l’austérité pour les populations. C’est ce que nous portons dans notre programme  et que nous ne trouvions pas assez dans les autres programmes. Ce qui nous amené à faire une liste à part. Car nous n’allons pas attendre 2017 pour aider les gens, et ainsi pouvoir au niveau municipale, faire tout ce qui est possible pour atténuer ces politiques d’austérité

    VAQ - Quel bilan faites-vous de la politique menée par le maire sortant ?

    B.A. et S.P. : « Il a menée une pollitique de gestionnaire, de bon pére de famille, même si cette expression va être bientôt retiré du vocabulaire législatif français. Il a manqué d’ambition du point de vue social, aménagement de la ville, immobilier. Ce sont les spéculateurs et les promoteurs immobiliers qui ménent la barque à Vanves, les prix de l’immobilier ont augmentés de manière très importante, ainsi que le prix des loyers. Il y a des moyens d’agir contre cela, comme Saint Ouen l’a fait, avec une charte promoteurs immobiliers qui les contraint à limiter les tarifs de façon raisonnée, en fonction de la demande, avec l’accord de la commune,et en intégrant un certain pourcentage de logements sociaux assez importants. Ce qui n’a  pas été fait à Vanves. La seule contrepartie demandée aux promoteurs est d’installer une œuvre d’art, ce qui est intéressant mais loin d’être suffisant pour limiter l’augmentation des prix de l’immobilier. Et le pourcentage de logements sociaux diminue. Quelle volonté y a-t-il de maintenir un logement de qualité abordable pour tous ? Les résidences étudiantes sont privées, et pratiquent donc des loyers très chers (750 € par mois). Du coup, les étudiants peuvent se le payer uniquement grâce à l’APL c'est-à-dire grâce aux impôts qui pésent sur les français. Au lieu d’avoir construits des résidences CROUS ! 

    VAQ – Et en dehors du logement ?  

    B.A. et S.P. : « Sur l’implication citoyenne et la démocratie participative, le résultat est maigre, car une infime partie des vanvéens participent aux conseils de quartier, beaucoup ne se sentent pas du tout impliqués, d’autant plus qu’ils ne décident de rien, se contentant d’assister à des présentations des projets. Alors que la démocratie participe doit permettre de donner en amont, tous les clefs pour avoir un avis éclairé, et la possiblité aux habitants d’intervenir dans le choix des investissements, par rapport à ce qu’ils attendent vraiment. D’autant qu’aujourd’hui les budgets communaux sont restreints. Et avec cette façon de faire, les habitants seraient plus motivés pour intégrer ce genre de structure. 

    VAQ - Avec qui allez-vous constituer cette liste

    B.A. et S.P. : « Autour du regroupement du Front de Gauche tel qu’il existe depuis quelques temps. La liste comprendra des militants, des citoyens engagés, des habitants anciens et récents, étudiants, travailleurs, retraités…

    VAQ - Comment une commune peut servir de bouclier social comme vous le préconisez ?

    B.A. et S.P. : « Elle peut agir sur le logement. Il n’y a pas d’office municipal d’HLM, et ce serait compliqué d’en créer un. Par contre, la municipalité a une arme avec le permis de construire. Comme la mairie n’a pas la possibilité de préempter vu la cherté du foncier, elle a quand même un moyen d’agir en établissant une charte avec les promoteurs dans laquelle elle les oblige à prévoir 30% de logements sociaux, sachant que ce taux peut être modulé en fonction du quartier. Mais il faut à un moment donné que la municipalité gére aussi la manière dont va se développer l’habitat, et ne pâs le laisser à la libre concurrence et au plus offrant. Ou sinon, nous ferons comme beaucoup de communes, en rejetant employés, cadres moyens.  Nous aurons l’occasion d’être plus précis lorsque nous présenterons notre programme. Mais notre volonté est, en matière de jeunesse, mettre en place des structures qui permettent aux jeunes de faire part de leurs besoins, car ils sont à même et mieux placé pour le faire ; et en matière de culture, plus de diversité, plus d’implications des vanvéens, en redonnant un coup de jeunes à la bibliothéque pour les vanvéens en profitent mieux. Notre moteur, c’est ce qu’une municipalité peut faire, elle doit le faire, en matière de santé avec une maison médicale comme à Issy les Moulineaux et Clamart…