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boris amoroz (pc)

  • CARNET DE CAMPAGNE LEGISLATIVE A VANVES : « Un troskyste, ce mélenchon! »

    La campagne pour les législatives a bien et mal commencée pour nos jeunes candidats vanvéens.  Jeremy Coste était sur lemarché samedi matin pour l’inauguration de l’espace Convivialité et place de l’insurrection pour distribuer sa lettre de candidature.Mais certains élus LR étaient absents dans la mesure où ils ont décidé de ne participer à la campagne tout simplement parce que l’UDI n’a pas fait campagne pour Fillon à Vanves et à Issy les Moulineaux. D’ailleurs les élus LR qui soutiennent le candidat UDI ont été interdits d’accés au site facebook de LR par le président du groupe LR a conseil municipal.   Pendant ce temps là, Gabriel Attal (En Marche) participait à un séminaire au musée du Quai Branly où tous les candidats de La République en Marche était réuni et ont pu rencontrer le nouveau chef de l’Etat quelques heures avant son investiture. Il y a d'ailleurs participé et faisait partie des invités dimanche soir à l'Elysée que le nouveau chef de l'Etat (sur la photo  avec lui) tenait à remercier pour leur participation à sa campagne.  Pendant cette inauguration, Boris Amoroz était à la buvette du marché pour rencontrer les vanvéens, encore sous le coup de la candidature mélechoniste de Gérald Dahan. Et il n’était pas le seul. Les militants du parti de Gauche de Vanves l’ont appris en pleine réunion la semaine dernière, alors qu’ils s’organisaient justement pour faire campagne ensemble avec le PC de Vanves. Certains communistes ne sont pas étonnés comme Claudine Charfe qui n’est pas étonné : « Mais Mélechon, c’est un troskyste ! Et je sais de quoi je parle, puisque je les ai côtoyé à l’université. D’ailleurs, il a fallu que l’on me pousse pour aller Jean Luc Mélechon ». Le ressentiment est fort chez les communistes de Vanves et d’ailleurs après ce mauvais coup. 

  • LE FRONT DE GAUCHE PRESENTE UNE LISTE A VANVES AUX MUNICIPALES 2014 : « Notre volonté est qu’au niveau municipale, nous ayons les moyens de faire rempart aux politiques d’austérité ! »

    Vanves Au quotidien a rencontré Boris Amoroz, tête de liste  avec Sylvain Pouzin, l’un des co-lisiers. Il méne une liste Front de Gauche (FdeG) qui réunit le Parti communiste et le Parti de Gauche, et met en avant « l’humain d’abord ». L’objectif est de mettre en place au niveau social, un bouclier social, un rempart contre les politiques d’austérité menée par le gouvernement actuel, et notamment faciliter l’accés au logement qui est la pierre angulaire de leur action.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi une liste FdeG ? 

    Boris Amoroz et Sylvain Pouzin : « C’est une liste de gauche avec le parti de gauche, le parti communiste…. Le PC a décidé après une discussion interne d’intégrer cette liste du FdeG. Le Parti de Gauche a aussi décidé de nous rejoindre. On souhaite que la dynamique FdeG depuis quelques années, et surtout les Présidentielles et les Législatives de 2012, continue à être présente, avec nos idées qui mettent en avant le programme de « l’humain d’abord » avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie de chacun, son bien être 

    VAQ - Mais sans Claudine Charfe ?

    B.A. et S.P. : « Claudine Charfe a effectué en tant qu’élu communiste au Conseil Municipal, un bon travail.  Elle a pris une décision individuelle en rejoignant la liste PS-Modem. C’est sa décision que nous respectons

    VAQ - Avez-vous cherché à faire liste commune avec le PS ? avec les écologistes ?

    B.A. et O.P. : « Nous avons eu des discussions, différents rencontres tant avec le PS qu’EELV. Nous avons cherché à discuter du programme politique pour Vanves, sur les bases du programme que nous avons constitué à la suite de l’assemblée citoyenne, avec un certain nombre d’idées sur ce qui nous semblait important pour Vanves. Nous en avons tiré la conclusion que ni avec l’un, ni avec l’autre, notre discours ne pouvait trouver une pleine place dans ces listes. Même s’il y avait sur certains points des convergences, car nous sommes tous plutôt marqués à gauche sur l’échiquier politique. Mais beaucoup de choses étaient différentes. 

    VAQ - Est-il vrai que vous auriez dit au PS que vous ne constituerez jamais une liste ?

    B.A. et S.P. : « Je n’ai jamais dit cela, et personne ne l’a dit parmi tous les co-listiers. Notre démarche est surtout d’éviter de faire un accord d’appareil. Il y a eu une tradition des partis de gauche de faire liste commune. Mais il nous a semblé plus important de défendre notre programme, d’expliquer pourquoi nous allons devant les vanvéens et ce que nous leur proposons. Et les discussions que nous avons eu, ont fait que les propositions communes que nous pouvions avoir, nous semblaient insuffisante pour avoir un programme qui puisse réellement faire évoluer la vie des vanvéens dans le bon sens

    VAQ - N’est-ce pas aussi une volonté de garder votre liberté de parole face à un gouvernement de gauche qui ne fait pas la politique que vous attendiez de sa part ?

    B.A. et S.P. : « Garder une certaine liberté de parole est un des points importants, mais cela va beaucoup plus loin. Nous constatons aujourd’hui que la situation est dure pour la population, à cause du gouvernement actuel mais aussi à cause de la politique menée par Nicolas Sarkozy : le chômage, les loyers, le foncier, les impôts augmentent. Le FdeG est une force de propositions contre l’austérité, pour défendre les salaires afin qu’ils soient plus compatible avec le coût de la vie actuelle, pour arrêter de fermer les hôpitaux… Le FdeG est le seul à tenir ce discours fort.

    Et dans le cadre de ses politiques d’austérité qui commencent à paupériser une grosse partie de la population, y compris les classes moyennes qui ne sont plus épargnées, l’idée est qu’au niveau municipale, nous ayons les moyens de faire rempart. Ce n’est pas nous qui allons tous résoudre, faire une politique d’augmentation des salaires, par contre, nous pouvons mettre en place des politiques municipales qui atténuent le choc de l’austérité pour les populations. C’est ce que nous portons dans notre programme  et que nous ne trouvions pas assez dans les autres programmes. Ce qui nous amené à faire une liste à part. Car nous n’allons pas attendre 2017 pour aider les gens, et ainsi pouvoir au niveau municipale, faire tout ce qui est possible pour atténuer ces politiques d’austérité

    VAQ - Quel bilan faites-vous de la politique menée par le maire sortant ?

    B.A. et S.P. : « Il a menée une pollitique de gestionnaire, de bon pére de famille, même si cette expression va être bientôt retiré du vocabulaire législatif français. Il a manqué d’ambition du point de vue social, aménagement de la ville, immobilier. Ce sont les spéculateurs et les promoteurs immobiliers qui ménent la barque à Vanves, les prix de l’immobilier ont augmentés de manière très importante, ainsi que le prix des loyers. Il y a des moyens d’agir contre cela, comme Saint Ouen l’a fait, avec une charte promoteurs immobiliers qui les contraint à limiter les tarifs de façon raisonnée, en fonction de la demande, avec l’accord de la commune,et en intégrant un certain pourcentage de logements sociaux assez importants. Ce qui n’a  pas été fait à Vanves. La seule contrepartie demandée aux promoteurs est d’installer une œuvre d’art, ce qui est intéressant mais loin d’être suffisant pour limiter l’augmentation des prix de l’immobilier. Et le pourcentage de logements sociaux diminue. Quelle volonté y a-t-il de maintenir un logement de qualité abordable pour tous ? Les résidences étudiantes sont privées, et pratiquent donc des loyers très chers (750 € par mois). Du coup, les étudiants peuvent se le payer uniquement grâce à l’APL c'est-à-dire grâce aux impôts qui pésent sur les français. Au lieu d’avoir construits des résidences CROUS ! 

    VAQ – Et en dehors du logement ?  

    B.A. et S.P. : « Sur l’implication citoyenne et la démocratie participative, le résultat est maigre, car une infime partie des vanvéens participent aux conseils de quartier, beaucoup ne se sentent pas du tout impliqués, d’autant plus qu’ils ne décident de rien, se contentant d’assister à des présentations des projets. Alors que la démocratie participe doit permettre de donner en amont, tous les clefs pour avoir un avis éclairé, et la possiblité aux habitants d’intervenir dans le choix des investissements, par rapport à ce qu’ils attendent vraiment. D’autant qu’aujourd’hui les budgets communaux sont restreints. Et avec cette façon de faire, les habitants seraient plus motivés pour intégrer ce genre de structure. 

    VAQ - Avec qui allez-vous constituer cette liste

    B.A. et S.P. : « Autour du regroupement du Front de Gauche tel qu’il existe depuis quelques temps. La liste comprendra des militants, des citoyens engagés, des habitants anciens et récents, étudiants, travailleurs, retraités…

    VAQ - Comment une commune peut servir de bouclier social comme vous le préconisez ?

    B.A. et S.P. : « Elle peut agir sur le logement. Il n’y a pas d’office municipal d’HLM, et ce serait compliqué d’en créer un. Par contre, la municipalité a une arme avec le permis de construire. Comme la mairie n’a pas la possibilité de préempter vu la cherté du foncier, elle a quand même un moyen d’agir en établissant une charte avec les promoteurs dans laquelle elle les oblige à prévoir 30% de logements sociaux, sachant que ce taux peut être modulé en fonction du quartier. Mais il faut à un moment donné que la municipalité gére aussi la manière dont va se développer l’habitat, et ne pâs le laisser à la libre concurrence et au plus offrant. Ou sinon, nous ferons comme beaucoup de communes, en rejetant employés, cadres moyens.  Nous aurons l’occasion d’être plus précis lorsque nous présenterons notre programme. Mais notre volonté est, en matière de jeunesse, mettre en place des structures qui permettent aux jeunes de faire part de leurs besoins, car ils sont à même et mieux placé pour le faire ; et en matière de culture, plus de diversité, plus d’implications des vanvéens, en redonnant un coup de jeunes à la bibliothéque pour les vanvéens en profitent mieux. Notre moteur, c’est ce qu’une municipalité peut faire, elle doit le faire, en matière de santé avec une maison médicale comme à Issy les Moulineaux et Clamart…