Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE SANS ELECTION

    Les élections municipales sont terminées pour Vanves qui a installé son nouveau conseil municipal  vendredi soir et quelques uns des élus de la majorité, uniquement UMP, ont participé hier soir à la soirée électorale au Conseil Général. Comme les observateurs avertis l’ont noté Vendredi soir, les socialistes l’ont joué très finement en mettant en avant Gabriel Attal (PS)  face à Jeremy Coste (UDI) successeur désigné de Bernard Gauducheau, mais pas très côté dans la maison Santini. Mais cela ne fait rien car « le maire et le jeune Gauducheau Boy’s marchent sur l’eau actuellement » selon la même source. Ces deux là  ont d’ailleurs invité, vendredi soir, après le conseil municipal et le pot à la Palestre, tous les jeunes élus UDI et UMP à diner au Tout Va Mieux. Ils leur ont expliqué comment tout allait se passer  et comment ils avaient intérêt à se comporter. Tout à fait typique des lendemains de victoire du maire en place. Ce qui commence à faire grincer des dents du côté de l’UMP qui constituera son groupe d’élus malgré les pressions de l’UDI pour qu’il n’y ait qu’un groupe de la majorité municipale au Conseil. Mais cela n’a pas empêché, tout ce petit beau monde de se retrouver rue Louis Blanc, à la permanence UMP,  samedi à midi, pour fêter la naissance du petit enfant de Laurent Lacomére (qui fait la tête) avec  monsieur et madame HolvoetEnfin les jeunes UDI/UMP se sont retrouvés Samedi soir au match de basket,  certains pour la première fois, d’ailleurs l’une d’entre eux a faillit se perdre, ne trouvant la bonne porte d'entrée.

    Mais revenons à la « vraie vie » à Vanves où  le festival Artdanthé se termine cette semaine par de multiples soirées très divers, entre films, courts métrages et spectacles. Les paroisses de Vanves accueillent un nouveau vicaire, le pére Charles Koné, originaire du sud de la Guinée Conakry en Afrique de l’Ouest. Ordonné prêtre en 1988, il est prêtre diocésain de N’Zérékoré, et a rejoint le diocèse de Nanterre pour la 4éme fois où il a été prêtre remplaçant à la cathédrale Sainte Geneviève de Nanterre en 201 et en 2013. A l’occasion du Carême, St Remy a reçu le pére Ryszard Wasik, polonais et compagnon du pére Jerzy Popieluszko, Mercredi dernier qui a parlé d’ATD (Aude à l’Eglise en Détresse qui soutient les 2 millions de chrétiens maltraités de part le monde, des saints polonais, et de la Pologne : « Une nouvelle lutte contre l’Eglise en Pologne est apparue. Les forces sont en action en utilisant Internet et les réseaux sociaux contre l’Eglise et le clergé pour l’affaiblir. Autrefois, on attaquait frontalement, maintenant c’est sournoisement par ceux qui veulent faire de Dieu le grand absent. Beaucoup de menaces pèsent sur les pays de l’Est ». Il a notamment expliqué que « L’épiscopat polonais a félicité les français qui ont défendu la famille et se battent contre la théorie du genre »

    La délégation chinoise conduite par  le Professeur Xiong Zhang, responsable scientifique du projet national «Smart Cities » pour le Ministère des Sciences et des Technologies du gouvernement chinois,  avec trentaine de responsables d'universités, instituts gouvernementaux, collectivités locales et entreprises chinoises qui a participé aux rencontres Franco-Chinoise sur  « La Smart City à Issy » dans le cadre de la visite d’Etat du Président de la république Populaire de Chine, du 26 au 28 Mars, a entendu parlé de l’opération Coche/Briand Diderot. Fabienne Richard responsable de l’Urbanisme à la Mairie de Vanves a présenté ce projet Vendredi dernier comme un « Vanves Grid »

    Lundi 31 Mars

    A 19H au théâtre (festival Artdanthé) : « Heimat – Chronique d’un rêve » film

    A 21H au Théâtre (Festival Artdanthé) : « Hiemat – l’exode » film

    Mardi 1er Avril

    A 19H30 à Panopée (Festival Artdanthé) : « Effets personnels » création de Christine Pignet qui dresse un autoportrait abusif et déjanté où la performance se saisit de la mémoire pour faire peau neuve.Pa le prisme du souvenir, elle revisite le « seule en scéne » dans un geste radical mais amusé où la danse côtoie Shakespeare Jérôme Deschamps, la comédie musicale, Fassbinder Chagall…

    A 21H au Théâtre (festival Artdanthé) :  « Médo(s) » documentaire musical « choc »,plein de fantaisie et d’inattendu, sur Médéric Ciollignon, personnage iconoclaste et généreux devenu e queles années une figure centrale du jazz international  de Josselin Carré  suivi de  « Microchestra » de Médéric Collignon et Yvan Robillard

    Jeudi 3 Avril

    A 19H à Panopée (Festival artdanthé) : « Did Eve need make-up » et “To escape From El Nothing Better” de Gaël Depauw qui est la seconde partie d’une trilogie familiale consacrée à la figure paternelle. Elle prend racine dans le souvenir d’incessants tours de paté de maisons avec pour fonds sonores quelques titres d’Ekvis Presley que le pére de Gaël Despauw se réjouissait de partager en voiture avec sa fille, seul membre du clan à jubiler autant de la vitesse que du volume sonore en vigueur. Ce pére officiant en tant qu’ingénieur en physique nucléaire au CNRS instigua chez elle une réflexion précoce sur la matière, sa désintégration extrême possible, libérant ainsi une énergie folle, jumelle de celle gérée par le rock

    A 19H30 au Théâtre (Festival Artdanthé : Courts métrages en continu

    A 20H à l’hôtel de ville : Conférence-débat de Vincent Hugueux, vanvéen, journaliste et grand reporter à L’Express, qui traitera de la situation en Afrique centrale et de ses incidences sur la France et l’Europe : « Centrafrique, Mali, Sahel : quels enjeux pour l’Afrique ? Quels défis pour la France et l’Europe ? » Vincent Hugueux est journaliste au service Etranger de l’Express depuis près de 25 ans. Grand reporter, il a connu tous les conflits qui ont traversé cette période. Apprécié pour son excellente connaissance de l’Afrique à laquelle il a consacré cinq ouvrages, il est régulièrement convié à la télévision comme intervenant sur les crises en cours, notamment à « C dans l’air » . Il vient de sortir un livre sur «  Reines d’Afrique » et a signé un article fort intéressant dans l’Express la semaine dernière sur ses avocats français qui se bousculent auprés des chefs d’Etats africains : « L’Afrique, l’eldorado des robes noires »

    Vendredi 4 Avril

    A 20H45 à la salle Henri Barolet (des cinéastes) : Projection publique du CIV avec un programme de films sélectionnés dans les concours régionaux dont « Il était une fois » de Jacques Thoine

    Samedi 5 Avril

    A 10H au Tout Va Lieux : Café Théo sur le théme : « Je doute, donc je crois »

    A 19H30 au théâtre (Festival artdanthé) : « Emilia » de Claudio Tolcachir 

    A 20H au gymnase Roche : Match de Basket Vanves – US Charitoise Basket

    A 21H30 à Panopée (Festival artsanthé) : « Post disaster dance people » de Matthieu Hocquemiller. Euvre hybride avant tout une fête mais aussi une installation et un film documentaire, sur un courant dansé, contemporain, radical et underground et festif venu des faubourgs de Buenos Aires qui propose au public un rapport interactif et participatif

    Dimanche 6 Avril

    A 8H au PMS A.Roche : 17éme Challenge Jaunas de Boules Lyonnaises

    A 15H au PMS A.Roche : Match de Football Vanves – Malakoff USM

  • UNE ETUDE SUR LES 19 MAIRES DE VANVES QUI SE SONT SUCCEDES SOUS LA IIIéme REPUBLIQUE

    A l’occasion de la réelection de Bernard Gauducheau, Vendredi soir, pour son troisiéme mandat,  il est intéressant de noter que Jean Marc Valentin, président de l’Association des Généalogistes de Vanves travaille actuellement sur les maires de Vanves et de Malakoff sous la IIIéme République, sous la direction du professeur Jean Pierre Machelon, doyen de la faculté de Droit Paris V Malakoff. Il a déjà écrit deux livres  avec lui : « Les parlementaires d’Algérie », qui a été publié chez L’Harmattan, « René Viviani (1863-1925 un orateur du silence à l’oubli » président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914-18, publié chez Presses Universitaires de Limoges. « Je travaille sur les maires de Vanves et de Malakoff sous la IIIéme République, car c’est une période qui m’intéresse. J’étudie ainsi la vie et l’action des 19 Maires qui se sont succédé sous la IIIéme République, entre la fin de la guerre de 1870 et le début de la guerre de 39/40 ». 

    Vanves a ainsi  été dirigé par plus d’une trentaine de maires (32) depuis la révolution. Chacun s’est retrouvé au fil des années face aux mêmes problèmes lorsqu’ils ne subissaient pas comme leurs administrés les soubresauts de notre histoire : Aménagement et embellissement de la ville en lui faisant bénéficier des derniers progrès de la technique (cadastre mis en place entre la Convention et le Premier Empire, réseau de distribution de l’eau, de l’éclairage, du gaz et de l’assainissement sous le Second Empire), installation de nombreux services publics dans cette ville-canton à la fin du XIXéme siécle (poste, école, dispensaire, gendarmerie…), sécurité et ravitaillement des habitants lors des périodes troubles (Terreur, guerre de 14/18, de 39/45)… Certains ont été de bons gestionnaires, d’autres des bâtisseurs. Mais tous ces hommes ont assuré une certaine continuité  afin de permettre au village de Vanves de devenir une ville de banlieue à l’aspect quelquefois villageois ou provincial. 

    Arrêtons-nous  à ceux qui ont dirigés notre ville sous la IIIéme République :

    PIERRE FERDINAND LEPLANQUAIS (1870-1873) : Il a été élu pendant la guerre de 1870, un 1er Septembre, et il a su préserver Vanves des événements de la Commune, même si elle en a souffert. Pro-versaillais, il a été arrêté par les communards, puis relâché. C’était un industriel qui fabriquait des objets médicaux en verre soufflé pour les orthopédistes.

    JEAN BAPTISTE JULLIEN (1873-1875) : C’est sous le mandat du premier proviseur du lycée Michelet que la rue de la République a été percée, que la place de la République a été aménagée face à l’église telle que nous la connaissons aujourd’hui. M et Mme Larmeroux ont souhaité fait don (après de multiples vicissitudes) à la commune d’un bâtiment avec cour et jardin devant servir à l’installation d’une salle d’asile pour jeunes enfants et d’un hospice de vieillards, aujourd’hui, maison de retraites et crèche municipal situés dans la rue qui porte leur nom face au déqsormais célébre terrain Coche/Briand/Diderot.

    JEAN BAPTISTE EDOUARD DUPONT (1875-1880) :  Pour son second mandat, il a subit la terrible querelle entre les cléricaux et les anti-cléricaux jusqu’au sein du conseil municipal qui a été profondément divisé ainsi que l’opposition assez vive des représentants du quartier de Malakoff qui demandaient leur indépendance (ou leur autonomie). Lors de son mariage, il était commis chez un entrepreneur du bâtiment puis chef d’une entreprise du BTP. Il a fait ériger le monument aux morts de la guerre de 1870. Il a démissionné en 1879, sous la pression d’Amédée Feburier.

    AMEDEE FEBURIER (1880-1884) : Le conseil municipal qu’il présidait a voté plusieurs fois la séparation de Vanves et de Malakoff avant qu’un décret signé par Jules Grevy, l’officialise le 8 Novembre 1883, et qu’elle soit effective le 1er Février 1884. Cette séparation a réduit de moitié l’étendue de Vanves et a fait tomber sa population de 12 000 âmes à moins de 6000.

    Si la ligne de chemin de fer les a séparé, la gare de Vanves Malakoff les a rassemblée et a été inaugurée par Amédée Féburier le 1er Octobre 1883. C’est à cette époque que l’actuel rue Mary Besseyre (ex-rue Raspail)  a été aménagée. Il était de métier dessinateur-lithographe, donc un ouvrier de bon niveau, dans le domaine de l’art. Un square porte son nom à Malakoff.

    LOUIS PHILIPPE PRUVOT (1884-1889) : Il a été élu Maire par le nouveau conseil municipal de la nouvelle commune de Vanves le 31 Janvier 1884. Il a développé le réseau d’assainissement et a fait percer la rue Victor Hugo qui sera définitivement terminée en 1891. Il était caissier de métier (dans une banquer ou un magasin). Il est mort d’une attaque d’apoplexie foudroyante en  cours de mandat.

    EUSTACHE LEGER (1889-1896) : Vanves est devenu Chef lieu de canton sous son mandat par la loi du 12 Avril 1893 comprenant Issy, Châtillon, et Malakoff,  alors qu’elle faisait partie depuis l’an IV du canton de Sceaux. En 1864, il était 1er clerc de notaire dans une étude parisienne. Une villa léger existe à Vanves (depuis au moins 1907).

    EUGENE BAUDOIN (1896-1900) : Ce professeur du lycée Michelet a inauguré la nouvelle mairie  avec Léon Bourgeois, ministre de l’instruction publique le 23 Juillet 1898. L’ancienne mairie d’abord occupée partiellement par le Bureau de Poste, allait devenir en 1897, le siège de la Justice de Paix.  Professeur plein d’ardeur et de zéle, laborieux et un peu trop verbeux, il a été mis à la retraite après un rapport de l’inspection peu élogieux, « maitre vieilli dans le répétitionnel », lui reprochant son actvité politique local. Il a dû gérer beaucoup de conflits locaux à cause de son caractére belliqueux, notamment avec la responsable du bureau de poste, ou des voisins. Il a écrit en 1916  une « ode à nos jeunes soldats »

    JOSEPH DUPONT (1900-1902) : Il était le fils de JBE Dupont, architecte de métier qui a construit la villa Dupont rue Raymond Marcheron. Il a du gérer les conséquences de la séparation des biebns de l’église et de l’état et fait voter un voeu défavorable aux demandes de subventions des «  congrégations (qui)  sont et ont toujours été des ennemis dans la marche en avant de la République » lors d’un conseil municipal. Il a proposé que, sur une plaque, soit écrit le nom des anciens maires, qu’a fait refaire Didier Morin, maire RPR (1990-95). Il a été conseiller d’arrondissement puis conseiller général le 20 Mai 1900 comme MM Gras et Baudoin. Il a fondé une conférence intercommunale destinée à sauvegarder les intérêts des cantons de Sceaux et de Vanves dont le premier résultat fut l’abaissement du prix du gaz pour toutes les communes de banlieue. C’était un élu travailleur mais pas combattif, ayant peu de goût pour les luttes électorales.   

    ETIENNE JARROUSSE (1902-1911) : Il a inauguré la nouvelle école Gambetta construite à partir de 1900 et agrandie en 1912. Un square porte son nom. Il était négociant dans le café de profession.

    ARISTIDE DURU (1911-1919) : C’est l'un de nos maires le plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918), élu avec 68% des voix dés le premier tour. Il était principal clerc de notaire de profession, suppléant du juge de paix du canton de Vanves. Son conseil municipal a adressé à André Viviani président du Conseil, une lettre de condoléance à l’occasion du décés de son beau-fils à la guerre.

    FREDERIC PIC (1919-1940) : C’est le maire qui a exercé le mandat le plus long (22 ans)  et a transformé profondément notre commune en créant « une cité urbaine rationnellement aménagée, alors que la plupart des communes de la proche banlieue conservait un caractère rural ».

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : COUP DE THEATRE POUR UNE INSTALLATION HISTORIQUE

    L’installation du Conseil Municipal pour la mandature 2014-20 hier en fin d’après-midi, très formelle à l’habitude, même si elle est chargée d’émotions pour les nouveaux entrants, et surtout pour ceux qui reçoivent, pour la première fois des mains du maire, l’écharpe tricolore des maires adjoints, ne l’a pas été finalement. Et pour cause : Antonio Dos Santos (PS) tête de la liste « un nouveau souffle pour Vanves » a annoncé qu’il démissionnait pour permettre à un jeune de faire son entrée au Conseil Municipal : Gabriel Attal, conseiller ministériel au cabinet de la ministre Marisol Touraine. Il n’avait prévenu l’intéressé  par un coup de téléphone que dans l’après-midi, et mis dans la confidence ses co-listiers juste avant cette réunion. « Je serais digne de la fonction. C’est un honneur » réagissait Gabriel Attal alors que l’ensemble des co-listiers et militants présents saluait l’acte courageux de leur tête de liste, sachant ce que cela devait lui en coûter après ses mois de campagne et cet engagement politique.

    Mais pour l’observateur averti, ce premier conseil municipal restera dans les annales, parce que se dessine la relève de demain. L’arrivée Gabriel Attal (PS) est le répondant à l’entrée de Jermy Coste (UDI) au Conseil Municipal, maire adjoint dés son premier mandat, et chargé de l’éducation. Comme un certain Bernard Gauducheau en 1983 dans l’équipe dirigée par Gérard Orillard. Tout comme un certain Nicolas Sarkozy lorsqu’il était entré au conseil municipal de Neuilly pésidé par Achille Peretti en 1977. Il avait été chargé des écoles et de la jeunesse. Un poste en or pour se faire connaitre et tisser des réseaux.  Preuve que Bernard Gauducheau prépare sa succession comme beaucoup de ses collégues dans les Hauts de Seine qui devraient passer le relais en 2020. Mais c’est sans compter avec le PS de Vanves qui prépare aussi l’avenir pour des jours meilleurs  

    L’installation du Conseil Municipal s’est  donc déroulé un Vendredi, comme en 2008, mais c’était alors un Vendredi  Saint  et avait été présidé par Laurent Lacomère (UMP) pour la seconde fois comme doyen d’âge, sachant qu’en 2001, il n’en était pas le doyen mais Madame Guerif (PS) n’avait pas souhaité en tant que doyenne d’âge, le faire comme le veut la tradition. Beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés, et c’est bien la seule fois que la tribune du public est trop petite, avec des participants qui ont dû y assister debout ou agglutinés à l’entrée de la salle Henri Darien. Avec les anciens maires adjoints et conseillers municipaux au 1er rang auxquels Bernard Gauducheau a rendu hommage dans son intervention : Charles Kaazan jouait les reporters avec son appareil photo, Anne Marie Sorensen jouait encore la chef du protocole en verifiant la bonne ordonnance de la table en « U ». « C’est un moment démocratique fort et important dans la vie d’une commune. Cette forte présente montre l’intérêt que vous y portez » a déclaré le maire en donnant lecture des résultats. Françoise Djian, doyenne d’âge a alors présidé la séance en faisant l’appel – il manquait Erwan Martin pris par ses obligations professionnelles car il anime des campagnes de prévention et de lutte contre la multiviscidose -  et dit quelques mots : « Il est désagréable d’être le plus âgé. Ce soir c’est agréable pour présider cette installation. Les vanvéens nous ont accordé leur confiance pour la 3éme fois. Election sans précédent depuis 100 ans » a-t-elle déclaré en référence à l’élection d’Aristide Duru le 5 Mai 1012 avec 68% des voix dés le 1er tour, et bien sûr de Gérard Orillard en Mars 1983 avec 54,4% des voix. « Notre élection est historique. Nous tiendrons nos engagements comme nous l’avons fait par le passé. Notre maire devra faitre entendre notre voix dans les Hauts de Seine et la métropole parisienne en construction ».

    Lucile Schmid (EELV) a tenté quelques remarques – « Cette élection est historique. Mais il faut prendre en compte le contexte national. Nous vivons une crise, une décomposition politique… » - vite couverte par les huées de l’assistance, en arrivant tout de même à souhaité que « les droits de l’opposition soient respectés et étendus comme la liste « Vanves Transition » l’avait proposée. Il vous appartient de reconquérir les vanvéens ». Antonio Dos Santos (PS) a pu intervenir dans le calme : « Le moment est important. Il marque le début d’une mandature. Nous voulons toujours croire que ceux qui sont portés par les urnes feront preuve des valeurs républicaines » a-t-il déclaré en souhaitant qu’ils s’inspirent de leur programme notamment en matière de participation et de solidarité. Le PS n’a pas présenté de candidats en espérant que « le maire soit celui de tous les vanvéens ». Françoise Djian a procédé à l’élection. Bernard Gauducheau a recueilli ses 29 voix, et s’est vu remettre son écharpe par la doyenne d’âge. « C’est avec un mélange d’émotion et de fierté que je reçois ce mandat que vous m’avez confié » a déclaré derrière le pupitre en remerciant Isabelle Debré pour son soutien, sa fidélité et sa loyauté.

    « L’union de notre équipe est au cœur de notre réussite. Nos concitoyens ont choisi notre liste d’union car elle incarnait la force, la détermination, l’efficacité et le courage… un choix clair, incontestable, sans appel et même historique. Ils ont ainsi reconnu les efforts menés en leur faveur et la bonne gestion communale… Mais, je ne veux pas faire de triomphalisme avec ce score. En tant qu’élu, nous devons au contraire en tirer une exigence supplémentaire d’efficacité dans nos futures actions…Je veillerai à préserver la cohérence de nos travaux dans le respect de chacun d’entre-vous, de la majorité comme de l’opposition. Le dialogue, la confrontation des idées, l’expression de convictions diverses animeront nos débats au cours des 6 années à venir. Et comme depuis que je suis Maire, je resterai le garant de la concorde municipale » a t-il déclaré en ajoutant : « Que ceux qui me recommandent d’améliorer la participation, participent déjà eux même à ce que nous faisons. La réussite de Vanves passe par une démocratie locale active car c’est dans nos communes que bat réellement le cœur de notre démocratie et de notre République »

    Il n’a pas caché que les défis à venir sont immenses : « Certains s’inquiètent des prochains mois. Crise économique, désengagement de l’Etat, baisse des financements publics, création de la métropole du Grand Paris aux contours incertains ! Nos concitoyens attendent des actions concrètes et des perspectives heureuses. Soyons innovants et inventifs. Soyons porteurs d’espoirs. Soyons ambitieux en nous donnant les moyens d’atteindre nos objectifs. Nous nous inscrirons dans la lignée de la pensée de George Clemenceau :  « Il faut d’abord savoir ce que l'on veut, il faut avoir ensuite le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire »La politique au sens noble, c’est préférer agir plutôt que de subir. Nous nous engageons dans nos fonctions avec lucidité et avec une vision humaniste. Ce qui compte dans la vie d’un homme engagé, c’est ce qu’il donne et non pas ce qu’il reçoit.C’est la raison pour laquelle, notre projet 2014-2020 est un pacte d’action municipale où l’humain sera au centre de l’action communale.Notre volonté est d’offrir à chaque habitant une place à part entière au sein de la commune. Jeunes, seniors, acteurs associatifs, entrepreneurs, nous seront à vos côtés. Notre objectif est clair : Moderniser Vanves sans alourdir la pression fiscale tout en protégeant son cadre de vie, son environnement et en renforçant davantage les solidarités locales entre toutes les générations ».

     

    Il a ensuite procédé à l’élection des 13 Maires adjoints dont 3 sont chargés des quartiers de Vanves. C’est à ce moment qu’Antonio Dos Santos (PS) a fait son annonce : « Nous partageons une vraie satisfaction. Avoir mené une campagne de qualité. Mais on doit prendre en compte un signe avec cette abstention massive des jeunes (61% chez les 18./24 ans. La promesse républicaine est la confiance de chacun dans ceux et celles qui ont des responsabilités. Je n’ai pas atteint l’objectif du renouvellement par la jeunesse (dans l’équipe qui siége au conseil). J’ai donc décidé de ne pas siéger pour permettre à un jeune de faire son entrée au conseil municipal. C’est un acte politique qui ne signifie en rien mon retrait politique » a-t-il prévenu. Une décision qui a été abondamment commenté après ce conseil municipal lorsque l’ensemble des élus et des participants s’est retrouvés pour un pot à la Palestre. Lucile Schmid (EELV) n’est pas resté longtemps et a même refusée d’être sur la photo du Conseil municipal prise sur le perron de la mairie, mais côté square (François Mitterrand). Enfin seul commentaire de Boris Amoroz, seule élu du Front de Gauche /PC : « Pour moi ce conseil municipal est une découverte ! ». Et bien, il ne sera pas au bout de ses surprises !