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maires de vanves

  • UNE ETUDE SUR LES 19 MAIRES DE VANVES QUI SE SONT SUCCEDES SOUS LA IIIéme REPUBLIQUE

    A l’occasion de la réelection de Bernard Gauducheau, Vendredi soir, pour son troisiéme mandat,  il est intéressant de noter que Jean Marc Valentin, président de l’Association des Généalogistes de Vanves travaille actuellement sur les maires de Vanves et de Malakoff sous la IIIéme République, sous la direction du professeur Jean Pierre Machelon, doyen de la faculté de Droit Paris V Malakoff. Il a déjà écrit deux livres  avec lui : « Les parlementaires d’Algérie », qui a été publié chez L’Harmattan, « René Viviani (1863-1925 un orateur du silence à l’oubli » président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914-18, publié chez Presses Universitaires de Limoges. « Je travaille sur les maires de Vanves et de Malakoff sous la IIIéme République, car c’est une période qui m’intéresse. J’étudie ainsi la vie et l’action des 19 Maires qui se sont succédé sous la IIIéme République, entre la fin de la guerre de 1870 et le début de la guerre de 39/40 ». 

    Vanves a ainsi  été dirigé par plus d’une trentaine de maires (32) depuis la révolution. Chacun s’est retrouvé au fil des années face aux mêmes problèmes lorsqu’ils ne subissaient pas comme leurs administrés les soubresauts de notre histoire : Aménagement et embellissement de la ville en lui faisant bénéficier des derniers progrès de la technique (cadastre mis en place entre la Convention et le Premier Empire, réseau de distribution de l’eau, de l’éclairage, du gaz et de l’assainissement sous le Second Empire), installation de nombreux services publics dans cette ville-canton à la fin du XIXéme siécle (poste, école, dispensaire, gendarmerie…), sécurité et ravitaillement des habitants lors des périodes troubles (Terreur, guerre de 14/18, de 39/45)… Certains ont été de bons gestionnaires, d’autres des bâtisseurs. Mais tous ces hommes ont assuré une certaine continuité  afin de permettre au village de Vanves de devenir une ville de banlieue à l’aspect quelquefois villageois ou provincial. 

    Arrêtons-nous  à ceux qui ont dirigés notre ville sous la IIIéme République :

    PIERRE FERDINAND LEPLANQUAIS (1870-1873) : Il a été élu pendant la guerre de 1870, un 1er Septembre, et il a su préserver Vanves des événements de la Commune, même si elle en a souffert. Pro-versaillais, il a été arrêté par les communards, puis relâché. C’était un industriel qui fabriquait des objets médicaux en verre soufflé pour les orthopédistes.

    JEAN BAPTISTE JULLIEN (1873-1875) : C’est sous le mandat du premier proviseur du lycée Michelet que la rue de la République a été percée, que la place de la République a été aménagée face à l’église telle que nous la connaissons aujourd’hui. M et Mme Larmeroux ont souhaité fait don (après de multiples vicissitudes) à la commune d’un bâtiment avec cour et jardin devant servir à l’installation d’une salle d’asile pour jeunes enfants et d’un hospice de vieillards, aujourd’hui, maison de retraites et crèche municipal situés dans la rue qui porte leur nom face au déqsormais célébre terrain Coche/Briand/Diderot.

    JEAN BAPTISTE EDOUARD DUPONT (1875-1880) :  Pour son second mandat, il a subit la terrible querelle entre les cléricaux et les anti-cléricaux jusqu’au sein du conseil municipal qui a été profondément divisé ainsi que l’opposition assez vive des représentants du quartier de Malakoff qui demandaient leur indépendance (ou leur autonomie). Lors de son mariage, il était commis chez un entrepreneur du bâtiment puis chef d’une entreprise du BTP. Il a fait ériger le monument aux morts de la guerre de 1870. Il a démissionné en 1879, sous la pression d’Amédée Feburier.

    AMEDEE FEBURIER (1880-1884) : Le conseil municipal qu’il présidait a voté plusieurs fois la séparation de Vanves et de Malakoff avant qu’un décret signé par Jules Grevy, l’officialise le 8 Novembre 1883, et qu’elle soit effective le 1er Février 1884. Cette séparation a réduit de moitié l’étendue de Vanves et a fait tomber sa population de 12 000 âmes à moins de 6000.

    Si la ligne de chemin de fer les a séparé, la gare de Vanves Malakoff les a rassemblée et a été inaugurée par Amédée Féburier le 1er Octobre 1883. C’est à cette époque que l’actuel rue Mary Besseyre (ex-rue Raspail)  a été aménagée. Il était de métier dessinateur-lithographe, donc un ouvrier de bon niveau, dans le domaine de l’art. Un square porte son nom à Malakoff.

    LOUIS PHILIPPE PRUVOT (1884-1889) : Il a été élu Maire par le nouveau conseil municipal de la nouvelle commune de Vanves le 31 Janvier 1884. Il a développé le réseau d’assainissement et a fait percer la rue Victor Hugo qui sera définitivement terminée en 1891. Il était caissier de métier (dans une banquer ou un magasin). Il est mort d’une attaque d’apoplexie foudroyante en  cours de mandat.

    EUSTACHE LEGER (1889-1896) : Vanves est devenu Chef lieu de canton sous son mandat par la loi du 12 Avril 1893 comprenant Issy, Châtillon, et Malakoff,  alors qu’elle faisait partie depuis l’an IV du canton de Sceaux. En 1864, il était 1er clerc de notaire dans une étude parisienne. Une villa léger existe à Vanves (depuis au moins 1907).

    EUGENE BAUDOIN (1896-1900) : Ce professeur du lycée Michelet a inauguré la nouvelle mairie  avec Léon Bourgeois, ministre de l’instruction publique le 23 Juillet 1898. L’ancienne mairie d’abord occupée partiellement par le Bureau de Poste, allait devenir en 1897, le siège de la Justice de Paix.  Professeur plein d’ardeur et de zéle, laborieux et un peu trop verbeux, il a été mis à la retraite après un rapport de l’inspection peu élogieux, « maitre vieilli dans le répétitionnel », lui reprochant son actvité politique local. Il a dû gérer beaucoup de conflits locaux à cause de son caractére belliqueux, notamment avec la responsable du bureau de poste, ou des voisins. Il a écrit en 1916  une « ode à nos jeunes soldats »

    JOSEPH DUPONT (1900-1902) : Il était le fils de JBE Dupont, architecte de métier qui a construit la villa Dupont rue Raymond Marcheron. Il a du gérer les conséquences de la séparation des biebns de l’église et de l’état et fait voter un voeu défavorable aux demandes de subventions des «  congrégations (qui)  sont et ont toujours été des ennemis dans la marche en avant de la République » lors d’un conseil municipal. Il a proposé que, sur une plaque, soit écrit le nom des anciens maires, qu’a fait refaire Didier Morin, maire RPR (1990-95). Il a été conseiller d’arrondissement puis conseiller général le 20 Mai 1900 comme MM Gras et Baudoin. Il a fondé une conférence intercommunale destinée à sauvegarder les intérêts des cantons de Sceaux et de Vanves dont le premier résultat fut l’abaissement du prix du gaz pour toutes les communes de banlieue. C’était un élu travailleur mais pas combattif, ayant peu de goût pour les luttes électorales.   

    ETIENNE JARROUSSE (1902-1911) : Il a inauguré la nouvelle école Gambetta construite à partir de 1900 et agrandie en 1912. Un square porte son nom. Il était négociant dans le café de profession.

    ARISTIDE DURU (1911-1919) : C’est l'un de nos maires le plus méconnus alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial (1914-1918), élu avec 68% des voix dés le premier tour. Il était principal clerc de notaire de profession, suppléant du juge de paix du canton de Vanves. Son conseil municipal a adressé à André Viviani président du Conseil, une lettre de condoléance à l’occasion du décés de son beau-fils à la guerre.

    FREDERIC PIC (1919-1940) : C’est le maire qui a exercé le mandat le plus long (22 ans)  et a transformé profondément notre commune en créant « une cité urbaine rationnellement aménagée, alors que la plupart des communes de la proche banlieue conservait un caractère rural ».

  • MAIRES DE VANVES : BERNARD GAUDUCHEAU, MAIRE BATISSEUR, ARISTIDE DURU MAIRE DE LA « DER DES DER », ELU DES LE 1er TOUR A 100 ANS D’ECART

    Bernard Gauducheau, tout de suite après son élection dés le 1er tour a fait effectuer par le service des archives des recherches pour savoir qui avait été, parmi ses prédécesseurs, élu dés le premier tour et avec quels scores. Quel n’a pas été sa surprise de constater que le maire qui était en place voilà cent ans, Aristide Duru, durant la guerre 1914-18 dont la France commence à célébrer le centenaire, avait été élu dés le 1er tour avec 68% des voix. Plus prés de nous, Gérard Orillard avait été élu dés le 1er tour en 1983 avec 54,4% des voix.  Il devrait sûrement le rappeler aujourd’hui à l’occasion de la séance d’installation du conseil municipal pour la mandature 2014-20 présidé par la doyenne d’âge, Françoise Djian.

    Aristide Duru (1911-1919) est le plus méconnu des maires de Vanves auquel Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1920,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre de 1914-18, parlant de « son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés ». Tout comme un certain monsieur Audigier dont le fils de 23 ans,  René, lieutenant au Dragon de Versailles est tombé sous le feu de l’ennemi, le 29 Juillet 1918, qui a rendu « hommage à l’admirable apostolat de la municipalité. Jamais autant que depuis le 2 Août 1914, on n’avait compris le rôle véritable des mairies où cependant, la mobilisation avait tout désorganisé, en décuplant leur labeur quotidien. A Vanves, les industriels, les blanchisseurs, les allocataires, les assistés et les autres, n’ont jamais manqué de combustible, alors que dans d’autres villes ce n’était pas le cas ». Il laissait entendre que « Monsieur Duru avait su créer des sympathies efficace dans la haute industrie anglaise pour en faire bénéficier les vanvéens ». Il a été un « conservateur de la paix publique et de l’union sacrée » concluait il en rappelant « qu’il avait calmé les esprits en jouant les arbitres » lorsqu’une gréve des employés des blanchisseurs faillit éclater, ou « qu’il n’hésitait pas à recevoir les plus pauvres, à visiter les taudis, surtout dans le vieux Vanves ». 

    Ce clerc de notaire de profession, suppléant du juge de paix du canton de Vanves, avait ouvert, dés le début de la guerre une ligne de crédit sur le budget municipal – 723 737 frs de l’époque – pour distribuer des secours aux familles des mobilisés

    ll a réorganisé les services municipaux pour qu’ils fonctionnent de façon aussi régulière qu’en temps de paix et mis en place  une commission du ravitaillement de la population afin qu’elle ne manque pas de vivres. Il a fait un appel aux économies d’eau, de gaz et d’électricité en prévoyant des coupures de l’éclairage public le soir à partir de 22H, en ménageant le stock de charbon disponible dans la ville, ce qui deviendra un problème de plus en plus crucial au fur et à mesure que l’état de guerre se prolongeait.  Enfin, il  décidait de faire revenir les enfants, envoyés en Colonie de vacances durant l’été 1914.

    Le Conseil municipal du 28 Novembre 1914  crée un fonds municipal du chômage doté de 18 236 frs qui distribuera 9000 frs durant les six premiers mois de guerre. Il décide de continuer à  payer le salaire des agents communaux mobilisés  et de créer un secours pour les veuves des agents communaux « tués à l’ennemi ». Un mois plus tard, le 30 Décembre 2014, il  décide d’user de la faculté donner aux communes d’émettre des bons municipaux pour notamment financer les secours aux familles. 

    La solidarité avec ceux qui sont restés et ceux qui sont sur le front s’intensifie donc durant l’année 1915 : Le maire de Vanves s’entend avec ses collègues de Clamart et de Malakoff pour affréter un wagon dit « cantine-réfectoire » pour un train sanitaire. Il mettra en place des  ateliers de confection qui sont d’ailleurs un fait marquant de ces 4 années de guerre comme ce 28 Août 1915, où le conseil municipal décide d’ouvrir un « ouvroir municipal » qui occupera plus de 150 ouvrières pour confectionner des caleçons. Mais au fur et à mesure du temps, l’intendance militaire réduira ses commandes obligeant le maire à rechercher du travail dans l’industrie privée. 

    Il en sera de même pour  permettre à la population de se chauffer - Le Conseil Municipal du 10 Août 1915 constituera un stock de précaution de charbon de 240 tonnes et le bureau de Bienfaisance organisera 4 distribution de charbon aux indigents durant l’hiver 1915-16 et 50 tonnes de charbon aux familles des mobilisés -  ou de s’alimenter en favorisant la culture de petits potagers, jusqu’aux pelouses et jardins de la mairie, en créant un comité d’approvisionement et en distribuant des légumes aux familles nécessiteurses

    Evidemment, l’état de guerre a mis le budget communal en déficit comme le constate le Conseil Municipal du 31 Octobre 1916. Il lui a fallu faire état de bons communaux pour 95 000 frs en 1916 et en prévoit 100 000 frs pour 1917. Il vote (30 Novembre 1916) un « budget d’attente » pour 1917, comme en 1915 et 1916, qui connaîtra un déficit énorme, « ce qui est la règle pour les budgets de guerre » expliquait Aristide Duru  qui fait alors appel aux bons communaux. Il prévoit des crédits pour la soupe et des bons de repas populaire. Il est obligé de réduire les crédits pour le fonds de l’aide aux chômeurs….90 ans plus tard, un vanvéen aujourd’hui disparu, parlait de cette époque  dans « Paroles Vanvéennes » (Edt du Bout de la Rue) -  « Le 11 novembre 1918,  j’étais à l’école du Centre. Les gens ont crié que c’était l’armistice. On est monté sur les tables avec nos galoches. C’était l’allégresse, la joie de retrouver nos pères partis au casse-pipe depuis 4 ans dans les tranchées » écrivait Jean Aveneau – et se souvenait encore de ce maire dont l’action l’avait marqué profondément.

  • LES RICHESSES MECONNUES DU CIMETIERE DE VANVES

    A l'occasion de ce week-end de la Toussaint, le Blog de Vanves Au Quotidien se prête au jeu de la rediffusion (très coutumier à la télé) avec cet aticle consacré au cimetière de notre commune, avec quelques éléments nouveaux bien sûr qui enrichissent la connaissance de notre patrimoine    

     

    Les vanvéens retrouvent aujourd'hui le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse... Les ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles ont  bien attesté que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré,  après une décision de 1811, dans  un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot. Mais il a fallu  que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoît un char car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytère qui n'était pas l'actuel maison paroissiale mais cette demeure de l’autre côté, à droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements), derrière la Librairie, et les nouveaux immeubles construits.  

     

    Le cimetière actuel  a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend aujourd’hui sur 10 640 m2 et compte prés de 3700 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994,  comprenant 4 blocs de 8 emplacements, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 où reposent  212 vanvéens morts pour la France  dont 15 russes, 10 maghrébins. Sachant que plus de 700 vanvéens sont morts pour la France entre 1914 et 1918 sur une population de 14 500 habitants à l’époque. L’association des généalogistes de Vanves a recensé la fiche photo, l’acte de décés, le registre matricule… de ces morts pour la France enterrés dans ce carré et découvert ainsi que 5 tombes sont doubles, rassemblant des fréres, et une le pére et son fils. Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé

     

    La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Un promeneur averti a recensé un buste en bronze sur la tombe de Henri Jules Hervau, libraire renommé, une plaque en bronze sur celle de Lebbell Thiebau. La plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet. Les Soeurs Franciscaines possédent une concession.  

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Alexandre Chauvelot (1797-1861) à qui l’on la « Nouvelle Californie Parisienne et la Tour Malakoff, Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur qui suivit les cours de Fernand Ledoux et fit carrière dans le théâtre et au Cinéma avec ce beau rôle dans « La Chartreuse de Parme » de Christian-Jacque, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma (dans le Carré G). Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret. Il a été maire de Vanves (1832 à 1839). D’autres maires sont enterrés là : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Il faut ajouter Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur (dans la Division B), Colette Blanco (1906-98) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C. ) qui a tourné dans 130 films mais dans des rôles muets.