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  • CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : LA JCE DE GPSO ORGANISE LE 8 MARS UNE AUDITION DES 4 TETES DE LISTES DANS LE CADRE DE SON ACTION « ENTREPRENDRE POUR LA CITOYENNETE »

    La JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) avec son antenne de Vanves, a invité les 4 têtes de listes le samedi 8 mars à 14H, à venir plancher devant les électeurs. Ils auront chacun une demi heure pour s’adresser et répondre aux questions des participants. Mais pas de débat contradictoire. L’équipe de l’antenne JCE de Vanves devrait dés ce week-end, en informer les vanvéens par affiches et tracts en visant plus particulièrement les 18-40 ans, jeunes adultes, jeunes couples et jeunes parents « pour qu’ils échangent avec les candidats » etc… Une initiative qui entre dans le cadre de l’action « citoyenneté » de cette association en développant les « dialogues citoyens » car pour eux « politique » se traduit par « s’occuper de la vie de la cité ». Les vanvéens auront ainsi l’occasion de découvrir cette association qui s’est réimplantée à Vanves depuis  Septembre dernier. Entre 1970 et 1980, il y a eu une JCE Vanves-Issy les Moulineaux lancée par Jacques Cliquot de Mentque, conseiller municipal sous André Roche. Cette association ni politique, ni religieux, ni syndicale, regroupe des jeunes de 18 /40 ans pour mener des actions citoyennes, solidaires et formatrices, dans un cadre convivial où le tutoiement est de rigueur

    Cette JCE de GPSO tenait son assemblée Générale Mercredi soir au parloir du lycée Michelet avant un dîner aux Platanes,  où l’ensemble de ses membres ont fait le point de leur action autour de DavidWajnsztok, président de cette JCE  et Guillaume Benhamou, responsable de l’antenne de Vanves. Occasion de découvrir l’une de ces 140 JCE locale qui agissent en France, dans différents domaines, et a décidé de jouer la carte de l’intercommunalité. Elle s’est ainsi implantée dans 5 communes de GPSO, derniérement sur Chaville ou Meudon, depuis l’automne à Vanves et  Boulogne qui accueille ses séances de formations, et sur Issy les Moulineaux qui en a été le point de départ, où elle devrait organiser, le 26 Mars prochain, dans le cadre des élections municipales, un « opéra-apéro » avec André Santini. « Nous avons créé des antennes, pour pouvoir agir en réseaux et mener des actions propres » indique David Wajnsztosk. 

    Cette JCE GPSO ne vit pas dans son cocon. Elle est rattachée tout d’abord à une fédération  régionale qui réunit l’ensemble des JCE francilienne et dispose même d’un représentant au CESER de la Région Ile de France qui regroupe les forces vives de la Région (chefs d’entreprises, syndicats, associations). Dans ce cadre, un groupe de travail prospectif a été créée tout récemment pour réfléchir sur la Métropole du Grand Paris qui se met en  place. Ensuite elle fait partie d’un mouvement national (JCEF) - et même international (JCI) qui compte 200 000 citoyens actifs, membres de plus de 5000 organisations locales répartis dans plus de 10 pays  – qui a menée 650 actions avec ses 140 JCE local, autour de 5 axes : agir pour l’emploi, préserver la planète, être solidaire, développer l’économie, aménager son territoire..

    Elle choisit généralement un théme annuel sur lequel agissent l’ensemble des JCE locale, occasion pour la JCEF de se positionner sur des sujets dont on parle peu et très innovants.  C’est le cas cette année, avec « l’économie circulaire » : «Tout en s’inscrivant dans une démarche de développement durable, elle va beaucoup plus loin parce que son objectif est de produire des biens et service tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières, et des sources d'énergies non renouvelables dés le départ » expliquait l’un d’entre eux à l’AG. Elle devrait organiser une conférence débat sur ce théme dans le courant de l’année.

    Il en  est de même pour la formation dont une partie des  séances se déroule à Vanves, avec le Challenger club, à l’espace Giner comme ce sera le cas le 17 Mars prochain sur le théme « Erasmus …pour les jeunes entrepreneurs  et PME », et non pas seulement pour les étudiants, qui avait été popularisé par le film « L’auberge espagnole ». Mais ces formations ne s’arrêtent pas à l’aspect économique ou entrepreunarial, elles touchent aussi aux NTIC comme cette formation à la réalisation de film par samartphone et à leur montage par exemple. « Ces formations sont très formatrices et m’ont beaucoup aidé dans ma vie professionnelle, par la suite, en étant beaucoup plus  à l’aise lorsque par exemple il s’agissait de prendre la parole en public ou d’animer une réunion par exemple » indiquait un ancien de la JCE présent à cette assemblée générale.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA CREATION DE LA METROPOLE S’INVITE DANS LA CAMPAGNE DES MUNICIPALES ET SUSCITE QUELQUES INQUIETUDES

     

    La campagne des élections municipales a reporté au mois d’Avril, la mise en place de la mission de préfiguration qui  aura du travail sur la planche car il s’agira de dissiper de nombreuses incertitudes sur diverses questions concernant la gouvernance, les finances et le personnel, les modalités d’exercice des compétences entre MGP (Métropole du Grand Paris)  et territoires qui remplaceront les intercommunalités au 1er Janvier 2016, mais aussi la Région Ile de France. Elle n’arrange rien,  surtout dans les relations entre PS et PC dans le 93, ni entre l’UMP et l’UDI dans le 92, car si certain sont encore prêt à discuter comme Patrick Ollier (UMP), député maire de Rueil, d’autres ne le sont plus du tout comme Jean Claude Fromantin (UDI), député maire de Neuilly, alors que Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts de Seine court après les Yvelines. « Beaucoup ont adopté une attitude qui est lié à leurs parcours et ambitions politiques dans cette histoire, et les élus locaux qui privilégient leur ville sont agacés par la stratégie des uns et des autres. L’attitude de Claude Bartoloné qui ambitionne d’être le premier président de la MGP agace jusqu’aux socialistes. Même Cécile Duflot ne s’est pas fait que des amis avec son Nouveau  Grand Paris du Logement » indique un des élus de Paris Métropole, syndicat mixte regroupant plus de 200 collectivités territoriales franciliennes, qui souhaite ête associé de près à ses travaux. C’est tout le débat qui occupe ses réunions depuis le début de l’année et auquel restent bien sûr étranger l’ensemble des franciliens.   

    Le Grand Paris s’est pourtant invité dans la campagne électorale. Et nos candidats n’ont pas manqué d’en parler depuis le début : « c’est théorique. Mais il est important que vous sachiez ce qui se trame ! J’ai été surpris dans les précédentes réunions publiques de voir que  les vanvéens sont conscient que des jours sombres nous attendent. Je n’ai jamais connu une époque avec une telle incertitude, ce qui est inquiétant » indiquait Bernard Gauducheau (UDI). A ses yeux « l’objectif de la MGP est de piquer l’argent des Hauts de Seine…et  de densifier. On ne voit pas où nous pourrions construire ? dans le parc F.Pic ?  dans ou sur le cimetière ? La MGP va générer la suppression de la Communauté d’Agglomération de GPSO, alors que nous avons fait le bon choix d’y participer, le 1er Janvier 2016. Et à ce moment là, nous serons confronté à notre propre destin, et les compétences de GPSO seront transférées à la MGP. Il faut se mobiliser pour gagner les élections, car ce sera une façon de dire non à cette MGP qu’ils nous préparent. Alors que tous les autres candidats  soutiennent cette MGP qui va nous affaiblir. Si des communes nous suivent, nous pourrions les faire revenir en arrière » explique  t-il en constatant « qu’ils sont en train de repenser l’architecture de collectvités. Et cela ne fera qu’éloigner de la décision,  nos concitoyens ». Avec cette  idée de fusionner les départements de la petite couronne et Paris : « Or le département est un appui financier aux communes. Mais depuis longtemps, ils veulent faire main basse sur nos richesses. S’ils pouvaient prendre une belle rouste, on les ferait reculer ! »

    Ce n’est évidemment pas la même musique, du côté d’Antonio Dos Santos (PS) qui avait invité pour la galette des rois du PS en Janvier dernier, Alexis Bachelay, député de la 1ére circonscription des Hauts de Seine (Colombes, Gennevilliers, Villeneuve La Garenne), qui fait partie de cette poignée de parlementaires socialistes, ayant organisé, « ce véritable coup de théâtre parlementaire et big bang territorial » poussé par un certain Claude Bartolone. « L’effet de surprise a pu froisser quelques sensibilités  et esprits chagrins. Mais la MGP, ce n’est pas un machin, mais un projet de société, l’incarnation du vivre ensemble » qui « n’est pas sortie de nulle part car des initiatives ont été prises pour améliorer la coordination des politiques publiques au cœur de la Région Capitale » expliquait ce dernier en citant B.Delanoë « qui a été le premier à tendre la main pour relever le défi de la coopération métropolitaine », Philippe Dallier « qui a proposé le premier la fusion des départements de la petite couronne »,  et Jean Paul Huchon « qui a saisit la perche que tendait Maurice Leroy (alors ministre du Grand Paris) avec ce compromis de 2011 sur le réseau de métro automatique et le plan de mobilisation des transports (devenu le Nouveau Grand Paris des Transports) qui assurent l’avenir et l’urgent en matière de transports en commun ».  

    Cette MGP a l’objet d’un numéro spécial du journal des socialistes de Vanves « Le 92 », où ils expliquent que « c’est une étape logique après le Grand Paris du Président Sarkozy et la mise en œuvre du Grand Paris Express, car l’objectif est de mettre en place une gouvernance commune afin de faire face au Grand Londres et aux autres grandes villes européennes et mondiales ». Tout en reconnaissant que « des ajustements et améliorations seront indéniablement nécessaires. Il s’agit là d’une première étape dont les changements qu’elle occasionnera peuvent effrayer ». Ils en profitent pour rassurer : « Nous oeuvrerons pour le respect des spécificités de Vanves, la poursuite du développement du territoire de GPSO autour des projets de « ville numérique » et « nous serons vigilants sur les conditions du futur transfert des agents intercommunaux ».

    Pour le Front de Gauche, « la MGP est un problème pour la population. On va créer un systéme plus éloigné des citoyens, perdre en proximité, en confiant de plus en plus d’activités à des entreprises privées. On va reprendre un certain nombre de responsabilités des communautés d’agglomération, ce qui posera des problèmes car elle va coûter très cher au citoyen » constate Boris Amoroz (FdeG) tête de liste en se demandant «  qui aura la main sur les choix qui seront fait ? ». Tout en rappelant que  « ce n’est pas le PS qui a sorti le Grand Paris au départ, même s’il le soutient maintenant, et cela fait partie des points de désaccords avec lui, mais la droite, qui a beau jeu de critiquer. Et on le constate à GPSO où la droite confie de plus en plus de chose au secteur privé (espaces verts, voiries, déchets…). On ne sera pas en accord avec Bernard Gauducheau sur ce sujet là et bien d’autres : qu’est-ce que l’on veut faire des activités publiques, des intercommunalités ? »

    Les écologistes ne se sont pas encore exprimés sur la MGP à l’occasion de la campagne, mais ils ont indiqué leur position à l’occasion des réunions du Conseil Communautaire de GPS0. Ils dénoncent « les conditions d'opacité et de précipitation qui ont présidé à l'élaboration du projet de loi, faisant fi de l'action des acteurs locaux impliqués dans l'élaboration partagée d'un projet métropolitain... » comme l’a expliqué claire Papy. Ils déplorent la suppression des EPCI prônant plutôt un renforcement de leurs compétences à la condition qu’ils soient construit sur des bassins de vie -  « le territoire de GPSO est une construction artificielle : Arc de Seine puis GPSO sont nées de petits arrangements entre amis politiques pour limiter le poids de la péréquation en Ile de France » -  que leurs membres soient élus au suffrage universel, que les départements s’effacent (fusionnent) au profit d’un renforcement des pouvoirs de la région… « Nous sommes conscients de tout ce qui a été fait depuis 10 ans pour mettre en place les communautés d'agglomération d'Ile de France, et il serait regrettable de balayer tout ce ce qui a été patiemment construit et commence à faire de ces territoires des réalités bien vivantes » indiquait elle en ajoutant que « les écologistes, eux, s'inquiètent de voir les décisions s'éloigner toujours plus de nos concitoyens ».

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : BORIS AMOROZ NE VEUT PAS D’UNE VILLE MOROSE !

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préférent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Boris Amoroz, 32 ans, qui conduit la liste Front de Gauche rassemblant PC, PdeG et des citoyens.  

    Cet ingénieur d’une entreprise de construction ferroviaire s’est intéresse à la politique depuis de nombreuses années mais sans en avoir fait son métier, en ayant été très longtemps un sympathisant, puis un  militant seulement depuis quelques années (en 2011) au PC, « parce que la plupart de mes idées politiques se retrouvent au sein de cette organisation qui regorge d’idées, de jeunes, de militants qui reviennent depuis quelques années, comme à Vanves » explique t-il en ajoutant : « Je ne travaille pas dans un cabine ministériel, et je ne suis pas un professionnel de la politique. Ce qui m’a poussée depuis quelques années est tout simple : J’ai fait le constat que l’on vit dans une une société, de manière générale, de plus en plus difficile, avec des populations qui doivent face à de plus en plus de difficultés ». Et il n’est pas tendre avec le gouvernement actuel : « C’est bien joli de faire des promesses, mais quand on dit qu’on ne dépensera pas d’argent, il faut arrêter de dire des bêtises. Il faut être honnête avec les gens.  D’un côté, il nous promet de réduire les dépenses publiques, et d’un autre côté, il s’engage sur un tas de choses pour être  élu. Mais on sait très bien qu’il y a des choix à faire. Mais lancer effectivement une politique sociale coûte certes de l’argent, mais nous pensons que cela  rapporte aussi  » 

    Et Boris Amoroz pense que l’on peut agir, au niveau local,  réagir en faisant de nombreuses choses à ce niveau. Ne parlait il pas de bouclier social !   « Vanves est une ville composée de personnes qui sont vanvéennes depuis toujours, et des nouveaux qui s’y installent parce qu’ils travaillent à Paris ou en banlieue. Et c’est ce que nous avons sur notre liste ». Il  fait partie des vanvéens de longue date, car il habite notre commune depuis 32 ans, étant passé par  les écoles maternelle du Parc, élementaire Larmeroux, le collége Michelet et seulement la Terminale au lycée Michelet, la faculté à Paris et en province. Il apprécie ses espaces verts et surtout le parc Frédéric Pic, même si «  on constate une certaine dégradation, notamment de certaines arbres », et sa bonne desserte en  transports en commun « même si nous avons des difficultés sur la ligne 13. Il faudrait mener se mobiliser pour mener des actions afin d’améliorer sa situation catastrophique car tous les matins et les soirs les vanvéens qui l’empruntent, sont serrés comme des sardines. On sait très bien que la mairie n’a aucun pouvoir, ni aucune compétence en la matière, mais  il n’empêche qu’il existe des comités d’usagers, des possibilités de rencontrer les responsables du STIF et la RATP où les mairies sont invitées, d’autant plus qu’il est conseiller régional.  D’autres mairies de communes desservies par  la ligne 13 s’impliquent pleinement pour améliorer cette situation comme St Ouen, Saint Denis sur la partie nord » constate t-il.

    Enfin, cet ingénieur passionné par les questions de transports suit de prés l’évolution du projet de GPE (Grand Paris Express) et notamment à Vanves, la future station du Fort d’Issy/Vanves/Clamart qui « devrait nous amener à réfléchir sur l’aménagement du quartier du Clos Montholon, et à la manière dont le reste de Vanves pourra utiliser ce nouveau moyen de transports » explique t-il. Il fait partie de ces vanvéens qui aiment et apprécient leur ville « sinon, je l’aurais quitté. Mais j’aimerais faire avancer son dynamisme. Par rapport à d’autres villes, la vie locale, commerçante n’est plus développée. Je crains qu’elle ne devienne une cité dortoir, alors que nous souhaitons qu’elle s’améliore,  voir le centre commercial du Plateau beaucoup plus animé, car ce quartier  est quand même  morose ».