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vanvesauquotidien - Page 8

  • LE GRAND PARIS EXPRESS A VANVES, CE N’EST PAS POUR DEMAIN !

    Le super métro francilienne desservira pas la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart avant l’été 2026 alors qu’il était prévu que les rames circulent sur cette ligne 15 sud qui doit relier Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis/Seine-et-Marne) à Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) sur 33 km  en 37 minutes, dans un an, à la fin 2025..

    Alors que la ligne 15 sud a franchi en septembre 2024 le jalon crucial des premiers essais automatiques in situ, «la complexité inédite de ce nouveau système et les difficultés de ces premiers essais conduisent à réviser l’objectif de fin 2025. Notre responsabilité est de livrer un métro parfaitement fiable et sûr. Un délai supplémentaire est en effet nécessaire pour atteindre un niveau de performance technique permettant d’assurer la qualité des prochaines phases d’essais et de garantir la fiabilité du nouveau métro» expliquait Jean François Monteil, président du directoire de la SGP (Société des Grands Projets)  en annonçant que l’objectif s’établit désormais autour de l’été 2026.

    «Le déroulement de ces essais est complexe. Il y a un certain nombre de calages et d’interactions pour le fonctionnement des automatismes qui sont plus longs qu’estimé» ajoutait Bernard Cathelain, membre du directoire de la SGP. «Les trains de la 15 sud pourront transporter 1 000 personnes, à des pointes de 110 km/h, contre 80 km/h sur la ligne 14 par exemple. C’est presque un RER.. Pour assurer de telles performances, avec des fréquences de passage de 1 minute et 30 secondes, tout doit être calibré au millimètre. Les équipements radio, électroniques ou informatiques qui font communiquer le train sans conducteur et le rail nécessitent de longs réglages et ajustements pour assurer des freinages et accélérations en toute sécurité. La bonne coordination entre les innombrables intervenants techniques est un vrai défi pour la SGP» expliquait il. En ajoutant, par ailleurs que «les 16 gares de cette première ligne sont aujourd’hui quasi achevées. Le gros œuvre est terminé. Les cheminements pour les voyageurs sont déjà visibles. Un tiers des 299 escaliers mécaniques sont installés et de nombreuses façades de quai sont posées».

    La poursuite des tests dans les prochaines semaines, ainsi qu’un travail de replanification avec l’ensemble de partenaires, permettront d’affiner le calendrier au début de l’année 2025... «Nous avons besoin d’approfondir nos phases d’essais, pour garantir un niveau de performance technique optimale, notamment pour ÎDF Mobilités qui aura la charge de le gérer. Nous prenons la décision du décalage de mise en service, dans ce but et en transparence vis à vis de nos partenaires, des élus et des Franciliens» ajoutait JF Monteils

    «Je suis très déçue sur le nouveau retard annoncé encore aujourd’hui, pour la ligne 15-sud, dont l’ouverture est  désormais annoncée prévue pour l’été 2026, alors que mes craintes avaient été balayées au précédent conseil de surveillance» réagissait Valérie Pécresse présidente de la Région ile de France qui ajoutait : «Je le redis : la ligne 15-sud est extrêmement attendue par les Franciliens, à la fois les villes au sud de Paris mais aussi pour désaturer les RER A et B d’environ 10 à 20 %. Dans la crise démocratique que nous connaissons, le manque de respect de la parole publique et des engagements ne fait qu’augmenter la défiance vis à vis des décideurs publics».

  • 100 ANS APRES SA PREMIERE PARTICIPATION, L’UNC VANVES SERA PRESENTE AU RAVIVAGE DE LA FLAMME SACREE SOUS L’ARC DE TRIOMPHE

    Ce soir,  à 18H30, la Section centenaire de l’UNC de Vanves/Malakoff participe, au ravivage de la Flamme Sacrée  exactement 100 ans après la première participation des anciens combattants vanvéens qui avait été accompagné par F.Pic, le maire de l’époque. Il avait tenu à accompagner ses anciens combattants pour cette « pieuse et simple manifestation » qui permet « d’évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France » selon ses propres mots

    Ainsi depuis le 11 Novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France. Et elle s’est toujours déroulée sans interruption, même pendant l’occupation entre 1940 et 1944 :  Une union d’associations – « La Flamme sous l’Arc de Triomphe » - créée dès 1923, regroupe plus de 700 associations et un Comité de la Flamme. Il comprend une cinquantaine de commissaires en service considérés comme les « sentinelles de l’Invisible » et sont des « serviteurs anonymes », tous bénévoles, ainsi que des commissaires honoraires.  Parmi eux des généraux de l’armée française.

    Ils veillent chaque jour sur l’organisation des cérémonies et accueillent les délégations françaises et étrangères. « Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire » explique Paul Guillaud (sur la gauche de  la photo avec des jeunes collégiens de St Exupery à la veille du 11 Novembre sous l’Arc ce Triomphe), Président de l’UNC Vanves et commissaire à la Flamme (à la retraite)  depuis 2005 en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant.

    « J’ai souhaité intégrer ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisée dans les nouveaux statuts de la « Flamme de la Nation ».  « Elle représente tous les morts pour la France. Car les Morts pour la France ne sont pas des morts comme les autres. Leur mort concerne bien entendu leur famille charnelle à laquelle ils ont fait si cruellement défaut. Mais au-delà de cette cellule humaine, elle concerne la communauté nationale toute entière et si leur souvenir ne restait pas vivant, alors ils seraient vraiment morts ! »

  • BUDGET 2025 : VANVES COMME LA REGION DEVRA SE SERRER LA CEINTURE EN 2025

    Vanves comme la Région va devoir se serrer la ceinture, car  le projet de loi de finances 2025 prévoit un effort de 5 milliards d’euros pour les collectivités afin de ramener le déficit à 5% du PIB, avec un prélèvement de 3 milliards d’euros sur les recettes des 450 plus grandes collectivités. Vanves n’en fait pas partie, mais son budget qui est en cours de préparation, doit être compliqué à finaliser, car bien sûr, elle sera touchée. En tous les cas, Bernard Gauducheau qui siége au conseil régional, en a eu un avant goût, mardi lors du débat d’orientation budgétaire, des efforts à fournir.  D’autant plus que la ponction de l’Etat devrait être de  3 ,9 M€ pour GPSO qui répartira sûrement cette charge sur ses 8 communes dont Vanves

    «L'État nous prive de manière brutale et arbitraire de 100 M€ de recettes de TVA en 2024 et de 220 M€ de confiscations de recettes en 2025, soit une baisse  inédite de 5% des recettes de la région», a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région.  Une baisse qui se répercutera chaque année jusqu’à la fin du mandat. Résultat : 760 M€ d’économies en 2025 à trouver pour anticiper 3 ans de pertes de recettes. «Un coup de rabot aveugle et injuste alors que la région a maîtrisé sa dette  et «diminué ses dépenses de fonctionnement» (déménagement, fermeture de 15 structures para-régionales, suppression de 450 postes au siège). «La Région sera ainsi la première collectivité contributrice à l’effort national, c’est-à-dire de 12 %». Le gouvernement va «contraindre» la région à des réductions de budget en 2025, qui vont se répercuter notamment sur le logement, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur.

    Première victime : la traditionnelle cérémonie des vœux qui ne sera pas organisée en 2025. Valérie Pécresse justifiant cette décision par la volonté de vouloir «faire la chasse à toutes les économies». Cette décision a été prise il y a quelques semaines, au moment de la préparation du budget.

    Seconde victime : Les projets en cofinancement Etat-Région sont tous suspendus, à l’exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements.

    Troisième victime : plusieurs projets dans les domaines de l’enseignement supérieur, la recherche et la culture sont suspendus. Une «année blanche»  pour les projets d'énergie renouvelables (environ 30 M€), les subventions au logement (74  M€) à l’exception des subventions de rénovation urbaine de l’ANRU, et les commandes de formations professionnelles (89 M€). «Ces investissements redémarreront naturellement si des recettes supplémentaires seront votées» a-t-elle indiquée

    Par contre l’exécutif régional a fait des choix clairs en sanctuarisant les investissements dans plusieurs domaines : Tout d’abord les transports avec la révolution de la billettique qui verra l’entrée en vigueur au 1er (2,50 €) janvier 2025 du tarif unique et du tarif «liberté+», qui renforceront la cohésion territoriale.  Ensuite, les lycées pour lesquels la région consacre un budget sans précédent de 1,7 milliard d’euros pour financer un vaste plan d’urgence pour les lycées avec la création de nouvelles places, la construction de lycées supplémentaires, ainsi que la poursuite du chantier de rénovation, qui a permis de diviser par 3 le nombre de lycées vétustes. Enfin, le pouvoir d’achat des familles avec le maintien de plusieurs aides directes ( gel des tarifs de restauration scolaire, gratuité des manuels scolaires,..), la sécurité des citoyens qui reste une priorité régionale avec la poursuite du bouclier de sécurité couvrant 90% des Franciliens et l’appui aux polices municipales dans l’équipement de vidéoprotection. La Région doublera les effectifs des brigades de sécurité dans les lycées et les transports.

    A l’occasion du DOB, Valérie Pécresse a annoncé la création d’un fonds d’urgence pour préserver les projets en péril du fait de la confiscation des recettes de la Région par l’Etat, fonds qui sera à hauteur des recettes supplémentaires qui seraient obtenues ultérieurement de la part du gouvernement