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vanvesauquotidien - Page 8

  • LA MAIRIE DE VANVES NE JOUE-T-ELLE PAS AU FEU AVEC LES FERMETURES DES EQUIPEMENTS SPORTIFS LES JOURS FERIES ?

    Avec ces jours fériés et ses « ponts » qui se succèdent, Vanves est le théâtre d‘intrusions systématiques dans le parc municipal des sports André Roche parce qu’il est fermé chaque jour férié, comme l’ont constaté le blog Vanves Au Quotidien et un bloggeur attentif sur Vanves. « Ce qui conduit les jeunes et les moins jeunes à passer par-dessus les entrées » remarquait ce dernier qui a rappelé que, dans les villes voisines, les installations sportives étaient bien sûr ouvertes. « En fermant ses installations sportives les jours fériés, notre commune manque à ses obligations de service public » ajoutait il.

    Résultats : Les jeunes franchissent les grilles au dessus de pics dangereux au risque de se faire embrocher. Qu’attend la municipalité – l’accident ? - pour revenir en arrière lorsque ses installations sportives étaient fermées uniquement le 1er Mai, le 25  Décembre et le 1er janvier de chaque année.

    Mais pourquoi la municipalité de Vanves conduite par Bernard Gauducheau depuis 24 ans a pris la décision de fermer les installations sportives les jours justement où les vanvéens peuvent en profiter ?   Heureusement que les gardiens des parcs et squares ne demandent pas de bénéficier des mêmes avantages (ou droits) !  Si les raisons qui l'expliquent, sont syndicales.  On imagine le tollé côté vanvéens, surtout lorsqu’on voit la fréquentation du parc F.Pic ces derniers beaux jours. Et pourquoi, les sportifs et surtout licenciés du Stade de Vanves seraient moins bien traités que les autres vanvéens, les jours fériés ? Voilà une bonne question à poser au prochain conseil municipal du 24 Juin prochain.

  • FETE DE L'ASCENSION A VANVES

    VANVES AU QUOTIDIEN 

    VOUS SOUHAITE

    UN BON « PONT »

    DE L’ASCENSION

    ET UNE BONNE

    BRADERIE DIMANCHE

    ET VOUS

    DONNE RENDEZ-VOUS

    LUNDI 2 JUIN

  • VOILA 76 ANS A VANVES, UN 28 MAI, ETAIT CONSACRE L’EGLISE DES SŒURS BENEDICTINES DE VANVES PAR LE FUTUR PAPE JEAN XXIII

    Si Issy les Moulineaux peut s’enorgueillir d’avoir accueilli un pape, Jean Paul II en 1980 au Séminaire Saint Sulpice, Vanves peut faire de même, mais avec un futur pape, alors Nonce Apostolique en 1949 : Mgr Roncalli, futur Jean XXIII est venu le 28 Mai 1949 pour consacrer l’église du Christ Rédempteur de leur prieuré Saint Bathlide.

    Durant cette messe solennelle qui sera célébré  aujourd’hui, à 12H, 76 ans après, le célébrant encensera les douze croix apposées sur les colonnes de l’église qui représentent les douze apôtres. Celles-ci avaient reçu le Saint Chréme des doigts du futur Pape dont certaines gardent les traces, lors de cette consécration rappelée par une plaque commémorative au fond de l’église, à gauche de l’entrée

    Mgr Rocalli avait été appelé, en urgence, par la supérieure de la communauté des bénédictines de Vanves pour remplacer au pied levé le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, très malade qui avait confié à Mgr Brot : « Dites leur combien je penserai à elles et prierai pour elles ». Il décédera deux jours après la Dédicace.  D’autant plus que les autres prélats franciliens étaient occupés par les confirmations. «A condition que tout soit bien fait ! » avait il répondu à la mère supérieure qui s’était déplacé plusieurs fois à la Nonciature pour les préparatifs. La petite histoire raconte même qu’il aurait confié, « mon métier préféré, c'est d'être bouche-trous », trop content de s'échapper d'une nonciature où il étouffait

    Dans leurs Annales qui relatent leur vie quotidienne, les bénédictines relatent avec force détails la célébration qui est composé de rites symboliques  pour consacrer autant l’église que l’autel, puis l'après-midi de fête qui suivit. Elles avaient invité les mères supérieurs et les prieurs  de plusieurs congrégations et abbayes, des membres du clergé parisien, Isséen, vanvéen,  avec les curés de Saint Remy, l’abbé Braun, de Saint François d’Assises, l’abbé Arnoult, des personnalités civiles comme René Plazanet, maire de Vanves, Jacques Madaule le maire d’Issy les Moulineaux…

    « La cour d’honneur était pleine de monde » lorsque la mère supérieure a accueillie Mgr Rocalli sous le porche, avec 3 jeunes filles de l’hôtellerie aux gants blancs et mantilles. Pendant qu’il revêtait ses habits sacerdotaux dans le parloir, les sœurs psalmodiaient les psaumes de la pénitence puis chantaient la litanie des Saints, lorsque commença la cérémonie de la décidace selon un rituel très réglée :  une procession extérieure qui fait fois le tour de l’église, accompagnée d’aspersions,  puis entre dans l’église, par le grand escalier, les reliques des saints Amboise de Milan, de Saint Bernadette et Sainte Thérese de Lisieux étant porté sur un brancard capitonné de rouge par des prêtres vêtus de chasubles pontifical rouge, où elles ont été déposé et scellé dans l’autel par le nonce à l’aide d’une truelle qui avait servie pour la 1ére pierre des Prieurés de Vanves et de Madagascar,  dans un silence total.  

    Puis il a procédé aux rites symboliques de consécration de l’autel, suivi de la cérémonie des onctions des murs de l’église qui implique une série d’invocations (aspersion des murs avec de l'eau bénite, mélangée de sel, de cendre et de vin), cérémonie pendant laquelle est chantée une antienne, l’onction des douze croix de consécration avec le saint chrême, les sœurs ayant préparé un petit escabeau (venant de la bibliothéque) pour permettre au nonce de les atteindre. Elle a été suivie de l’encensement de l’autel qui figure parmi les rites les plus expressifs lorsque les flammes recouvrent l’autel, qu’un nuage d’encens s’en dégage, que l’odeur parfumée envahit l’église tout l’assemblée tombant à genoux, invoquant le Saint Esprit par le chant de l’Alleluia de La Pentecôte. Et de la messe pontificale.

    Il s’en suivit un grand déjeuner avec des tables installées dans le grand réfectoire (situé alors dans la salle polyvalente de Simon de Cyréne jusqu’à l’ascenseur du prieuré et sa petite salle de réunion à côté de la salle Jean XXIII),où une table en U se dressait, devant le réfectoire et le couloir menant à la Crypte, avec au menu : Bouchées à la Reine, Roti de porc à la mayonnaise accompagné d’une jardinière de légumes, salade cœur de laitue, fromages, glaces…  auxquels furent associés quelques « pauvres du quartier suivis et aidés par les soeurs », invités à partager un bol de jardinière de légumes dans l’une des cour du Prieuré.  L’après midi fut consacré à une visite du monastère, chaque visiteur entrant dans la clôture étant accompagné par une sœur, et clôturé par les Vêpres de la Dédicace au son d’une fugue de Bach à l’orgue