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vanvesauquotidien - Page 8

  • INAUGURATION-DEAMBULATION DE LA RUE RAYMOND MARCHERON A VANVES

    L’événement de cette journée est l’inauguration festive de la rue Marcheron par une déambulation qui démarrera à 11H par un premier coupé de ruban au départ du carrefour de l’Insurrection, suivi d’un second au carrefour Marcheron-Larmeroux, puis d’un troisiéme à la vélo-rue Aristide Briand. Les discours officiels avec le vin d’honneur sont prévu avenue Victor Basch, où les élus de Vanves, de GPSO, du département… rappelleront tout l’historique de ce chantier de requalification, avec ses objectifs : offrir aux habitants et aux usagers une rue plus agréable, plus accessible et plus sécurisée. Avec la création d’une vélo-rue sur l’axe Aristide Briand qui est devenu une voie très fréquenté par les cyclistes (et très critiquée par les autres) , à défaut d’une piste cyclable sur l’axe Marcheron-Larmeroux (regrettée par les cyclistes).

    Point de besoin  de revenir sur toutes les étapes de ce chantier qui a suscité polémiques et recours, mais de rappeler que cette rue était dénommée depuis le Second Empire la rue de Paris, une voie de communication représentant un intérêt stratégique entre la capitale et la banlieue. Et qu’elle porte le nom de Raymond Marcheron depuis la libération, livreur à la Santé France Route, qui a été fusillé par les nazis avec Louis Dardenne le 27 Juin 1944 à Dun Les Places (Niévre).

    Souvent détériorée par le passage des lourds véhicules transportant des matériaux aux fortifications, le conseil municipal avait demandé son classement en route départementale à la fin du XIX siécle ou au début du XXéme. Elle était devenue la RD 130 déclassifiée au début des années 2020 comme beaucoup d’autres voies départementales dans la commune qui ont été requalifiée par la suite (J.Jezequel, J.Bleuzen, M.Martinie, Pasteur…). Elle a été empruntée entre les deux guerres par les tramways reliant Clamart à Paris.

    Une gendarmerie s’est installée en 1885 lorsque Vanves fut érigé en chef-lieu de canton en 1893, puis elle a été remplacée par le commissariat de police inauguré en Septembre 2007. En face se trouve depuis 1922, les pères jésuites de l’Action Populaire qui avaient achetés une maison bourgeoise auxquels se sont ajoutés d’autres bâtiments avec une bibliothéque qui abrite les archives de la province des jésuites de France, une chapelle en 1932 puis au début des années 2011/2012 un EHPAD  pour les prêtres retraités. Pour la petite histoire, ses péres jésuites avaient créé un Centre de Recherche et d’Action Sociale (CERAS)  parce que très engagé dans une réflexion sur les enjeux de société, qui éditait une revue. Et l’un de ses membres, Frank Chaigneau, avait fait parler beaucoup de lui dans les années 1980./90 lorsqu’il avait créé en 1985 la Table de Cana, entreprise de réinsertion destinées aux jeunes

    Cette rue comprend un petit joyau avec la villa Dupont qui a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, en face de l'ex-Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. Une association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui est très attaché à « ce lieu magique en plein ville » veille à la préservation à cet ensemble  architectural méconnu, mais aimé des Vanvéens. Depuis près d'un siècle les enfants jouent dans son allée en fer à cheval en rentrant de l'école, les vanvéens peuvent admirer cet ensemble de maisons en meulière disposées dans ce havre où de grands arbres se répondent et créent un ilot de fraicheur. Nous sommes attachés à ce lieu qui devient magique en pleine ville». Un peu plus loin, un porche qui remonterait à Henri IV de Gabrielle d’Estrée a été préservé lors de la construction par Cogedim d’un nouvel immeuble à l’angle René Coche/Raymond Marcheron en 2011 face au square Jean Monet aménagé en Septembre 1999.

    De nouveaux immeubles ont été construit à l’angle République/Marcheron (MDH) à l’emplacement de deux pavillons, comme c’est le cas avec Bouygues Immobilier qui a construit un immeuble à l’emplacement de 3 pavillons à l’angle de la voie privée Juliette de Wills et R.Marcheron… Toutes ces nouvelles constructions comme la résidence étudiante (Studéa) à l’angle avec la rue Diderot face au commissariat, le passage d’une ligne de bus (59), l’installation d’un Carrefour Market à l’emplacement d’un garage, ont  incité la ville, après le déclassement de cette voie départementale, à engager ces travaux de requalification qui sont inauguré aujourd’hui

  • LE BILAN D’UN AN DE 50 KM/H SUR LE PERIPH VU DE VANVES : MOINS DE BRUIT, MAIS UNE PERTE DE TEMPS

    Voilà un an, le 1er Octobre 2024, la vitesse du périphérique de Paris était abaissée à 50 km/h. Un an plus tard, les premiers effets se font ressentir avec des nuits moins bruyantes pour les riverains et un trafic plus fluide le jour mais beaucoup reste à faire pour réduire les nuisances selon une étude de l’APUR, l’agence d’urbanisme de la ville de Paris  qui suit, en lien avec la ville de Paris, huit indicateurs pour évaluer l’impact de la baisse de vitesse et de l’activation, depuis mars 2025, d’une voie réservée au covoiturage, héritage de la voie olympique.

    Entre octobre 2024 et juin 2025, la baisse des émissions sonores s’établit à -2,7 décibels (dB) en moyenne, comparé à la même période de l’année précédente. «Acoustiquement parlant, comme si on avait supprimé un tiers des véhicules, un effet non négligeable, surtout la nuit» selon  BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France. Mais cela ne suffit pas et les niveaux sonores restent au-delà des limites réglementaires, notamment de l’OMS, BruitParif estimant à 13 000 le nombre d’habitants en « situation critique », soit 6 000 de moins qu’il y a un an.

    Le trafic a aussi gagné en fluidité, avec une réduction du trafic de 4%, des heures d’embouteillages de 14 % en moyenne, et du nombre d’accidents dans la même proportion. Logique, puisque la baisse de la vitesse « diminue l’effet d‘accordéon ». Autant de résultats « extrêmement encourageants alors que la droite nous avait prédit le chaos », commentait David Belliard, adjoint écologiste à la maire de Paris chargé des transports et candidat aux municipales. Moins enthousiaste sur l’efficacité environnementale de la mesure, l’Institut Paris Région (IPR)  considère que son «seul effet significatif, c’est la diminution de la vitesse la nuit, signe que la mesure est respectée». Au prix « d’une perte de temps  de l’ordre de 20 000 heures par jour » a affirmé Valérie Pécresse devant le conseil régional qu’elle préside. Un sentiment que partagent beaucoup de vanvéens comme les franciliens qui respectent cette vitesse de 50 km/h mais ont l’impression de perde leur temps lorsqu’on les questionne

    Côté qualité de l’air, l’effet vitesse est quasiment impossible à isoler tant la pollution dépend d’autres facteurs. Les concentrations en particules fines PM10 mesurées par AirParif ont augmenté (+2,8 μg/m3), en lien notamment avec une plus faible pluviométrie que l’an passé. Les concentrations en dioxyde d’azote, émis principalement par les véhicules, ont diminué (-3,3 μg/m3), sur fond de « baisse totale du taux de motorisation dans la métropole du Grand Paris », décrypte AirParif

  • LA RENCONTRE PUBLIQUE DU PLATEAU DE VANVES DONNE L’OCCASION AU MAIRE DE DONNER UNE LECON DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

    Comme l’a constaté, un bloggeur vanvéen, cette réunion publique lundi soir, devant 80 à 100 personnes, a été très intéressante, et permis de nombreux échanges sur de plusieurs problématiques concernant  la sécurité, la circulation, les commerces, les projets et aménagements prévus, alors que la période pré-electorale rend cet exercice difficile puisque la municipalité sortante doit s’abstreindre à un droit de réserve empêchant tout bilan, et en restant factuel.

    Ce qui n’a pas empêcher Bernard Gauducheau, dans une disgression fort remarqué en fin de réunion, sur les donneurs de leçons en matière de démocratie participative  : « Il y a une petite partie de la population qui s’intéresse à ce qui se passe dans leur ville, et vienne échanger, comme ce soir. Plutôt que participer, je préfére parler de responsabiliser davantage les citoyens. Il y a un grand chantier pour associer le plus grand nombre de citoyens à la vie de la commune. La réalité est que l’on n’est pasassez nombreux à s’investir dans la vie de notre cité. Regardez les incivilités. On essaie de trouver des solutions pour que chaque vanvéen se trouve concerné par ce qui se passe dans leur quartier, et résoudre les problémes en le faisant ensemble »

    Il n’en reste pas moins que les vanvéens présents ont eu quelques informations sur :

    -les commerces et notamment sur le centre commercial : la boucherie devrait repris bientôt, et l’Institut de Beauté devrait devenir un point service de Carrefour Market au printemps 2026. « Le commerce est dans une situation compliqué.  Les gens achétent en ligne. Nos commerçants ont des difficultés » a expliqué Christiane Vlavianos, adjoint au commerce en invitant les vanvéens à pousser les portes de leurs commerces

    - la requalification de la rue Louis Vicat, des participants à cette réunion se plaignant de trottoirs dangereux, notamment côté Paris. « Des travaux ont été engagés qui seront réalisés par GPSO grâce à l’accord passé avec la ville de Paris qui a accepté de déléguer le chantier puis son entretien. Mais on ne sait quand ses travaux seront engagés ! » a indiqué Pascal Vertanessian, adjoint au Maire (Urbanisme). « On retombe dans l’éternel débat entre la ville de Paris et les villes riveraines comme Vanves. La ville de Paris n’a pas les moyens de financer, la presse ayant fait état d’une situation financière dégradée. Elle nous dit de faire les travaux de réaménagement et de les payer » a expliqué Bernard Gauducheau en ajoutant : «Avec la ville de Paris, c’est toujours compliqué ».

    Ce qui explique l'état de la porte Brancion, véritable cauchemar pour les piétons. alors qu'un Foyer de Jeunes Travailleurs, une résidence pour Jeunes viennent d'ouvrir.Son projet de réaménagement devrait ête finalisé lorsque le 3éme immeuble face au foyer sera réalisé (une sorte de centre sportif et de formation )

    - La requalification  de la rue Rabelais que de la contre-allée Jullien devrait être programmé a annoncé la municipalité qui a confirmé l’installation de l’APEC d’ici la fin de l’année, de Safran et Total Energie dans les bureaux requalifiés de Mata Capital. Mais pas de preneur pour le commerce en rez-de-chaussée pour l’instant