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vanvesauquotidien - Page 5

  • 30 ANS APRES 1995, L’UNION DE LA GAUCHE RENAIT AVEC LA LISTE VANVES AUTREMENT POUR LES MUNICIPALES DE MARS 2026

    Toute la gauche vanvéenne s’est retrouvée mardi soir au café de l’Avenir pour le lancement de la liste de l’Union de la Gauche. Un événement car depuis trente ans, elle n’avait pas réussi à s’unir comme avait réussi à le faire Guy Janvier en 1995 en gagnant les élections municipales d’une voix le 18 Juin de cette année là. Certains de ses maires adjoints étaient là comme Renaud Paul qui regrettait qu’il ne soit plus des nôtres pour le voir, Claudine Charfe, aux côtés des Pierre Toulouse (Les Ecologistes), Boris Amoroz (PC), Cécile Soubelet (PS) et d’autres représentants de mouvements comme Place Publique, le Collectif citoyen vanvéen etc…. sauf LFI dont certains militants tractaient à ce moment là place du 8 Mai 1945

    Il s’agissait de choisir la dénomination de cette liste à partir de 106 propositions dont 8 avaient été sélectionnés : « Vanves Autrement » est ressorti. Auparavant, Alexia Pescreminoz (sur la photo) qui conduira cette liste avait expliqué la démarche  et la longue négociation qui a aboutie à cette liste d’union. « On a souvent échoué à faire l’union de la Gauche. On a décidé de le faire. Cela n’a pas été facile. C’est maintenant que l’on que l’on veut agir. Face à la droite qui est l’incarnation  de tout ce que l’on ne veut pas. Nous le ferons en union avec note histoire ( PC, PS, Place Publique, Les Ecologiques, le collectif citoyen…). Et on va faire vivre cette union » a-t-elle expliqué. « On lance une campagne de convictions. Ce qui nous attend va être difficile » a-t-elle reconnue en ajoutant : « On ne lance pas seulement une campagne, mais un espoir face aux défis qui nous attendant dans cette ville. Avec ceux qui croient encore à l’action collective »

    Occasion de rappeler qu’elle a siégée au conseil municipal pendant 4 ans avant de passer le relais à d’autres colistiers écologistes : « Pendant ses 4 ans, nous avons vulgarisé le PLUi pour le rendre plus lisible, on a travaillé sur l’aménagement de la rue Raymond Marcheron sans être entendu, sur le marché, dénoncé la densification de la ville par des promoteurs…Des sujets que l’on va aborder pendant la campagne » a-t-elle expliqué en appelant à la mobilisation du tractage aux portes à portes en passant par les réseaux sociaux et les échanges. «En tant que tête de liste, je porte la lutte contre tous les dominations (condescendance) qui ne sont pas normale. On va avoir la possibilité de changer la vie de tous les vanvéens » a-t-elle affirmé en concluant : « « On ne va pas accepter que Bernard Gauducheau fasse un cinquiéme mandat »

  • LA RE-OUVERTURE DE L’ECOLE DU PARC DE VANVES TRANSFORMEE EST L’EVENEMENT DE CETTE RENTREE DE TOUSSAINT

    Les 417 écoliers du groupe scolaire du Parc, ont retrouvés leurs écoles lundi matin,  en entrant côté parc F.Pic maintenant, comme pour les écoliers de Larmeroux, et le voisinage, leurs cris qui retentissent dans les cours lors des récréations en se répercutant sur les façades des immeubles de la place Kennedy,, avec le point école devant le parvis du parc F.Pic réaménagé. Ils ont découvert, après trois ans de travaux, des bâtiments datant de 1957 qui ont été complétement transformés, agrandis, réagencés, « une école moderne, lumineuse et respectueuse de l’environnement » selon la ville de Vanves

    «L'ouverture d'une nouvelle école est toujours un évènement heureux dans une ville. On doit donc se réjouir de l'ouverture de l'école du Parc même si l'aboutissement de ce dossier a été difficile et la gestion de ce projet imparfaite. Espérons que les enfants, les enseignants et les personnels municipaux s'y épanouissent et que la salle Marianne, appelée à accueillir des réunions extérieures, trouve rapidement son public » commentait un parent d’élève.

    Outre la rénovation des espaces déjà existants avec notamment la création d’accès entre les bâtiments, ces travaux comprenaient : La création de deux nouveaux bâtiments de 630m² qui accueillent les accueils de loisirs. Deux réfectoires neufs d’une surface totale de 450m². Une extension du bâtiment de l’école élémentaire avec la création de salles complémentaires. Le Pavillon Arnaud a été restauré et rattaché au bâtiment principal de l’école maternelle par une nouvelle liaison. Il a été aménagé et mis aux normes d’accessibilité.

    Différents revêtements ainsi que des espaces de plantation et des zones de jeux ont été réalisés dans les cours maternelles et élémentaires, avec des aménagements prévus pour créer les conditions d’îlot de fraîcheur : Plusieurs noues végétalisées (fossés aménagés peu profonds et larges) seront installés en bordure d’espaces généralement, formant ainsi des bassins de rétention et d’infiltration linéaires. L’utilisation de couleurs claires au sol s’inscrit dans une stratégie d’albédo (capacité d’une surface à réfléchir la lumière solaire) élevé et contribuera ainsi à réduire la chaleur absorbée. Plusieurs arbres ont été plantés, augmentant ainsi le patrimoine arboré de l’école du Parc. Un jardin pédagogique de l’école et des accueils de loisirs a été installé sur le toit-terrasse du nouveau bâtiment accueillant les réfectoires.

    Pour cette école, Vanves a reçu un prix décerné par le département des Hauts de Seine qui vise à saluer un projet emblématique du territoire, en parfaite adéquation avec ses objectifs de développement durable fixés à l’horizon 2030  dans son agenda 2030, et qui récompense ainsi les plus belles transformations durables des villes des Hauts-de-Seine. Vanves a été retenu pour  «cette opération exemplaire sur le plan environnemental, avec une réduction de 60 % des factures de chauffage et 15 % de consommation électrique en moins par m²»

  • CORSI, UNE GRANDE ARTISTE DE VANVES NOUS A QUITTE POUR REJOINDRE SON AMOUR DE TOUJOURS

    Qui, parmi tous ceux qui ont connu et apprécié Corsi qui vient de nous quitter n’a pas sa petite anecdote, un souvenir précis. Comme ce jour où faisant mes courses à Franprix, je vois ce petit bout de femme se planter devant moi en s’exprimant « Mais vous êtes vivant ! ». Un homonyme vanvéen venait de décéder peu de temps auparavant. Ou ses reproches amicales lorsqu’on n’avait pu être présent au vernissage de l’une de ses expositions. Combien d’entre nous gardent des souvenirs de moments partagés avec elle et son époux qui étaient si attachants, comme Paul Guillaud qui les a beaucoup soutenus lors de la crise sanitaire et après, Françoise Saimpert, ex-maire adjointe…et tant d'autres

    Corsi est née à Paris entre la gare du nord et la gare de l'est, ses « cathédrales noires et blanches » qui ont été le théme de l’une de ses premières expositions : «Entre deux gares » en 1986 dans la salle d’exposition de Paris-Est. Elle a grandi dans une famille modeste, auprès «d'un père formidable qui, ayant quitté l'école de bonne heure, était très attaché à la culture sous toutes ses formes». Facteur, il était passionné d’art lyrique et de théâtre, et l’emmenait chaque dimanche au musée, dans les églises -  « on a dû toutes les faire ! » - et les opéras, car il était passionné par la culture qui était ce qu’il y avait de plus beau. « Il me disait toujours « que c’est beau ! » à défaut de pouvoir m’expliquer ». Corsi a dessiné ainsi dès son plus jeune âge, passionnée par la bande dessinée américaine dont elle a été privée lors de l'occupation nazie.

    Elle a partagé ses activités artistiques entre l’Ile d’Yeu qu’elle a découvert en 1956  - où  « les lumières fascinent », car elle lui rappelait la corse d’où sa famille était originaire - et Vanves, où elle a occupée l’un des ateliers d’artistes du 13  de 12 m2 où elle a créé et trouvée la paix après être tombée amoureux de cette ville et de cette cité. Elle y a partagé 70 ans de vie commune avec son époux Jacques Brachet en expliquant que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre.  « Chaque tableau est une petite anecdote picturale sévère puis plus acidulé maintenant » reconnaissait son époux alors qu’un de ses amis artistes expliquait qu’elle prenait toujours soin de donner un titre à ses tableaux qui révélait un grand humour.

    Elle a beaucoup exposé à Vanves : Ses « espaces de solitudes » sur les comédiens et le théâtre, le cirque après les bords de mer de l’île d’Yeu, et surtout le parc F.Pic auquel elle a consacré une exposition en 1990 après l’avoir peint et dessiné durant quatre saisons , « où ses couleurs se modifient et qui créent un véritable enchantement »: « J’ai découvert un îlot magique. J’y suis retourné, je l’ai travers, retraversé avant de commencer à faire des croquis, des gravures et de commencer à peindre des toiles» comme « Le manége », « les deux âges de la vie », « la promenade », « le temps des cerises ». D’ailleurs son existence a inspiré chacune de ses périodes artistiques : «ses gares », l'île d'Yeu, Vanves, l'Opéra, les comédiens, les coulisses de théâtre, le parc F.Pic,  le Japon, etc. Forte d'une création riche et continue, elle a exposée en galeries, mais aussi très souvent, dans des lieux non artistiques. Nombre de ses œuvres figurent aujourd'hui dans des collections particulières en France, au Japon qui lui a consacré de nombreuses expositions et acquit de nombreuses toiles, en Suisse, aux Etats-Unis. «Beauté éphémère des automnes, l'œil de Corsi en capte les reflets et les coulisses, les goûts et les parfums, écoute les vertiges du temps et de l'espace. Pinceau, couleurs et encre révèlent la solitude de l'homme et l'harmonie de l'univers, le spectacle infini des rêves ».

    Ses derniers temps, elle avait écrit, ou plutôt dessiner, un récit graphique dans un petit livre intitulé «la dernière plage » (Edt Edith Veuva)  où elle livrait, à travers ses petits instants de la vie de ses habitants, imaginés et vécus depuis la fenêtre de son petit atelier, un témoignage sur ce lieu qu’elle a apprécié…avec son époux depuis trois quart de siécle. «C’était une île magnifique, simple, familiale avec ses maisons blanches dont  le blanc des murs faisait éclater les couleurs, son  café des boulistes, la boutique à six fleurs où l’on vendait des vêtements inusables , «es galeries insulaires où vous trouviez de tout, à condition que le bateau soit arrivé ».

    Avec elle, on revenait toujours dans cette île à laquelle elle a consacré une exposition au musée de la Roche sur Yon : «Île d'Yeu, il y a... » en 2000. « Corsi dessine le vent dans les voiles et dans les chemises des marins ; elle dessine l'attente près du débarcadère, attente du prochain bateau ou attente du retour d'un âge révolu ; elle dessine le temps qui souffle doucement sur l'Île d'Yeu et qui décolore ses bleus en encre de seiche. Corsi dessine les contours de l'absence, elle peint l'horloge immobile et laisse tinter les couleurs qui passent » décrivait alors Amin Maalouf