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vanvesauquotidien - Page 3

  • EN 2026, VANVES COMME LA REGION VA DEVOIR SE SERRER LA CEINTURE

    Alors que le gouvernement débat du budget 2026, la présidente d’Île-de-France affirmait «ne plus avoir assez d’argent» pour tenir ses engagements auprès des Franciliens, en tirant  la sonnette d’alarme sur la situation financière de sa collectivité à quelques jours avant le débat d’orientations budgétaires qui s’est déroulé  hier au Conseil Régional. Elle avait  rappelé que « sa région participe à l’effort depuis dix ans» en affirmant avoir réduit de 20 % les dépenses de fonctionnement, notamment par la fermeture de vingt agences. Elle déplorait un déséquilibre budgétaire : «l'’Île-de-France est la plus mal lotie. C’est certes, une région riche, mais qui reverse 1,2 milliard d’euros aux territoires plus pauvres. Nous touchons 100 € de moins par habitant que les autres régions». Selon elle, cette situation compromet les engagements pris devant les Franciliens : «Toute ma trajectoire financière a été cassée par ce gouvernement. Je n’ai plus assez d’argent pour tenir mes engagements».  Un message adressé alors que le nouveau budget pourrait encore restreindre la marge de manœuvre des collectivités.

    Beaucoup d’élus, notamment dans l’opposition, s’attendaient  à ce que « la majorité supprime des crédits dans des proportion supérieures à la stricte traduction des décisions  de l’Etat sur le budget de la collectivité». Et de citer parmi les nouvelles coupes : L’extinction des dispositifs régionaux de formation professionnelle (-47,6% soit 156,5 M€), la suppression de 50 postes pour la seconde année, un recul des aides aux associations, une refonte des aides aux communes après les élections municipales…

    Les communes comme Vanves, ne sont guére mieux loties, comme le laissent entendre les maires qui tiennent congrés actuellement au parc des Expositions. A entendre, par exemple l’association des Maires d’Ile de France (AMIF), les communes sont, une nouvelle fois, la cible de l’État dans le Projet de loi de finances 2026 pour venir compenser une dette qu’elles n’ont elles-mêmes pas engagée. «Parmi les différents dispositifs technocratiques inventés par Bercy pour contraindre leurs dépenses, nous découvrons un DILICO (dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales) revisité qui devrait peser sévèrement sur les équilibres budgétaires locaux» explique l’AMIF en citant le nombre de 530 communes (dont Vanves) qui seraient concernées en 2026, soit une contribution de 280 M€ (contre 354 communes en 2025 qui ont contribué pour 155 M€ selon l’Institut Paris Région). Un quart des communes assujetties pourraient voir leur contribution multipliée par 5 ou plus, et pour certaines passer de quelques milliers d’euros à des centaines de milliers d’euros en 2026. «Au délà du DILICO, la contribution des collectivités, est estimée à 4,7 milliards d’euros alors même qu’elles ne sont pas responsables du déficit public puisque leurs budgets sont votés à l’équilibre» rappelle cette association

    L’AMIF tient à alerter le gouvernement et les parlementaires sur les effets délétères de telles mesures sur l’équilibre des territoires. «Les communes ne sont pas des variables d’ajustement : fragiliser les moyens mis à disposition des communes, c’est fragiliser le quotidien des citoyens ! L’Etat doit pleinement prendre la mesure de cette réalité et savoir reconnaître, à sa juste valeur, le rôle essentiel des communes»

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    RIXE : Un fait divers est passé presqu’inaperçu sauf dans le Parisien, est intervenu  sur le Plateau et a suscité des commentaires sur les  réseaux sociaux dont le récit d’un témoin,  dans la nuit du 7 au 8 Novembre : Un homme blessé à l’arme blanche a été retrouvé gisant au sol par la police, à proximité de voitures vandalisées, vers minuit. Il présentait plusieurs plaies au niveau du dos et des bras. Les policiers ont découvert sur place une batte de baseball et plusieurs véhicules dégradés vraisemblablement à l’aide de cet objet. La victime a été conduite à l’hôpital Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris. Son pronostic vital n’était alors pas engagé. Les policiers ont interpellé quelques instants plus tard cinq individus soupçonnés d’être impliqués dans cette agression. Ils ont été placés en garde à vue. Au cours de la même nuit, vers 1 h, un autre homme agressé au couteau a été pris en charge par les pompiers dans un appartement, à Clamart Il pourrait lui aussi être impliqué dans les faits survenus à Vanves, d’après ses premières déclarations. Une enquête a été ouverte.

    TAIZE : À l’occasion de la rencontre européenne de Taizé à Paris, du 28 décembre au 1er Janvier , des milliers de jeunes de toute l’Europe, âgés de 18 à 35 ans, se retrouveront dans la prière et le partage, dans un esprit de fête et de fraternité.  200 jeunes, des allemands et des polonais devraient être accueillis par les communautés chrétiennes de Vanves : les Bénédictines à Vanves, et les paroisses de Vanves qui cherchent des habitants prêt à loger par 2 ou plus pendant 4 nuits et à leur offrir chaque matin le petit déjeuner. Si possible, les inviter à votre table pour le déjeuner du jeudi 1er janvier

    PERE BOULLEAU : Le Père Antoine Bouleau , prêtre à la retraite en résidence à Vanves depuis quinze ans, va quitter notre ville pour emménager à la Maison Marie-Thérèse à Paris, début décembre.

    GABRIEL ATTAL : Le député de Vanves a participé à la  rencontre des élus d’Outre-mer de l’AMF(Association des Maires de France) lundi  à Issy les Moulineaux qui ouvre le Congrés des Maires « Pour bâtir une Nouvelle République, plus efficace, plus proche, plus juste, nous avons besoin des maires. Parce qu’ils sont, chaque jour, l’État : celui qui protège, qui accompagne, qui règle les problèmes concrets de nos concitoyens. »À la veille du salon des maires, j’ai tenu à échanger avec les maires de Tumara’a, Rapa et Hiva Oa venus de Polynésie française pour l'occasion » a-t-il indiqué. « Piliers de notre République, ils sont le trait d’union entre l’État et ces territoires riches, vivants, mais parfois isolés. Leur engagement quotidien, au plus près des habitants, prend en Polynésie une dimension toute particulière. Leur parole, leur expérience et leurs attentes sont essentielles pour construire ce qui doit venir » a-t-il ajouté.

  • A 5 MOIS DES MUNICIPALES, LES MAIRES TIENNENT CONGRES AUX PORTES DE VANVES

    L’événement de cette semaine, se déroule aux portes de Vanves :  Le congrés annuel des maires de France organisé par l’AMF (Association des Maires de France)  se tiendra dans un contexte d'instabilité politique qui conduit les élus locaux à vouloir être identifiés comme des agents de solutions avec pouvoir d’agir alors que leur pouvoir est de plus en plus encadré. « Pour les communes, liberté ! » en sera le thème.

    Vanves en a eu un avant-goût en accueillant la semaine dernière à l’hôtel Mercure le congrès de l’Association des Communes et Collectivités d’Outre-Mer (ACCD’OM). Occasion de rappeler que son prédécesseur à la mairie, Guy Janvier (1995-2001) recevait à l’hôtel de ville l’association des maires et élus locaux socialistes qui participaient au Congrés

    A cinq mois des municipales (15 et 22 mars 2026), il permettra à l’AMF de rappeler la nécessité de promouvoir les libertés locales dans tous les domaines et de donner aux communes des ressources financières stables pour répondre aux attentes de leurs habitants et investir. Plus de 60 débats, forums et points-info thématiques, avec de nombreux formats courts et innovants, et plus de 350 intervenants, rythmeront cet événement, offrant aux congressistes des échanges concrets et conseils pratiques. «Le Congrès sera immanquablement un temps de dialogue essentiel avec la participation de nombreux ministres et des plus hautes autorités de l’État. Plus de 12 000 congressistes sont attendus et pourront débattre, échanger et rappeler aux pouvoirs publics qu’il est plus que temps de faire confiance aux collectivités et de leur donner la liberté d’agir» indique l’AMF qui accueillera le premier ministre, Sébastien Lecornu, lors de la séance solennelle de clôture le 20 Novembre

    A cette occasion, l’AMF a rendu public une enquête du Cevipof auprès des maires «Etat d’esprit et bilan de mandat» qui montre que «malgré un goût d’inachevé, les maires repartent au combat». Malgré un mandat 2020-2026 jugé éprouvant, marqué par la crise sanitaire, les tensions inflationnistes, la guerre en Ukraine et une forte instabilité politique nationale, près de 6 maires sur 10 (58%) envisagent de se représenter en 2026, comme c’est le cas pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Une proportion plus élevée qu’en 2019, alors même que beaucoup sortent du mandat, fatigués et avec le sentiment d’un travail empêché. «C’est le signe que le sens du mandat et l’envie d’agir restent puissants».

    Les maires appelleront «le gouvernement à laisser les élus entreprendre et à cesser d’étrangler financièrement les territoires : La liberté [est] ce qui nous manque le plus, parce que nous sommes enserrés dans des règles administratives, (…) des lois bavardes qui empiètent sur le pouvoir réglementaire, qui laissent de moins en moins de marge à la capacité d’action locale» indique-t-on à l’AMF qui pointe du doigt les normes incessantes et tatillonnes qui s'appliquent aux collectivités locales. «Alors que l'exécutif est affaibli par l'absence de majorité à l'Assemblée nationale. L’AMF présente les maires «comme les élus incarnant la stabilité. Alors que la parole de l'État est devenue un objet de musée, les maires peuvent affirmer que leur principe est celui que la parole donnée soit la parole tenue». Comme le remarquait un observateur : «Alors que le projet de loi de finances (PLF) inquiète de nombreux territoires industriels et que les dotations de l’Etat se resserrent, des maires continuent de se  retrousser les manches pour faire tourner la machine et affronter les crises du quotidien »