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vanvesauquotidien - Page 2

  • PREMIERES INAUGURATIONS SUR LE PLATEAU DE VANVES… AVEC WOODEUM ET LA MGP

    Toute une série d’inaugurations sont prévus sur le Plateau ses jours-ci. Elles commencent ce matin à 11H porte Brancion  avec le foyer de jeunes travailleurs Hosta et la résidence étudiante Funkia (sur la photo), construites par Woodeum promoteur immobilier spécialisé dans les constructions en bois dans le cadre du 1er appel à concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » de la MGP  lancé en 2017 et qu’il avait remporté avec son projet « De sport, de nature et de bois ».

    Ces deux immeubles faisaient partie d’un projet de requalification plus global, avec un complexe dédié aux sports et la formation, pas encore édifié, face au foyer Hosta qui visaient à redynamiser un secteur géographique « souffrant d’un manque d’attractivité du fait de son caractère très routier, d’espaces publics dégradés, de l’absence de lieux de destination et de services », soulignait la Ville de Paris en 2023. Il reste encore beaucoup à faire encore pour requalifier cette porte Brancion qui était déjà inscrit d’un protocole d’accord Ville de Paris-Ville de Vanves signé par Bertrand Delanoë et Bernard Gaucducheau en 2003. Mais c’est normal lorsqu’on voit qu’il aura fallu du temps, de la patience et deux permis de construire pour arriver à concrétiser le projet entre 2017 et 2023

    Ses deux  bâtiments inaugurés aujourd’hui en sont l’un de ses concrétisations :

    Hosta est le trait d’union entre Paris et Vanves, construite sur la dalle de franchissement déjà existante, du Périph, Ce foyer pour jeunes travailleurs de 114 logements, représente une véritable performance architecturale et une première technique du fait de sa localisation au-dessus du boulevard périphérique parisien. Développé sur 8 étages, le bâtiment a été réalisé en structure bois massif, afin de minimiser son poids et réduire sensiblement son empreinte carbone. Il dispose d’espaces partagés, dont certains sont visibles depuis le périphérique à travers une façade aux allures de vitrine. Deux commerces seront également installés en rez-de-chaussée. L’immeuble répond à des normes de traitement de l’air destinées à protéger ses habitants de la pollution atmosphérique générée par le périphérique.

    Funkia est la résidence étudiante de 100 chambres sur 6 étages qui a été construite à l’angle des rues Jean Bleuzen et Louis Vicat à l’emplacement du Fun Park qui a été déplacé et réaménagé un peu plus loin rue Louis Vicat. Elle a été pensée pour favoriser le lien social et l’épanouissement de ses résidents grâce à une offre complète d’espaces communs répartis sur de 350 m² : salle commune, salle de sport, salle de méditation, salle gaming et salle de travail.

  • CEREMONIE DU 18 JUIN A VANVES : UNE OCCASION MANQUEE

    La Cérémonie pour le 85éme anniversaire de l’appel du 18 Juin 1940 par le Général de Gaulle qui doit se dérouler en fin d’après midi à 18H devant le monument aux Morts,  aurait pu se dérouler au square Marceau, depuis son réaménagement, devant la plaque rendant hommage à Charles de Gaulle où est inscrit cet extrait de ses mémoires de guerre -Le Salut 1944-1046 : « Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera tôt ou tard, une source d’ardeurs nouvelles après que j’aurais disparu ».

    Tout simplement parce ce square a été réaménagé, inauguré le 21 Mars 2025 avec un enclos vert devant la plaque apposée sur un mur du bâtiment de l’école primaire. Mais surtout, voilà 35 ans, ce square et cette plaque étaient inauguré en grande pompe par Charles Pasqua, avec André Santini et Didier Morin, le 22 Novembre 1990,  année des vingt ans sa disparition, des 100 ans de sa naissance et des 50 ans de son appel du 18 Juin. Une cérémonie simple suivie par un public très nombreux : Chant des Partisans interprété par l’Ecole de Musique, extraits de ses discours, discours de Didier Morin et de Charles Pasqua, plaque dévoilée et Marseillaise. Occasion de rappeler ce qu’était alors le gaullisme : « c’est lorsque tout paraît perdu et inéluctable. On voit quelqu’un s’élever, refuser la défaite et réagir ».

    Pendant longtemps, les gaullistes de Vanves, se sont réunis – peut être continuent ils encore -  devant cette stèle pour déposer une gerbe le 9 Novembre et surtout le 18 Juin de chaque année. « C’est la cérémonie du cœur » déclarait Isabelle Debré lorsqu’elle était engagée et assumait des responsabilités d’élus : «Le 18 Juin, une voix s’élevait sur les ondes de la BBC. Le Général de Gaulle appelait la France à dire non…cette voie forte, presque inconnue à l’époque, résonne encore, non seulement dans le cœur de tous les français, mais aussi dans celui de tous ceux qui, dans le monde, disent non à ce qui leur paraît inacceptable, quelles que soient les difficultés à venir. L’histoire de notre peuple est ainsi marquée par des événements qui symbolisent aux yeux de tous, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ainsi au-delà des querelles partisanes, les français se retrouvent ils souvent réunis autour de symboles puissants, qui portent loin la voix de notre vieux pays…C’est parce qu’il s’exprimait, porteur de ces valeurs propres à notre peuple, refus de se soumettre, courage devant l’adversité, qu’il a été entendu et respecté…Il est donc important que nous nous retrouvions ensemble, avec simplicité et sincérité pour commémorer cet événement. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants, et aux enfants de nos enfants, les valeurs auxquelles nous devons d’être ici librement, au sein d’une démocratie vivante et généreuse. A nous de leur apprendre qu’on peut toujours refuser l’inacceptable, affronter les difficultés, sacrifier son confort et sa tranquillité quand il s’agit de l’essentiel» déclarait alors Isabelle Debré  devant cette plaque avec des propos qui restent toujours d’actualité et que le Blog a voulu rappeler en cette date anniversaire dans un monde actuellement en pleine ébullition géopolitique

  • VOILA 30 ANS L’ELECTION MUNICIPALE A VANVES SE JOUAIT A 2 VOIX

    Le 18 Juin est une date qui reste dans la mémoire des vanvéens à double titre : l’anniversaire de l’appel du Général de Gaulle qui donnera lieu demain, à une cérémonie patriotique devant le monument aux morts en fin d’après midi, avec la diffusion de cet appel lancé sur la chaîne de la BBC voilà 85 ans. Le deuxiéme tour de l’élection municipale du 18 Juin 1995 qui s’est joué à deux voix, permettant une alternance puisque Guy Janvier (PS) a été élu maire de Vanves face à Didier Morin (RPR), maire sortant. Un véritable tremblement de terre pour l’ex-majorité municipale RPR/UDF, et une surprise pour la nouvelle majorité PS/PC qui ne s’y attendait pas du tout, comme ses élus l’ont reconnue par la suite. D’autant plus que la liste de la majorité municipale sortante avait manqué le 1er tour de 17 voix.

    Pourtant Didier Morin (RPR) avait réussi à faire une liste d’union, seule à droite, sans FN, face à 3 listes de gauche : L’union de la Gauche avec la liste « tous pour Vanves » conduite par Guy Janvier (PS) avec des militants, des associatifs, des syndicalistes, Les divers gauche avec Raymond Deniau (ex-PS) à la tête de la liste « Réussir la ville » et Dominique Poly avec la liste « Vanves Aujourd’hui ». Dés le 1er tour, c’était mal parti car si la liste RPR/UDF était majoritaire dans l’ensemble des bureaux de vote, le rapport Droite/Gauche ne lui était pas favorable avec 4416 voix pour la droite, et 4450 voix si l’on additionnait les voix des 3 listes. Et dés lendemain matin, Guy Janvier tractait : « l’opposition est majoritaire à Vanves ». Mais les négociations furent très longues avec Raymond Deniau qui intégrait sa liste avec 5 colistiers, Guy Janvier déposant sa liste trois quart d’heure avant l’heure limite à la Préfecture le Mardi soir.  Dominique Poly refusait de rentrer dans ce jeu en ne donnant aucune consigne de vote : « Nous ne pouvons accepter une fusion des listes initialement conduit par MM Janvier et Deniau, ce dernier ayant une idée très personnelle de la démocratie » dénonçait il dans son tract en s’étonnant que « l’animosité réciproque laissait place au sens retrouvé de l’intérêt général ». Un retard dans la livraison de la profession de foi (de 2H) empêcha l’envoi de la propagande électorale officielle de la liste « Tous pour Vanves ».

    Le suspense, le soir du 2éme tour à l’hôtel de ville, a été total : « Les premiers bureaux étaient bons pour nous. Puis une succession de mauvais bureaux nous ont fait douter. A un moment, nous étions à égalité. Avec l’avant dernier bureau, le maire sortant disposait de 22 voix d’avance. Et puis à 22H30, cela été le soulagement. Deux voix d’avance » racontait alors François Bordes (PS) à l’auteur de ce blog. Défaite pour les uns ? Victoire pour les autres ? Ne fut elle pas l’élection de l’abstention ? ou du défaut de voix ? Les bulletins nuls ont été très nombreux (313) avec des commentaires peu amènes sur certains noms de colistiers, beaucoup de vanvéens reprochant un trop fort renouvellement de cette liste (RPR/UDF) où n’apparaissaient plus des élus comme Rolande Rivail (RPR), Jean Lesuisse (UDF), où étaient rétrogradés comme Daniel Roche (RPR) et Jean, Aveneau (UDF).

    Beaucoup de Vanvéens, le lendemain, n’en revenaient pas, du côté de la droite, téléphonant à la permanence de Didier Morin. Cette élection historique à Vanves eu même droit à un commentaire ironique du Canard Enchaine (21 Juin 1995) : « Un qui aura été sur toute la ligne, le héros malheureux des municipales, c’est le maire RPR sortant de Vanves. Au premier tour, avec 49,81% des suffrages, il rate de 17 voix sa réelection. Au second tour, il est battu de 2 voix. On ne lui fera plus croire que le 18 Juin est un jour de gloire ».

    La Gauche, persuadée de perdre, s’organisait tant bien que mal pour investir la mairie et se préparer à la diriger pendant la semaine qui précéda le premier conseil municipal de cette mandature (1995-2001) qui s’est déroulé un dimanche matin, dans une salle des fêtes bondée où l’ambiance était chaude entre les partisans des uns et des autres, ceux de Didier Morin étant arrivés les premiers en occupant tous les siéges, ceux de Guy Janvier devant rester debout et à l’extérieur. Devant leurs protestations, le nouveau maire invita une partie d’entre eux à se placer derrière les conseillers municipaux. L’un des 35 élus était particulièrement ému ce jour là, le doyen de cette « séance historique pour la gauche vanvéenne » : Jacques Thibault, l’éternel opposant à André Roche qui avait conduit une liste « petite sœur de la liste « Tous pour Vanves » battue d’une quarantaine de voix en 1965. « Cette victoire d’une courte poitrine le 18 Juin 1995, montre que toutes les voix comptent. Sachez monsieur Morin que les abstentionnistes ont toujours tort ». Ce dernier tout en acceptant la dure loi de la démocratie n’en déclarait pas moins que « cela appelle une grande modestie de votre part. Le choix des vanvéens n’est en aucun définitif et cela ne vous confie pas un blanc seing. Votre victoire est due à une alliance contre nature avec vos ennemis d’hier ». Sur ce dernier point, les faits allaient lui donner raison. Mais cela est une autre histoire. Cette première séance se termina par un pot dans les jardins de l’hôtel de ville ensoleillé avec tout le gratin socialiste altoséquanais (Photo de Guy Janvier à la sortie de ce conseil municipal sur le perron de l'hôtel de ville)