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vanvesauquotidien - Page 2

  • LE SQUARE JARROUSSE : PREMIER ILOT DE FRAICHEUR DU PLATEAU DE VANVES

    Voilà 10 ans, la providence avait adressé une sorte de clin d’œil plein d’humour aux autorités vanvéennes. Elles avaient inaugurée le 12 septembre 2015, sous une pluie diluvienne les travaux de réaménagement du square Etienne Jarrousse transformé en un véritable îlot vert de fraicheur, alors que ce square consacré au thème de l’Eau avait été inauguré le 22 Juin 1991 lors d’une journée ensoleillée et chaude.

    C’était la seconde requalification d’un square désormais plus transparent, plus vert, avec toujours un petit bassin, des jets d’eau et son kiosque où tout le monde s’est regroupé pour écouter le discours du maire. « Cette inauguration nous tient à cœur, car ce square est extrêmement lié à la vie du Plateau, car il est le seul dans ce secteur de Vanves avec le petit square des Bruyéres, et parce qu’il est un espace de respiration dans un quartier très dense» a avait déclaré le maire en rendant hommage aux équipes de GPSO qui avaient réalisé ce chantier étalé sur deux ans  et dont le coût s’élevait  à 500 000 €  

    Occasion de rappeler que ce square porte le nom d’un ancien maire de Vanves (1902-1911) qui a pour origine le don d’un médecin Vanvéen, le docteur Malfaire qui a offert ce terrain à la commune, à la condition qu’un espace vert y soit créé. Ce qui fut le cas entre les deux guerres. Lors de sa première inauguration, il s’étendait sur 1680 m2 car une partie du square actuel était alors occupé par les bâtiments d’une compagnie de taxis qui a été récupéré par le garage et les ateliers municipaux dans les années 40. Son aménagement était succints avec quelques massifs, quelques bacs à sable… et il a été le théâtre de quelques animations de la ville dont quelques bals du 14 Juillet.

    Lorsque le garage et les ateliers municipaux ont déménagés rue de l’Avenir en Octobre 1990, la municipalité a entrepris de le réaménager et de l’agrandir ( 3800 m2). Le projet avait été confié en 1990  à l’architecte Alain Lamy qui avait choisi l’eau  comme un élément majeur avec bassin, canaux, cascade en gradins de 4 m de haut pour animer ce square de leurs effets d’eaux : « La ville a voulu provoquer un dépaysement, une rupture avec la circulation automobile grâce au mur cascade, tout en créant un signal architectural qui annonce ce square et le protège contre le bruit, ceux qui en profitent. Nous avons privilégié la fonction d’espaces verts, le lieu de repos et de détente, et de jeux pour enfants » expliquait il

    Mais au fil du temps, le square avait vieilli, souffrant de vétusté et d’une exposition ombragée,  les équipements se sont dégradé victime d’actes de vandalisme et d’intrusions nocturnes. Une requalification était alors engagée vingt après, par la ville et GPSO sur deux années afin de lui redonner de la transparence et du confort avec une plus grande place au végétal après deux réunions publiques pour recueillir l’avis des habitants et de ses habitués et réaliser un diagnostic puis un projet.  

    Ainsi les canaux ont disparu, remplacé par une pelouse, la cascade a été simplifié, le mur de l’avenue Pasteur a été scié sur toute sa longueur et complété par une grille en barreaudage pour donner plus de visibilité sur le square, la plus grande partie de la haie de cyprés de Leyland vieillissante et dépérissante, a été remplacée par une haie diversifiée dont la palette végétale a été définie pour offrir aux habitués et aux riverains des floraisons printanières et estivales.

    D’autres réaménagements sont intervenus par la suite, comme cette grande allée minéralisée, à la place de la vaste pelouse, dans cet espace vert apprécié par les habitants du quartier. Beaucoup apprécient son aspect convivial lorsque des animations sont organisés par le Conseil de quartier ou la ville avec notamment la fête de la musique où le groupe Dakoté a l’habitude de se produire

  • DES AVANCEES EN MATIERE DE TRANSPORTS AUTOUR DE VANVES

    Durant l’été, le dossier du prolongement de la ligne 12 du métro, empruntée par beaucoup de vanvéens,  véritable serpent de mer  à Issy les Moulineaux qui défend son extension jusqu’au carrefour de la Ferme à Meudon, en passant par la future gare Issy-RER C/Grand Paris Express (Ligne Sud), a connu une avancée notoire.  Il fait partie des quinze projets retenus dans le SDRIF-E (Schéma Directeur IDF environnemental) de la Région, bénéficiant d’un budget de 6 M€ pour financer. Une étude avait été lancée en 2019 par la ville. Puis GPSO en 2021 avait retenu ce projet en confiant une étude de faisabilité à la société  Systra, spécialisée dans l’inigierie des transports qui avait suggéré d’aller au-delà, jusqu’au quartier Vaugirard/Meudon-sur-Seine, déjà desservi par le tramwayT2.  Ce nouveau programme d’études va aller encore plus loin puisqu’il analysera un tracé jusqu’à Sévres  et sa gare du Grand Paris Express

    En attendant, les vanvéens qui utilisent régulièrement la ligne N du Transilien qui relie la gare Montparnasse à Versailles (Yvelines ), vont pouvoir mieux capter le réseau de téléphonie à bord des trains Régio 2N, grâce à un traitement des 9800 vitres des rames. D’après, la SNCF, elles sont en cours de traitement par une technologie laser innovante, afin de les rendre perméables aux ondes téléphoniques. « C'est lors de comités de ligne, organisés avec Transilien SNCF Voyageurs et les associations d'usagers, que les particuliers nous ont fait part de difficultés de connexion et de captation du réseau 4G/5G avec leur smartphone» indique Ile de France Mobilités (IDFM), la haute autorité des transports franciliens

    Conçues pour améliorer le confort thermique, les vitres à double vitrage des Régio 2N sont équipées d'un film anti-UV composé d'une fine pellicule métallique. Mais ce filtre limite également la pénétration des ondes téléphoniques. Résultat : un réseau inexistant à bord, là où les anciennes rames à simple vitrage permettaient un usage du téléphone. «Une situation d'autant plus pénalisante que de nombreux passagers travaillent dans le train» affirme Marc Pélissier, président de la Fnaut Ile-de-France, fédération d'associations d'usagers des transports.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    POT DE DEPART : A défaut de Pot de départ de F.Bayrou lundi soir devant l’hôtel de ville de Vanves, quelques vanvéens ont rejoint Malakoff pour un pot de départ organisé devant la mairie (sur la photo), « d’un Premier  ministre à la violence sociale inouïe qui ne nous promettait que de la régression à tous les niveaux » selon les organisateurs. Il y avait du monde et une ambiance festive « pour dire non à la cure d'austérité qui épargne les plus possédants et aux attaques contre les services publics qui sont le ciment de notre société. Nous ne voulons pas de cette politique là ! » comme l’ont exprimé Jacqueline Belhomme, sa maire, et Catherine Margaté, à laquelle, elle a succédé

    NEGOCIATEUR : Quelques heures plus tôt, lors du débat sur ce vote de confiance, Gabriel Attal, député et conseiller municipal de Vanves s’était distingué en demandant à Emmanuel Macron « de désigner un négociateur pour trouver un accord d'intérêt général » : « Si on veut retrouver une forme de stabilité d'ici à 2027, il faut un renversement profond de méthode. Les Français doivent donc sentir qu'une inflexion profonde est apportée. Et donc, le président de la République doit montrer qu'il est prêt à accepter de partager le pouvoir. Je propose donc que le président de la République désigne un négociateur, en actant dès le départ qu'il ne sera pas Premier ministre. Il serait chargé de réunir dès demain (mardi) et pendant trois à quatre semaines, l'ensemble des chefs de partis représentés à l'Assemblée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pour s'entendre sur un accord. Ce compromis budgétaire permettrait ensuite la nomination d'un Premier ministre qui serait le garant de cet accord » a expliqué le président de Renaissance qui a défendu à l’Assemblée Nationale une « culture du compromis ».Pas sûr qu’il ait été entendu, dans la mesure où, le président Macron, a accélérer les choses ses dernières heures en nommant Sébastien Lecornu à Matignon hier soir

    FRESQUE : Et pendant ce temps là, la municipalité de Vanves avec la société Mata Capital inauguraient en fin d’après midi mardi, la fresque, située sous le porche entre la place du 19 mars 1962 et la rue Louis Vicat, réalisé par l’artiste Philippe Regard. Un ancien photographe qui s’est mis à la peinture acrylique lors de la crise sanitaire du COVID-19. «J'étais chez moi, coincé entre trois murs. Si je n'étais pas capable de capturer la vie à travers mon appareil photo, je devais la recréer. Un photographe incapable de voir le monde apparaître devant ses yeux entraînés cherche alors à le penser. Et ce faisant, je crée un nouvel univers basé sur le symbole élémentaire de mon zeitgeist personnel : le triangle. Il y a de la lumière et des sentiments de toutes formes et de toutes sortes. Le support triangulaire illumine notre expérience commune de la vie. C'est ce que j'ai cherché à révéler à travers mes représentations kaléidoscopiques, un reflet du large spectre d'émotions que nos foyers ont traversé à la merci d'un mystérieux virus » racontait il en expliquant que « ces  peintures acryliques révèlent les inspirations surréalistes, les aspirations cubistes et la rumination existentialiste qui ont façonné mes années de formation en tant qu'artiste, ainsi qu'en conversation avec les contemporains de l'Op Art : Riley, Vasarely, ou Anuszkiewicz ». Elles ont pris une forme urbaine à Vanves avec cette fresque