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vanvesauquotidien - Page 10

  • HISTOIRE METEOROLIQUE A VANVES MARQUE PAR UN CLIMAT OCEANIQUE

    Incroyable week-end  que vivent les vanvéens qui pourraient leur faire dire que « la terre ne tourne pas bien rond » comme nos aînés, avec ce spectaculaire redoux après la neige et le froid de ces deux derniers jours où les vanvéens  avaient ressorti les doudounes, les chaussures fourrées et les appareils à raclette alors que la neige tombait sur Paris et l’Île-de-France. Le ciel est resté voilé ce samedi, alors que les températures sont passés de 2 ° le matin, avec ce petit vent froid qu’ont ressenti, par exemple, les clients du marché du samedi matin, à 11° L’après-midi. Elles atteindront de 14 à 15° aujourd’hui avec quelques gouttes de pluie qui tomberont par moment.

    Dans l’histoire météorologique de Vanves (et de la région parisienne), fin Novembre et début décembre sont toujours marqué par ce petit coup de froid mais plus rarement avec autant  de neige qui annonce l’arrivée de l’Hiver à un mois de Noël. Il faut remonter à  fin Novembre 2010 pour retrouver d'importantes chutes de neige ou même le 14 novembre 1887 où il était tombé 23 cm comme en 1919.

    Ils rappellent comme Jeudi et Vendredi dernier, les terribles hiver de 1985, 1986 et 1987…  annoncé par de petites rigueurs en 1984. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de nos communes.  Nos parents ou grands- pourraient  nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant la seconde guerre mondiale suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963. Plus proche de nous, beaucoup se souviennent de ce village des terroirs  (qui revient à la mi-décembre 2024) sous la neige en 2009 et en 2010

    Vanves comme toute la Région parisienne a connu ses jours et ses nuits les plus froide comme durant les hivers 1985-86-87, où la température était même descendue jusqu’à moins 16° en plein centre de Paris. Mais ce n’était pas le record enregistré le 10 Décembre 1879 avec - 23,9°.  Ce qui est très rare car le caractère océanique du climat francilien se traduit par des hivers frais (des étés modérés et des pluies médiocres) de plus en plus perturbé par la densité de l’urbanisation. Du coup l’hiver est devenu plus doux, le brouillard et les brumes ont plus ou moins disparu (100 jours par dans les années 20, une douzaine actuellement),  les pluies sont moins fréquentes et le soleil brille plus longtemps comme l’ont constaté des spécialistes de la climatologie qui se sont intéressés plus particulièrement à l’Ile de France.

    Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau du Petit Clamart à Béclère par exemple. Et c’est particulièrement visible en hiver, car cet écart peut être de 14°C entre un quartier très dense du Grand Paris et une vallée verdoyante et peu habité des Yvelines. Et notamment pour les températures nocturnes : les points les plus chauds sont le 9éme arrondissement de Paris (1°C à 1,5°C en plus) en hiver et les quartiers centraux situés à quelques distances de la Seine, généralement sans espaces verts et à forte densité de bâtiments.

    De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de méètres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne.  D’ailleurs durant les journées de grand froid et de neige, dans cette rue comme d’autres, qui ne sont pas encore sous le régime du stationnement payant, nous assistons à un phénomène curieux : Des places disponibles à des heures où ce n’est généralement pas le cas. A croire  que certains ont quand même garé leur véhicule dans leur parking. Sans parler des rues impraticables dés qu’il neige comme Victor Hugo le long du lycée Michelet, interdite de circulation, ou Antoine Fratacci pour les bus dont le service est généralement arrêté  

    Alors que nous avons subi les premiers le gel et ses conséquences, les jours de gel ont diminué en Ile de France : 54 au début du XXéme siècle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.

    Enfin, malgré l'apparent paradoxe, cette vague de froid précoce « ne remet pas en cause le réchauffement climatique » nous expliquent les experts de Météo France. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne de la France s'est élevée d'un degré. « Là où vous rencontriez des hivers à -20 degrés, aujourd'hui ça fait -19. Ce n'est pas parce qu'on parle de réchauffement climatique que d'un seul coup on va avoir des températures positives tout l'hiver et 40 degrés tout l'été ».

  • DU WHITE TUESDAY AU BLACK FRIDAY, VANVES PRESQUE TOUT EN BLANC

    La tempête Caetano qui a traversé toute la France d’Est en Ouest, Jeudi et en cours de nuit de jeudi à Vendredi  a provoqué un premier épisode hivernal précoce pour la saison, avec des vents violents et de la neige (4 cm à Paris, 7 cm à Orly). Sous l’influence d’une descente d’air polaire, les températures ont chuté à des niveaux dignes d’un mois de janvier. Mais elles remontent ce week-end sous l’impulsion d’un courant de sud-ouest, avec une perturbation qui touchera à la marge les côtes de la Manche.  La hausse des températures se poursuivra dimanche avec une douceur remarquable et des maximales pouvant approcher les  15°à 17° à Paris, 20 °C au nord, les 25 °C dans le Pays basque.

    Les franciliens avaient été prévenus, mais la neige a semé la pagaille sur la route, avec 300 km de bouchons cumulés lorsqu’elle a commencé de tomber Jeudi,  et dans les airs et sur les rails, avec des retards. Les autorités avaient anticipé cet épisode neigeux et déclenché le plan « neige-Verglas » qui entraîne un abaissement de la vitesse de 20 km/h jusqu’à l’amélioration des conditions météorologiques ».  Tant le département des Hauts de Seine que GPSO venaient de communiquer sur le déclenchement du plan hivernal du 15 Novembre au 17 Mars prochain. Leurs agents ont été tout de suite mobilisé pour assurer des conditions de circulation selon les dispositifs du plan de viabilité hivernale.

    Pour le département, 160 agents de voirie sont susceptibles d’intervenir. Un suivi météo quotidien et une surveillance du réseau routier dès que les températures chutent sont réalisés. En cas de précipitations neigeuses ou verglacées,  comme ce fut le cas, ce jeudi, ils interviennent pour le raclage et le salage des voies de circulation. 40 agents sont placés sous astreinte prêts à intervenir 7 jours/7 et 24 heures/24.  32 saleuses équipées de lames de déneigement et 4 000 tonnes de sel sont mis à leur disposition. Si nécessaire, des réapprovisionnements en sel sont réalisés pendant l’hiver. Il en est de même à GPSO où ses agents disposent de saleuses, lames de déneigement, chargeurs, épandeurs, traceurs GPS, stocks de sel… avec réapprovisionnements des dépots de sels : 1 500 tonnes sont disponibles en cas de besoin.

    Dés jeudi matin, les services de la Ville de Vanves et les équipes de GPSO ont identifié les zones à risque et sont mobilisés pour sécuriser les déplacements : Pré-salage des rues et routes depuis le début de la journée, salage régulier des trottoirs aux abords des crèches, des écoles et des différents bâtiments communaux, traitement des trottoirs glissants par Véolia Propreté, pose de moquettes sur les accès du métro et sur la place de la République. Le parc F.Pic a été fermé jusqu’à Vendredi.  En tous les cas, sur les réseaux sociaux, nombreux ont été vanvéens à faire paraitre des photos sur leur quartier presque blanc

  • 40e COLLECTE POUR LA BANQUE ALIMENTAIRE EN FRANCE ET A VANVES CE WEEK-END

    Pour la quarantième année consécutive, la Fédération Française des Banques Alimentaires organise sa Collecte Nationale les 22, 23 et 24 novembre 2024 sur tout le territoire. «Cette année, la mobilisation de tous, bénévoles et donneurs, est essentielle pour faire face à la hausse de la précarité en France» en organisant cette opération annuelle de recueil de produits alimentaires dans plus de 8.000 magasins, supermarchés, écoles, mairies, et entreprises avec comme objectif de récolter l'équivalent de 25 millions de repas, à destination de leurs bénéficiaires dont le nombre avoisine aujourd'hui les 2,5 millions.

    «Les créateurs des banques alimentaires il y a 40 ans imaginaient qu'ils étaient partis pour quelques années, que très vite on n'aurait plus besoin d'eux» souligne auprès de l'AFP le président de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA) Jean Cottave. «Leur avenir, c'était de disparaître. C'est malheureusement l'inverse aujourd'hui, on a de plus en plus besoin de nous» ajoute-t-il, faisant état de 30% d'augmentation des demandes sur cinq ans, entre 2018 et 2022. «Il y a une quinzaine d'années, on venait en aide à quelque 800.000 personnes, aujourd'hui on en est à 2,4 millions de bénéficiaires, parmi lesquels des familles monoparentales, des petits retraités, des étudiants, et des travailleurs pauvres». Au total, la Fédération indique collecter chaque année sur tout le territoire plus de 120.000 tonnes de produits, soit l'équivalent de 241 millions de repas. La collecte auprès du grand public représente environ 10% de l'approvisionnement. Le reste provient de produits récupérés auprès des grandes surfaces, de l'industrie agro-alimentaires et des agriculteurs, avec le soutien de l'Etat et de l'Union européenne.

    En 2023, la collecte a permis de récolter près de 10 121 tonnes de denrées alimentaires. Ces dons permettent de redistribuer à près de «2,4 millions de personnes en situation de précarité alimentaires, accompagnées à travers plus de 6 000 associations, CCAS et épiceries sociales partenaires», Comme c’est le cas à Vanves avec l’antenne locale du  Secours Catholique.

    Cette association au niveau national qui publiait voilà une semaine  son rapport annuel sur la pauvreté, donnait quelques chiffres significatifs : Pus de 1 million de personnes accueillies, leur niveau de vie étant de 555 € par mois et par ménage, un taux de non-recours aux prestations sociales pour ayants droits de 38% pour le RSA et  le minimum vieillesse, avec 25% de personnes accueilles avec zéro ressources.

    Au niveau locale, l’équipe vanvéenne constatait que «les difficultés rencontrées par nos accueillis touchent une population de plus en plus étendue et de plus en plus variés : couples, familles monoparentales, personnes seules, âgées, travailleurs pauvres, comme cet homme ayant un emploi mais qui est obligé de dormir dans sa voiture. Sont encore plus vulnérable les migrants hébergés à Vanves sans ressources, en demande de titres de séjour pour pouvoir travailler et subvenir à leurs besoins vitaux notamment pour les enfants» indiquait l’un de ses responsables dans le Sel et Lumière, le journal des paroisses de Vanves,  du week-end dernier en donnant quelques chiffres : «Cette année, nous avons accueilli 182 familles soit plus de 200 personnes, aidées par 273 colis distribuées et 286 rendez-vous pour un accompagnement dans les démarches d’accès aux droits»