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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    Alors que les événements,  les inaugurations, les animations, les anniversaires, les rendez-vous à Vanves, se multiplient à Vanves d’ici  Dimanche, la chaleur va s'intensifier : Vanves comme Paris et l'Île-de-France s'apprêtent à subir plusieurs nuits tropicales, avec un mercure qui ne redescendra pas en dessous de 20°C, même la nuit. Aujourd’hui, il fera 23°C la nuit et jusqu’à 33°C au plus chaud de la journée. Samedi, jour de solstice, de la fête de la musique, de Vanves en fête, le températures oscilleront entre 26°C et 35°C. Le week-end qui s’annonce va être chaud dans tous les sens du terme  avec ce soir, la célébration  des 10 ans de l’Ode, le lendemain, les Inaugurations de la rue Auguste Comte, de la place du 19 mars1962, de la rue Louis Vicat et du square VIPARIS Rue du Moulin, Vanves en fête sur le Plateau, dans le Centre Ancien avec la fête de la Musique. En attendant, il s’en passé des événements ces jours-ci

    L’INGAURATION EN GRANDE POMPE DES BÄTIMENTS WOODEUM

    IIs étaient tous là  pour l’inauguration du foyer de jeunes travailleurs Hosta et la résidence étudiante Funkia, (sur la photo)  hommage à une plante résiliente, construites par Woodeum promoteur immobilier spécialisé dans les constructions en bois dans le cadre du 1er appel à concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » de la MGP  lancé en 2017 et qu’il avait remporté avec son projet « De sport, de nature et de bois » : Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, Philippe Goujon, Maire du 15ème arrondissement de Paris, Bernard Gauducheau, Maire de Vanves, et Edward Arkwright, Directeur Général groupe Altarea… avec quelques élus vanvéens : «Vanves franchit une nouvelle étape dans sa transformation urbaine avec l’inauguration de deux nouveaux bâtiments »  adéclaré le maire de Vanves en ajoutant : « Ce projet, au cœur de la requalification de la Porte Brancion, reflète notre ambition : offrir à tous les jeunes un cadre de vie sain, respectueux de l’environnement, et à la hauteur de leurs aspirations»

    UN PRIX HAUTS DE SEINE 2030 POUR VANVES ET SON ECOLE DU PARC

    Vanves fait partie des 13 communes qui ont reçu, mercredi,  le 1er Prix des Hauts de Seine qui vise à saluer un projet emblématique du territoire, en parfaite adéquation avec les objectifs de développement durable fixés à l’horizon 2030 par me département dans son agenda 2030, et qui récompense ainsi les plus belles transformations durables des villes des Hauts-de-Seine. Vanves a été retenu  pour la réhabilitation et l’agrandissement du groupe scolaire du Parc. «Une opération exemplaire sur le plan environnemental, avec une réduction de 60 % des factures de chauffage et 15 % de consommation électrique en moins par m²» comme l’a fait remarquer son maire. D’ailleurs, deux jours auparavant, la commission permanente du Conseil Département a voté le nouveau contrat de développement Département-Ville de Vanves pour 2025- 2027. Il prévoit 7 M€ en investissement dont une bonne partie devrait financer cette reconstruction-extension du groupe scolaire du Parc dont le coût s’éléve à 23,5 M€,  et la rénovation du marché couvert 

    UN NAGEUR VANVEEN QUALIFIE POUR LE MONDIAUX A SINGAPOUR

    Damien Joly écrase le 1500 m nage libre aux Championnats de France, en remportant son dixiéme titre de champion de France, le 18 Juin. Avec son temps de 14'58''78, il a ainsi décroché sa place pour les Mondiaux qui se disputeront à Singapour, mais sans briller. « Je m'y suis peut-être un peu pris à la légère pour les Championnats de France. C'était dur, honnêtement, on ne réagit plus comme à l'époque », réagissait-il après la course. Mais l'objectif est atteint. Il a désormais cinq semaines pour préparer les Championnats du monde, qui se dérouleront du 27 juillet au 3 août à Singapour, soit treize ans après sa première participation à Barcelone en 2013

    85e ANNIVERSAIRE DE L’APPEL DU GENERAL

    La commémoration de l’Appel à la résistance prononcé par le Général De Gaulle le 18 Juin1940 a revêtu un caractére simple avec un extrait de ce discours émis depuis les ondes de la BBC a permis de redonner espoir à une France envahie par les troupes allemandes et sous le joug de l’autoritarisme, comme l’a rappelé le Maire : «Il incarne toujours le symbole fort de cette lutte nationale pour la liberté ».  La ville a aussi rendu hommage à tous ceux qui ont fait acte du plus grand sacrifice en prenant part à la Résistance et notamment aux neuf Compagnons de la Libération qui ont étudié au Lycée Michelet : Gaston Palewski, Léon Bouvier, Bernard Saint Hillier, Gérard Theodore, Gilbert Garache, Jean Lucchesi, Yves Lucchesi, Constantin Feldzer et Alain Grout de Beaufort. «Il nous appartient de célébrer la mémoire et le courage de tous ceux qui se sont battus pour une France libre, afin que « la flamme de la résistance » ne s’éteigne jamais ! » a rappelé Bernard Gauducheau. Le même jour, Gabriel Attal, député-conseiller municipal de Vanves était à Londres pour déposer une gerbe devant la statue du Général De Gaulle élevé à coté du quartier général des français Libre, Carlton Gardens, «là où cette voix a résonné »

     

  • SCOT, PANNEAUX SOLAIRES, LES ECOLOGISTES DE VANVES RENVOYES DANS LES ROSES

    Les écologistes vanvéens ont posé deux questions orales intéressantes, la première totalement abscom pour les non initiés sur le SCOT, et la seconde sur des panneaux solaires, lors du conseil municipal du 30 Juin dernier. La première a été suscité par l’élaboration actuelle du SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) Métropolitain en cours d’élaboration sur lequel GPSO  a donné un avis.

    Un document de planification stratégique à long terme (environ 20 ans) créés par la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) en décembre 2000, dont le périmètre et le contenu concerne le territoire de la Métropole du Grand Paris. il est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilités, d’aménagement commercial, d’environnement, dont celles e transition écologique,  de biodiversité, de l’énergie et du climat...qui encadreront par exemple l’ensemble des documents d’urbanisme (PLU de Vances, PLUI de GPSO). Les écologistes se sont étonnés que «la Ville cosigne cet avis de GPSO, sans qu’ait été fait le moindre débat interne. Elle  proteste contre un document d’orientation qu’elle juge « trop prescriptif «l’avis  invoque entre autres le risque de contentieux que ces recommandations seraient susceptibles de générer en donnant pour exemple le projet de construction de la porte Brancion (ex Woodeum) justement porté par la Métropole et-dont on a appris au cours du présent Conseil Municipal qu’il était réactivé bien qu’il suscite de nombreuses oppositions chez les riverains du secteur ».

    Ils lui reprochent d’invoquer au nom des concitoyens vanvéens qui n’ont pas été consulté qui «interfèrent ou durcissent inutilement des réglementations existantes comme le plan de prévention du risque inondation (qui a pourtant failli au printemps 2020 au Clos Montholon)» qui prévoit « la transformation de certains axes routiers en boulevards urbains qui selon vous ne correspondrait pas à l’attente des citoyens», «30% de terres pleine» que vous fustigez comme «peu réaliste» qui contraindrait inutilement le projet de PLUI que nous initions cette année », où vous prétendez «la densification en hauteur du secteur pavillonnaire entre en contradiction avec l’objectif de préservation de la richesse architecturale et paysagère du même SCOT » mais sans invoquer les 36 m du projet Mixcité qui va, lui aussi, boucher des perspectives….»  

    Comme d’habitude, l’exécutif municipal  a réfuté leur réflexion sur l’absence de concertation s’en référant à la loi, à la majorité de l’époque qui a établi ce document, aux travaux approfondi de GPSO, aux ateliers thématiques et séminaires organisés par la MGP et à l’enquête publique qui devrait avoir lieu où chaque citoyen aura la possibilité de donner son avis…Mais sans apporter de réponse sur le fond.

    Quant à des panneaux voltaïques installés sur le toit de l’école Cabourg proposé par l’association Solaire Citoyens Seine Ouest en 2019, elle a bûté sur un refus de la municipalités en arguant que «pour I ‘heure d'autres projets en réflexion sur cet espace ».  Les écologistes ont demandé quelles étaient ses projets  «Le projet a été étudié par nos équipes afin d’envisager sa faisabilité. Il n’a effectivement pas été retenu pour les raisons suivantes.  Lors de sa construction, ce toit terrasse a été conçu avec une toiture végétale. Y installer des panneaux solaires compromettrait tout développement des végétaux plantés sur le toit. Il serait en outre nécessaire de faire une étude de faisabilité afin de s’assurer que la structure est dimensionnée pour supporter un poids supplémentaire. Cette étude représenterait un coût pour la ville estimé à 4 000€ » a précisé Xavière Martin, adjointe au Maire chargée des écoles. «De plus, il semble que l’énergie solaire, bien que comportant des avantages, ne soit pas toujours un bon investissement en terme de développement durable. En effet, ces panneaux nécessitent une grande quantité de matières premières (900 tonnes de minerai pour une tonne de produit fini). Celles-ci sont, de plus, importées majoritairement de Chine ce qui limite l’effet vertueux de l’action si on appréhende l’action de manière globale.  De surcroît, l’installation de panneaux générerait une pollution visuelle pour les riverains ainsi que de potentiels risques d’éblouissement. Enfin, rassurez-vous, nous ne sommes pas en manque d’idées et la ville a, pour ce même espace, d’autres projets favorisant la préservation de la biodiversité» a-t-elle conclu. Circulez, y a rien à voir !

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPAL 2014 : VANVES EST ELLE BISONOURS ?

    Personne n’est capable de dire quel sera le résultat du 1er tour. Mais à écouter certains ses habitants, Vanves serait une ville « bisonours » : « Avec cette crise, les vanvéens comparent ce qu’ils voient à la TV et ce qu’ils vivent dans leur ville, en matière de sécurité et de tranquillité,  de vivre ensemble et de proximité, d’aménagement et de développement. Beaucoup reconnaissent qu’ils ont le privilége de vivre dans un village où l’on se connaît, avec les avantages de la proximité de Paris sans les inconvénients de la vie parisienne, d’une vie associative dynamique ». Ce qui transparait beaucoup dans les discours du maire qui insiste sur ses particularités de Vanves, sur le « vivre ensemble », et de certains candidats qui oeuvrent pour « mettre de l’humain à Vanves ».  Le Blog a demandé, tout au long de cette campagne, leurs avis aux candidats

    « Je suis un peu surpris parce que quand une ville est calme, cela a l’air de surprendre et d’inquiéter. J’ai entendu « c’est une ville où il ne se passe rien », « la ville n’est pas animée ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Je me suis rendu compte depuis plusieurs années, que ce sont des gens que je ne vois jamais et à rien. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils trouvent que la ville n’est pas animée, puisqu’ils ne participent jamais à rien et qu’ils ne sont pâs présent ! En réalité, une ville calme est une bonne chose. Et nous oeuvrons pour que notre ville soit calme et y vivent sereinement. C’est ce que l’on appelle la qualité de vie, c'est-à-dire que l’on peut rentrer chez soit tranquille, bien, comme à la maison. Et la ville c’est notre espace collectif à tous  qui est aménagé pour que l’on s’y sente bien. Et nous oeuvrons autour de cela pour qu’elle soit tranquille, calme plaisible. Et pourtant la vie n’est pas bisonours avec des difficultés, des tensions…On ne peut que se réjouir que d’avoir une ville où les choses se passent bien, les gens sont content de vivre ensemble et se supportent au quotidien » réagissait Bernard Gauducheau qui oeuvre beaucoup pour mettre de l’humain dans la ville : «On a beaucoup travaillé dans cet esprit afin que les gens ne soient pas étranger les uns aux autres. C’est le bien vivre ensemble. Dans une société qui rencontre des difficultés, dans des périodes difficiles d’emplois, de logements chers, il faut qu’il y ait une solidarité, des relations humaines fortes pour que les gens se sentent soutenus, entourés, protégés. Cela me parait indispensable que l’on axe notre action sur ces relations humaines. Et Nous avons toujours œuvré dans cet esprit là ! ». 

    « Si vous entendez par « bisounours » un monde qui relève du merveilleux de l’enfance, non. La réalité de Vanves est évidement multiple, avec ses caractéristiques propres, son histoire, son environnement, ses difficultés et ses réussites. Cela dit, pour la plupart de nos concitoyens, Vanves est une ville où il fait bon vivre. Et si le rôle de notre « maison commune » est de préparer son avenir et d’apporter un certain nombre de services ou d’infrastructures à ceux qui y vivent ou y travaillent, ce sont eux qui, d’abord, font d’elle ce qu’elle est. Grâce à eux, Vanves est une commune vivante et dynamique : on ne parle jamais assez des entreprises, grandes ou petites, qui y sont installées et chaque jour innovent, se développent, créent de la valeur. On ne souligne jamais assez le rôle éminemment utile de nos très nombreuses associations dont les activités incroyablement diverses participent à la vie de la cité. Et je suis certaine que ces associations et ces entreprises qui se battent au quotidien à Vanves ne la vivent pas du tout comme une ville « bisounours » explique de son côté Isabelle Debré (UMP), sénateur.

    Evidemment de l’autre côté de l’échiquier politique, les têtes de listes  ne sont pas de cet avis : « S’il y a un FdeG, c’est qu’elle n’est pas si bisonours que cela. Cela fait 30 à 40 ans qu’il n’y a pas eu une liste clairement marquée à gauche. Peut être que les bisonours se réveillent »répond Boris Amoroz (FdeG). « Non vanves n’est pas bisonours  ! Je pense que c’est une ville faussement « bisonours » parce qu’il y a de très bons côtés dans la vie politique locale, pas les antagonistes qu’il y a  à Issy les Moulineraux, pas la violence !  Même si l’assassinat d’un jeune au Plateau par une bande venu de Montrouge, montre bien que Vanves n’est pas un village. Nous sommes une ville au cœur de la métropole parisienne, au cœur du monde, qui est traversée par des contradictions.  Chacun d’entre nous a envie d’y vivre en paix avec sa famille, ses amis, quelle que soit les générations. Mais nous sommes dans une ville où la municipalité doit prendre ses responsabilités par rapport à ce vivre ensemble et ne pas imaginer que spontanément, les choses vont toujours se passer bien. Il ne faut pas  nous raconter que nous sommes un petit village gaulois »  explique Lucile Schmid (EELV) . «Pas du tout. Mais qu’est-ce que cela veut dire bisonours ? Qu’elle reste une ville où il fait bon vivre, tranquille, c’est rès important. Nous pensons que les gens peuvent s’impliquer et pas à coup de bâton, mais parce qu’eux même ils en ont envie, et s’intéresse. Souvent les gens n’osent pas alors qu’ils s’intéressent aux choses locales de la ville surtout dans une ville comme la nôtre même s’il y a les question de la MGP,  de la gouvernance. » ajoute Guillaume Moucheroud (EELV)

      « J’ai l’impression que Vanves est au demeurant pas désagréable, mais on ne sent pas une dynamique. Mais je ne veux pas qu’elle reste bisonours. Je veux apporter ce nouveau souffle pour Vanves et je pense qu’avec les évolutions de population à Vanves, et tout ce que l’on veut faire, Vanves peut rester une ville où la mixité existe, perdure, et c’est l’un des éléments du bien vivre ensemble et de la dynamique que l’on veut implanter pour la ville » indique Antonio Dos Santos (PS). « Il  n’y a pas de gros problèmes d’insécurité à Vanves. Mais je crois que les vanvéens me disent surtout  que Vanves est endormie, qu’il ne se passe rien. Il y a à animer, à proposer, à créer du lien social, de la citoyenneté. Malheureusement il a manqué tout cela. C’est l’enjeu qui est le nôtre, et c’est ce défi que nous allons essayer de relever avec Antonio Dos Santos» indique Guy Janvier, conseiller Général PS. « Vanves n'a rien d'une ville de bisounours, où tout le monde vit heureux dans un sentiment d'insouciance généralisée. Les vanvéens aiment se considérer, et ils n'ont pas tort, comme des modérés, des centristes adeptes du vivre ensemble sur le plan social, de l'œcuménisme sur le plan religieux et du dialogue sur le plan politique. Mais cette volonté de paix sociale ne signifie pas forcément qu'ils sont insouciants, et que ceux qui s'engagent aujourd'hui pour les élections municipales n'ont pas conscience qu'il s'agit aussi d'un affrontement. A Vanves, le résultat des élections est toujours très serré, tous les camps en ont conscience. Il ne faut donc pas prendre les membres de l'équipe sortante pour des imbéciles, loin s'en faut. Il savent ce qu'ils veulent, et certains sont prêts à beaucoup pour l'obtenir, quite à importer encore un peu plus sur la ville des pratiques politiques que, parce qu'on a cette vision positive de la vie publique vanvéenne, on imagine encore réservées à certaines villes voisines » réagit Remy Carton, jeune candidat 20 ans sur la liste PS.