Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sncf - Page 7

  • LES HAUTS DE VANVES : BEAUCOUP DE SUJETS BRULANTS… SANS VERITABLES REPONSES IMMEDIATES

    Pour sa 3éme et dernière réunion publique de quartier du dernier semestre 2012 à l’école Larmeroux, lundi soir, Bernard Gauducheau était bien entouré, avec plusieurs adjoints :  Daniel barois président du Comité de quartier des Hauts de Vanves dont tous les membres n’étaient pas présent, Laurent Lacomére, chargé de la sécurité, Gérard Laubier des travaux publics, et Valérie Vignaud de la culture pour l’un des deux exercices obligés de cette session sur la politique culturelle avec  l’Agenda 21, le Directeur Général des Services, le DGS chargé des services technique, le représentant de GPSO, et bien sûr le photographe-reporter aux commandes du Power Point.

     

    Le premier (théme) n’a guére suscité de questions, Valérie Vignaud ayant abordée cette fois-ci d’autres actions non traitées lors des précédentes réunions comme la restauration de l’orgue de l’église Saint Remy : « Cette reconstruction permettra d’ouvrir une classe d’orgue qui sera assez représentative, permettant d’organiser des concerts, et de rendre acccessible à tout public cet instrument » a-t-elle expliqué. L’un des assistants de José Alfarroba, directeur du Théâtre  qui est intervenu sur la programmation de la saison culturelle, a cette fois-ci, beaucoup insisté sur le cinéma  qui bénéficie d’un projecteur numérique depuis la Rentrée, avec une programmation intéressant adultes et enfants durant la trêve des confisseurs. Seule question posée : « Pourquoi la bibliothéque est-elle fermée pendant les vacances ? » - « C’est pour des raisons logistiques. 3 à 4 personnes s’occupent de la bibliothéque. Il faut qu’elles puissent prendre des vacances ! ». Pas très satisfaisante comme réponse par rapport à la continuité de service (public).  Guére plus de succés pour l’Agenda 21. Bernard Gauducheau a expliqué qu’il regroupe un certain nombre de dispositifs environnementaux, économiques et sociaux  pour améliorer notre cadre de vie, mis en œuvre par GPSO et décliné au niverau local, qui « permettent de remettre en cause nos habitdes et nos pratiques ». Il a parlé de cet énergiticien recruté voilà 3 ans pour ré-étudier tous les contrats d’eau, d’électricité, de gaz…et a permis d’économiser jusqu’à 300 000 €, des travaux d’isolation à l’Ecole Marceau. « Ces investissements lourds au départ se révélent bénéfiques par la suite ».

     

    SNCF ET RFF

    Le mur anti-bruit a réveillé l’assistance grâce à Daniel Barois qui a fait le point : « Les études d’Avant Projet ont débuté en Septembre et seront suivis d’une consultation publioque, puis d’une étude d’avant-travaux pour permettre de réaliser en 2015 un mur anti-bruit et des isolations de fenêtres. RFF a fait trainé les choses » a-t-il reconnu. « Depuis que la SNCF et RFF se sont séparés, c’est catastrophique » a surenchérit le maire. « Ils se renvoyaient la balle et on en a fait les frais. RFF considérait que Vanves n’était pas prioritaire par rapport à d’autres endroits en France. Mais on a réussit à se mettre d’accord avec Malakoff et à recevoir une aide du Conseil Régional. Après c’est une question de calendrier ! »  

    Un participant a demandé quand les travaux effectués sur les passerelles pour les sécuriser et les remettre en état, seront terminés, un autre s’est plaint qu’ils aient été effectué de nuit, en s’étonnant que les travaux sur les tapis aient été effectués avec l’installation des cages métalliques « alors que l’on aurait pu se satisfaire de grilles qui existaient déjà ». Bernard Gauducheau a insisté sur la nécessité de les sécuriser, et a annoncé leur ré-ouverture, notamment pour la passerelle de la rue du Docteur Lafosse pour la fin de l’année, alors qu’un riverain se plaignait de ne pouvoir pas aller acheter son journal à Malakoff.

     

    CHANTIERS ET VOIE PUBLIQUE

    Un riverain a demandé quelles mesures sont prises pour faciliter la circulation durant les chantiers prévus le long de la rue Aristide Briand. « Un plan de circulation sera mis en place au coup par coup. Mais les chantiers n’ont pas encore commencé. Le 7 A.Briand (où il y a le Palmier) devrait débuter début Janvier et Vinci 3 mois plus tard, car tous les appartements n’ont pas été vendus » a indiqué Gérard Laubier. « Les constructeurs ont signé une charte de bonne conduite avec des contraintes trés précise qu’on vérifiera en matière de livraisons, de propreté, d’installation et de déménagement des grues... Mais ils n’ont pas encore déposé encore le dossier d’organisation de leur chantier. Et on ne donnera le feu vert que si on l’a et s’il convient » a assuré le directeur général des services. Il a d’ailleurs donné des précisions sur le dossier de la rue de l’avenir dont le classement en voie publique, toujours d’actualité, a été retardé. Tout simplement parce que l’impasse de l’avenir a été rajouté dans le classement alors que ce n’était pas prévu dans le projet initial. Ce qui provoque de nouvelles recherches parcellaires, sachant que l’enquête (publique) prendra plusieurs mois, que le classement ne pourra intervenir que vers le milieu de l’année 2013. Enfin le maire a indiqué que l’extension du stationnement réglementé aux voies non concernés encore, est précvu pour l’été 2014. « Mais s’il y a une demande insistante, dans certains quartiers, on pourra étudier la possibilité de l’avancer ». Beaucoup pensent qu’il devrait le faire rapidement vu la pression que subissent les riverains des rues non réglementées du fait des véhicules ventouses venus d’aiileurs et d’Issy autour du parc F.Pic et du Stade de Vanves.

     

    SECURITE

    Le maire a tenté d’évacuer le sujet en affirmant que  « la ville suit les difficultés de la rue de châtillon avec des occupations excessives d’un hall d’immeuble » dans un premier temps. Puis des riverains ont témoigné dans un second temps, comme cet homme bloqué par les jeunes dans l’ascenseur pendant un quart d’heure qui a su garder son calme parce qu’il a montré par son attitude qu’il n’acceptait pas leur diktat. « Il faut beaucoup de chance pour que la police attrape les auteurs des dégradations de véhicules » a répondu Laurent Lacomére en faisant référence aux véhicules vandalisés voilà plus de dix jours dans le quartier. De même pour le parkling de la rue de l’Avenir où les véhicules dégradés sont le résultat d’un règlement de compte entre fêtars et voisins excédés. « On ne sait pas pourquoi la situation se dégrade dans un secteur alors qu’il  était calme jusqu’à preésent. Et cela devient compliqué tant qu’on n’a pas attrapé le ou les fauteurs de trouble. C’est un abcés de fixation jusqu’à ce que la police attrape les auteurs. Mais nous n’avons plus, comme auparavant d’individus postés comme avant. Les caméras de vidéosurveillance ont été disuassives » a expliqué Bernard Gauducheau sans vraiment convaincre ses interlocuteurs dont certains sont excédés

     

    La réunion s’est terminée sur de nombreuses informations  concernant l’ouverture de l’EHPAD des fréres Jésuites de la rue Raymond Marcheron, et de la résidence étudiante à l’angle de la rue Diderot. Malgré quelques malfaçons, comme ces gouttières des balcons qui deversent l’eau de pluie directement sur le trottoir, douche assurée pour les passants. La boulangerie tant attendue rue R.Marcheron a ouvert ses portes. La restauration de la Chapelle Larmeroux est terminée, des offices religueux devraient être célébré pour les maisons de retraites à partir de l’année prochaine. En attendant le maire a demandé de l’éclairer de l’intérieur entre 17H et 23H chaque soir durant la trêve des confisseurs afin  de faire découvrir la beauté de ses vitraux. Histoire de faire le lien avec cette trêve de Noël qui approche dans moins d’une semaine.    

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : INQUIETUDES, SURCOUTS ET DEGRADATIONS DANS LES TRANSPORTS !

    Durant la semaine passée les vanvéens comme les franciliens ont appris que la Société du Grand Paris  a fait ses premières acquisitions foncières pour 5,4 M€ à Issy les Moulineaux pour pouvoir réaliser la gare Issy RER de la ligne Rouge Sud du super métro automatique qui passera par Vanves au niveau du clos Montholon. Mais surtout que Grand Paris Express coûtera plus cher que prévu : 30 Milliard au lieu de 20.

     

    Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France a évoqué un surcoût de 10 milliards d'euros devant les députés siegeant à la Commission du Développement Durable de l’Assemblée. Une estimation qui prépare le terrain à l'annonce par le gouvernement d'un étalement des travaux en ces temps de crise. « J’ai fait valoir que cette opération coûtera plus cher que prévu,  de l'ordre de 30 milliards au lieu de 20 milliards…Bien sûr qu' on le sait depuis le début…mais nous sommes conduit à aller jusqu’au bout » a-t-il expliqué en revenant sur le rapport de Pascal Auzannet qui doit faire le point sur le coût estimé de ce projet majeur d'infrastructures de transports et  permettre au gouvernement de décider de l'étalement des travaux en fonction des besoins des populations. Il a indiqué « qu’une grande partie de ce surcoût proviendra des interconnexions, des nouvelles gares », au nombre de 72 pour rythmer les 200 km de nouvelles lignes en rocade autour de Paris. Il a aussi mis en cause la SGP ( Société du Grand Paris) qui aurait fait une erreur dans ses calculs :  « Elle  n'a compté que sa participation et pas le montant total des travaux ».  Ses propos ont suscité quelques réactions notamment dans l’entourage de la ministre de l’Egalité des Territoires : « Si ce que dit Jean-Paul Huchon est vrai, cela vient plutôt confirmer des inquiétudes qu'avait Cécile Duflot, et ce depuis un moment ». Rappelons qu’opposante au projet quand elle était chef de file des écologistes au conseil régional, elle avait dénoncée un coût sous-estimé. Mais depuis qu’elle est chargée du dossier Grand Paris, elle n'a eu de cesse de dire que l'Etat poursuivrait ce chantier de supermétro automatique, qui doit voir le jour à l'horizon 2025.

     

    Dans le même temps, il est intéressant de noter que les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD, CFDT, FO de la RATP et de la SNCFse  sont unies pour déposer une « alarme sociale ». Leur objectif était de mettre en lumière les dysfonctionnements qui touchent notamment la ligne B du RER – qui traverse du Nord au Sud toute la Région Capitale – et la nécessité de prendre des mesures  pour améliorer la qualité de service et la ponctualité sur cette ligne parce que sa situation est devenue invivable tant pour les salariés que les usagers. Mais à travers leurs déclarations, c’est une situation explosive qui était décrite et qui touche l’ensemble du réseau de transports franciliens, métro, RER et transilien comme peuvent le constater les vanvéens qui empruntent régilèrement la ligne 13 sursaturée, ou la ligne transilien Paris-Motparnasse : « Les employés viennent travailler la boule au ventre. Les menaces verbales et physiques, les agressions se multiplient » indiquaient ses syndicats qui tirent la sonnette d’alarme après avoir constaté une progression de ses événements depuis 5 ans, et essaient de se rapprocher des usagers pour interpeller le gouvernement. 

     

    Ces syndicats ont aussi insisté sur une situation des transports qui se dégradent, sur un réseau vieux de 30 ans : « Faire rouler  des trains sur les mêmes infrastructures est devenu une prouesse quotidienne » expliquaient ils en s’inquiétant des déclarations d’élus qui invitent les franciliens  à laisser leurs véhicules dans leur parking et prennent des mesures pour les dissuader de venir en auto à Paris : «Si nous avons 5 à 7% de franciliens en plus, nous ne pourrions plus les transporter, car les transports sont sur-bookés » indiquaient ils donnant cet exemple significatif : « Il est devenu courant d’avoir 200 à 250 km de bouchons chaque matin, alors que nous n’avions atteint ce chiffre qu’en 1995 lors de la grande grève ». C’est pourquoi il est, certes, urgent de bien programmer le réseau de transport de demain comme Grand Paris Express mais surtout d’améliorer le réseau de transport existant avec un plan de mobilisation lancé par la Région qui tarde à se faire sentir.

  • LE MUR ANBTI BRUIT FERRE DE VANVES RELANCE PAR LA REGION

    Enfin, une éclaircie dans la longue opération de lutte contre les nuisances de la voie ferrée Paris Montparnasse, avec le coup d’accélérateur donné par le conseil Régional Vendredi matin dans sa politique en faveur de la résorption des nuisances sonores provoqués par les voies ferrées et la route.

     

    40 M€ seront investis pour  finaliser les dernières opérations identifiées au programme 2001 pour lutter contre les points noirs ferrioviaires, notamment à Vanves-Malakoff (Transilien) avec 4 autres opérations. Elles font partie du coup d’accélérateur que la Région a donné dans sa lutte contre les nuisances sonores  avec un engagement de 290 M€ sur les 10 prochaines années, soit pour le ferré un effort financier multipié par 4 par rapport à la période 2000/10  jusqu’en 2025, et 25% de plus pour le routier avec la résorption des 10 principaux points noirs. D’ici 2020, la Région lancera de nouvelles études de chantiers expérimentaux et à définir, mais elle demandera à la RATP et à la SNCF de lancer un programme de  recherche sur de futurs matériels roulants plus silencieux.

     

    C’est une bonne nouvelle pour les vanvéens concernées au premier chef qui ne cessaient d’interroger le maire lors des réunions de quartier pour savoir où en était le mur anti bruit,  comme ce fut le cas en Juin dernier : « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit, des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » avait répondu Bernard Gauducheau.

     

    Il faut rappeler que le projet consiste, entre la gare de Vanves et le Clos Montholon à réaliser un mur anti bruit de 700 m de long accompagné d’isolation de façades et de fenêtres. Des mesures et les études acoustiques avaient définis un secteur entre la gare de Vanves/Malakoff et le Pont du Clos Montholon sur la ligne Paris-Montparnasse, où le bruit s’étend dans un rayon de 300 m de part et d’autre de la voie ferrée. 27 bâtiments avaient été déterminés à Vanves, 5 à Malakoff, mais plus d’une centaine étaient plus ou moins impactés.

     

    Le traitement choisi devrait être des écrans acoustiques étalé sur 730 m à Vanves de prés de 2 m de haut, couplés pour certains immeubles (plus haut que l’écran acoustique)  par des isolations de façades. A l’époque de son lancement le coût de cette opération se montait à 600 000 € si l’isolation des façades était retenu ou 3,5 M€ si les écrans acoustiques étaient choisis en sachant que le financement est assuré à 50% par RFF, et 50% pour les collectivités locales (25% pour la Région, et 25% à se répartir entre le départements et les deux communes de Vanves et Malakoff).  

    Malakoff avait accepté d’y participer même si l’impact du bruit est moins important de son côté. Mais dés le lancement de la phase de l’étude, RFF considérait que Vanves n’était pas un des secteurs les plus prioritaires. Mais voilà, le chantier ne pouvait commencer qu’après la réalisation d’une série d’enquêtes individuelles auprès des riverains qui devaient être consultés sur le choix d’une isolation phonique individuelle (fenêtre et./ou façade) ou collective (mur anti bruit).