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sncf - Page 7

  • NEIGE ET VERGLAS A VANVES POUR MARDI ALORS QUE L’UMP DENONCE LA PAGAILE DANS LES TRANSPORTS

    Le radoucisssement constatée lundi matin a facilitée les interventions des services techniques de la ville et de GPSO qui étaient sur le pied de guerre depuis vendredi après-midi, avec pour corollaire cette gadoue de neige partiellement fondue et de pluie qui constellait les sols, les rendant glissant. « Les services communautaires et municipaux ont profité de l’accalmie de la nuit de Dimanche à Lundi  dernière pour déneiger et rendre accessible la plus grande partie des voies secondaires et des abords des écoles et des gares. La circulation est redevenue normale sur le territoire à l’exception de certaines voies secondaires, en cours de traitement, et des trottoirs non déneigés par les riverains. Enfin, les interventions manuelles se poursuivent et la vigilance reste de mise du fait des prévisions de nouveaux épisodes neigeux et de brouillards givrants la nuit prochaine » indiquait hier soir Bernard Gauducheau, maire de Vanves.

     

    L’épisode neigeux a recommencé hier soir avec une alerte au verglas  « dans des proportions importantes » dans la nuit et surtout ce matin, ce qui devrait rendre les conditions de circulation très difficile, et perturber la circulation des bus…alors que les Pouvoirs publics appellent les franciliens à utiliser les transports en commun. Malheureusement pas tous, surtout s’il y a du verglas. Justement le groupe UMP  au Conseil Régional a dénoncé  l’incapacité du STIF à assurer sa mission d'autorité organisatrice des transports et la pagaille qui s’en est suivi dimanche  : « Le constat est cinglant : pas un seul bus en circulation et une voirie impraticable dans la Capitale, des problèmes à répétition sur l’ensemble du réseau ferroviaire francilien. La situation inacceptable vécue dimanche par les milliers d'usagers des transports en commun franciliens démontre une nouvelle fois l’incapacité du STIF à assurer sa mission d'autorité organisatrice des transports. Les responsables socialistes ont fait preuve d’une inertie coupable en n’anticipant pas les conséquences de telles conditions météorologiques sur les déplacements en Ile de France ». Pourtant Lundi matin, le métro fonctionnait à 10% après avoir roulé pendant toute la nuit sans interruption, les lignes RATP  de bus fonctionnaient à 100% dans Paris intra muros et à 75% dans la banlieue, certaines  lignes étant  déviés, la SNCF faisait état de quelques suppressions de trains localisés sur la ligne Transilien reliant Paris Saint Lazare à Mantes la Jolie.  Bernard Gauducheau reconnaissait « certes que l’absence de bus ratp a pu être gênante mais les conditions climatiques rendaient réellement problématiques leur circulation (Dimanche)  et je n’ai eu pour ma part aucun retour négatif à ce sujet ».

  • LES HAUTS DE VANVES : BEAUCOUP DE SUJETS BRULANTS… SANS VERITABLES REPONSES IMMEDIATES

    Pour sa 3éme et dernière réunion publique de quartier du dernier semestre 2012 à l’école Larmeroux, lundi soir, Bernard Gauducheau était bien entouré, avec plusieurs adjoints :  Daniel barois président du Comité de quartier des Hauts de Vanves dont tous les membres n’étaient pas présent, Laurent Lacomére, chargé de la sécurité, Gérard Laubier des travaux publics, et Valérie Vignaud de la culture pour l’un des deux exercices obligés de cette session sur la politique culturelle avec  l’Agenda 21, le Directeur Général des Services, le DGS chargé des services technique, le représentant de GPSO, et bien sûr le photographe-reporter aux commandes du Power Point.

     

    Le premier (théme) n’a guére suscité de questions, Valérie Vignaud ayant abordée cette fois-ci d’autres actions non traitées lors des précédentes réunions comme la restauration de l’orgue de l’église Saint Remy : « Cette reconstruction permettra d’ouvrir une classe d’orgue qui sera assez représentative, permettant d’organiser des concerts, et de rendre acccessible à tout public cet instrument » a-t-elle expliqué. L’un des assistants de José Alfarroba, directeur du Théâtre  qui est intervenu sur la programmation de la saison culturelle, a cette fois-ci, beaucoup insisté sur le cinéma  qui bénéficie d’un projecteur numérique depuis la Rentrée, avec une programmation intéressant adultes et enfants durant la trêve des confisseurs. Seule question posée : « Pourquoi la bibliothéque est-elle fermée pendant les vacances ? » - « C’est pour des raisons logistiques. 3 à 4 personnes s’occupent de la bibliothéque. Il faut qu’elles puissent prendre des vacances ! ». Pas très satisfaisante comme réponse par rapport à la continuité de service (public).  Guére plus de succés pour l’Agenda 21. Bernard Gauducheau a expliqué qu’il regroupe un certain nombre de dispositifs environnementaux, économiques et sociaux  pour améliorer notre cadre de vie, mis en œuvre par GPSO et décliné au niverau local, qui « permettent de remettre en cause nos habitdes et nos pratiques ». Il a parlé de cet énergiticien recruté voilà 3 ans pour ré-étudier tous les contrats d’eau, d’électricité, de gaz…et a permis d’économiser jusqu’à 300 000 €, des travaux d’isolation à l’Ecole Marceau. « Ces investissements lourds au départ se révélent bénéfiques par la suite ».

     

    SNCF ET RFF

    Le mur anti-bruit a réveillé l’assistance grâce à Daniel Barois qui a fait le point : « Les études d’Avant Projet ont débuté en Septembre et seront suivis d’une consultation publioque, puis d’une étude d’avant-travaux pour permettre de réaliser en 2015 un mur anti-bruit et des isolations de fenêtres. RFF a fait trainé les choses » a-t-il reconnu. « Depuis que la SNCF et RFF se sont séparés, c’est catastrophique » a surenchérit le maire. « Ils se renvoyaient la balle et on en a fait les frais. RFF considérait que Vanves n’était pas prioritaire par rapport à d’autres endroits en France. Mais on a réussit à se mettre d’accord avec Malakoff et à recevoir une aide du Conseil Régional. Après c’est une question de calendrier ! »  

    Un participant a demandé quand les travaux effectués sur les passerelles pour les sécuriser et les remettre en état, seront terminés, un autre s’est plaint qu’ils aient été effectué de nuit, en s’étonnant que les travaux sur les tapis aient été effectués avec l’installation des cages métalliques « alors que l’on aurait pu se satisfaire de grilles qui existaient déjà ». Bernard Gauducheau a insisté sur la nécessité de les sécuriser, et a annoncé leur ré-ouverture, notamment pour la passerelle de la rue du Docteur Lafosse pour la fin de l’année, alors qu’un riverain se plaignait de ne pouvoir pas aller acheter son journal à Malakoff.

     

    CHANTIERS ET VOIE PUBLIQUE

    Un riverain a demandé quelles mesures sont prises pour faciliter la circulation durant les chantiers prévus le long de la rue Aristide Briand. « Un plan de circulation sera mis en place au coup par coup. Mais les chantiers n’ont pas encore commencé. Le 7 A.Briand (où il y a le Palmier) devrait débuter début Janvier et Vinci 3 mois plus tard, car tous les appartements n’ont pas été vendus » a indiqué Gérard Laubier. « Les constructeurs ont signé une charte de bonne conduite avec des contraintes trés précise qu’on vérifiera en matière de livraisons, de propreté, d’installation et de déménagement des grues... Mais ils n’ont pas encore déposé encore le dossier d’organisation de leur chantier. Et on ne donnera le feu vert que si on l’a et s’il convient » a assuré le directeur général des services. Il a d’ailleurs donné des précisions sur le dossier de la rue de l’avenir dont le classement en voie publique, toujours d’actualité, a été retardé. Tout simplement parce que l’impasse de l’avenir a été rajouté dans le classement alors que ce n’était pas prévu dans le projet initial. Ce qui provoque de nouvelles recherches parcellaires, sachant que l’enquête (publique) prendra plusieurs mois, que le classement ne pourra intervenir que vers le milieu de l’année 2013. Enfin le maire a indiqué que l’extension du stationnement réglementé aux voies non concernés encore, est précvu pour l’été 2014. « Mais s’il y a une demande insistante, dans certains quartiers, on pourra étudier la possibilité de l’avancer ». Beaucoup pensent qu’il devrait le faire rapidement vu la pression que subissent les riverains des rues non réglementées du fait des véhicules ventouses venus d’aiileurs et d’Issy autour du parc F.Pic et du Stade de Vanves.

     

    SECURITE

    Le maire a tenté d’évacuer le sujet en affirmant que  « la ville suit les difficultés de la rue de châtillon avec des occupations excessives d’un hall d’immeuble » dans un premier temps. Puis des riverains ont témoigné dans un second temps, comme cet homme bloqué par les jeunes dans l’ascenseur pendant un quart d’heure qui a su garder son calme parce qu’il a montré par son attitude qu’il n’acceptait pas leur diktat. « Il faut beaucoup de chance pour que la police attrape les auteurs des dégradations de véhicules » a répondu Laurent Lacomére en faisant référence aux véhicules vandalisés voilà plus de dix jours dans le quartier. De même pour le parkling de la rue de l’Avenir où les véhicules dégradés sont le résultat d’un règlement de compte entre fêtars et voisins excédés. « On ne sait pas pourquoi la situation se dégrade dans un secteur alors qu’il  était calme jusqu’à preésent. Et cela devient compliqué tant qu’on n’a pas attrapé le ou les fauteurs de trouble. C’est un abcés de fixation jusqu’à ce que la police attrape les auteurs. Mais nous n’avons plus, comme auparavant d’individus postés comme avant. Les caméras de vidéosurveillance ont été disuassives » a expliqué Bernard Gauducheau sans vraiment convaincre ses interlocuteurs dont certains sont excédés

     

    La réunion s’est terminée sur de nombreuses informations  concernant l’ouverture de l’EHPAD des fréres Jésuites de la rue Raymond Marcheron, et de la résidence étudiante à l’angle de la rue Diderot. Malgré quelques malfaçons, comme ces gouttières des balcons qui deversent l’eau de pluie directement sur le trottoir, douche assurée pour les passants. La boulangerie tant attendue rue R.Marcheron a ouvert ses portes. La restauration de la Chapelle Larmeroux est terminée, des offices religueux devraient être célébré pour les maisons de retraites à partir de l’année prochaine. En attendant le maire a demandé de l’éclairer de l’intérieur entre 17H et 23H chaque soir durant la trêve des confisseurs afin  de faire découvrir la beauté de ses vitraux. Histoire de faire le lien avec cette trêve de Noël qui approche dans moins d’une semaine.    

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : INQUIETUDES, SURCOUTS ET DEGRADATIONS DANS LES TRANSPORTS !

    Durant la semaine passée les vanvéens comme les franciliens ont appris que la Société du Grand Paris  a fait ses premières acquisitions foncières pour 5,4 M€ à Issy les Moulineaux pour pouvoir réaliser la gare Issy RER de la ligne Rouge Sud du super métro automatique qui passera par Vanves au niveau du clos Montholon. Mais surtout que Grand Paris Express coûtera plus cher que prévu : 30 Milliard au lieu de 20.

     

    Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France a évoqué un surcoût de 10 milliards d'euros devant les députés siegeant à la Commission du Développement Durable de l’Assemblée. Une estimation qui prépare le terrain à l'annonce par le gouvernement d'un étalement des travaux en ces temps de crise. « J’ai fait valoir que cette opération coûtera plus cher que prévu,  de l'ordre de 30 milliards au lieu de 20 milliards…Bien sûr qu' on le sait depuis le début…mais nous sommes conduit à aller jusqu’au bout » a-t-il expliqué en revenant sur le rapport de Pascal Auzannet qui doit faire le point sur le coût estimé de ce projet majeur d'infrastructures de transports et  permettre au gouvernement de décider de l'étalement des travaux en fonction des besoins des populations. Il a indiqué « qu’une grande partie de ce surcoût proviendra des interconnexions, des nouvelles gares », au nombre de 72 pour rythmer les 200 km de nouvelles lignes en rocade autour de Paris. Il a aussi mis en cause la SGP ( Société du Grand Paris) qui aurait fait une erreur dans ses calculs :  « Elle  n'a compté que sa participation et pas le montant total des travaux ».  Ses propos ont suscité quelques réactions notamment dans l’entourage de la ministre de l’Egalité des Territoires : « Si ce que dit Jean-Paul Huchon est vrai, cela vient plutôt confirmer des inquiétudes qu'avait Cécile Duflot, et ce depuis un moment ». Rappelons qu’opposante au projet quand elle était chef de file des écologistes au conseil régional, elle avait dénoncée un coût sous-estimé. Mais depuis qu’elle est chargée du dossier Grand Paris, elle n'a eu de cesse de dire que l'Etat poursuivrait ce chantier de supermétro automatique, qui doit voir le jour à l'horizon 2025.

     

    Dans le même temps, il est intéressant de noter que les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD, CFDT, FO de la RATP et de la SNCFse  sont unies pour déposer une « alarme sociale ». Leur objectif était de mettre en lumière les dysfonctionnements qui touchent notamment la ligne B du RER – qui traverse du Nord au Sud toute la Région Capitale – et la nécessité de prendre des mesures  pour améliorer la qualité de service et la ponctualité sur cette ligne parce que sa situation est devenue invivable tant pour les salariés que les usagers. Mais à travers leurs déclarations, c’est une situation explosive qui était décrite et qui touche l’ensemble du réseau de transports franciliens, métro, RER et transilien comme peuvent le constater les vanvéens qui empruntent régilèrement la ligne 13 sursaturée, ou la ligne transilien Paris-Motparnasse : « Les employés viennent travailler la boule au ventre. Les menaces verbales et physiques, les agressions se multiplient » indiquaient ses syndicats qui tirent la sonnette d’alarme après avoir constaté une progression de ses événements depuis 5 ans, et essaient de se rapprocher des usagers pour interpeller le gouvernement. 

     

    Ces syndicats ont aussi insisté sur une situation des transports qui se dégradent, sur un réseau vieux de 30 ans : « Faire rouler  des trains sur les mêmes infrastructures est devenu une prouesse quotidienne » expliquaient ils en s’inquiétant des déclarations d’élus qui invitent les franciliens  à laisser leurs véhicules dans leur parking et prennent des mesures pour les dissuader de venir en auto à Paris : «Si nous avons 5 à 7% de franciliens en plus, nous ne pourrions plus les transporter, car les transports sont sur-bookés » indiquaient ils donnant cet exemple significatif : « Il est devenu courant d’avoir 200 à 250 km de bouchons chaque matin, alors que nous n’avions atteint ce chiffre qu’en 1995 lors de la grande grève ». C’est pourquoi il est, certes, urgent de bien programmer le réseau de transport de demain comme Grand Paris Express mais surtout d’améliorer le réseau de transport existant avec un plan de mobilisation lancé par la Région qui tarde à se faire sentir.