Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sncf - Page 4

  • FACE A UN DEBUT DE GREVES PERLEES ET DE GALERES, LE DEPUTE DE VANVES DENONCE LA GREVICULTURE

    Après ce week-end de Pâques, les vanvéens vont vivre une semaine de gréves et de galères, peut être moins que d’autres, car même s’ils ont pu souffrir de retours perturbés par un début de gréve, hier soir, ils n’auront pas à prendre de transports dépendant de la SNCF, sauf pour les habitués de la ligne Paris Montparnasse. D’ailleurs leur député, Gabriel Attal,  porte-parole de LREM était hier dans la Matinale de France Inter (alors que Sophie Cluzel, ministre des Handicapés était sur Europe 1 à l'occasion de la journée sur l'autisme)  s’est exprimé sur cette gréve en assurant qu'il ne «comprenait pas cette grève» alors que les réformes de la SNCF ont été annoncées depuis un certain temps ». Il a même utilisé une expression qui commence à faire du buzz invitant  à « sortir de la gréviculture » : « La grève a été annoncée avant même que le plan du gouvernement ne soit dévoilé. Il y a une opposition de principe, un conservatisme face à une réforme qui sera «votée, adoptée ». Il a expliqué ne pas comprendre la grève à la SNCF qui va « être dure pour les Français sur une réforme  annoncée depuis un certain temps, l'ouverture à la concurrence a été actée en 2015 et il n'y a pas eu de mobilisation à cette époque, et alors qu'il y a eu des concessions annoncées par la ministre des Transports,  puisque cela ne sera pas ordonnances- Il y a un calendrier nouveau – et sur la portabilité des droits des salariés -  c'est important ce qui a été annoncé -  avec un sac à dos social  pour les cheminots pouvant être transférés dans de nouvelles sociétés reprenant des lignes », a insisté Gabriel Attal.

    Il est à noter que la Région Ile de France  a très bien réagie en travaillant depuis plusieurs semaines sur des alternatives pour réduire la galère des voyageurs notamment en incitant au télétravail - Valérie Pécresse a rencontré les directeurs de ressources humaines de grands groupes travaillant en IDF pour les inciter à augmenter le télétravail dans leurs entreprises comme la  région le fait avec ses agents mis en télétravail deux jours par semaine et en affichant sur son site internet une carte de 600 lieux offrant cette possibilité - et en  instaurant le covoiturage gratuit avec huit partenaires. Elle a même lancé un appel à la solidarité citoyenne : «il nous faut des conducteurs qui seront remboursés sur la base de dix centimes du kilomètres, et pour les passagers ce sera gratuit (...) Donc je demande  à tous les franciliens qui se préparent à la grève et qui savent à quel point ça va être la galère, de s'inscrire sur les plateformes des huit sociétés de covoiturage»

  • MURS ANTI-BRUIT A VANVES : L’ARLERSIENNE PREND CORPS !

    « C’est un dossier qui date de la première mandature. IL s’agit de protéger les riverains de la voie ferrée Paris Montparnasse, soit par un mur-écran, soit par l’isolation des fenêtres et façades des immeubles et pavillons. Une étude a permis de repérer les points noirs, c'est-à-dire où le bruit dépasse les 78 dBjour et 23 dB/nuit. L’objectif est atteint lorsque le mer écran permet de baisser de 5 dB » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme lors de la réunion publique du quartier du Centre Ancien-Saint Remy le 22 Mai dernier. « Il a fallu trouver des partenaires pour financer, deux campagnes de mesures de bruit, avec études et projet dont le coût se monte à 13 M€. Le chantier sera réalisée en 2018 et 2919 en plusieurs tronçons » a-t-il annoncé  en expliquant que le mur sera constitué de caissons en acier alvéolé dont les fondations reposeront sur des pieux de béton, sur les terrains SNCF. « C’est un dossier lourd, long et cher ! Cela ne pas tout régler. Mais c’est une réduction des nuisances, pas une disparition » a prévenu le maire.

  • VANVES EPARGNE PAR LES INONDATIONS ET LA CRUE MAIS PAS PAR SES EVENTUELLES CONSEQUENCES

    La Seine est monté jusqu’à 6,10 m à  2H du matin Samedi. Jamais elle n’était montée aussi haut depuis 1982 (6,18 m) en dehors de 1910 (8,62 m). Les premiers enseignements commencent à être tirés surtout par rapport à l’exercice Sequana réalisé en Mars 2016. La principale est que la crue a été beaucoup plus rapide que prévu, -  Le niveau de l'eau est monté très rapidement (plus de 2 m en 4 jours ) -  que les capteurs ne sont pas tous fiables à cause de la pollution et des déchets, d’où une polémique sur les prévisions,  entre météorologues et hydrologues,  qui fixaient le pic à 6,30 voir 6,50 m, amenant dans ce cas, la RATP à déclencher son plan de protection des métros alors que la  Régie comme la SNCF étaient déjà mobilisé.

    D’autant que la ligne C du RER était bloquée entre les stations Javel et Gare d’Austerlitz, le  trafic interrompu sur certaines lignes SNCF/Transilien à cause de glissements de terrains, comme ce fut le cas à Meudon, bloquant tout le trafic entre Paris Montparnasse et  Versailles sur la ligne N entre Jeudi et Samedi dernier, comme beaucoup de vanvéens s’en sont aperçus, étant des habitués de cette ligne N. 75  élus LR et UDI parisiens et francliens, ont appelé solennellement les grévistes de la SNCF  (8% seulement) à suspendre leur gréve. «Un mouvement qui accroît la paralysie de notre région dans une période déjà dramatique pour les franciliens en raisons des inondations » constataient ils en les appelant « à faire preuve de solidarité et de responsabilités. Alors même que 90% des agents sont mobilisés avec le plus grand dévouement jour et nuit pour rétablir le trafic et permettre au plus vite un retour à la normale, il est incompréhensible qu’une minorité méne à contretemps des revendications catégorielles ».  Mais les grévistes n’ont rien voulu entendre

    Prés de Vanves, le parc de l’Ile Saint Germain a été fermé, des caves des particuliers ont été inondés dans la partie habitée de l’île. Ce qui n’empêchaient pas les habitués du parc  de venir voir, prendre des photos de ses berges inondés, avec leurs péniches presque au niveau du Bd Urbain qui longe le fleuve d’un côté et l’écoquartier d’Issy les Moulineaux de l’autre (photo du River Café, péniche/restaurant au pont d’Issy). Les services du Conseil Départemental ont été sur les dents tout ce week-end pour fermer des voies sur berge, mettre en place des batardeaux - digues destinées à la retenue d'eau provisoire au niveau des murets anti-crues – le long du chantier de la VRGS, activer les stations de lutte contre les crues, habituellement en arrêt entre le 1er juin et le 30 septembre. Lorsque la crue s'accompagne de fortes pluies, ces stations permettent d'éviter les inondations par débordement des réseaux en pompant l'eau excédentaire des réseaux pour la renvoyer dans la Seine….

    Et comme l’avait déjà noté le blog, Vanves n’a pas connnu de dégâts en dehors d’un affaissement du parvis devant la Poste du Carrefour de l’insurrection, et l’entrée de la salle de prière des musulmans alors que le Ramadan vient de débuter hier. Vanves a été épargné par la crue de la Seine et des inondations. Mais pas de ses conséquences. Et c’est l’un des enseignements de ces événements et surout de l’exercice Sequana de Mars dernier qui avait vu tous les services concernés participer à un exercice grandeur nature pendant quinze jours  : Même les villes qui n’ont pas les pieds dans l’eau comme Vanves ne seraint pas épargnées par  les conséquences indirectes comme on l’a vu avec l’interruption du trafic sur la ligne Paris-Montparnasse, mais si cela avait été plus grave, par des coupures d’electricité, comme dans des quartiers de Reuil Malmaison, l’impossibilité de se déplacer (à son travail) car les transports seraient bloqués, des problémes d’approvisionnements des magasins. L’une des réflexions menée à cette occasion là, auquel était très attentif le préfet de région, concernait la continuité des services pendant la crise,  et surtout la phase de réactivation de l’aprés crise qui a été très longue après la crue de 1910. Enfin le rôle des maires lors d’une telle crise qui aura un impact sur sur la vie en collectivité, est très important pour justement veiller à son bon déroulement