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GREVICULTURE : LE DEPUTE DE VANVES FAIT LE BUZZ ET TRAITE DE PETIT MARQUIS

Interrogé sur le terme de «gréviculture» qu'il avait utilisé pour dénoncer «la culture de l'affrontement» de «certains syndicats», Gabriel Attal, député LREM a tenu à défendre le droit de grève, dont «il n'est évidemment pas question de revenir dessus». Le porte-parole de La République En Marche a affirmé « la nécessité de mener la réforme de la SNCF jusqu'au bout ». Il s'agit pour lui de « moderniser le service public du ferroviaire ». Il considère même que l'enjeu de la réforme actuelle est de « sauver la SNCF ».  IL n’empêche que ce terme peu apprécié par certains ministres, a fait le buzz

Mais voilà du côté de la France Insoumise qui ne le porte pas dans son cœur depuis le débat sur l’université, le député LFI Alexis Corbière  l’a accusé, de reprendre  une expression du Front national en tweetant : « Ce terme «gréviculture» a été inventé et utilisé par les Le Pen père et fille. Dis moi tes références, je te dirai qui tu es... !». IL s’est même fait traiter de « petit marquis » par un éditorialiste de The Huffpost. Mais  Gabriel Attal a de la réplique en faisant savoir que l'expression a également été utilisée par un secrétaire général de la CFDT en 2014.  

Mais, en réalité, on retrouve le terme dans la presse du début du XXe siècle : Selon les spécialistes,  «le mot est bien plus ancien», qui expliquent que « cette expression est apparue déjà dans l'ouvrage «La science sociale suivant la méthode de F. Le Play » rédigé en 1900. Un livre dirigé par Edmond Demolins, un sociologue royaliste et contre-révolutionnaire,qui  évoque «la lassitude qu'ont laissé percer les commis voyageurs en grève, les orateurs, députés ou autres, chargés d'entretenir le zèle des partisans du chômage (…) On a même trouvé un mot pittoresque pour désigner cette profession malheureusement trop répandue de nos jours. On compte désormais l'appeler la gréviculture». Il apparaît également la même année dans le quotidien catholique L'Univers pour qualifier «le métier consistant à parcourir la France pour exciter les ouvriers à se mettre en grève». Le journal radical-socialiste Le Radical y consacre même un article en 1905

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