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  • LES GRANDS CHANTIERS DU MAIRE DE VANVES DE LA GARE DU GPE AU PISSENLITS DU TERRE PLEIN CENTRAL DU CD 50

    C’était finalement le théme de cette seconde réunion publique de quartier consacré à Saint Remy-Centre Ancien lundi soir à l’hôtel de ville devant une assistance fournie et la présence de très nombreux maires adjoints dont le maire a fait venir, les nouveaux, au premier rang, au fur et à mesure de leur arrivée dans la salle Henri Darien

    Bernard Bauducheau a passé en revue ses grands chantiers, en citant deux chantiers emblématiques des efforts de la ville avec la rénovation de l’école élémentaire Marceau  (800 000 €) avec son nouveau préau et son ascenseur, le biblio club (500 000 €) bien sûr qui redonne de la vie à ce quartier, lumière au bout de cette galerie marchande, la crèche Canelle (622 000 €) avec la 2éme tranche des travaux jusqu’en Mars 2015. « C’est la ville qui fait le plus grand effort financier dans ses travaux ! » a-t-il précisé. Il est revenu tout d’abord sur le Conservatoire de Musique  qui est en cours d’équipement actuellement, avec son auditorium de 240 places et sa fosse d’orchestre. « Ce n’est pas la Philarmonie de Paris dont le budget a explosé » a-t-il précisé en citant le coût (14 M€) dont une partie a été à la charge de la ville ( 4 M€ pour l’acquisition du terrain rue Solférino + 1 M€ fonds de concours) et le reste par GPSO  : « C’est une chance qu’on l’ait réalisé car nous ne l’aurions pas lancé maintenant ». Ensuite, sur le chantier du siége d’Hachette Livre qui arrive sur sa fin, avec 3 mois de retard, l’immeuble devant être occupé à partir du printemps 2015. Enfin sur la Trésorerie à côté de la poste qui accueillera une antenne de la direction de la vie sociale (ex-CASS) du Conseil Général des Hauts de Seine qui a souhaité se rendre acquéreur des locaux.

    « Nous allons engager le chantier de rénovation de la tribune du PMS André Roche qui sera remis aux normes, avec de nouveaux bâtiments de part et d’autre, une pelouse synthétique pour le terrain d’honneur pour 1,5 M€ » a-t-il annoncé et confirmé. Des travaux qui devraient se dérouler entre Juin 2015 et la Renrée 2016. Il n’a pas caché qu’il faudra ensuite s’occuper du gymnase André Roche qui « nécessite aussi  une rénovation » et pas simplement « un ravalement », ainsi que de la piscine, tout en reconnaissant « qu’on est juste en équipement avec 4000 adhérents au Stade de Vanves ». Cette présentation a suscité quelques questions : « Que vont devenir les anciens locaux du Conservatoire ? » - « On y réfléchit. Rien n’est arrêté. Il y aura un choix à faire selon le contexte économique. Ils ne sont ni à louer, ni à vendre » a-t-il précisé tout en lâchant quelques minutes plus tard une information (qui n’est pas nouvelle puisqu’il en avait fait état durant la campagne des municipales) : Il pourrait accueillir la bibliothèque. Durant la campagne, il avait même parlé d’une « Bibliothèque du futur » en profitant justement de la présence d’Hachette Livre. Justement un participant a demandé quelles seraient les retombées pour Vanves de l’installation du siége d’Hachette Livre ? » - «  La CFE et la CVAE devraient augmenter, l’une pour la ville, l’autre pour GPSO » mais sans donner une idée de la somme.  

    Le référant technique de GPSO à Vanves a d’ailleurs présenté rapidement les chantiers réalisés, en cours et programmés dans ce quartier en matière de voirie, d’éclairage, d’assainissement, ce qui a suscité des questions très terre à terre après coup sur les pissenlits du terre plein central  de l’avenue Antoine Fratacci qui ont remplacés de très belles plantes s’est plainte une riveraine : « Elles ont été détruites par le salage » a tenté d’expliquer le maire en regrettant qu’on n’est pas prévu un terre-plein plus haut.

    Le plus important est bien sûr la requalification de la rue Jacques Jézequel en bonne voie, qui va coûter 1 M€. Après les travaux d’assainissement, lourds financièrement, menés avec le souci de  limiter la gêne, l’aménagement des espaces publics a été engagé en 4 phases toujours pour limiter la gêne. Plusieurs questions ont concernées notamment la piste cyclable – « la double circulation n’a pas permis de la réaliser. Il y aura des pictogrammes. Et la zone trente sera instituée pour apaiser » a indiqué le maire en revenant sur l’effet positif des radars pédagogiques, qui seront installé sur cette voie : « Il s’avère globalement  que les limites de vitesses sont respectées à 90%, avec toujours une minorité qui ne respecte rien » - la rue Victor Basch et les arrêts de bus – « Des aménagements sont réalisés pour améliorer la circulation et le stationnement  où le trafic a diminué, les bus ne devant pas susciter une grande gêne » -  la petite place devant la gare Vanves-Malakoff où sera réinstallé la plaque rendant hommage à Albert Culot, 

    Et la gare elle-même qui devrait être en interconnexion avec la future gare de Grand Paris Express (GPE)  prévu à l’horizon 2020 au niveau du Clos Montholon et de la gare SNCF de Clamart. Occasion de rappeler que c’est grâce à lui qu’elle a été obtenue alors qu’elle n’était pas prévue entre Châtillon/Bagneux et  Issy les Moulineaux. « C’est la première gare qui sera réalisée ! » a-t-il annoncé après avoir participé l’aprés-midi même au Comité de tronçon organisé par la Société du Grand Paris (SGP). .   

  • 2éme REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER : LE PLATEAU DE VANVES SERA LE GROS CHANTIER DU MANDAT

    La seconde réunion publique de quartier pour le Plateau n’a pas réunie autant de monde que la première consacrée largement au réaménagement de la rue jacques Jézequel avec les habitants du quartier Centre Ancien-Saint Remy à la Mairie. Et peut être à cause de l’assemblée de la copropriété du 55 rue Jean Bleuzen. Dans cette école Marceau, lundi soir, Bernard Gauducheau était entouré par quelques nouveaux, Xavière Martin, Nathalie Le Gouallec, et anciens, Alain Toubiana, Bertrand Voisine, Marie France Munier, et quelques opposants : Anne Laure Mondon, Valérie Mathey, Boris Amoroz. Il n’a pas caché que le Plateau de Vanves serait l’un des gros chantiers de la mandature pour requalifier ce quartier qui a plus de 40 ans et qui a besoin d’un lifgting

    Une habitante du Plateau a tout d’abord posée une question sur l’enquête domaniale du Plateau effectuée voilà plus d’un an. « C’est la conséquence de l’absence de repères pour déterminer les propriétaires des différents espaces publics et privés  sur le Plateau dans la mesure où il y avait très peu de traces domaniales, Nous avons mandaté un expert géomètre (pour un  coût de 84 000 €) qui a tout répertorié, identifié, avec un plan concret qui permet de savoir qui est chez qui. Ce plan disponible en mairie peut être consulté, et contesté, mais à la condition que le plaignant finance un nouveau paramétrage » a-t-il expliqué en reconnaissant que c’est une base de travail pour commencer à travailler avec les copropriétés dans de bonnes conditions pour rénover ce quartier qui a maintenant plus de 40 ans d’existence. Une riveraine a justement demandé ce qu’il en était de la requalification de la rue Auguste Comte : « Nous aurons l’opportunité de le faire avec les immeubles de bureau (où sont installés l’ADEME, Orange…) qui devraient ête rénovés ou reconstruit à l’occasion d’un changement de propriété (un fonds de pension). Il faudra alors jumeler les travaux «  a-t-il indiqué en ne cachant pas que l’un des gros chantier d’aménagement du mandat, concernera justement  ce secteur du Plateau de Vanves

    Le maire avait d’ailleurs  commencé  la réunion en passant en  revue, les chantiers : Le réaménagement du square Jarrousse qui a commencé début Juin, avec conservation de la fontaine, du kiosque et du bassin devant, suppressions des canaux en croix, avec cheminement piétonnier en périphérie pour dégager une pelouse centrale. « Le coût des travaux se monte à 500 000 €. Ils commenceront  par la fontaine et le comblement des canaux ». Le siège d’Hachette dont le bâtiment devrait être livré à la mi Juillet 2014 même si beaucoup de riverains craignent que les délais ne soient pas tenus vu l’état du chantier. Une participante a  demandée ce qui a été prévu pour les accueillir : « L’expérience d’Audiens montre que beaucoup viendront par le métro ou les bus ». Une autre s’est inquiété que des antennes soient érigées, ayant aperçu une forêt de tuyaux. « Ce qui ne veut pas dire qu’il y ait des antennes. Je n’ai pas de demande d’autorisations en cours ».  Des équipements publics où les travaux poursuivent plusieurs objectifs avec la mise en accessibilité, la performance énergétique, la remise aux normes incendie et électrique : Ecole Marceau avec réfection du préau, création d’un  bureau pour le centre de loisirs, installation d’un ascenseur, réaménagement d’un étage. Des échaffaudages qui ont été installés avec 4 mois d’avance, alors que ses travaux seront réalisés pendant les vacances scolaires,  font beaucoup de bruit dans tous les sens du terme. Biblio club avec création d’un mezzanine avec des bureaux, une salle des contes réaménagé. La Créche Pomme Canelle avec la poursuite d’une réhabilitation déjà entamée lors d’une première tranche avec agrandissement de l’unité d’accueil, réfection de l’espace jeux et local poussettes, installation de radiateurs basse température….  

    Une cliente, sûrement, s’est inquiété du départ du boulanger de la rue S.Carnot (prés de l’église Saint François) : « le propriétaire du fonds ne veut pas vendre alors que le gérant était prêt à l’acheter ». Jacques Dumont a demandé s’il était prévu « une autre salle pour le sport car le gymnase du Plateau est devenu trop juste » - « On a bien conscience que la population augmente. Mais on a jeté notre dévolu sur le quartier Aristide Briand où serrait aménagé un petit gymnase. Peut être à plus long terme, le gymnase Maurice Magne pourra faire l’objet d’une rénovation ou d’une extension ». L’ex-président de la FNACA a demandé si l’on ne pouvait pas prévoir un escalier mécanique à la station Malakoff-plateau de Vanves pour rejoindre le quai en direction de St Ouen ou Gennevilliers. « Le probléme n’est pas de créer un ascenseur ou un escalier mécanique, mais de faire aussi dans toutes les autres stations m’a expliqué le président de la RATP Mongin lorsque je l’ai rencontré récemment. Une étude de faisabilité devrait être lancé, mais ils ont d’autres priorités » lui a-t-il répondu en ajoutant : « Sur le métro, je ne veux pas me faire avoir comme pour le mur anti-bruit le long des voies SNCF  Paris Montparnasse où l’Etat vient de désengager »

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « Un chantier hors norme ! »

    Les vanvéens qui s’intéressent de près au Grand Paris Express et son passage à Vanves avec sa gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ne devrait pas rater la réunion publique que L’ARGC (Association des Riverains de la gare de Clamart) organise avant le démarrage de l’enquête publique même si elle se déroule à Clamart le 1er octobre prochain à 20H30  à la salle municipale Hunebelle, à quelques jours du démarrage de l’enquête publique  sur la ligne (15) Sud Rouge du Grand Paris Express entre Pont de Sévres et Noisy- Champs (7 Octobre au 18 Novembre 2013). Ses responsables ont invité des représentants de la SGP (Société du Grand Paris) comme ils l’ont fait Jeudi soir au siége de la Gendarmerie Nationale à côté du Fort d’Issy pour venir présenter le chantier non seulement de cette gare mais aussi de cette ligne dans le secteur Pont de Sévres-Fort d’Issy/Vanves/Clamart, avec toutes ses implications. Une réunion passionnante qui a duré plus de deux heures avec beaucoup de questions des riverains sur les nuisances du chantier, et notamment l’évacuation des déblais, le bruit, les vibrations, les carrières, le tracé etc…

     

    Comme l’ont bien explique les deux représentants de la SGP, Mme Rivière et M.Pons, entourée par les dirigeants de l’ARGC  (Michel Benkemoun et Pascale Audry) et d’André Santini, président de la SGP, « c’est un chantier hors norme » qui sera menée dans le sud francilien sur 33 km  entre Pont de Sévres et Noisy Champ, avec prés de 7 tunneliers qui creuseront le tunnel en même temps. « La machine est lancée, nous dans la phase active, avec les forages, la désignation des groupements composés d’ingénieristes et d’architectes qui ont remporté les marchés de maîtrise d’œuvre, études et travaux des ouvrages de génie civil et des aménagements nécessaires à la réalisation des deux tronçons de cette ligne 15 Sud : SETEC sur le lot Ouest entre Pont de Sévres et Villejuif/Aragon (12 km, 7 gares dont celle de Fort d’Issy/Vanves/Clamart) et SYSTRA sur le lot Est entre Villejuif/Aragon et Noisy-Champs (21 km et 7 gares,  l’enquête publique » a expliqué André Santini, conscient que les gens craignent les chantiers. « Nous sommes une période anxiogéne pour les riverains de ce chantier qui se posent beaucoup de questions » a ajouté le président de l’ARGC. « Nous essayerons de limiter au maximum les dégâts » a promis le président de la SGP en insistant sur le fait qu’il y a « une équipe à l’écoute, qui discute, qui essaie de comprendre la préoccupation des gens, qui disent tout ce qu’ils peuvent vous dire ». D’ailleurs, un management environnemental sera mis en place pour chaque chantier pour essayer justement de supprimer ou de minimiser toutes les nuisances 

     

    Les deux membres de cette équipe, ont  justement fait le point sur les chantiers et ses différentes étapes  qui a fait l’objet d’un Comité de pilotage dans ce secteur comprenant les trois premières gares de l’Ouest de ce tracé Rouge Sud : Pont de Sévres, Issy/RER et Fort d’Issy/Vanves/Clamart. Il a fait l’objet de 48 comités techniques et 108 réunions. Des sondages ont été effectué cet été pour accroître la connaissance des terrains et du sous sol,  lancer des études de maîtrise d’œuvre, et préparer les enquêtes parcellaires pour la maîtrise foncière prévues en Décembre après l’enquête publique,  sur les gares, l’évacuation des déblais, les remissages etc… L’enquête parcellaire sur les tréfonds entre les gares sera menée un peu plus tard. Les ingénieurs de la SGP ont prévu une marge de 50 m autour du tunnel même si les emprises sont plus précises pour les gares, afin de pouvoir faire évoluer l’angle du tunnel en fonction des difficultés rencontrées. Cette gare sous faisceau s’étendra de Vanves à Clamart en oblique sous la voie SNCF avec une mezzanine pour les correspondances, des accès vers la rue du Clos Motholon, et vers le Bd Calmettte 

     

    Le métro devrait pouvoir circuler à une vitesse de 120 km/h  dans le tunnel  de 10 m de diamétre où il est prévu un roulement fer, ce qui nécessite de longues courbes (sur un rayon de 600 m) contrairement au métro parisien  où les courbes sont plus petites (la plus petite fait 60 m de diamétre à la Bastille). Deux courbes  avant et après la gare de Clamart, ont joué sur le dessin du tracé, et le positionnement de travers de la gare. Mais ce n’est pas le seul élément qui a été pris en compte : Les ingénieurs de la SGP ont cherché à éviter tout d’abord les carrières. Car ce secteur en est truffé de Châtillon à Issy les Moulineaux. « Soit nous sommes suffisamment profond pour passer en dessous, soit on est trop proche et nous comblons les carrières avec un mélange de sable et de ciment, et non avec les déblais, pour éviter tout problème ». Ils ont ensuite dû prendre en compte les ouvrages du SIAAP qui posent des contraintes, notamment pour le positionnement de la gare de Clamart. Si le tunnel est à 50 m sous le Fort d’Issy, il remonte à 15 m sous le Bd des Fréres Vigouroux à Malakoff pour passer au dessus d’un ouvrage du SIAAP, après la station qui se trouvera à -26 m sous la voie SNCF Paris Montparnasse. Ils doivent enfin éviter de passer sous les immeubles hauts dont les fondations sont profondes vu la nature du terrain

     

    Un tunnelier creusera le tunnel depuis Clamart vers Bagneux, les déblais remontant par le puit creusé au niveau du parking et de l’ex-gare de marchandises. La SGP a arrêté un schéma directeur d’évacuation des déblais car il faudra en évacuer 44 millions de m3 dont 12 millions de m3 sur la ligne Rouge sud. Il s’agit de répartir leur évacuation sur le territoire, en utilisant la voie fluviale,  la Seine à l’ouest de cette ligne, la Marne à l’Est, la voie ferrée et les camions à la gare de Clamart. 50% des déblais devraient être évacué par  la voie ferrée dans un créneau horaire de 11H – 15H dans la journée qui pose le  moins de problème que la nuit. Mais il leur a fallu discuter et négocier, grâce à l’aide des élus, avec SNCF et RFF car 350 trains passent  quotidiennement dans cette gare, peut être plus avec la mise en service des TGV Bretagne et Pays de Loire. Et qu’il a fallu étudier de prés les aménagements (voie de service), la réfection  des aiguillages, mettre au point la procédure d’arrivée et de départ des trains de fret  venant ou repartant vers trappes pour évacuer chacun 1600 tonnes de déblais. Le reste le sera par camion soit 3 camions par heure via le Bd des Fréres Vigouroux.

     

    Des ouvrages annexes qui nécessiteront des travaux importants et gênants  sont prévus même si au final, ils resteront très discrets : Des accés pompiers tous les 800 m , ouvrages de 200 à 300 m2 de section qui se traduiront par une trappe avec des escaliers. La ventilation avec des grilles au niveau du sol (400 m2) sont prévus notamment dans le parc Henri Barbusse à Issy les Moulineaux au niveau de son escalier monumental, et le square Mauret Joinville à Malakoff dont les riverains demandent son déplacement vers un carrefour. Certains ont même lancé une pétition pour un tracé alternatif mais sans succès. Les riverains sont très inquiets par des vibrations possibles, que la SGP a pris en compte « très sérieusement », notamment sur la partie du tracé qui passera au dessus de l’ouvrage du SIAAP.