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gpso - Page 108

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES : DES INVESTISSEMENTS MALGRE DES INCERTITUDES ET DE PESANTES CONTRIBUTIONS

    Comme prévu, la tribune du public était bien rempli mercredi soir pour cet avant dernier conseil municipal de la mandature 2008-14. Pas moins de 10 futurs et potentiels conseillers municipaux étaient présents dont deux têtes de listes, Antonio dos Santos (PS) et Boris Amoroz (FdeG). La plupart des élus sortants étaient présents pour cette réunion consacrée au débat d’orientation budgétaire (DOB) avant son vote prévu le 18 Mars prochain. Claudine Charfe (FdeG/PC) avait amené avec elle sa petite boîte au chocolat pour tenir le coup. Et Bernard Gauducheau (UDI) dans un esprit tout à fait républicain et confraternel a souhaité un bon anniversaire à Jean Cyril Le Goff (PS). Mais ce dernier n’avait pas emmené une bouteille de champagne.

    Comme l’ont expliqué Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine, le maire et son adjoint aux finances,  « le DOB préfigure le vote du budget » qui pourrait s’élever à 36 089 K€ pour le fonctionnement et 16 948 K€ pour l’investissement. Il s’inscrit dans un contexte inédit : Une forte baisse des concours financiers et des dotations de l’Etat aux collectivités locales ( de -1 à -1,5 milliard), une dette publique qui augmente (91,3% du PIB) à cause principalement de l’Etat mais pas des collectivités locales qui vont être invités à participer de façon importante à l’effort général. Il a indiqué qu’entre la péréquation (598 923 €), la baisse de la DGF (-380 000 €), Vanves devra verser 1 M€ soit l’équivalent de -5% du produits total des impôts directs locaux. Heureusement, l’attribution de compensation de GPSO (3,1 M€) et la Dotation de Solidarité Communautaire ( 1,5 M€) ne bougent pas.  

    Ce qui n’a pas empêché Vanves de connaitre une bonne situation financière grâce à la gestion de l’équipe municipale sortante reconnue par tous : Limitation du recours à l’emprunt  avec une annuité de la dette communale qui baisse de 3,4 M€ en 2012 à 3 M€ en 2013  et profite directement à l’épargne disponible qui augmente de 23% par rapport à 2012 et lui permet de recourir très modérément à l’emprunt en 2013 (2 M€). Maitrise des frais de personnel (+1,49%) qui représentent 63,3% des dépenses de fonctionnement. Stabilité fiscale après 2 années éprouvantes de hausse fiscale pour les vanvéens et les français. Effort d’équipement soutenu avec une augmentation de 23% des dépenses par rapport à 2012 (6 M€) avec un taux de réalisation de 70%. Le maire a insisté sur l’embellissement de la ville grâce aux 40 M€ investis durant ces 6 ans, et que « tout le monde constate sauf ceux qui se mettent des oeillères lorsqu’il la traverse »

    Durant cette année, la Ville a prévu de financer de grosses opérations qui concernent des réalisations déjà validées et notamment celles intégrées dans le contrat de développement avec le Conseil Général des Hauts de Seine. Seule l’acquisition foncière pour mener à bien l‘opération d’aménagement des terrains Coche/Briand  pourrait avoir un effet sur l’endettement de la commune. « Ces acquisitions doivent être davantage considérées comme une avance faite sur le produit à venir de la revente des terrains » ont-ils précisé. 

    Ce qui n’empêchera de continuer à maintenir le niveau de qualité des services : le lancement des nouveaux  rythmes scolaires qui devraient entraîner une augmentation du budget Education de 130 000 € dont 105 000 € pour les frais de restauration, sachant que les charges de personnel liées à sa mise en place nécessiteront un effort de 66 000 € pour un seul trimestre. Marie Françoise Goloubtzoff a fait le point, suite à une question orale de JC Le Goff (PS) sur l’état d’avancement de la concertation avec les différents partenaires intéressés qui a déjà fait l’objet de 3 réunions, et bientôt d’une quatriéme, notamment sur les aspects financiers.  Dans ce secteur éducation, 790 000 € sont prévus pour la réfection de l’école élémentaire Marceau et 445 000 € pour les travaux de gros entretien notamment à Larmeroux et à la maternelle Marceau.

    Le démarrage de l’opération de réaménagement de la tribune du PMS A.Roche qui devrait coûter 1,2 M€ sera étalé sur 2 ans avec 520 000 € inscrit en 2014 et nécessiteront de prévoir des vestiaires et locaux provisoires pour un coût de 60 000 €. Le service des Sports a inscrit 67 000 € pour l’améliorer du réseau d’assainissement du PMS, et 200 000 M€ pour l’amélioration des performances énergétiques à la piscine dans le cadre de l’Agenda 21 local 

    D’autres secteurs sont concernées : La culture avec la réfection compléte du Biblio-club (483 000 €), la poursuite de la construction du conservatoire. La petite enfance avec la réfection de la créche Pomme-Cannelle (411 000 €), des travaux à Sucre d’Orge (60 000 €) Caramel et Nougatine (27 000 €), et Boule de Gomme (22 000 €).

    Les espaces publics avec un investissement de 990 000 € dont 240 000 € pour des projets de requalification, 750 000 € pour de gros travaux d’entretien (voirie et espaes verts). Ainsi la rénovation du square Jarrousse sera étalée sur 2 ans pour un coût de 500 000 € dont 290 000 € de subvention par GPSO. La requalification de l’avenue Jézequel sera financée grâce à des subventions départementales.  

    A SUIVRE…

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES : DES ORIENTATIONS BUDGETAIRES SCRUTEES A LA LOUPE PAR LES CANDIDATS

    Ce soir se déroulera l’avant-dernier conseil municipal de la mandature, consacré principalement aux orientations budgétaires 2014, le dernier devant permettre de voter le budget. La tribune du public devrait être remplie un petit plus qu’à l’accoutumée, ne serait-ce que par quelques candidats qui vont scrutés à la loupe et décortiqués ses orientations budgétaires, et des jeunes futurs élus qui viendront voir comment se déroule un Conseil municipal. Ce sont deux conseils municipaux très importants car ils permettent d’aborder la politique qu’a choisie d’appliquer la majorité, alors que cette campagne permet à deux conceptions totalement différentes de la gestion communale de s’affronter qu’appliquent la droite de son côté, et la gauche de l’autre. Avec en toile de fonds la fiscalité qui est l’un des thèmes de cette campagne municipale

    « C’est d’autant plus gênant que la fiscalité locale n’est qu’une partie de la fiscalité, car ce n’est pas elle qui a explosé mais la TVA, la création de multiples taxes. Notre fiscalité est à peu prés lisible. On sait où elle va, dans les services publics locaux. C’est d’autant plus regrettable que l’on est dans l’œil du cyclone » reconnaissait un spécialiste, Philippe Laurent président de la Commission Finances et Fiscalité locales de l’AMF, en citant  la baisse des dotations plus les dépenses qui sont rendues obligatoires comme les cotisations retraites (600 M€ en 2014) avec la refonte de la caisse de solidarité (100 M€), les rythmes scolaires (500 à 600 M€). Sans parler de la péréquation et notamment en Ile de France, avec un système particulier qui permet d’alimenter le fonds de péréquation national, et aux départements un autre fonds des droits de mutation. 57% de la péréquation nationale proviendrait des collectivités locales franciliennes qui redistribuent prés de 10% de leur richesse à l’égard des autres régions.

    « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture, de  petite enfance, de propreté, d’espaces verts » explique t-il en prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. Et ce, quelle que soit l’équipe en place 

     

    Lors du débat d’orientation budgétaire de GPSO qui s’est déroulé lors du Conseil Communautaire du 7 Janvier dernier, Denis Badré, Vice  Président des Finances parlait de « pilotage à vue » en informant que la péréquation  coûterait à la communauté d’agglomération 6 M€, la TVA, 1 M€ sans compter les diminutions des dotations de l’Etat (- 4 M€), et de la CVAE (- 3 M€) qui a remplacé la taxe professionnelle. L’augmentation de la dotation de solidarité communautaire en 2013 ( 22,8 M€) a permis d’atténuer les incidences des notifications de contributions aux péréquations nationales, mais ce devrait être plus difficile en 2014 

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : MODEM, ECOLOGISTES…

    MODEN : « Je n’ai pas été étonné lorsque j’ai appris que les pseudo-Modem, puisqu’ils ne sont pas reconnus par le parti comme tel, s’associent avec la gauche, puisqu’ils ont toujours eu des positions qui étaient proches de la gauche, et qu’ils ont plutôt passer leur temps à critiquer qu’à construire. La gauche avec la gauche ! » a réagit Bernard Gauducheau (UDI) après l’annonce du ralliement du Modem de Vanves au PS. D’ailleurs, trois d’entre eux figurent sur la liste conduite par Antonio Dos Santos : Nicole Lemeur et Bernard Léon à une place éligible, et Gilles Guillamot. «  Je ne leur ai rien demandé et je savais qu’ils ne viendraient rien me demander puisqu’ils n’ont jamais caché leur proximité avec les socialistes.  Ils ont été désavoués par les instances nationales du Modem. C’est un épiphénoméne. Ils ne sont 10 ! » ajoutait le Maire. Pour ce qui est des instances nationales, « les responsables du Modem ne veulent surtout pas de vagues et laissent libre les équipes locales en fonction des situations communales » comme l’expliquait Philippe Grebert, candidat Modem à Puteaux qui était présent samedi soir à l’école Marceau. Un responsable Modem qui est  favorable « au rassemblement du centre, en l’occurrence, l’alternative Modem-UDI qui est un projet pour les européennes, en perspective de l’élection présidentielle de 2017. Il y a une logique au niveau national, à ce que les partis se rassemblent, d’autant plus les partis du Centre. Pour ces européennes et ces présidentielles où on peut imaginer qu’il y aura un candidat centriste après une primaire.   La question se pose maintenant pour les élections locales et municipales où on ne peut pas faire un copier-coller de ce principe, avec des situations locales complexes, où les choses se feront  en fonction d’une expérience de terrain, de réseaux locaux, d’alliances anciennes ».  Et il reconnait que, dans les Hauts de Seine, c’est assez particulier, avec un Modem qui soutient là un maire ou une liste de droite, et ici plutôt une liste plutôt de gauche, ce qui est sujet à polémique et à une certaine désinformation comme à Clichy où il est présent pratiquement dans toutes les listes PS, UDI, UMP,  et....  à Vanves. 

    ECOLOGISTES : Les écologistes qui organisent leur première  réunion publique ce soir à 20H30 à l’école Larmeroux, se plaignent que « le maire ait pas mal  piqué dans le programme des verts… mais il n’est pas assez loin ! », et surtout « qu’il se soit écologisé par la force des événements » avec l’arrrivée de Vélib’, le développement du durable et la maitrise des énergies, l’agenda 21 etc… « L’écologie n’appartient à personne en particulier, mais à tout le monde. L’écologie est un devoir pour tout le monde. En ce qui me concerne, il  serait inimaginable qu’étant chargé au niveau de notre communauté d’agglomération (GPSO) des questions environnementales, de la mise en œuvre de l’agenda 21, du plan climat-énergie territorial, de la définition de la trame verte et bleue découlant des accords de Grenelle II,  je ne puisse pas avoir, pour ma commune, une approche écologique. On me reproche d’avoir mis en place l’agenda 21 à Vanves, tout simplement parce que nous nous sommes attaqués, et les autres communes de l’agglo de la même façon, à la mise en oeuvre de façon global de notre agenda 21 sur l’agglo pour le décliner ensuite au niveau local » indique Bernard Gauducheau. » C’est pour cela qu’il y a eu deux étapes : la premiére communautaire, la seconde locale qui est arrivé voilà quelques mois. Et son processus suit son cours tout  fait naturellement. J’ai écouté et entendu certaines des associations qui se réclament de l’écologie et j’ai tenu compte de certaines remarques dans la mise en oeuvre de projets municipaux, parce que tout le monde a des idées. Dés l’instant, où elles sont positives, je ne vois pas de raison de les rejeter ».