Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gpso - Page 110

  • A VANVES LES ELECTIONS MUNICIPALES ET CANTONALES FONT TOURNER LES TETES

    Il est beaucoup questions d’élections à Vanves ces temps-ci. Beaucoup préparent la prochaine élection municipale. A droite, UMP et UDI négocient, chacun ayant de quoi faire sa propre liste, tout en travaillant sur un programme. A gauche, le PS a déjà désigné sa tête de liste et phophore sur un programme, les Verts ne savent pas s’ils font ou non leur propre liste, et avec qui à leur tête, et le Front de Gauche est quasi inexistant. Et pendant ce temps là,  le gouvernement réforme le scrutin cantonal, redécoupe les cantons en repoussant d’un an, en 2015, les élections cantonales dont les dernières à Vanves et à Issy les Moulineaux un goût amer à certains élus UDI.

     

    Le Conseil Municipal de Mercredi dernier s’en est même préoccupé en revoyant la composition des délégués communautaires qui devraient passer de 10 à 9 pour Vanves à cause de l’arrivée de deux nouveaux membres à GPSO à partir du 1er Janvier 2014 : Velizy  qui aurait 9 délégués et Marnes La Coquette 2. Lucile Schmid (EELV) s’est abstenu parce « les régles actuelles n’assurent pas une bonne représentation de l’opposition ». Jean Cyril Le Goff (PS) a regretté que « Vanves perde un siége et a demandé si l’oppositon, qui a deux siéges, en perdra un ». Bernard Gauducheau a précisé « qu’on attendra les résultats des élections municipales. On ne s’en tire pas trop mal part rapport à d’autres qui auraient pu être plus exigeant ». Il est vrai que la Communauté d’agglomération n’a pas souhaité trop  augmenter le nombre de délégués communautaires qui passeront de 81 à 91. Du coup, les places vont devenir chéres, car les élus PS et EELV souhaitent garder leur représentation, et certains maires adjoints de la majorité municipale qui espérent faire partie de la prochaine équipe, souhaitent siéger à GPSO parce que comme l’a dit l’un d’entre eux « c’est là que tout se passe ! »

     

    Du côté conseil général, ce n’est pas mieux, car il va falloir réduire de moitié les cantons, les redécouper et les regrouper, les groupes politiques et les conseillers généraux étant actuellement consultés par le préfet ou devant l’être. Pour Vanves, plusieurs options : Constituer avec Malakoff un canton, ce qui parait naturel par l’histoire de ces deux villes qui n’en faisaient qu’une avant 1883, et politique puisque durant de longues années, Malakoff et Vanves avec Issy les Moulineaux constituaient une circonscription législative (la 11éme des Hauts de Seine) détenue alors jusqu’en 1986 par un communiste historique, Guy Ducoloné. Ou alors se rattacher à Clamart qui ferait atteindre à ce canton, le nombre maximum d’habitants prévus par la loi (53 000 habitants avec 20% en plus ou en moins.  Il y a peu de chance que Vanves constitue un canton avec Issy Est parce qu’Issy les Moulineaux pourrait devenir ville/canton avec le regroupement de ces deux cantons Est et Ouest.

     

    En tous les cas, Isabelle Debré a eu l’occasion d’informer les élus altoséquanais de la position du Conseil Constutionnel sur ces réformes qui touchent au scrutin des élections locales (conseillers départementaux, conseillers municipaux et délégués communautaires) par un courrier. Ainsi, on apprend que  Conseil constitutionnel a  censuré plusieurs dispositions dont « l’article 46 relatif au redécoupage des cantons dans lesquels sont élus les binômes de conseillers départementaux (censuré partiellement). Le juge constitutionnel a, en effet, relevé que le législateur a posé comme règle que le territoire de chaque canton est défini sur des bases essentiellement démographiques. Or, les exceptions à ce principe définies par la loi auraient pu donner lieu à des délimitations arbitraires de circonscription. Seules des considérations géographiques au nombre desquelles figurent l’insularité, le relief, l’enclavement ou la superficie, ainsi que d’autres impératifs d’intérêt général, sont susceptibles d’atténuer la portée de la règle de l’égalité devant le suffrage »

     

    Enfin, dernier avatar de l’élection cantonale de 2011 qui a donné du beaume au cœur de Lucile Schmid : La condamnation d'André Santini pour injure publique  a été confirmée par la Cour d’appel de Versailles la semaine dernière. Lors d’une réunion publique à l’école Marceau le 7 Mars 2011, le député maire d’Issy avait affirmé à son propos « qu’elle est complétement givrée ». Evoquant la candidature de cette dernière aux cantonales sur l'une des deux circonscriptions d'Issy, il avait ajouté en parlant de sa commune: «Je ne savais pas que l'on était devenu une décharge.». Le tribunal correctionnel de Nanterre l’avait condamné en premlière instance en Juin 2012.  «Cette confirmation me semble logique», a estimé Lucile Schmid à l'AFP, faisant part de sa satisfaction. «L'appel (d’André Santini) remettait en cause les faits, il était important» que la justice «reconnaisse l'injure». Me Grégoire Lfarge conseil d’André Santini indiquait à l’AFP  hésiter sur un pourvoi en cassation. « On regrette que des propos prononcés dans un meeting, dans un contexte de vivacité» donnent lieu «à une saisie de la justice» ajoutait il à l’AFP

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES RONRONNANT : questions, précisions, informations…sur de nombreux sujets d’intérêt vanvéen

    Rien de bien normal durant ses 2H30 de conseil municipal avec 27 délibérations à l’ordre du jour,  pendant lequel la pluie a recommencé à tomber, les élus se sont expliqués longuement sur les tarifs de l’ESCAL, le maire en a profité pour apporter de multiples informations et précisions devant une tribune du public toujours clairsemé avec de jeunes étudiantes d’une école d’infirmiére chargé de faire un diagnostic territoral sur Vanves pour leurs études. La grande nouvelle de ce Conseil est la confirmation que la CVS (Circonscription de la Vie Sociale) reste bien à Vanves et qu’elle devrait s’installer dans les locaux de l’ex-trésorerie principale rue Mary Besseyre à côté de la Poste, même si ces effectifs ont baissé, et ont été mutualisé avec la CVS d’Issy les Moulineaux, la conduisant à n’ouvrir chaque jour de la semaine qu’une demie journée. Isabelle Debré l’a confirmé en  répondant à une question orale de Jean Cyril Le Goff (PS).

     

    Il a tout d’abord voté le compte administratif 2012. Bernard Gauducheau en a rappelé les éléments essentiels : recentrage des investissements sur le patrimoine et les économies d’énergies après l’effort effectué sur Cabourg les années précédentes, et  permettre à la ville de commecer à se désendetter. « L’exercice budgétaire 2012  a ouvert une période difficile pour les finances locales : diminution de 780 000 € des recettes provenant des droits de mutation, baisse des dotations de l’Etat , péréquation prise en charge en 2012 par GPSO ». Enfin, nécesssité de garder une vigilance renforcée sur les dépenses de fonctionnement. « Nous devons tenir un discours courageux » a-t-il conclut. PS et PC ont voté contre tout « en n’ayant pas constaté d’anomalies » mais « parce que nous n’aurions pas fait les mêmes choix que la majorité et qui s’exprimeront lors des prochaines élections municipales » comme l’a expliqué Anne Laure Mondon : « On s’était inquiété de l’emprunt de 3 M€ lors du débat sur le budget 2013 et de ses conséquences sur les charges financières. L’encourt de la dette sur la population a augmenté depuis 2010. La DGF ne cesse de diminuer depuis le compte administratif de 2009, et pas  uniquement depuis l’élection de François Hollande ». Le groupe EELV s’est abstenu

     

    Il a ensuite voté un fonds concours de la ville de Vanves de 1 M€ à GPSO pour la construction du conservatoire de musique. Jean Cyril Le Goff (PS) a noté que « l’on lui avait expliqué que c’était un jeu d’écriture » en s’étonnant que « ce soit bien une majoration du coût qui aurait pu retarder sa réalisation. On n’a pas envie de prendre du retard, mais cela va se répercuter sur les ménages vanvéens ».  Le maire a confirmé que c’était bien un  dépassant du coût originel qui améne le conseil municipal à voter ce fonds de concours qui sera versé en deux annualités de 50%. « Cela ne m’enchante guére, mais c’était la seule alternative ou l’abandon du projet. On a obtenu cet étalement sur 2 ans » tout en rappelant que « la ville avait déjà contribué par l’apport du terrain d’une valeur de 4 M€ ».  Il a expliqué aussi qu’un certain nombre de contraintes administratives, juridiques (avec certains riverains) ont retardé la construction de 3 mois, comme il l’avait fait lors de la réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, et le chantier qui devrait durer un an, commencera cet été avec l’installation de la grue en juillet.

     

    A l’occasion de la subvention demandée au Conseil Régional pour l’élaboration et la mise en œuvre de l’agenda 21 communal, Claire Papy (EELV) est revenu sur la réunion de mardi soir du Comité Consultatif Développement Durable/environnement, en regrettant que les vanvéens n’en aient pas été mieux informés, que la réunion n’ait pas permis de présenter beaucoup mieux lers enjeux : « Il s’agit de se mobiliser ensemble pour imaginer un mode de développement plus soutenable. Les animateurs de cete réunion auraient eu besoin d’être secondé pour bien présenter ces enjeux et les axes de Progrés. Le bureau d’Etudes Inddigo peut faire mieux ».  Bernard Roche, maire adjoint UDI qui a présidé cette réunion, a indiqué qu’une seconde réunion est prévue en Septembre, et Bertrand Voisine, maire Adjoint UMP que le 1er Comité de pilotage de cet agenda 21 communal devrait se tenir en Juillet. Bernard Gauducheau a insisté sur le fait que « la ville n’a pas pris de retard dans ce domaine, car on a beaucoup fait au niveau de « l’Agglo ». Beaucoup d’actions ont été entreprises dans notre commune ». Il a profité de la subvention demandée au SIPPEREC pour les travaux de renovation de l’hôtel de Ville, pour préciser que « si des échaffaudages ont été installés autour du bâtiment ce n’est pas pour ravaler les façades mais refaire le toît qui date de plus d’un siécle et de ses fenêtres ».

     

    Enfin, ce conseil municipal a accepté de classer dans le domaine public en même temps que la rue de l’avenir,  son impasse et l’allée Vernes et de lancer à l’automne l’enquête publique, d’organiser un troisiéme mois du commerce du 20 Septembre au 20 Octobre 2013, de modifier les tarifs de l’ESCAL, JC Le Goff (PS) en profitant pour demander qu’il y ait un même tarif pour les vanvéens et les non-vanvéens originaires de communes de GPSO,  à condition qu’il y ait réciprocité. La Ville a passé une convention de partenariat avec un sportif de haut niveau, Catherine Madec, lanceuse de marteau, l’oppositon demandant que dans ce cas, ce sportif s’implique dans une activité sportive auprès des jeunes vanvéens, ce qui est son cas, puisqu’elle donne des cours à la section Athlétisme. La ligue Contre le Cancer a reçu une subvention de 923 € pour son opération « Nager contre le cancer ». Dorénavant, les subventions versées par le département des Hauts de Seine à des associations vanvéennes, le seront par la ville de Vanves, conséquence de la Convention triennal Ville de Vanves/Conseil Général signée tout récemment : 59720 € au total en 2013 seront versés par le Conseil Général à des associations vanvéennes 

     

     

  • AGENDA 21 – PLAN CLIMAT DE VANVES : DES ECHANGES NOURRIS SUR LE DIAGNOSTIC

    La municipalité a invité, mardi soir à l’hôtel de ville, les vanvéens (intéressés) à participer à une réunion du Comité Consultatif « Environnement/Développement Durable » consacrée à l’Agenda 21 – Plan Climat. Rappelons tout d’abord que cette initiative a été prise par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012  alors qu’un débat national  sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement qui doit aboutir à une loi de programmation à l’automne 2013. Et à un moment où la Région Ile de France traduit dans les faits son Schéma Régional Climat-Air-Eau (SRCAE) sur lequel le Conseil Municipal avait donné son avis le 14 Novembre dernier  : Une réunion se tenait le jour même au conseil régional  sur le théme « Recherche et développement durable en Ile de France ».

     

    Ensuite qu’il  s’agit d’une obligation réglementaire issue de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération, GPSO, qui doit trouver une traduction communale : « Beaucoup de choses ont été entamées. Nous avons fait beaucoup de travail à GPSO. L’idée est de décliner au plan local cet Agenda 21 afin qu’il y ait une adéquation entre le local et l’intercommunal » a indiqué Bernard Gauducheau, en passant une tête par la porte, lors de cette réunion. L’un des participants a demandé : « Pourquoi cela arrive si tard et que la ville ne s’en préoccupe que 20 après après ? »  auxquels ont répondu Bernard Roche, maire adjoint  qui anime ce Comité consultatif -  « Et pourquoi pas maintenant ? Cela ne veut pas pas dire qu’elle n’a rien fait, notamment en matière d’économies d’énergies » -  et Rémi Le Fur chef du projet Développement durable du bureau d’études Inddigo : « En France, il n’y a pas un millier d’agenda 21. Mais beaucoup font du développement durable, sans le savoir comme M.Jourdain. L’essentiel est d’y aller ! ».

     

    Enfin 3 étapes avaient été définis : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014. Sachant que chacune doit faire l’objet d’une validation en comité de pilotage, composé d’élus, de référents, du DGS (Directeur Général des Services),  des directeurs concernés et du chargé de mission énergie et développement durable, Mme Strecher qui a présentée le diagnostic à l’assistance pendant une bonne demi-heure. Les participants ont été ensuite invité à faire part de leur diagnostics, de leur constats, de leur remarques dans deux groupes de travail afin qu’ils soient pris en compte par ce bureau d’études.

     

    Ce diagnostic qui ne s’arrête pas seulement à l’aspect environnemental mais traite aussi du social et de la solidarité,  montre plusieurs choses : Une place importante de la voiture dans la ville, alors que GPSO agit pour un partage multimodal de la voirie et son accessibilité aux PMR (Personne à Mobilité Réduite), et peu de pistes cyclables. Par contre, elle dispose de beaucoup d’espaces verts, elle élabore une trame verte et bleue pour recréer des continuités écologiques favorables à la biodiversité. Malgré tout, Ville est la 11éme ville la plus dense de France, avec peu de nouveaux programmes immobiliers, surtout des rénovations et des extensions. Elle connait un problème preignant de logements à cause de loyers très chers, d’une offre de logements sociaux faibles, 584 logements sociaux sont attribués par la ville sur 2 963au total  (23%) dans lesquels il y a une faible rotation. La mairie a constituée une commission des impayés pour éviter les expulsions

     

    L’objectif est de faire de Vanves une ville durable impliquant des mesures en faveur de la préservation de l’environnement (stockage des déchets, stationnements vélos, libre écoulement de l’eau, efficacité énergétique ou énergies renouvelables). D’autant plus qu’elle est soumis à des nuisances dont le bruit est l’un des plus importants  et  à plusieurs risques : Mouvements de terrains, retrait-gonflement des argiles, aléas météo, transports de matières dagereuses, ondes magnétiques, pollution de l’air… Des établissements et des bâtiments restent toujours inacessibles aux PMR.

     

    Vanves se situe entre 3 pôles économiques (Paris, Issy les Moulineaux et Boulogne) qui font sentir leurs effets. Mais les besoins quotidiens des vanvéens sont largement satisfaits par les commerçants et les artisans. La ville a mis en œuvre le FISAC pour aider à la réhabilitation des vitrines et des boutiques, organise un mois du Commerce, et a participé au lancement d’Eco-Défi par GPSO et la Chambre des Métiers qui permettent justement à des commerçants/artisans à atteindre des objectifs  en matière de développement durable

     

    L’action sociale et solidaire est une réalité avec 78 ambassadeurs « Voisins Solidaires », 350 familles accompagnées pour la garde de leurs enfants, des actions éco-responsables étant menées dans les créches sur l’alimentation et les déchets suite à la demande des parents et à la sensibilisation du personnel. Les écoles ont adopté des projets pédagogiques en adéquations avec les préoccupations environnementales actuelles. Si l’on recourt à des produits locaux ou de saisons dans lescantnes scolaires, c’est moins le cas our les produits (car difficile et couteux). Les jeunes sont aidés et accompagnés en contrepartie de services rendus à la collectivité

     

    Ce diagnostic constate que des catégories de populations restent difficiles à mobiliser au sein des instances de participation actuelles (actifs et parents). La ville tente d’y remédier par une action de participation en ligne comme ce fut le cas l’automne dernier. Il a relevé que la mise à disposition des associations des salles n’est pas optimale vis-à-vis des enjeux en matière de maîtrise des consommations. Et le public est encore assez peu sensibilisé aux problématiques environnementales et en lien avec le développement durable. La ville participe à la semaine du développement durable, mais peu d’animations sont organisées.