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covid-19 - Page 21

  • UNE PREMIERE A VANVES : UNE REUNION PUBLIQUE VIRTUELLE DE LA MUNICIPALITE SUR ZOOM

    «Une grande première en raison des circonstances. Il m’a semblé important de rétablir le contact avec les vanvéens, même si je les rencontre au marché, sur le chemin de l’école…,  de vous retrouver et échanger comme nous le faisions auparavant deux fois par an, avec ses réunions publiques à  chaque printemps et à chaque automne. Nous avons trouvé ce moyen de substitution pour pouvoir échanger» a expliqué le Maire en introduction.  Elle a réuni lundi soir 250 participants entre 19H30 et 21H50 et suscité 160 questions. Il n’a pas été répondu à toutes, mais les vanvéens recevront une réponse ensuite par courrier. Cette réunion a été animée par Julie Messier, maire adjoint à la communication qui a donné la parole aux maires adjoints, après avoir lue les questions envoyées. Et là encore une première, la parole n’a pas été monopolisée par le maire, chaque adjoint ayant pu s’exprimer et répondre aux questions.

    Le jeu des questions répondre a commencé après une vidéo présentant un bilan de ses six premiers de la mandature  axées bien sûr l’action de la municipalité face à la crise pour venir en soutien à ses habitants,  à son tissu économique, ce qui n’a pas empêché de continuer à mener ses actions au quotidien en réalisant par exemple des aménagements (square de l’Insurrection, Square du 11 Novembre, petit cimetière, pistes cyclables)… «L’invité surprise a été cette crise qui nous mobilie encore. Ce qui m’a marqué, c’est l’importante mobilisation des services, de nombreux vanvéens qui se sont investis dans le réseau municipal de solidarité (150) et qui sont toujours là ! » a-t-il expliqué. Sandrine Bourg, maire adjoint aux affaires sociales a dressé le bilan de ces actions « bouclier » contre cette crise sanitaire que la ville a mis en place. Bertrand Voisine maire adjoint aux finances qui aura l’occasion d’y revenir lors du débat d’orientation budgétaire au conseil municipal de samedi prochain, a donné une idée de l’impact de cette crise sur les finances de la ville avec des baisses de recettes (taxe de séjour, entrée piscine, théâtre, cinéma etc…), des dépenses supplémentaires (masques, gel,  centre de vaccinations…)

    Le blog reviendra sur les réponses apportées à certaines questions, mais deux informations ont été donnée concernant l’urbanisme : Tout d’abord sur le projet de construction d’un immeuble de 5000 m2 (100 logements)  d’Effiage à l’emplacement de deux pavillons rue Antoine Fratacci qui est en cours d’instruction. Pascal Vertanessian, adjoint au Maire à l’urbanisme a indiqué qur la ville n’y est pas favorable, ni l’architecte des Bâtiments de France (ABF). Il a indiqué, ensuite, qu’il n’y a aucun projet concernant la villa Dupont (sur la photo), ensemble patrimoniale pavillonnaire protégé par le PLU. GPSO a engagé un diagnostic patrimonial et paysager qu’il a confié au CAUE 92 dont les conclusions devraient être bientôt présentés

    Enfin, sur l’agression de Youriy, le maire n’a pas caché que «j’aurais préféré que l’on parle de Vanves d’une autre façon. Les médias en ont beaucoup parlé pour sa brutalité. Et les éléments en notre possession sont peu nombreux. Des mineurs vanvéens sont impliqués. On en saura plus sur le déroulement des faits avec lenquête. Mais il faut raison garder ! » a-t-il demandé. «On n’a pas de bandes structurées à Vanves. Ces situations arrivent souvent, car des individus se rassemblent en fonction des circonstances. Nous n’avons pas que des anges parmi nos jeunes ! » a-il ajouté. Il devrait réunir le CLSPD prochainement pour renforcer l’action de prévention vis-à-vis des jeunes, identifier les problèmes et prendre desmesures le plus tôt possible.

    A Suivre… 

  • VANVES EST UNE VILLE TRES MEDIATISE CETTE SEMAINE EN BIEN ET… EN MAL

    Jamais vanves n’a été aussi présente dans médias grâce à deux vanvéens les médias, l’un sur un 3éme confinement, l’autre sur les violences  sexuelles sur mineurs, sans parler d’un fait divers avec l’agression du jeune Yuriv où des vanvéens seraient en cause puisque 9 ont été arrêtés hier matin à Vanves

    Isabelle Debré en tant que présidente de l'association l'Enfant bleu qui soutient psychologiquement et juridiquement les enfants victimes de violences a presque égalé en temps de parole Gabriel Attal porte parole du gouvernement, en passant sur les mêmes chaînes d’infos TV et radio que lui, après avoir rencontré Eric Dupont Moretti, ministre de la Justice lundi pendant une heure et demi avec André Taquet secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance  (sur la photo). Si le premier temporisait sur un re-confinement en début de semaine, il n’a pas caché ses dernières heures que «Le maintien du cadre actuel paraît peu probable…Si différents scénarios demeurent, allant du maintien des mesures aujourd’hui en vigueur jusqu'à un confinement très serré , la première option est donc quasiment écarté». Selon Attal, «le couvre-feu à 18 heures actuellement en vigueur ne freine pas suffisamment la propagation du virus». Mais l’exécutif s’accorde encore un délai supplémentaire pour trancher entre un confinement strict (type mars) ou plus léger (type novembre), ce qui semble le plus probable.

    Isabelle Debré après avoir été reçu par le ministre de la Justice pour plaider «pour la création de la notion de crime contre l’enfance et pour une prise de «conscience du rôle à jouer» de chacun dans la société pour  protéger les enfants victimes  de violences, a expliqué dans plusieurs médias, BFMTV, France Info, Europe 1 où elle était reçu par Patrick Cohen…  «que le ministre de la Justice était très intéressé par notre expérience, par notre expertise et par nos propositions. Donc, nous lui avons dit ce que nous attendions, à savoir que l'Enfant bleu plaide pour la création d'une nouvelle notion juridique de crime contre l'enfance, et cela depuis près de vingt ans. Nous voulons effectivement adapter le droit, faire avancer le droit. Il n'y a pas que le juridique, il faut aussi accompagner les victimes sur le plan thérapeutique, psychologique et réparer ces petites victimes »…. «Lorsque je suis arrivé à la tête de cette association , le délai de prescription était à dix ans. Nous avions beaucoup milité pour le faire passer à 20 ans, ce qui a été le cas. Après, ça a été 30 ans et là, le Sénat a demandé 40 ans. Donc, l'évolution a lieu. Le garde des sceaux nous a écouté, maintenant, on va voir ce qui va se passer pour la suite et comment il va faire évoluer la loi». Elle n’en a pas moins constaté que la parole se libére en matière de dénonciation de l’inceste après l’éclatement de l’affaire Duhamel. «La Familia Grande», le livre dans lequel Camille Kouchner accuse son ex-beau-père d'avoir agressé sexuellement son jumeau à la fin des années 1980 -  «Il met en lumière beaucoup de choses» - dans lesquelles se reconnaissent d'autres victimes d'inceste, anonymes ou médiatiques, à l'image du député LREM Bruno Questel, qui a raconté sa propre histoire sur Twitter. «Mais que peut la justice lorsque des dizaines d'années se sont écoulées ? Beaucoup» estime-t-elle en appelant sur Europe 1 à faire évoluer la loi. 

    Enfin,  8 mineurs et un majeur ont été interpellés jeudi matin notamment  à Vanves à la suite de l’agression de Yuriv qui a fait la une de l’actualité pendant cette semaine, et placés en garde à vue pour tentative d’assassinat, car ils sont susceptibles d’être impliqués dans cette rixe. Certains jeunes impliqués, fréquenteraient le lycée Michelet et même le collège Saint Exupery, notamment le jeune qui aurait été agressé par la bande de Beaugrenelle historiquement fondée autour de la rue des Quatre Frères Peignot, d'où son nom de code supposé, «RD4 » selon les enquêteurs de la police, et aurait provoqué en réplique,  l’agression du jeune Youriv. Comme l’expliquait une ancienne commissaire de police, porte parole du ministére de l’Intérieur, sur BFM TV, ce phénoméne de bandes est courant à Vanves et dans les environs (Malakoff, XIV et XVe arrondissement). Ces rixes sont récurrentes dans le 15e arrondissement. Elles se déroulent toujours selon le même mode opératoire et avec le même type d'armes blanches, documentées par le groupe «Bandes» que la préfecture de police suit au moins depuis 2012. Plusieurs bandes sont répertoriées dans ce coin résidentiel de Paris. De Vanves (92) à Balard (Paris, 15e) en passant par la porte de Vanves (14e). Selon la PP, ces groupes se structurent généralement autour d'une ou deux familles influentes d'un quartier qui attirent des comparses et des complices grâce au trafic de stupéfiants. «Dire de Vanves est une ville caalme est bien mal connaître sa commune ! C’est refuser de voir la réalité ou de faire de la désinformation» régissait l’un des rares vanvéens à avoir vu la réaction du maire de Vanves sur BFM TV

  • CENTRE INTERCOMMUNAL DE VACCINATIONS DE VANVES/ISSY : DANS LES COULISSES DE L’ORGANISATION

    Il a fallu 3 jours pour organiser ce centre intercommunal de vaccinations vanves/Issy, en s’appuyant sur les structures locales pour régler beaucoup de détails, car ses deux villes ont su  mobiliser 34 personnels de santé, grâce à leurs réseaux,  acheter ce qui manquait à la pharmacie de l’hôpital Corentin Celton, seringues, aiguilles notamment,  trouver des frigidaires…. Il n’a ouvert que le lundi  (18 janvier) après-midi qui a servi de rodage avant une montée en puissance jusqu’à 110/120 Vaccinés en fin de semaine,   6 box sur 10 étant ouverts.

    «Nous ne pouvons pas dire que nous n’avons été prévenu, puisque c’est l’ARS qui nous a informé que  nous aurions 400 doses. Par contre, il est inacceptable d’entendre dire par certains ministres que tout était parfaitement organisé  et que l’Etat prend tout en charge, ce qui n’est pas vrai. Il a fallu acheter des aiguilles et des seringues à la pharmacie de l’hôpital Corentin Celton. Mais ce sont les péripéties de l’organisation. Et l’ouverture d’un tel centre représente un coût partagé entre les deux communes, mobilise 12 personnes chaque jour, avec des agents municipaux, du personnel de santé volontaire car il faut préparer les vaccins, prendre, la diluer, sortir 6 vaccins de chaque doses, ce qui prend du temps si on veut bien faire les choses !» indique Ludovic Guilchert, maire adjoint à la vie sociale et à la Santé d’Issy les Moulineaux qui manage ce centre de vaccinations qui a reçu la visite du Préfet des Hauts de Seine la semaine dernière.(sur la photo)

    Pas question pour cet élu de critiquer l’Etat, l’ARS, la préfecture des Hauts de Seine car «ils font le maximum. Il est normal que dans une telle situation, on se tienne la main, car elle est trop grave pour se tirer dans les pattes. Mais reconnaissons la contribution de chacun. Ce qui est compliqué, est la jonction entre le dispositif central sur lequel nous n’avons aucune visibilité et le dispositif local, C’est là que nous avons des difficultés parce qu’on ne sait pas lorsque les vaccins arrivent à la  pharmacie centrale à Nanterre. Et l’ARS est au maximum de ce qu’elle peut faire pour assurer l’arrivée des vaccins, et elle fait avec l’arrivée des vaccins. Il n’y a pas de stock caché, mais l’accélération est compliqué à faire !» reconnait il