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covid-19 - Page 24

  • GABRIEL ATTAL LE MINISTRE-ELU DE VANVES EN PREMIERE LIGNE POUR DEFENDRE LA STRATEGIE DU GOUVERNEMENT

    Face aux critiques sur la lenteur des vaccinations au lendemain des fêtes, Gabriel Attal porte parole du gouvernement a dû monter en première ligne, en se répandant sur les radios et les télés. Il n’a même pas accompagné le premier Ministre lors de son déplacement  au Tchad, prié à la veille de son départ, par le président Macron, de rester à Paris pour expliquer la stratégie du gouvernement dans les médias. Mais le fait que le porte-parole de l'exécutif garde la main dans cette riposte ne semble pas être dû au hasard. Selon les spécialistes, Jean Castex a expressément demandé aux membres du gouvernement, y compris aux plus coutumiers de la confrontation politique, d'éviter les prises de position sur des sujets ne relevant pas de leur domaine de compétence, et ce,  afin d'empêcher une dispersion de la communication de l'exécutif. 

    Et les élus locaux qui ont fustigés la lenteur des premiers jours et dénoncé sle manque de concertation sur le plan de vaccination, n’ont pas été déçu. «Ce que j'ai entendu, notamment de la part du président de la région Normandie, c'est qu'il déplorait un manque d'association des régions à la définition de la politique vacinale.Je pense que vous pouvez vous référer à des déclarations de présidents de régions qui, début décembre, saluaient à ce moment leur association». Et sa réplique a été cinglante face aux accusations d’Anne Hidalgo dans le JDD de Dimanche dernier : La maire de Paris avait estimé « qu’avec de telles carences, le Débarquement de juin 1944 aurait échoué». Ce qui a valu dés lundi, une réaction qui tranche avec le pacte de non-agression qui régissait jusqu'ici, tant bien que mal, les relations entre l'État et la capitale. «Je suis assez surpris d'entendre des leçons de logistique de la part d'une élue qui n'a pas su gérer le Vélib, qui n'a pas su gérer l'Autolib, qui a montré que s'agissant de la logistique, elle savait transformer l'or en plomb, alors même qu'il y a plus de fonctionnaires à la Ville de Paris qu'à la Commission européenne, qu'elle attaque»

    Mais ce fut son face à face avec Philippe Juvin, maire de la Garenne Colombes, jeudi dernier dernier sur la 5 ans « C à Vous » où Gabriel Attal l’a accusé d'avoir tenu des propos contradictoires au sujet du début de la crise du Covid-19, notamment à propos de l'efficacité du confinement. Certains vanvéens ont pu apprécier. Il  faut savoir que ce maire qui est médecin chef des Urgences de l’Hôpital Georges Pompidou a d’ailleurs signé un  livre réquisitoire, qui n'a pas été apprécié en haut lieu  «Je ne tromperai jamais leur confiance» ( éditions Gallimard). «On nous a menti avec aplomb. On a tenu des discours contradictoires. On a fait des promesses puis on les a trahies. Certes, personne n’a été dupe longtemps. Mais comment poursuivre les efforts quand le lien de confiance est rompu?», écrit le médecin-maire dans son livre. Il décrit le manque de masques et de lits en réanimation, la saturation des urgences, l’épuisement du personnel soignant, la solitude des résidents des Ehpad, «les immobilismes  de l’hyperadministration»,  «la dictature de ces petits chefs médiocres, qui s’épanouissent dans ces périodes de troubles», la «faillite de l’État». Mais surtout, Philippe Juvin rappelle les certitudes et les affirmations assénées comme autant de vérités. «La France est persuadée qu’elle a le meilleur système de santé du monde, et ce péché d’orgueil la conduit dans le mur», écrit il en racontant avoir alerté à tous les niveaux: Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, Olivier Véran, le ministre de la Santé, Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du président de la République, et même Emmanuel Macron auquel il a adressé des recommandations

    Gabriel Attal l’a accusé de réécrire l'histoire en se donnant le beau rôle dans ce face à face tendu. Il a égrené des prises de positions publiques du médecin, au printemps dernier, en contradiction selon lui avec la version défendue dans l'ouvrage : «Dans votre livre, vous écrivez, le 28 février : «Nous ne testons pas suffisamment. Nous avançons comme des somnambules» Et sur LCI, le 6 mars, une semaine plus tard, vous dites : «Pour les formes bénignes, ce n'est pas utile de faire des tests ! ». Sur le confinement, vous dites le 3 mars : «Le confinement est efficace, je pense qu'il faut confiner, je le dis publiquement» Trois jours plus tard, sur LCI, vous déclariez « qu’'on ne peut pas confiner des villes entières» a-t-il critiqué. Et de conclure : «Est-ce-que vous dites la vérité dans ce livre et, à ce moment-là, ça veut dire que vous ne disiez pas la vérité sur les plateaux de télévision ? Ou est-ce-que vous disiez la vérité sur les plateaux de télévision et à ce moment-là, ça veut dire que vous avez un peu réécrit l'histoire dans votre livre ?». S'il a reconnu que cette crise «a été très compliquée à gérer», Philippe Juvin lui a répondu : «Il faut cesser de penser que tout a été bien fait. Et après le cafouillage sur les masques, les atermoiements sur la vaccination montrent que les leçons ne sont pas tirées».

  • UN CENTRE DE DEPISTAGE A VANVES MAIS PAS ENCORE DE VACCINATIONS

    Grace à la Région ile de France alors que les chiffres de contaminations à la Covid19 augmentent en Île-de-France, un centre de dépistage a été ouvert à Vanves samedi à la Palestre (Cf la photo) et le sera de nouveau samedi prochain. 15 nouveaux patients en moyenne sont hospitalisés chaque jour, dont un en réanimation dans les Hauts de Seine . En tout, 100 personnes sont en réanimation dans le département, ce qui correspond à une occupation des lits de 48,3 % Les Hauts-de-Seine ne sont pas, pour le moment pas concerné par l'avancement du couvre-feu à 18 heures : le taux d'incidence est de 128. Or le gouvernement a fixé le seuil d'avancement du couvre-feu à 200 cas pour 100.000 habitants.

    Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine qui anime une concertation régulière avec les élus du département depuis le début de la crise, en particulier avec les maires, était en visio-conférence avec eux vendredi dernier pour les informer de la montée en puissance de la politique locale de vaccination dont il assure le pilotage en coordination avec l’ARS (Agence Régionale de Santé). La première phase, toujours en cours de cette politique vaccinale concerne les personnes âgées séjournant en EHPAD ou autre hébergement collectif et les professionnels de santé. Dans les Hauts-de-Seine, neuf sites sont opérationnels : CASH de Nanterre,  hôpital Antoine Béclère à Clamart, hôpital Ambroise Paré à Boulogne, centre hospitalier Rives de Seine sur les 3 sites de Neuilly, Courbevoie et Puteaux, hôpital Louis Mourier à Colombes, site ambulatoire à Rueil-Malmaison, centre hospitalier 4 Villes sur les sites de St Cloud et de Sèvres (déployé à compter du 11 janvier), et Corentin Celton à Issy les Moulineaux réservé aux professionnels de santé, de l’aide à domicile et aux pompiers âgés de plus de 50 ans, ou présentant des risques de comorbidité, pour le secteur Issy/Vanves  Il a indiqué qu’une deuxième phase importante va s’ouvrir le 18 janvier, avec l’élargissement de la population à vacciner en commençant par les personnes âgées de plus de 75 ans. Des centres de vaccination supplémentaires vont ouvrir dans cette perspective

  • TESTS GRATUITS A VANVES GRACE A UNE GRANDE OPERATION DE DEPISTAGE ORGANISEE PAR LA REGION

    Alors que les chiffres de contaminations à la Covid19 augmentent en Île-de-France, la Région  propose aux Franciliens de se faire dépister massivement dès ce week-end, afin d'éviter le risque d'une troisième vague, tout particulièrement après les fêtes de fin d'année et la récente rentrée scolaire. Les Franciliens pourront se faire tester dans 100 barnums mis à disposition par la Région Île-de-France (300 le week-end prochain), et notamment dans de nombreuses villes volontaires comme Vanves.

    Ce dépistage se déroule à la salle La Palestre (36 rue Antoine Fratacci) aujourd’hui de 10h à 13h et de 14h à 17h et salmedi prochain. L'accès au dépistage doit être égal à tous, pour Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional, sur l'ensemble du territoire francilien.

    Ces tests antigéniques sont gratuits (pris en charge à 100%), rapides (avec résultat sur place en 20 min), et ouverts à tous les Franciliens  Entre 200 et 300 tests antigéniques seront réalisés par ville, de 10h00 à 17h00. La Région indiquequ’elle se chargera de mettre à disposition les équipes de préleveurs ainsi que les tests antigéniques et les villes mettront à disposition de l'opération une salle des fêtes, une salle de la mairie ou un gymnase.

    L'opération est réalisée en partenariat avec les entreprises Medicalib, Juste à temps et AJAN, ainsi que  les équipes de la Croix-Rouge française