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covid-19 - Page 26

  • UNE SEMAINE A VANVES SANS RENDEZ-VOUS MAIS OU POINTE UNE CERTAINE FORME D’EXASPERATION

    Le sentiment qui prévalait durant ce week-end était qu’un drame social se profile avec des dizaines de milliers de commerçants et artisans qui vont basculer dans la précarité, comme l’exprimait de nombreux professionnels, représentants des syndicats professionnels, jusqu’aux Chambres de Commerce et d’Industrie. «Plus que de la solidarité, il est temps de prendre conscience de la valeur ajoutée qu’apportent les commerçants à notre société» expliquaient ils. Beaucoup de Vanvéens déploraient la fermeture des magasins considérés comme nn essentiels. De son côté, la mairie indiquait qu’elle suit les instructions gouvernementales, et méne une campagne pour inciter à «consommez vanvéens», à commander des plats à emporter chez les restaurateus,  ou sur internet et venir retirer leur commande, comme à la librairie « le Cheval Vapeur ». Heureusement, le marché reste ouvert durant ce 2éme confinement contrairement au premier, la ville ayant ré installé les barrières et en limitant à 150 le nombre de personnes dans le marché, commerçants compris, avec l’entrée avenue Antoine Fratacci et la sortie rue Sadi Carnot.   

    Il n’empêche que beaucoup de vanvéens pensent que le gouvernement marche sur la tête. « Il ferme les petits commerces mais les grandes surfaces où il y a un grand brassage entre les clients et les employés qui déballent cartons pour remplir les rayons comme je l’ai constaté à Carrefour Market samedi matin, sont ouvert » témoignait une vanvéenne qui fait confiance aux petits commerçants pour respecter le protocole sanitaire comme le montre les files d’attente à l’extérieur de commerces alimentaires, car plus de deux personnes ne peuvent dans la boutique. Un autre constatait que le parc F.Pic est envahi le samedi matin et le dimanche matin par les joggeurs et les marcheurs qui constituent une longue file continue dans les allées,  parce que les équipements sportifs sont fermés comme le stade A.Roche. « D’autant plus que le temps est clément ! » constatait un habitué du parc ce week-end.

    D’autres encore, se sont étonnés que ce nouvel confinement ne se soit pas accompagné du stationnement gratuit comme Issy les Moulineaux l’avait de nouveau institué. Mais elle était la seule commune de GPSO jusqu’à ce week-end, puisqu’elle l’a ré-institué aujourd’hui, sous pression du président de GPSO. Les autorités municipales expliquent, par exemple, comme à  Vanves, que c’est une façon de lutter contre les automobilistes des villes riveraines qui viendraient faire ventouse, notamment Paris. D’autant plus qu’Anne Hidalgo explique carrément que c’est pour remplir les finances de la Capitale malmenées par les dépenses engendrées par cette pandémie (plus de 800 M€ en 2020) qu’elle ne l’a pas supprimée

  • RECONFINEMENT A VANVES : LES VANVEENS SERAIENT ILS DEVENUS TRISTES, PESSIMISTES ET ANXIEUX ?

    Selon un sondage Ifop réalisé en ligne pour Consolab / 20 Minutes auprès d'un échantillon national représentatif de la population âgée de 18 ans et plus et résidant en France métropolitaine les vanvéens comme les français seraient 28% à ne pas avoir le moral, depuis ce reconfinement, contre 20% en avril. Son annonce voilà une quinzaine de jours,  a ainsi augmenté le nombre de vanvéens victimes d’anxiété (27%, soit une hausse de 7 points), de troubles du sommeil (38% soit 6 points de plus) mais aussi de dépression (12%, une augmentation de 3 points). À chaque fois, les femmes sont davantage affectées que les hommes.

    Dans ce contexte automnal, ces nouvelles restrictions sanitaires exacerbent le sentiment de tristesse chez les Français (52%), en particulier les femmes (60%), les jeunes (56%) et les personnes confinées seules (54%). De même, le reconfinement a suscité un sentiment de désespoir chez plus d’un tiers des Français (36%), en particulier chez les femmes (41%), les jeunes (49%) et les personnes n’ayant pas d’espace extérieur dans leur logement (47%). Cette baisse de moral s'accompagne en plus d'un isolement croissant de la population que n’arrangent pas les gestes barrières, les mesures de distanciation, sans compter l’effet saisonnalité : les dépressions saisonnières se manifestant déjà plus classiquement en novembre, période où la luminosité diminue en même temps que les relations sociales.

    Ce sondage montre que ces nouvelles mesures de restriction sont moins bien respectées par la population, qui apparaît minée psychologiquement, quinze jours après le début de ce reconfinement, sans parler de la fermeté montré par le gouvernement jeudi dernier lors de la conférence de presse du premier qui désespére nos commerçants et nos restaurateurs qui font leur meilleur chiffre d’affaire à cette époque de l’année. Une majorité de Français (60%) admet avoir déjà transgressé les règles de circulation depuis son entrée en vigueur,  soit quasiment deux fois plus que ce que l’Ifop avait pu observer lors du premier confinement après 6 semaines (33%). Pourtant les vanvéens donnent l’impression d’être respectueux de ces régles, même si l’on en voit quelques uns se déplacer sans masques, ce qui choque et provoque quelques réflexions. Ce sondage a constaté que la proportion de Français se déplaçant sous un faux prétexte est supérieur de 5 points (14 %) par rapport à ce qui avait relevé fin avril.

  • COVID-19 : VANVES FERAIT PARTIE DES COMMUNES LES MOINS TOUCHEES

    La carte de l’épidémie en France s’affine de plus en plus grâce à des enquêtes et études approfondies. Ainsi Santé Publique France (SPF)  a dévoilé récemment quelle était le taux d’incidence dans les 35 000 villeset villages de l’hexagone, et de savoir où se trouvent les collectivités les plus touchées par la « deuxième vague ».

    Jusqu’à présent, là, la strate la plus élevée était celle d'un taux d'incidence (c'est-à-dire le nombre de cas pour 100 000 habitants) supérieur à 250. SPF a affiné ses recherches en déterminant deux nouvelles tranches de l'incidence : entre 500 et 1000, et supérieure à 1000. Sachant qu’il suffit que 10 résidents d'une collectivité de 1000 habitants soient testés positifs pour que le taux d'incidence atteigne 1000, par exemple. La situation serait plutôt critique autour de Lyon et de Saint-Etienne, mais aussi Tourcoing et Roubaix. Elle a permis de découvrir qu'aucun arrondissement parisien ni aucune petite commune de petite couronne francilienne n'apparaissent dans la couleur la plus foncée de la carte qu’elle a établie. «Jusque-là, on savait seulement que le taux d'incidence était supérieur à 250 partout en région parisienne. On découvre désormais qu'il y est aussi systématiquement inférieur à 1000» explique-t-elle tout en temporisant : «A l'inverse des villages, cela s'explique certainement par le fait que ces zones sont très denses, donc qu'il faudrait beaucoup de personnes contaminées pour faire grimper le taux d'incidence au-delà de 1000. Mais ce seuil a été déjà atteint dans de nombreuses communes des métropoles de Lille, de Lyon ou encore de Saint-Etienne. Preuve que la situation sanitaire y est particulièrement inquiétante !». Ainsi, elle indique que, pour Vanves, le taux d’incidence était, entre le 13 et le 19 Octobre, entre 150 et 250 pour l’ensemble de la pipulation, et supérieure à 250 pour les plus de 65 ans . A titre de comparaison, elle est de 389,1 dans les Hautsde Seine et de 268,7 en France

    Une seconde étude, là universitaire de Guy Byurgel, professeur de géographie urbaine à l’université Paris Nanterre qui montre que les inégales sociales coïncide avec celle des zones de surmotalité dans la métropole du Grand Paris MGP), vient compléter et approfondir les études de l’INSEE IDF sur la surmortalité pendant le confinement parue en Juin enrichissant le constat dressé par l’Observatoire régional de Santé IDF sur la surmortalité différenciée. Elle constate une surmortalité plus forte dans la moitié nord – Seine Saint Denis – et le sud est de la métropole, où les taux de surmortalité s’envolent au-delà de 150 et plus faible dans la banlieue et les arrondissements de l’ouest parisien, souvent inférieur à 125 et même 116, dont fait partie Vanves. Mais attention, comme l’explique Guy Burgel, le Covid-19 n’a pas, pour autant, inversé la tendance de la surmortalité structurelle : « Globalement, on meurt plus dans les quartiers richeset vieillissants que dabs leszones urbaines jeunes et défavorisées »