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PATRIMOINE DE VANVES - Page 11

  • VANVES REND HOMMAGE A MARGUERITE DURAS, UNE JEUNE ECRIVAINE EN DEVENIR LORS DE SON SEJOUR VANVEEN

    Les Journées Européennes du patrimoine ont été inauguré dés Vendredi après-midi, entre deux averses, avec l’inauguration d’une plaque commémorative en hommage à Marguerite Duras, apposée sur le mur d’entrée de l’immeuble 3 F Immobilier au 16 avenue Victor Hugo ( Bernard Roche, Isabelle Debré,vice président du Sénat, Pascal Braban, directeur départemental Immobliére3 F du 92 et Bernard Gauducheau, maire sur la photo lors du dévoilement de la plaque). « La ville réfléchissait à rendre hommage à ce grand nom de la littérature, à l’occasion de son passage à Vanves » a  indiqué le maire en attribuant le mérite de cette initiative à une jeune étudiante en Hypokagne à Michelet qui en avait émis l’idée, après  avoir découvert son œuvre en se rendant compte que « Marguerite Duras a vécut à Vanves. Son journal m’a mis sur la piste pour retracer son parcours » a-t-elle expliqué. Selon le discours du maire, les témoignages de cette étudiante, de la présidente de l’association des amis de Marguerite Duras et de son biographe Jean Valier, elle a vécue dans cet immeuble entre 1931 et 1933, entrecoupée par un retour en Indochine où elle est née et y a vécut. Au premier séjour, elle passait le bac, au second, elle était étudiante à Paris.

    Elle a vécut dans un appartement lumineux car cette résidence sociale de style art déco est situé plein sud avec une superbe vue jusqu’au terrasse de Meudon. Un superbe geste architecturale selon le représentant d’Immobiliére 3 F. Son appartement se trouvait au 7éme étage, selon ce dernier et le maire, ce qui serait impossible selon le gardien actuel, car il n’y avait que des chambres de bonnes. Peu importe car à entendre ses spécialistes de cette grande écrivaine, elle avait quelque enjolivée sa vie passée : « Elle a fait croire qu’elle venait d’un milieu modeste. Mais avec cet appartement, sa mère avait trouvé un endroit digne, une sorte d’HLM de luxe où elles se sont installés avec une cuisinière indochinoise ». Dans son premier roman « les impudents », qu’elle aurait écris à Vanves,   elle parle de ces nuages qu’elle voit de l’appartement.  « Un livre crisalyne qui lui ouvre les portes de l’écriture. Elle était, à cette époque, un écrivain en devenir. Et  ce qu’elle découvre de cet immeuble, la marque » ajoute son biographe : « La mémoire est,  pour moi, répandue dans tous les lieux disait elle ».  

  • JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES : VISITE GUIDEE DANS UN PARC SAUVE DES LOTISSEURS

    A l’occasion de ses journées du patrimoine, les vanvéens ont l’occasion grâce au Conseil des Seniors de redécouvrir le parc Frédéric Pic (lors du dernier Forum des Associations sur la photo) – grâce à deux visites commentées à 10H30 le samedi 19 et à 15H30 le dimanche 20 Septembre  -  qui a pour origine l'ancienne maison de santé des docteurs Félix Voisin et Jean-Pierre Falret édifiée sur un domaine de 40 ha dont ils étaient propriétaires depuis 1821.Il a finalement sauvé ce site  de l’appétit des promoteurs immobiliers, en réussissant  à faire voter par son conseil municipal du 27 Février 1932 l’achat de prés de la moitié de cette propriétaire (19,7 ha)  ce qui lui a valut les pires critiques de ses détracteurs d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne, parlant du « scandale du parc Falret », venant jusqu’au conseil municipal crier « le parc coûte cher ! ».   Le 25 Mai 1933 ce parc  était ouvert au public et Frédéric Pic précisait en conseil municipal du 17 Septembre 1933 « qu’il fallait couper court à une légende qui tend à s’accréditer dans la population que ce parc a été donné par les héritiers de Falret. Or il faut dire et répéter que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un morcellement et conservée à la collectivité. Non seulement, les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclaré se désintéresser de la commune ».  Et il ajoutait quelques années plus tard après d’autres acquisitions qui ont permis de l’agrandir et d’y aménager plus tard le parc municipal des sports : « Ce magnifique parc a été arraché, non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité »  appuyé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil Général et le préfet de la Seine qui était venu se rendre compte sur le terrain l’intérêt d’une telle acquisition auxquels ils ont contribué financièrement  : « Ce serait une erreur de laisser disparaître ce parc ! » avait déclaré ce dernier  «  Si nous avions négligé de le sauver, on n’aurait pas manqué de nous blâmer à juste titre » ajoutait F.Pic  Ainsi envers et contre tous,  il avait été quelque peu visionnaire, car ce parc  à l’anglaise est inscrit aujourd’hui parmi les sites classés, et les vanvéens sont bien content d’en disposer et d’en profiter. Il en avait confié l’aménagement à  l’architecte paysagiste Maurice Payret Dortail qui s’était  inspiré des jardins anglais.

     « Il cache en son coeur le dernier vestige visible du ru de Vanves qui alimentait en eau les blanchisseries locales. Sur les bords de ce bassin poussent des arbres typiques des zones ripisylves comme des saules pleureurs (Salix babylonica) et un cyprès chauve (Taxodium distichum) Sur les pelouses ouvertes au public, le parc abrite de nombreux arbres remarquables tels que des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum), un magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) et un bosquet d’arbres aux quarante écus (Ginkgo biloba) » indique aujourd’hui, l’un des guides du Conseil des Seniors plus de 80 ans après la bataille du Parc Falret. Parmi les 25 arbres recensés comme remarquables par le département des Hauts-de-Seine à Vanves,  « sept sont implantés dans le parc Frédéric Pic notamment le magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) qui, dans le cadre d’une démarche de protection, a été entouré fin novembre 2011 d’une ganivelle (clôture basse ajourée en lattes de châtaignier assemblées entre elles par du fil de fer torsadé) pour marquer le périmètre à respecter en mettant fin aux piétinements des abords de cet arbre à feuillage persistant. Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) fait l’objet d’un mulching depuis 2013 » indique t-on à GPSO chargé des espaces verts.

    « En 2012, le parc Frédéric Pic a été agréé « refuge LPO », à l’issue d’un diagnostic écologique du parc comprenant l’identification des habitats existants, l’inventaire des populations d’oiseaux, ainsi que des prospections faunistiques complémentaires (amphibiens, reptiles, mammifères). Ainsi en 2013, 23 espèces d’oiseaux ont été recensées dont 17 espèces identifiées comme nicheuses certaines ou probables du site. 6 espèces n’ont pas été identifiées comme nicheuses mais utilisent le site pour la recherche de nourriture et sont nicheuses dans les environs » indique  t-on à GPSO. Il est vrai que lorsque la nuit tombe, les riverains et les habitués voient arriver, certaines fois, en fonction des saisons,  une multitude d’oiseaux s’abattent sur les arbres pour y passer la nuit.

    Enfin, ce parc contient d’autres richesses comme cette ancienne glacière transformée en chapelle au XIXe siècle que le président du Conseil des Seniors avait cherché voilà quelques années à restaurer sans succés parce que c’était compliqué et dangereux, un belvédère, des sculptures – la « Femme accroupie » de Félix Maurice Charpentier (XIXe siècle), le « Buste de Frédéric Pic » de Michel Serraz (1971), « Le coq » (1995) le  « Dialogue au paradis » (1990), et la « Maternité » d’Achiam (1990) -  et une île, sur laquelle sont installées onzes ruches qui prennent place au pied de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier. Quelquefois les abeilles essaient de butiner les joggeurs du parc lorsqu’ils passent prés de l’île, au grand amusement de certains riverains habitant l'immeuble sur pilotis de la rue JB Potin.

  • VANVES PAR LE BOUT DE LA LORGNETTE APRES UN WEEK END TRES PATRIMONIAL

    FOOTBALL : Vanves/Antony 2/2 pour l’équipe senior. « Résultat logique pour un match équilibré, avec  une 1ére mi-temps pour Vanves, seconde pour Antony » selon Jean Claude Vignal, président de la Section Football qui donne rendez-vous Dimanche prochain pour le  4° tour de Coupe de France contre Le Bourget

    BENEDICTINES : Peut être jamais autant de monde n’était venu pour ces journées du patrimoine au prieuré Saint Bathilde où cette communauté vit depuis 1928. Comme l’a montré un diaporama sur ces bâtiments conçu et monté par Sœur Pascale qu’ont découvert les visiteurs. Prés de 350 visiteurs  (130 Le samedi, plus de 200 le dimanche), tous accueillis par la mére prieure qui est la supérieure de cette communauté ont découvert, pour la première fois, leur immense jardin, partagé maintenant avec l’association Simon de Cyréne qui s’étend des bâtiments de la rue d’Issy (avec ceux de la communauté des Xavières) à la villa Quincy et le Boulevard du Général de Gaulle face au Rosier Rouge. Un véritable petit havre de paix vert. Il a accueillit une exposition « Regards croisés en terre d’humanité : argile et couleur » de Sœur marie Boniface et Anne Sophie Boutry, un concert qui a attiré 80 personnes et la messe dominicale a été retransmise en direct sur France Culture

    ORGUE : Il est dommage que peu de vanvéens aient profité de la présentation du grand orgue de l’église Saint Remy dimanche. Car Loïc de Lacombe, organiste titulaire, a pris le temps, par deux fois dans le courant de l’après-midi de présenter cet orgue, les principes de fonctionnement, les différents jeux et les mélanges  avec des extraits d’œuvres très illustratives. Une initiative très intéressante de l’association Orgues de Vanves qui organise un concert pour trompette et Orgue le 9 Novembre à 16H à l’église Saint Remy avec Yves Gersant (trompette), Baptiste Florian Marie Ouvrard titulaire du grand orgue de Saint Vincent de Paul de Clichy.     

    CENTENAIRE GUERRE 14/18  : C’était le thème choisi par la ville pour ces journées du patrimoine marqué par deux initiatives : l’exposition conçue par le service des Archives,  « Vanves dans la Grande Guerre » présentée jusqu’au 4 Octobre dans le Hall de l’hôtel de Ville avec différents panneaux sur le lycée Michelet pendant la guerre, sachant que peu de photos existent sur le lycée à cette époque, l’intendance militaire qui stockait les vêtements, L’Ouvroir Municipal qui en confectionnait, les actions solidaires qui se multipliaient,  son maire Aristide Duru, les bombardements et les menaces aériennes, les morts vanvéens au combat…. Cette exposition devrait s’enrichir d’autres panneaux à l’occasion du 11 Novembre lorsqu’elle sera de nouveau présentée au Théâtre. Quelques vanvéens ont assisté à la conférence de Jean Marc Valentin, président des généalogistes de Vanves, sur le carré militaire du cimetière où sont enterrés 21 soldats dont 112 vanvéens. 11 étaient des enfants de Vanves dont il a rappelé le souvenir et les circonstances de leur mort. Mais Vanves a perdu 607 des siens inscrits sur la plaque commémorative au 1er étage de l'hôtel de ville  dont 130 d'entre eux ont perdu la vie entre Août et Décembre 1914   

    SUBVENTIONS : Vanves a reçu plusieurs subventions de fonctionnement du Conseil Général des Hauts de Seine lors de la dernière commission permanente, dans le cadre  de la politique de contractualisation (Vanves-Hauts de Seine) :  462 724 € dont 340 000 € au titre des structures municipales d’accueil de la petite enfance, 24 000 € au titre des relais petite enfance (RAM/RAP), 37 700 € au titre des accueils de  loisirs, 3 024 € au titre des manifestations festives, 25 000 € au titre des activités sportives, 33 000 € au titre des activités culturelles (dont 8 000 € au titre des bibliothèques). L’assemblée départementale a approuvée l’acquisition de locaux situés 12 rue Mary Besseyre à Vanves du local de l’ancienne trésorerie (365 m²) situé au rez-de-chaussée d’un immeuble du 12, rue Mary Besseyre à Vanves, avec deux places de stationnement en sous-sol, au prix de 1 649 000 € pour y installer un centre de protection maternel et infantile (PMI) et une permanence de l’Espace Départemental d’Action Sociale  (EDAS).

    CATECHESE : La dominante de la Rentrée dans les deux paroisses de Vanves est le catéchisme. Elles ont beaucoup insisté sur l’inscription des enfants au cathéchisme lors du Forum des associations sur leur stand, et le pére curé Vincent Hauttecoeur a signé un éditorial dans « Sel et Lumière » de ce week-end sur le théme : « Le catéchisme est une chance pour la vie ! » : « La découverte du Christ au Catéchisme nous aide à mieux découvrir qui est le Christ pour moi et à voir comment il peut prendre « corps », « chaire » dans les différentes activités de ma vie de tous les jours » explique t-il en invitant ses paroissiens à se poser la question : « Que vais-je faire cette année pour alimenter ma foi et ma relation avec le Christ ? » et à participer à différentes à la catéchése, à des formations qui prennent plusieurs formes (Eveil à la Foi de 4 à 18 ans, Formations paroissiales ou diocésaines pour les adultes). Ainsi dans le cadre de « l’année de la vie Consacrée », la formation paroissiale pour adultes invitera chaque mois pour deux heures de rencontres des religieux (ses) des communautés présentes sur la ville  pour présenter et parler de leurs ordres religieux : La voie franciscaine le 17 Octobre, la voie bénédictine le 28 Novembre.