Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

PATRIMOINE DE VANVES - Page 13

  • DEUX LABEL « PATRIMOINE DU 20éme SIECLE » A VANVES : Le Prieuré Saint Bathilde et la chapelle Larmeroux mis en valeur par le ministére de la culture

    « Je suis très fier de cette récompense! La ville de Vanves dispose d'un patrimoine remarquable. Cette distinction va contribuer à diffuser la beauté culturelle et patrimoniale de notre Commune et je ne peux que m'en réjouir! » avait réagit Bernard Gauducheau Maire de Vanves début Janvier, en apprenant cette distinction qui a été attribuée à 75 édifices franciliens dont 19 dans les Hauts de Seine ( Notamment Ste Thérése à Boulogne, ND de Pentecote à la Défense, Saint Stanilas des Blagis à Fontenay aux Roses, St Jean Vianney à Rueil) relevant des différentes confessions des religions du livre : judaisme, christianisme – à la fois catholicisme, protestantisme ou orthodoxie – et islam, qui ont été identifié au titre du label XXéme siécle. Une plaque avec le logo du « Patrimoine du XXéme siécle » distinguera ces bâtiments ayant reçu ce label. Jean Daubigny, préfet d’Ile de France a reçu mardi matin, les associations cultuelles propriétaires ou affectataires de ces édifices religieux labellisés et les représentants des collectivités locales où ils se trouvent dont Vanves.

     

    Attribuée par le Préfet de Région sur proposition de la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites (CRPS), ce label résulte du travail d’un groupe d’experts réunis par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) d’Ile de France. Une première campagne d’attribution de ce label avait permis de distinguer un ensemble de logements en 2011, et la campagne lancée en 2013 concernera « les maisons des illustres ».  « Avec les édifices religieux en 2012, il s’agisssait de mettre en avant des édifices représentatifs des différents courants architecturaux du XXéme siécle ainsi que l’histoire propre à chaque religion. Leur construction s’échelonne entre 1905 – date de la loi de la Séparation des Eglises et de l’Etat jusqu’aux années 1990/2000, et permet d’en illustrer les mutations. Souvent perçus comme des lieux de sociabilité, avec une dimension culturelle, ces édifices cultuels sont les rémoins des mutations de la société francilienne, et montrent combien notre culture s’est nourrie de l’accueil et du rapprochement des communautés, traduisant ainsi la diversité de la société contemporaine » explique t-on à la DRAC.

     

    « Ce label s’attache à mettre en valeur, outre les différentes familles d’édifices, la richesse décorative et plus particulièrement la diversité des créations des ateliers de verriers. Il s’adresse aussi aux habitants des communes où ils sont implantés et aux amateurs d’architectures. Il constitue un outil précieux de connaissance et de médiation, et permet de faire évoluer l’image d’un lieu, d’une ville. En mettant en lumière, une production artistique souvent méconnue, il participe à la diffusion du patrimoine au sein de nouveaux territoires et en ce sens, est facteur de démocratisation culturelle ». La revue des Beaux Arts du Ministère de la Culture et de la Communication, qui vient de paraître, est consacrée à cet événement. Ces édifices religieux du XXéme siécle en Ile de France devraient l’objet d’une journée d’études organisée par la DRAC Ile de France et l’ENSA Paris-Belleville, le mercredi 22 Mai 2013 à l’école d’architecture de Paris-Belleville    

  • LA CHAPELLE LAMEROUX DE VANVES : UNE RESTAURATION ENTIEREMENT VANVEENNE

    Les travaux de restauration de la chapelle Larmeroux ont été inauguré hier matin par Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves avec Isabelle Debré (UMP), Sénateur et 1ére Maire adjoint et André Santini (UMP), député de la 10éme circonscription (Vanves/Issy) avec Guy Janvier (PS) Conseiller Général de Vanves, de nombreux élus de la majorité et de l’opposition muinicipale, les entreprises qui ont financées au titre du mécénat (Altarea Cogedim, Bouygues et le groupe Dimension) et les maitres d’œuvres, tous vanvéens : L’architecte Véronique Azéra et l’entreprise, Rossi.

     

    Il était 11H30 lorsque les invités sont entrés dans cette chapelle complétement rénovée. « C’est un moment parrticulièrement important. Surtout lorsqu’on connaissait ce lieu, voilà peu de temps, clairsemé de trous et  dans un état moyen vu de l’extérieur, l’horloge en panne, lieu de stockage laissé à l’abandon par la force des choses, vu de l’intérieur. Tout cela a bien changé » a reconnu d’emblée le maire dans son discours à propos de cette chapelle, geste architectiral qui marque son quartier, et qui a reçu le label architectural du XXIéme siécle récemment. Il a rappelé l’historique de cetre chapelle, construite par les fréres marme, Paul et Marcel, au début des années trente, avec la créche et la maison de retraites « pour faire cohabiter différentes générations ». Il est passé rapidement sur sa période noire durant laquelle certains vanvéens commençaient à réagir dans les derniers temps sur cet abandon de ce patrimoine architectural des années trente, notamment parmi l’aumonerie des maisons de retraite et ses visiteurs, en essayant d’y sensibiliser justement la ville qui a réagit et chercher des solutions pour financer un chantier dont le coût était disuassif (700 000 €).  

     

    Il a reconnu que la ville n’a pas mis un sou, car la moitié a été financée par la dotation parlementaire (36 000 €) grâce à André Santini  et la dotation partlementaire, et trois entreprises (Altarea Cogedim, Bouygues Immoblier et le groupe Dimension) qui ont financé chacune à hauteur de 80 000 €, et l’autre par les fonds propre de la maison de retraites. Par contre ce sont des vanvéens qui ont mené à bien ce chantier de restauration, avec Véronique Azera comme architecte et Rossi comme entreprise générale, qui a dû contacter Saint Gobain pour la restauration des 333 petits vitraux dont la fabrication était soustraitée en Chine. Elle a pu en récupérer 70% dans un premier temps, mais attendre pour obtenir le reste car un container s’était perdu, qui a dû dfaire le tour du monde,  avant d’arriver à bonne destination. « Au-delà de l’accueil des offices religieux – car cette chapelle est toujours consacrée – ce sera un lieu de rencontres, de cultures, un espace de vie ouvert vers le quartier » a indiqué le maire. Les mécénes ont eu droit à la parole, Altarea  Cogedim expliquant que « ce n’est pas une première pour cet acteur de la vie locale attaché aux bâtiments existant, à la qualité du patrimoine », Bouygues Immobilier parlant « de la dimension intergénérationnelle et de la volonté d’un promoteur-constructeur de laisser une trace », le groupe Dimension qui s’est réjoui de voir un maire comme celui de Vanves « s’impliquer totalement dans les projets d’urbanisme ».  André Santini a fait part de ses regrets alors qu’il est pratiquement intervenu sur tous les bâtiments religieux de sa ville pour les détriiote, les rénover et les restaurer : « C’est extrêmement important ce que Vanves a fait avec les promoteurs.  Je n’y ai pas réussi à Issy les Moulineaux sauf pour l’église Sainte Lucie.  Il y a un vivier dont je saurais m’inspirer ».        

  • La chapelle Larmeroux de Vanves sauvée de l’abandon et de l’oubli

    Deux trésors du patrimoine vanvéens seront mis à l’honneur durant ce début d’année 2013. Tout d’abord l’orgue de l’église Saint Remy dont les travaux de restauration devraient commencer cette année et dont le blog Vanves au Quotidien avait traité lors du dernier article de l’année 2012. Ensuite, l’inauguration de la chapelle Larmeroux restaurée, véritable grand puit baigné de lumière, coloré de hauts vitraux que les riverains ou les passants ont pu découvrir durant les fêtes puisque le maire avait demandé d’éclairer l’intérieur chaque soir

     

    Rappelons que c’est tout d’abord la chapelle de la maison de retraites Larmeroux (ex-maison des vieux travailleurs) conçues et construites toutes les deux avec la créche voisine, par l’architecte Paul Marme à la fin des années 30 dans le style Bauhaus et inaugurée le 14 Juillet 1939. Personne ne peut la râter car l’hémicycle du chevet de cette chapelle se dresse à l’angle des rues Aristide Briand et Diderot qu’il domine. De petites dimensions, le parti choisi avait été celui de la simplicité : l’ossature est constituée d’une succession de piliers en béton. Le décor est marqué par les nervures du ciment, avec des briques d’un jaune clair et des hautes fenêtres qui avaient fait débat, certains considérant qu’il y en avait une sur deux de trop, qu’elles devaient être munis de vitraux assez sombre, alors d’autres insistaient sur la lumière… Preuve qu’à l’époque de sa construction, les bâtisseurs étaient à la période des recherches et des essais.

     

    « La sobriété du vaisseau aux lignes épurées est dûe à une structure métallique régulière qu’habille sans fioriture un béton revêtu de brique rose. L’austére espace intérieur de dimensions modestes se trouve littéralement dilaté par l’éclairage régulièrement diffusée de baies traitées en meurtrière, en une formule qui n’est pas sans rappeler les églises « en éventail » qu’Otto Bartning (1883-1959) réalise en Allemagne durant l’entre-deux guerres, notamment la « Pressa-Kirhen » élevée à Rissen-Altendorf en 1928 selon les principes qu’il développa en 1928 dans son ouvrage « Von Nueeuen Kirchabau » paru en 1919 » expliquent les auteurs du livre « Vanves » dans la collection « Images du Patrimoine » qui ont relevé et retenu les 4 peintures murales du peintre Theureau au seuil de la chapelle sur le théme des saisons associé à celui des âges de la vie, avec une discréte allusion aux thémes eucharistiques du pain et du vin.

     

    Mais cette chapelle recele et recelait d’autres richesses, selon les descriptions de l’époque : les socles des statues (d’Emile Bachelet), les supports des autels et tables de communion en briques brunes avec joints blancs dans le passage de l’allée centrale, la grande croix s’élevant derrière l’autel entre le tabernacle et le mur rétable, les septs piliers à droite et à gauche de  la chapelle ayant une croix marquant une station du Christ. Elle a énormément souffert ses dernières annnées, à l’abandon, servant de débarras à la maison de retraites, encombrée de cartons et de vieux meubles… jusqu’à ce  que la mairie réagisse, peut être sous l’amicale pression de riverains, de visiteurs bénévoles  des paroisses aux personnes âgées qui souhaitaient que l’on sauve ce petit joyau.

     

    Mais le coût des travaux était  disuassif (700 000 €) la mairie recherchant des aides qu’elle a finalement trouvé dans le mécénat privé grâce  à deux promoteurs/constructeurs présents dans la villes, Bouygues et Cogedim qui ont contribué à hauteur de 300 000 €, et la Réserve parlementaire (30 000 €). Les travaux ont duré partiquement un an entre les automnes 2011 et 2012 pour la restaurer (ravalement des façades extérieures, murs intérieurs et petit balcon repeints en blanc et gris perle, remplacement des vitraux…)  et la rendre accessible aux personnnes à mobilité réduite grâce à des rampes, d’un accés supplémentaire. Elle devrait servir de lieu de culte pour les différentes maisons de retraites du quartier  et d’animations culturelles.