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patrimoine

  • PATRIMOINE DE VANVES : L’AU REVOIR DES VANVEENS A L’ORGUE DE SAINT REMY

    Plus d’une quarantaine de vanvéens ont profité des visites commentées de l’actuel orgue de Saint Remy,  organisées dimanche après-midi par l’association pour le Renouveau des Orgues de Saint Remy, avec Loîc de Lacombe, organiste titulaire de cet orgue. Il ne pouvait pas y avoir plus de visiteurs de toute façon, car l’espace dans la tribune au dessus du portail d’entrée est étroite, ainsi que le cheminement pour y aboutir. La déconstruction de l’ancien orgue doit intervenir en Septembre 2013, et l’installation du nouvel orgue devrait occuper tout le dernier trimestre 2013, le pére curé Vincent Hauttecoeur espérant une inauguration ou une première utilisation pour les fêts de Noël.

     

    L’orgue actuel qui présente un tel état de vieilissement ne permettant pas d’envisager une resuaration,  a été conçu et construit par la maison Mercklin-Schurtz en 1859. Il se présentait alors en un seul buffet. En plus des deux buffets actuels, il y avait au centre une grosse tourelle centrale en ogive, les claviers étant disposés à gauche de l'instrument. Il disposait de deux plans sonores : un clavier de grand orgue de 54 notes avec 7 jeux et un clavier de récit sans octave de 4 Jeux. Or vers la fin du XIXéme siécle, le clergé a voulu libérer le vitrail en demandant au facteur d'orgue Game de scinder en deux parties l'instrument, le Grand Orgue à gauche et le Récit à droite, de manière à dégager la fenêtre de la tribune pour laisser à nouveau la lumière entrer dans l’église. Il en a profité pour mettre l'un des 7 jeux du grand orgue, le bourdon 16' sur moteur pneumatique afin d'avoir un jeu indépendant à pédale et réaliser d'autres travaux. Une seconde restauration a été effectuée par la Maison Gonzales en 1930  qui a augmenté le Récit et a ajouté un pédalier de 30 notes. L’orgue comptait alors 18 jeux. Malheureusement, la mécanique conçue par Mercklin-Schurtze qui était de qualité médiocre, n'a pas gagné en souplesse avec le temps, souffrant du manque d’entretien, de soins attentifs… a tel point qu’il ne restait que 12 jeux au début des années 90, et maintenant 8 à 9 Jeux, avec un buffet néo-gothique fragilisé.

     

    Plusieurs projets de restauration ont vu le jour au fil du temps jusqu’à ce projet de reconstruction conduit par la ville de Vanves, le conservatoire de musique, la paroisse avec l’association  pour le renouveau des orguies de Saint Remy.  Après avoir défini, le profil musical et technique du nouvel orgue en concertation avec les organistes titulaires, conseillée par M. Henri de Rohan-Csermak (Conseiller pour les orgues à l’ARIAM), et aidée par M. Roland Galtier, technicien-conseil agréé pour les orgues historiques et maitre d’œuvre du projet Saint Remy, un appel d’offres régi par le Code des marchés publics a été lancé le 3 février 2012. Trois entreprises ont remis des offres qui ont été analysées en détail par le maître d’œuvre dont le rapport a été étudié par la commission d’appel d’offres du 22 Mai 2012. Elle  a estimé que la meilleure proposition fournie était celle présentée par la Manufacture  d’Orgues Daniel Kern.  

     

    Il s’agit d’une maison fondée en 1953 par Alfred Kern, située à Strasbourg et dirigée actuellement par Daniel Kern depuis 1977. De renommée mondiale, la Manufacture d'Orgues Kern restaure et reconstruit des instruments anciens avec le plus grand respect pour les maîtres du passé. Elle construit aussi de nouvelles orgues en Europe et dans le monde entier : France, Allemagne, Autriche, Suisse, Grande-Bretagne, Japon, Etats-Unis, etc. Grâce à une équipe hautement qualifiée, dans l'entreprise depuis de nombreuses années, composée de 8 facteurs d'orgues, 2 menuisiers ébénistes, 1 ajusteur, 3 tuyautiers, 1 ingénieur projeteur et 2 harmonistes collaborant avec M. Daniel Kern.

     

    « Ce nouvel orgue qui est en phase de construction dans les ateliers de Strasbourg,  sera un instrument inspiré  de l'esthétique sonore classique / baroque flamande. Il  s'inspirera fortement des instruments flamands tels que West Cappel, Nielles les Ardres, Stalhille, Aarshot etc Le buffet sera en chêne massif, finition chêne nature.l Les 20 jeux sont répartis sur deux claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes. Quelques tuyaux de l’orgue actuel seront réutilisés après restauration » indiquent les responsables de l’association qui suivent de prés la progression de sa réalisation, en ajoutant : « Cet orgue viendra en complément du parc instrumental des orgues de la région (Sud-Ouest de la Capitale), la majorité des instruments existants remontant à la fin du 19e siècle, en étant de style symphonique français. L’instrument est prévu pour avoir une utilisation culturelle variée, être utilisé par le Conservatoire, servir en formation de chambre, et s’insérer dans une pratique liturgique ».

  • RETOUR SUR UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin ) : DES JEUNES AUX SPORTIFS, LA REPUBLIQUE AU CŒUR DES DEBATS

    Vanves Au Quotidien continue de revenir  sur le conseil municipal du 28 Septembre dernier qui a étudié de très nombreux dossiers divers et variés des jeunes aux sportifs en passant par les régles de vie autant au conseil municipal qu’entre communautés.

     

    CARTE : La municipalité a décidé de mettre en place une carte d’adhérents au pôle jeunesse 16/25 ans qui donne accès à diverses activités sportives (Jiu-Jutsu brésilien, musculation et foot en salle), des ateliers (enregistrement musical, créatioon d’un clip vidéo…), des actions de citoyenneté (visite du Parlement Européen de Bruxelles), permet de bénéficier sous conditions des aides aux projets (Loisirs, formation BAFA, « Envie d’agir », humanitaire…), et de bénéficier de tarif préfentiel au cinéma Le Vanves, au théâtre, à Panopée, aux associations souhaitant particper à ce dispositif. 

     

    MEDIATION: Vanves devrait bénéficier de la mise en place de permanence de médiation civile (familial, social, commercial…) grâce à l’Association Hauts de Seine Médiation, à destination des particuliers et des entreprises dans les locaux d’Albert Gazier. « La médiation, mode alternatif de réglements des litiges vise à rechercher l’équié et à renouer le lien social. Elle accompagne les personnes en litige vers une construction par elles-même d’une solution librement acceptée et définitive, grâce à une tierce personne » explique cette association qui organisera des permanences de 3H deux fois par mois le samedi. Elles seront complétées par des permanences de médiation familiale organisées par l’UDAF 92 (Union Dépatementale des Associations Familiales) à Albert Gazier ou à Sébastien Giner.

     

    SYNTHETIQUE : La municipalité a décidé de transformer le terrain annexe de football stabilisé en gazon synthétique. En 1995, ce terrain en mélange terre-sable stabilisé avait subi des opérations lourdes de rénovation pour recevoir une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement. « Malgré un entretien régulier et sérieux de cette surface sportive en vue d’en ralentir l’altération liée à son utlisation, son  niveau d’usure et de déformation ne permet plus de jouer dans des conditions de sécurité satisfaisantes et pénalise fortement les utilisateurs lors des périodes d’intempéries et de gel » explique t-on au service des sports. C’est pourquoi, après avoir reportée cette décision depuis 4 ans, la ville a décidée de réaliser un revêtement en gazon synthétique dit de « dernière génération » qui devrait permettre d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation et permettre l’homologation par la FFF (Fédération française de Football), impossible pour un terrain en l’état actuel. Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des Sports a indiqué que le coût devrait se monterr à 54 000 € dont une partie devrait être financé par des subventions demandées au Conseil Général et au CNDS (Centre National du Dévelopement du Sport). Les travaux pourraient commencer à la Mi Mai pour durer 4 à 5 mois. Guy Janvier (PS) a déclaré qu’il n’était pas persuadé « que tout le monde soit satisfait par cette transformation. Beaucoup de manifestations ont lieu sur ce terrain dont des concours et des championnat de boules » en faisant référence à la section Boules Lyonnaises. Maxime Gagliardi a répliqué que « ce projet fait l’unanimité. On a travaillé sur un proje de boulodrome couvert avec la section boules lyonnaises. Et nous avons arrêté un calendrier de travaux qui ne perturbent pas les concours prévus durant cette saison 2010/11 ».

     

    RESERVE D’EAU : Le service des Sports devrait profiter de ses travaux pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie de 600 m3 qui serait enterrée sous le terrain annexe de football. Cette cuve sera alimentée en continu par le réseau de drainage du terrain de football dont la superficie de captage des eaux de pluie est de 7000m2, ainsi qu’une partie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké pourra être complété ponctuelement par les eaux de baignade de la piscine traitées à l’ozone, lors des 3 opérations annuelles de vidange des bassins. Ainsi l’eau stockée alimentera le réseau d’arrossage automatique du terrain d’honneur de football, et une vanne de puisage permettra également le remplissage des citernes mobiles assurant l’arrossage des jardinières de la ville ainsi que des laveuises de voirie. Le coût des travaux se montent à 240 000 € et devrait faire l’objet de subventions du Conseil Général et de l’Agence de l’Eau SeineNormandie.

     

    PASSERELLE : la ville a actualisé sa convention avec l’association Secours Catholique pour la mise à disposition d’un logement passerelle qui marque sa volonté de participer à l’insertion sociale de familles vanvéennes en difficulté. En contrepartie, le Secours Catholique apporte sa logistique humaine et matérielle afin de les prépaeer à l’entrée ultérieure dans un logement permanent.

     

    PATRIMOINE : Le Conseil Municipal a voté la demande de subvention auprès du Conseil Général pour la restauration du tableau « Le baptême de Clovis par Saint Remy » œuvre anonyme du XIXème siécle appartenant à la ville et provenant de l’église Saint Remy. « La couche picturale présente des altérations importantes, manifestement évolutives, et la toile est déchirée. En outre, le cadre est très endommagé » indique t-on au service des Archives Municipales qui a reçu ce tableau en dépôt. Cette œuvre a été reproduite dans le « Guide des tableaux conservés dans des édifices publics et privés » publié en 2006 par le Conseil Général des Hauts de Seine. Le coût de sa restauration est estrimé à 4600 €. Le PS s’est quelque peu offusqué, par la voix de Fabian Estellano qui a fait remarquer « qu’il n’y a pas que le patrimoine religieux, mais aussi le pâtrimoine laic  » en citant pour exemle le Pavillon Mansart du lycée Michelet, le monument aux morts (tous restaurés), la Villa Dupont, le parc F.Pic, la Maison de Retraites Larmeroux « dont l’entrée, les haurs reliefs et les statues pourraient être mieux valorisés » - « C’est ce que l’on fait au quotidien » a répliqué Bernard Gauducheau.

     

    REGLEMENT : Bernard Gauducheau a jeté l’éponge lorsque le conseil municipal a abordé la proposition d’allonger le délai de 72 H avant le conseil municipal pour déposer des questions orales, en mentionnant qu’il n’intége pas les week-ends et jours feriés « afin de permettre des recherches documentaires et un travail d’instruction préalable » qui peuvent être mené en dehors de ces jours de repos : « Notre n’est pas de pénaliser l’opposition, mais de donner un maximum d’informations ». L’opposition n’a rien voulu entendre par la voix de Jean Cyril Le Goff (PS)  qui a expliqué que « le délai de 72H est limite, qu’il est généralement de 48H » et « qu’une décision du tribunal administratif a rendu un jugement dans ce sens le 24 Juiin 2009 ».  Du coup le maire tenta d’expliquer que l’opposition risque de ne pas être satisfait des réponses sur lesquelles les services n’auront pas eu le temps de travailler. « Prenez vos rezsponsabilités et nous prendrons les nôtres ! » a répliqué JC Le Goff. « Et bien, on vous fera une réponse expédiée. Et on n’ira pas jusqu’au tribunal administratif » a conclu le maire en retirant la délibération.

     

    ACCIV : L’association Cultuelle de la Communauté Israélite de Vanves (ACCIV) a finalement décidée de revoir à la baisse de façon significative son projet initial de travaux  et de se contenter d’un réaménagement intérieur des locaux actuels du square Jarrousse, situé dans l’ancienne cuisine Municipale, face à de nombreuses oppositions de riverains et de certains « laicards ». Une décision qui a été entérinée par le Conseil Municipal et qui fera l’objet d’une convention avec la ville au lieu d’un bail emphytéotique. Pierre Toulouse (Verts) a insisté sur le fait que l’on est bien dans l’attribution d’un local à une association cultuelle, en faisant remarquer « qu’une autre association ne bénéficie pas d’un tel local et d’une telle convention », en citant l’association franco-musulmane Tous Ensemble, et en parlant « de citoyens lésés ». « Tous Ensemble bénéficie d’un local avec une participation symbolique. Et c’est une association cultuelle » a répliqué Bernard Gauducheau. Du coup JC Le Goff (PS) a demandé ce qu’il en était de l’APAHJ – «Elle est relogéé » selon le maire. Du coup Lucile Schmid (Verts) a tenté de relancé le débat en parlant de « redconner une place correcte aux musulmans. Il s’agit d’égalité de traitement. Et les associations cultuelles ont un devoir de parler er d’échanger sur ce point avec nous » - « Le bien vivre ensemble est aussi de prendre le temps de s’accepter et de vivre ensemble » a-t-il répliqué.  

  • VANVES A LA TETE DE L’UNION DEPARTEMENTAL DES OFFICES DU TOURISME ET SYNDICATS D’INITIATIVES

    Comme l’avait annoncé Vanves Au Quotidien dés Lundi, Bernard Olivier, président du SIAVV (Syndicat d’Initiative de Vanves) a succédé à Pierre Brosson  à la tête l’UDOTSI, Union qui regroupe l’ensemble des Offices du Tourisme et des syndicats d’Initiatives du département des Hauts de Seine. Cette élection  s’est déroulée hier après midi à l’hôtel de ville d’Issy les Moulineaux en présence de ses 20 membres puisque 20 communes ont pour l’instant une telle structure, sur 36 communes, en attendant bientôt Boulogne et Asnières, avec la Défense.

    Cette association s’est notamment illustrée par instauration de la taxe de séjour dans l’ensemble des 36 communes altoséquanaises comme Vanves depuis le 1er Janvier 2010, et 20 autres communes. Ce qui n’était pas évident  cent ans après la promulgation de la loi qui l’a instaurée. Les maires ont râlé au début, car « c’était risqué » comme l’a raconté Bernard Gauducheau à propos de Vanves, puis avec quelques explications, se sont laissés séduire : 1 € par  personne et par nuit. Ce qui rapporte 250 000 € à Vanves dont 100 000 uniquement par l’hôtel Mercure avec ses 300 chambres, le reste par deux hôtels et les résidences hôtelières. Lorsque le Conseil Municipal avait voté cette taxe, les hôteliers avaient demandé à la mairie un an de délai pour l’intégrer dans leur budget annuel, d’où son appplication à partir du 1er Janvier 2010.

    Ainsi le maire de Vanves avec son colégue d’Issy les Moulineaux, ont participé à une partie de cette réunion quand les adhérents de l’UDOTSI se sont retrouvés aux Crayères des Montquartiers pour une visite guidé  des sous sols et une dégustation de charcuterie basque avec quelques vins fins, et un dîner dans le nouveau restaurant basque où oeuvre Pierre Ortesa, ce qui a donné quelques idées à Bernard Gauducheau qui a envie d’y organiser des soirées lorsque Vanves reçoit des délégations des villes jumelles. La Ville de Vanves a reçu à cette occasion la 3éme palme de l’accueil 2009/10 des mains du nouveau président de l’UDOTSI

     

    SIAVV : VERS UNE MISSION TOURISTIQUE !

    Bernard Gauducheau n’a pas caché qu’il a donné mission à son syndicat d’initiative de développer une action de promotion touristique de la ville. Il s’agit de mettre en valeur son patrimoine avec le lycée Michelet, le prieuré Saint Balthilde, l’église Saint remy, ses richesses archéologiques. « Car il faut être fier de son patrimoine ! » a-t-il déclaré. D’ailleurs Bernard Ollivier a bon espoir de passer en office du Tourisme, mais à la condition de « disposer d’un local digne de ce nom »