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RETOUR SUR UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite et fin ) : DES JEUNES AUX SPORTIFS, LA REPUBLIQUE AU CŒUR DES DEBATS

Vanves Au Quotidien continue de revenir  sur le conseil municipal du 28 Septembre dernier qui a étudié de très nombreux dossiers divers et variés des jeunes aux sportifs en passant par les régles de vie autant au conseil municipal qu’entre communautés.

 

CARTE : La municipalité a décidé de mettre en place une carte d’adhérents au pôle jeunesse 16/25 ans qui donne accès à diverses activités sportives (Jiu-Jutsu brésilien, musculation et foot en salle), des ateliers (enregistrement musical, créatioon d’un clip vidéo…), des actions de citoyenneté (visite du Parlement Européen de Bruxelles), permet de bénéficier sous conditions des aides aux projets (Loisirs, formation BAFA, « Envie d’agir », humanitaire…), et de bénéficier de tarif préfentiel au cinéma Le Vanves, au théâtre, à Panopée, aux associations souhaitant particper à ce dispositif. 

 

MEDIATION: Vanves devrait bénéficier de la mise en place de permanence de médiation civile (familial, social, commercial…) grâce à l’Association Hauts de Seine Médiation, à destination des particuliers et des entreprises dans les locaux d’Albert Gazier. « La médiation, mode alternatif de réglements des litiges vise à rechercher l’équié et à renouer le lien social. Elle accompagne les personnes en litige vers une construction par elles-même d’une solution librement acceptée et définitive, grâce à une tierce personne » explique cette association qui organisera des permanences de 3H deux fois par mois le samedi. Elles seront complétées par des permanences de médiation familiale organisées par l’UDAF 92 (Union Dépatementale des Associations Familiales) à Albert Gazier ou à Sébastien Giner.

 

SYNTHETIQUE : La municipalité a décidé de transformer le terrain annexe de football stabilisé en gazon synthétique. En 1995, ce terrain en mélange terre-sable stabilisé avait subi des opérations lourdes de rénovation pour recevoir une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement. « Malgré un entretien régulier et sérieux de cette surface sportive en vue d’en ralentir l’altération liée à son utlisation, son  niveau d’usure et de déformation ne permet plus de jouer dans des conditions de sécurité satisfaisantes et pénalise fortement les utilisateurs lors des périodes d’intempéries et de gel » explique t-on au service des sports. C’est pourquoi, après avoir reportée cette décision depuis 4 ans, la ville a décidée de réaliser un revêtement en gazon synthétique dit de « dernière génération » qui devrait permettre d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation et permettre l’homologation par la FFF (Fédération française de Football), impossible pour un terrain en l’état actuel. Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des Sports a indiqué que le coût devrait se monterr à 54 000 € dont une partie devrait être financé par des subventions demandées au Conseil Général et au CNDS (Centre National du Dévelopement du Sport). Les travaux pourraient commencer à la Mi Mai pour durer 4 à 5 mois. Guy Janvier (PS) a déclaré qu’il n’était pas persuadé « que tout le monde soit satisfait par cette transformation. Beaucoup de manifestations ont lieu sur ce terrain dont des concours et des championnat de boules » en faisant référence à la section Boules Lyonnaises. Maxime Gagliardi a répliqué que « ce projet fait l’unanimité. On a travaillé sur un proje de boulodrome couvert avec la section boules lyonnaises. Et nous avons arrêté un calendrier de travaux qui ne perturbent pas les concours prévus durant cette saison 2010/11 ».

 

RESERVE D’EAU : Le service des Sports devrait profiter de ses travaux pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie de 600 m3 qui serait enterrée sous le terrain annexe de football. Cette cuve sera alimentée en continu par le réseau de drainage du terrain de football dont la superficie de captage des eaux de pluie est de 7000m2, ainsi qu’une partie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké pourra être complété ponctuelement par les eaux de baignade de la piscine traitées à l’ozone, lors des 3 opérations annuelles de vidange des bassins. Ainsi l’eau stockée alimentera le réseau d’arrossage automatique du terrain d’honneur de football, et une vanne de puisage permettra également le remplissage des citernes mobiles assurant l’arrossage des jardinières de la ville ainsi que des laveuises de voirie. Le coût des travaux se montent à 240 000 € et devrait faire l’objet de subventions du Conseil Général et de l’Agence de l’Eau SeineNormandie.

 

PASSERELLE : la ville a actualisé sa convention avec l’association Secours Catholique pour la mise à disposition d’un logement passerelle qui marque sa volonté de participer à l’insertion sociale de familles vanvéennes en difficulté. En contrepartie, le Secours Catholique apporte sa logistique humaine et matérielle afin de les prépaeer à l’entrée ultérieure dans un logement permanent.

 

PATRIMOINE : Le Conseil Municipal a voté la demande de subvention auprès du Conseil Général pour la restauration du tableau « Le baptême de Clovis par Saint Remy » œuvre anonyme du XIXème siécle appartenant à la ville et provenant de l’église Saint Remy. « La couche picturale présente des altérations importantes, manifestement évolutives, et la toile est déchirée. En outre, le cadre est très endommagé » indique t-on au service des Archives Municipales qui a reçu ce tableau en dépôt. Cette œuvre a été reproduite dans le « Guide des tableaux conservés dans des édifices publics et privés » publié en 2006 par le Conseil Général des Hauts de Seine. Le coût de sa restauration est estrimé à 4600 €. Le PS s’est quelque peu offusqué, par la voix de Fabian Estellano qui a fait remarquer « qu’il n’y a pas que le patrimoine religieux, mais aussi le pâtrimoine laic  » en citant pour exemle le Pavillon Mansart du lycée Michelet, le monument aux morts (tous restaurés), la Villa Dupont, le parc F.Pic, la Maison de Retraites Larmeroux « dont l’entrée, les haurs reliefs et les statues pourraient être mieux valorisés » - « C’est ce que l’on fait au quotidien » a répliqué Bernard Gauducheau.

 

REGLEMENT : Bernard Gauducheau a jeté l’éponge lorsque le conseil municipal a abordé la proposition d’allonger le délai de 72 H avant le conseil municipal pour déposer des questions orales, en mentionnant qu’il n’intége pas les week-ends et jours feriés « afin de permettre des recherches documentaires et un travail d’instruction préalable » qui peuvent être mené en dehors de ces jours de repos : « Notre n’est pas de pénaliser l’opposition, mais de donner un maximum d’informations ». L’opposition n’a rien voulu entendre par la voix de Jean Cyril Le Goff (PS)  qui a expliqué que « le délai de 72H est limite, qu’il est généralement de 48H » et « qu’une décision du tribunal administratif a rendu un jugement dans ce sens le 24 Juiin 2009 ».  Du coup le maire tenta d’expliquer que l’opposition risque de ne pas être satisfait des réponses sur lesquelles les services n’auront pas eu le temps de travailler. « Prenez vos rezsponsabilités et nous prendrons les nôtres ! » a répliqué JC Le Goff. « Et bien, on vous fera une réponse expédiée. Et on n’ira pas jusqu’au tribunal administratif » a conclu le maire en retirant la délibération.

 

ACCIV : L’association Cultuelle de la Communauté Israélite de Vanves (ACCIV) a finalement décidée de revoir à la baisse de façon significative son projet initial de travaux  et de se contenter d’un réaménagement intérieur des locaux actuels du square Jarrousse, situé dans l’ancienne cuisine Municipale, face à de nombreuses oppositions de riverains et de certains « laicards ». Une décision qui a été entérinée par le Conseil Municipal et qui fera l’objet d’une convention avec la ville au lieu d’un bail emphytéotique. Pierre Toulouse (Verts) a insisté sur le fait que l’on est bien dans l’attribution d’un local à une association cultuelle, en faisant remarquer « qu’une autre association ne bénéficie pas d’un tel local et d’une telle convention », en citant l’association franco-musulmane Tous Ensemble, et en parlant « de citoyens lésés ». « Tous Ensemble bénéficie d’un local avec une participation symbolique. Et c’est une association cultuelle » a répliqué Bernard Gauducheau. Du coup JC Le Goff (PS) a demandé ce qu’il en était de l’APAHJ – «Elle est relogéé » selon le maire. Du coup Lucile Schmid (Verts) a tenté de relancé le débat en parlant de « redconner une place correcte aux musulmans. Il s’agit d’égalité de traitement. Et les associations cultuelles ont un devoir de parler er d’échanger sur ce point avec nous » - « Le bien vivre ensemble est aussi de prendre le temps de s’accepter et de vivre ensemble » a-t-il répliqué.  

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