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mairie de vanves

  • LES ECOLES DE VANVES AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS DES CANDIDATS AUX MUNICIPALES

    «Depuis le 14 mai, la Ville concentre tous ses moyens pour assister l’Education Nationale dans la tâche difficile du maintien du service public scolaire au cœur d’un contexte sanitaire inédit. Au 2 juin, les écoles à Vanves ont accueilli 40% des enfants scolarisés.  À la même date, 95 % des agents municipaux intervenant dans les écoles étaient à leur poste permettant d’accueillir les enfants et leurs encadrants dans le respect du protocole sanitaire national qui, à cette date, n’a toujours pas été assoupli. Suite à de nombreux échanges entre les services municipaux, l’Inspectrice de l’Education Nationale et les directions d’écoles et, bien conscients des difficultés des familles, l’offre d’accueil va être encore augmentée» annonçait la mairie sur son site facebook, en début de semaine, qui a  accueillie, entre le 8 et le 15 juin, 13 groupes classes supplémentaires dans les écoles. Parallèlement, le jeudi 11 juin, la Ville a mis en place un accueil supplémentaire sur le temps scolaire (de 8h30 à 16h30) dans le cadre des activités  « 2S2C » (sport, santé, culture et civisme).  «Les directions d’école informeront les familles de la possibilité d’accueil des enfants, soit à l’école, soit dans le cadre des  « 2S2C », celles-ci étant les seules autorités compétentes pour déterminer pour chaque établissement les modalités pratiques d’accueil et le choix des enfants prioritaires. Cet accroissement de l’accueil permettra à plus de 59% des élèves vanvéens d’être accueillis d’ici le 15 juin. À noter que les accueils de loisirs seront ouverts à tous à compter du mercredi 10 juin».

    De leur côté, les écologistes très en pointe sur ce sujet, grâce notamment à sa seconde de liste Aurélie Zaluskie expliquaient : «Dans notre programme, nous expliquons notre projet pour les bâtiments des écoles et l’encadrement des enfants sur les temps périscolaires. Les locaux sont inextricablement liés à la vie qui s’y déroule, aux circulations, aux échanges possibles. La  crise de la COVID 19 a mis au cœur de nos préoccupations ces questions ! La crise de la COVID 19 a nécessité des organisations complexes et insatisfaisantes à l’occasion de la pseudo-reprise de l’école du 11 mai. On sait que le virus circule moins à l’extérieur et que le risque de contamination est plus important dans des espaces clos où les personnes sont proches, mais les cours d’école ne sont pas investies davantage que d’habitude et les espaces publics : jardins et parcs  sont restés fermés (jusqu’au 30 Mai). Nous pensons que tous les enfants auraient dû en priorité pouvoir bénéficier de ces lieux même en cas de crise»…. D’autant plus que «les enfants ont été très sédentaires pendant le confinement, il est important de leur donner des conditions de bouger et d’être à l’extérieur, si possible au contact de la nature !» expliquaient il sur le site internet de la liste Vanves Demain.

    «Concernant les locaux, nous avons des progrès à faire et des projets à conduire ! Les sanitaires des écoles sont des lieux trop souvent peu fréquentables ! Nous devons enfin offrir aux enfants des lieux propres, accessibles et permettant à chacun de voir son intimité respectée ! Il faut pour la rentrée 2020 s’assurer que le lavage de mains, à l’eau et au savon pourra être réalisé facilement et régulièrement. Il faut, que la situation dure ou  qu’elle se reproduise, ancrer durablement des bonnes pratiques qui permettront aux enfants de retrouver plus rapidement  le chemin de l’école et aux enseignants d’être sereins devant les risques sanitaires. Le nettoyage des locaux est, de ce point de vue, un autre enjeu. Il faut réévaluer la pertinence de la mise en délégation de service public de ce service, qui ne permet pas toujours d’avoir une prestation souple et adaptée aux situations. Deux jours avant sa réouverture, une des écoles de Vanves n’avait pas été nettoyée…  inquiétant, à juste titre les adultes qui devaient s’y rendre incessamment ! » signalaient ils

    «Accepter de  répondre aux besoins des familles et des enfants en  prenant la responsabilité d’accueillir, en lien avec les enseignants et dans la transparence vis-à-vis des parents le plus grand nombre d’élèves en donnant la priorité aux enfants en difficulté scolaire ou sociale. Quitte à bousculer les consignes inapplicables de l’Etat. C’est l’honneur d’un Maire que de savoir prendre en compte les règles avec une vision globale dans un but de bien commun et de prendre quelques risques physiques en se donnant tous les moyens de les minimiser pour limiter les risques psychosociaux. C’est cette attitude courageuse que nous proposons à Vanves Demain ! Parce que la crise risque de durer, ou que d’autres lui succèderont probablement, il est impératif d’avoir une approche globale de la santé pour ne pas tout sacrifier sur des critères de santé  physique auxquels nous n’étions pas suffisamment prêts à répondre collectivement ! Nous devons concevoir les lieux publics et en particulier les écoles avec des exigences environnementales et sanitaires : penser les circulations, les mobilités et les espaces, c’est rendre possible la vie sociale, y compris dans des périodes de crises. Construire un bâtiment en pensant au climat, c’est éviter le fonctionnement des climatisations, ce qui est bon pour la planète et pour la santé ! L’ouvrir aux habitants hors période scolaire c’est multiplier les espaces de vie. Promouvoir la santé et l’éducation, au-delà de la crise actuelle, c’est assurer aux vanvéens de vivre en bonne santé et d’être des citoyens impliqués dans la Ville!» concluaient ils

  • GERARD CLERIN DIRECTEUR DU SERVICE DES SPORTS DE VANVES PENDANT 40 ANS A REJOINT LES DIEUX DU STADE

    Le Blog de Vanves au Quotidien avait fait le portrait de ce grand fonctionnaire territorial à l’occasion de son départ à la retraite en Juillet 2011 qu’il avait voulu discret.  Occasion de retracer la carrière de Gérard Clérin et de rappeler sa passion pour les arts martiaux qui l’ont amené très haut.  Au moment de son départ à la retraite,  l’Union des Fédérations d’Aikido qui se réunissait pour attribuer les grades de haut niveau,  lui avait à l’unanimité attribué le grade de 7ème Dan à  pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en avait fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde. Commençons par ses 40 ans passés à Vanves

  • LES SERVALS DE VANVES : L’HISTOIRE D’UNE PASSION PAR LE RUGBYNISTERE

    Si le dimanche c’est jour de foot à Vanves, le samedi c’est jour de rugby depuis plus d’un an maintenant grâce aux Servals de Vanves créé par 4 frères, ex-lycéens de Michelet,  dont le blog relate les exploits régulièrement grâce à l’un de ses trois fondateurs Laurent Cazenave-Lacroutz.  Un article voilà plus de deux mois relatait « la superbe histoire de la création des Servals de Vanves, entre obstacles et satisfactions ». Il était paru sur un site dénommé  LeRugbynistere.fr qui est « le site de Rugby indépendant No 1, créé par deux passionnés d'Ovalie ». ... avec ses chroniques, ses prononstics, son blog où il  invite occasionnellement ou régulièrement, ses coups de coeur à s'exprimer à travers leur chronique.

    L'équipe de Vanves ne vous dit sûrement rien, pourtant, l'histoire des Servals – du nom du félin de la savane africaine – vaut la peine d'être contée. À l'origine du projet, trois frères, dont Laurent Cazenave-Lacroutz, qui souhaitait jouer au rugby sans avoir à subir le rythme d'une équipe s'entraînant plusieurs fois par semaine. Lui vient alors l'idée de créer un club avec ses frangins pour pratiquer un rugby axé sur le jeu et accessible à tous. Bref, un rugby basé sur le plaisir, le partage et les fameuses valeurs © du ballon ovale. Ce sera finalement du rugby à 7, plus ludique que le 15, qui fait surtout la part belle au jeu de mouvements tout en restant accessible aux débutants : « la ville de Vanves (92) a été séduite par notre projet et nous a généreusement laissé utiliser leur terrain synthétique de... foot. Mais quand on aime jouer, on joue même s'il n'y a pas de poteaux. Le terrain trouvé, il fallait faire venir des joueurs partageant notre vision du rugby et souhaitant jouer à 7. Nous avons prospecté dans le lycée de notre ville, lycée où j'avais notamment pu côtoyer des joueurs comme Hugo Bonneval et Nicolas Garrault (avec qui je jouais en équipe de jeunes à Clamart). On a débuté comme ça et on s'est lancé, un peu dans l'inconnu » explique Laurent Cazenave Lacroutz. 

    Les premiers entraînements, en septembre 2013, rassemblent une vingtaine de joueurs, de 15 à 40 ans. On y trouve des lycéens comme des élèves de classes préparatoires, des universitaires... « Nos entraînements étaient fondés sur trois piliers : un maximum de jeu libre (1h-1h10 de jeu sur 1h45), des exercices que chacun pouvait proposer et mettre en place (tout le monde pouvait être l'entraîneur d'un jour) et une bière (ou un coca pour les plus jeunes) et un goûter à la fin des entraînements, occasion de se connaître et de partager comme en minimes ou en cadets ». Sauf que, comme dans n'importe quelle équipe, l'hiver fait baisser drastiquement le nombre de joueurs. Viennent les premiers obstacles, sans compter sur des footballeurs peu désireux de partager leur terrain. Heureusement, au printemps, des matchs sont organisés, à 7 comme à 15. « On a vraiment apprécié malgré de belles branlées. L'immense satisfaction que je retire de cette première année est d'avoir pu faire découvrir le rugby à de nombreux débutants et le sentiment d'avoir contribué à la découverte de ce magnifique sport auprès d'un public qui n'aurait jamais fait le premier pas. »

    L’APPORT SURPRENANT DE RUGBYNISTERE

    Le problème des Servals, c'est le faible nombre d'équipes pratiquant le 7. Pour la saison 2014-2015, direction le championnat FFSE qui présente plusieurs avantages, du niveau à la localisation des clubs (en Île de France) en passant par le nombre de joueurs sur la feuille de match (15 minimum) et la licence peu onéreuse. Mais comment trouver des joueurs ? Laurent explique : « Le Rugbynistère nous a alors été d'une grande aide. Fan du site, j'avais pu voir qu'une  « communauté rugby » avait été créée dessus avec la possibilité de mettre en ligne la page de son club. J'ai décidé de remplir la fiche du club et à partir de là, j'ai commencé à recevoir pas mal de mails de joueurs arrivés récemment sur Paris, qui voulaient reprendre le rugby sans les inconvénients d'un club habituel. Grâce au Rugbynistère, nousavons ainsi enregistré l'arrivée d'une dizaine de joueurs supplémentaires et ça continue encore ! »

    Aujourd'hui, le club compte une quarantaine d'inscrits (24 ans de moyenne d'âge) qui profitent de la devise du club, « Ad majorem Ludi Gloriam », comprenez « Pour la plus grande gloire du jeu » et s'est même trouvé sponsors et mécènes. La mairie de Vanves envisage également de faire construire des poteaux de rugby lors de la rénovation d'un des terrains de foot de la commune. Laurent peut conclure sereinement : « Partis de rien, nous sommes désormais quasiment un vrai club à force de détermination mais aussi grâce à de petits coups de pouce du destin dont l'aide du Rugbynistère. À titre personnel cela me permet également de réaliser un petit rêve : celui de jouer des matchs avec mes trois frères de 24, 20 et 16 ans. »