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PATRIMOINE DE VANVES - Page 15

  • LA DERNIERE FERME DE VANVES

    Comme nous le faisons chaque année, à l’occasion du salon de l’agriculture qui a attiré énormément de monde malgré ls vacances des parisiens, comme l’ont constaté les riverains, le Blog de Vanves rappelle à ses lecteurs fidéles que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier, qui vient de nous quitter.

     

    Elle se trouvait à côté du Pére Tranquille et presqu’en face du Rosier Rouge, le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créent un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Bd du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec le BD du Général de Gaulle. Georges Munier a apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue )de son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats »

  • PRUDENCE ET TRADITION DANS LES NOUVELLES DENIMONATION DES ESPACES DE VANVES

    Le conseil municipal de Mercredi dernier a pris une décision devenue rarisssisme. Il a décidé de la dénomination de nouvelles voies et de nouveaux espaces à l’occasion notamment du chantier de l’ilôt Cabourg. Ce qui est devenu rare ses derniers temps  

     

    En voici la liste :

    - Les écoles maternelle et élémentaire ainsi que les Accueils de loisirs maternel et primaires: porteront le nom  Jacques Cabourg bien en hommage à ce résistant qui était instituteur dans cette école.

    - Les trois voies intérieures de l’îlot Cabourg porteront les noms des villes jumelles : Allée Ballymoney (voie intérieur de la place centrale vers la rue Caboug), allée Rosh Ha’ayin ( voie intérieure de la place centrale vers la rue ouis Dardenne), Lehrte (Voie intérieure de la place centrale vers la rue Antoine Fratacci).

    - La place intérieure de l’îlot Cabourg portera le nom de place des Lavandières.

    - La salle en sous-sol du bâtiment l’escal : Raphaël Baes, nom d’un maire adjoint chargé des affaires sociales d’Anré Roche.

    - Le restaurant scolaire commun aux deux écoles portera le nom de Soraya Boustaoui du nom d’un agent communal qui s’était énormément occupé du restaurant précédent.

    - Le local qui devrait ouvrir ses portes au 55 rue Jean Jaurés : Espace de la Tuilerie.

    Il restera à baptiser le bâtiment Escal. Le groupe PS qui a cherché d’autres noms possibles, a proposé le nom de Raymond Hureau, poéte décédé à Vanves, ancien résistant du groupe Marco Polo. Pierre Toulouse (EELV) n’a pas trouvé opportun le choix des villes jumelles. Du coup le groupe Verts a voté contre et le PC s’est abstenu.

  • ORGUE DE SAINT REMY A VANVES : LE DOSSIER DE RESTAURATION AVANCE

    Isabelle Carré, président de l’association pour le renouveau de l'orgue de Saint Remy créée le 29 Novembre 2007, a donné voilà plus d’une semaine des nouvelles de la restauration dans le « Sel et Lumière » du 23 Janvier : « Le maitre d’œuvre travaille à la rédaction de l’avant projet-sommaire qu’il présentera à la Mairie en Janvier » indique t-elle.

     

    Il faut savoir que cet instrument a été conçu et construit par la maison Mercklin-Schurtz en 1859. Il se présentait alors en un seul buffet. En plus des deux buffets actuels, il y avait au centre une grosse tourelle centrale en ogive, les claviers étant disposés à gauche de l'instrument. Il disposait de deux plans sonores : un clavier de grand orgue de 54 notes avec 7 jeux et un clavier de récit sans octave de 4 Jeux. Or vers la fin du XIXéme siécle, le clergé a voulu libérer le vitrail en demandant au facteur d'orgue Game de scinder en deux parties l'instrument, le Grand Orgue à gauche et le Récit à droite, de manière à dégager la fenêtre de la tribune pour laisser à nouveau la lumière entrer dans l’église. Il en a profité pour mettre l'un des 7 jeux du grand orgue, le bourdon 16' sur moteur pneumatique afin d'avoir un jeu indépendant à pédale et réaliser d'autres travaux. Une seconde restauration a été effectuée par la Maison Gonzales en 1930  qui a augmenté le Récit et a ajouté un pédalier de 30 notes. L’orgue comptait alors 18 jeux. Malheureusement, la mécanique conçue par Mercklin-Schurtze qui était de qualité médiocre, n'a pas gagné en souplesse avec le temps, souffrant du manque d’entretien, de soins attentifs… a tel point qu’il ne restait que 12 jeux au début des années 90, et maintenant 8 à 9 Jeux, avec un buffet néo-gothique fragilisé.

     

    Plusieurs projets de restauration ont vu le jour jusqu'à aujourd'hui où il a semblé qu'il y ait une réelle volonté d'agir à l'occasion des travaux de restauration intérieurs. Selon Isabelle Carré « l’orgue existant doit totalement disparaître pour laisser place à un orgue polyphonique de style flamand du XVIIéme siécle. La Mairie a demandé l’avis de l’Archiotecte des Bâtiments de France qui a donné son accord. Nous aurons un prgue qui permettra de jouer un  large répertoire : Europe des XVIéme, XVIIéme, XVIIIéme siécles…sans défigurer l’église » rassure t-elle.  Rappelons que son association organise régulièrement  quelques visites à l’occasion des Journées du Patrimoine ou d’autres événements qui ont attirées beaucoup de curieux, a éditée une plaquette et une petite revue « Le bulletin des Orgues de Vanves », et réalisée un panneau (dans l’église) racontant l’histoire de cet instrument.