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prieuré sainte bathilde

  • MESSE TELEVISEE POUR LES 100 ANS DES BENEDICTINES DE VANVES DIMANCHE

    La messe télévisée retransmis en directe chaque dimanche sur France 2 le sera dimanche 4 Septembre depuis le monastère des Bénédictines de Sainte-Bathilde à Vanves. Le chœur des petits chanteurs du Val-de-Seine enchantera cette célébration aux côtés des sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde, présidée par le pére Aristide Jules-Dassous, jésuite avec comme prédicateur, le père Jean-Marie Petitclerc, sélésien de Don Bosvo. Ainsi, les habitués de cette émission découvriront ce prieuré  construit en 1934 par l’architecte bénédictin Dom Bellot, un  édifice original qui témoigne d’une grande liberté de création. Formes et matériaux évoquent une relation à Dieu intime et singulière où vivent une communauté bénédictine qui célébrent depuis Novembre dernier le centenaire de la création de leur congrégation.

    Ainsi elle accueille l’émission encore en activité, la plus ancienne de la télévision française en dehors du journal télévisé, produit depuis les années 50, qui a déjà posé ses caméras à Vanves au Rosier Rouge ans les années 80/90. Elle est issue de la persévérance du pére dominicain Raymond Pichard car il a obtenu non seulement la retransmission de la messe minuit le 24 Décembre 1948 depuis la cathédrale Notre Dame de Paris sur RDF Télévision Française, mais aussi un temps d’antenne en 1949 d’une heure et demie par semaine chaque dimanche matin, pour réunir les chrétiens. Cette émission débute le 9 Octobre 1949 avec un journal suivie de la retransmission de la messe, et elle a été baptisée le 5 Décembre 1954, «le Jour du Seigneur» retransmise sur la première chaîne. La messe est d'abord tournée dans un studio de la célébre rue Cognac-Jay puis à partir d'octobre 1957 dans une chapelle studio, l'église de l'Annonciation du couvent dominicain de la rue du Faubourg Saint Honoré, et à partir de 1970, dans différentes églises paroissiales. Après la privatisation de TF1 le 6 Septembre 1987, elle est passé sur France 2 sachant que cette émission étant une obligation de service public, elle ne peut être diffusée que sur une chaîne de télévision publique. Depuis 2019, l'émission a revisité sa formule : Un nouveau décor, de nouvelles rubriques telles que «Ça questionne», « Vous nous étonnez », « Pierres vivantes » ou « Parole inattendue » et une chronique culturelle, qui  ont permis de renouveler le programme, avec pour objectif de rejoindre de nouveaux publics sur de nouveaux supports. Depuis le 1er septembre 2019, le frère dominicain Thierry  est le producteur de l'émission, dont le directeur général est Emmanuel Bonnet et le présentateur-journaliste David Milliat.

  • LA PHOTO DU WEEK-END A VANVES

    Afin de respecter les consignes sanitaires lors des messes en présence d’un nombre restreint de fidèles, les soeurs bénédictines de Vanves s’installent dans les stalles de leur église dans le chœur entre l’orgue et l’autel. Depuis une trentaine d’années qu’elles ne s’y installaient plus sauf pour les messes exceptionnelles de la nuit de Noël et de la veillée Pascale, préférant être entre l’autel et les fidèles et d’être plus proche et communion avec eux, sans barrière, pour cette communauté religieuse

  • LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES INAUGURENT LE TRI SELECTIF

    Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de premier confinement, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, indiquait le Blog au printemps en dernier, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert ». Ce dernier a été créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement

    La mére prieure Marie Madeleine Caseau a créé deux groupes de travail dénommée « Antenne », l’un « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte », avec des résultats tangibles depuis cet été et la Rentrée. Les idées ne manquaient pas avec quelques réalisations qui ont déjà été en place : Un chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et non plus au fioul, une cuve de 1000 m pour recueillir l’eau de pluie, l’installation de leds pour l’éclairage, la consommation de produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit producteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais, ou en aménageant un petit potager…

    Ainsi depuis cet été, cinq ruches ont été installées dans leur immense parc (sur la photo) dont s’occupe une association. Depuis la Rentrée elles ont instauré le tri sélectif en y ayant consacré un budget de 700 € pour acheter une quarantaine de petites barquettes, grises pour le tout venant, jaunes pour les papiers/cartons, bleues pour le verre. Elles ont été installées partout à la cuisine, à l’office, au réfectoire, dans les blocs sanitaires. Les sœurs se sont formés grâce à des exercices pratiques et des QCM.

    C’est toute cette démarche qu’elles ont présenté voilà une quinzaine de jours, à l’occasion de leur premier « dimanche écolo » à travers des échanges, une visite, la projection d’un film et d’un diaporama. Sachant que les bénédictines s’étaient déjà mises depuis longtemps au compostage pour leurs déchets verts  - deux brouettes par jour –qu’elles déposent dans un lieu dédié au parc F.Pic grâce au feu vert de la mairie.

    D’autres dimanche écolo devraient permettre d’aborder d’autres thémes à partir de leurs expériences pratiques… si la crise sanitaire le permet à cause du confinement qui empêche, pour l’instant, les messes, les réunions, les échanges et les contacts, sauf via Internet et Zoom.  Enfin, en   ce qui concerne la liturgie verte, elles ont institué un «Lundi Lectio » tous les premiers lundi du mois entre 20H et 21H pour lire et méditer la parole de Dieu sur ce théme et à partir de l’encyclique «Laudato Si » du pape François, là aussi reporté jusqu’au déconfinement.