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arbres remarquables

  • UNE CENTAINE D’ARBRES PLANTES A VANVES POUR LA SAINTE CATHERINE

    Les sites internet de GPSO et de la ville de Vanves indiquaient ces derniers jours que « dans le cadre du suivi et de la sécurisation du patrimoine végétal qui a conduit à la suppression de 24 arbres l’été dernier, la Ville, qui compte déjà plus de 2000 arbres, procède à leur remplacement ainsi qu’à la plantation de nouveaux sujets. Au total, pas moins de 98 nouveaux arbres, soit 4.3 % d’arbres renouvelés, vont prendre place dans les rues, places, squares aux quatre coins de Vanves. 74 sujets sur l'espace public ainsi que 24 sujets autour des équipements communaux. La rue Aristide Briand est la première concernée avec pas moins de 24 plantations prévues. Le square des Combattants d’Afrique du Nord et Territoires d’Outre-Mer, la rue Jean-Jaurès ne seront pas en reste avec huit arbres installés sur chaque site. L’avenue Pasteur quant à elle en comptera sept».

    Ces plantations interviennent à un moment propice, puisque la Sainte Catherine était célébrée hier. Mais en même temps  le 1er arbre de la nouvelle forêt de Pierrelaye dans le Val d’Oise, était planté par Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France et devrait l’être par d’autres sujet pour aboutir à une nouvelle forêt d’un million d’arbres dans une vingtaine d’années. Et une liste des 130 arbres remarquables recensés et labellisés en IDF par la Comité Régional des Arbres Remarquables était rendu public, dans laquelle n’apparait pas Vanves. Une liste arrêté par le Comité Régional des Arbres remarquables et l’association A.R.B.R.E.S. qui agit justement pour protéger ces arbres remarquables : «Des arbres très vieux, très gros qui peuvent avoir une histoire, plus longue et ancienne que certains monuments classés, pas obligatoirement en forêt, mais surtout disséminés dans la zone urbaine, dans des parcs, jardins, places, squares…. » indiquait Georges Feterman président de cette association  et Yann Wehrling, Président du Comité Régional des Arbres Remarquables

    «Nous voulons enclencher des actions pour les protéger, contribuer à mieux les préserver et les conserver,  les enrichir et les mettre en valeur, car ils jouent un rôle climatique important pour lutter contre l‘effet de serre,  en formalisant une sorte de protection. L’important est de les faire connaître, car ils sont méconnus des franciliens. Et d’arriver à renforcer l’arsenal législatif pour les protéger». D’ailleurs l’association A.R.B.R.E.S. a rédigée une déclaration des droits de l’arbre, avec l’aide de scientifiques, auquel plusieurs villes sont prêts à adhérer. «Elle  a pour vocation de changer le regard et le comportement des hommes, de leur faire prendre conscience du rôle déterminant des arbres au quotidien et pour le futur, en ouvrant la voie à une modification rapide de la législation au niveau national». D’ailleurs Yann Wehrling a suggéré qu’elle pourrait servir d’interpellation aux candidats aux élections municipales

  • JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES : VISITE GUIDEE DANS UN PARC SAUVE DES LOTISSEURS

    A l’occasion de ses journées du patrimoine, les vanvéens ont l’occasion grâce au Conseil des Seniors de redécouvrir le parc Frédéric Pic (lors du dernier Forum des Associations sur la photo) – grâce à deux visites commentées à 10H30 le samedi 19 et à 15H30 le dimanche 20 Septembre  -  qui a pour origine l'ancienne maison de santé des docteurs Félix Voisin et Jean-Pierre Falret édifiée sur un domaine de 40 ha dont ils étaient propriétaires depuis 1821.Il a finalement sauvé ce site  de l’appétit des promoteurs immobiliers, en réussissant  à faire voter par son conseil municipal du 27 Février 1932 l’achat de prés de la moitié de cette propriétaire (19,7 ha)  ce qui lui a valut les pires critiques de ses détracteurs d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne, parlant du « scandale du parc Falret », venant jusqu’au conseil municipal crier « le parc coûte cher ! ».   Le 25 Mai 1933 ce parc  était ouvert au public et Frédéric Pic précisait en conseil municipal du 17 Septembre 1933 « qu’il fallait couper court à une légende qui tend à s’accréditer dans la population que ce parc a été donné par les héritiers de Falret. Or il faut dire et répéter que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un morcellement et conservée à la collectivité. Non seulement, les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclaré se désintéresser de la commune ».  Et il ajoutait quelques années plus tard après d’autres acquisitions qui ont permis de l’agrandir et d’y aménager plus tard le parc municipal des sports : « Ce magnifique parc a été arraché, non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité »  appuyé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil Général et le préfet de la Seine qui était venu se rendre compte sur le terrain l’intérêt d’une telle acquisition auxquels ils ont contribué financièrement  : « Ce serait une erreur de laisser disparaître ce parc ! » avait déclaré ce dernier  «  Si nous avions négligé de le sauver, on n’aurait pas manqué de nous blâmer à juste titre » ajoutait F.Pic  Ainsi envers et contre tous,  il avait été quelque peu visionnaire, car ce parc  à l’anglaise est inscrit aujourd’hui parmi les sites classés, et les vanvéens sont bien content d’en disposer et d’en profiter. Il en avait confié l’aménagement à  l’architecte paysagiste Maurice Payret Dortail qui s’était  inspiré des jardins anglais.

     « Il cache en son coeur le dernier vestige visible du ru de Vanves qui alimentait en eau les blanchisseries locales. Sur les bords de ce bassin poussent des arbres typiques des zones ripisylves comme des saules pleureurs (Salix babylonica) et un cyprès chauve (Taxodium distichum) Sur les pelouses ouvertes au public, le parc abrite de nombreux arbres remarquables tels que des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum), un magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) et un bosquet d’arbres aux quarante écus (Ginkgo biloba) » indique aujourd’hui, l’un des guides du Conseil des Seniors plus de 80 ans après la bataille du Parc Falret. Parmi les 25 arbres recensés comme remarquables par le département des Hauts-de-Seine à Vanves,  « sept sont implantés dans le parc Frédéric Pic notamment le magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) qui, dans le cadre d’une démarche de protection, a été entouré fin novembre 2011 d’une ganivelle (clôture basse ajourée en lattes de châtaignier assemblées entre elles par du fil de fer torsadé) pour marquer le périmètre à respecter en mettant fin aux piétinements des abords de cet arbre à feuillage persistant. Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) fait l’objet d’un mulching depuis 2013 » indique t-on à GPSO chargé des espaces verts.

    « En 2012, le parc Frédéric Pic a été agréé « refuge LPO », à l’issue d’un diagnostic écologique du parc comprenant l’identification des habitats existants, l’inventaire des populations d’oiseaux, ainsi que des prospections faunistiques complémentaires (amphibiens, reptiles, mammifères). Ainsi en 2013, 23 espèces d’oiseaux ont été recensées dont 17 espèces identifiées comme nicheuses certaines ou probables du site. 6 espèces n’ont pas été identifiées comme nicheuses mais utilisent le site pour la recherche de nourriture et sont nicheuses dans les environs » indique  t-on à GPSO. Il est vrai que lorsque la nuit tombe, les riverains et les habitués voient arriver, certaines fois, en fonction des saisons,  une multitude d’oiseaux s’abattent sur les arbres pour y passer la nuit.

    Enfin, ce parc contient d’autres richesses comme cette ancienne glacière transformée en chapelle au XIXe siècle que le président du Conseil des Seniors avait cherché voilà quelques années à restaurer sans succés parce que c’était compliqué et dangereux, un belvédère, des sculptures – la « Femme accroupie » de Félix Maurice Charpentier (XIXe siècle), le « Buste de Frédéric Pic » de Michel Serraz (1971), « Le coq » (1995) le  « Dialogue au paradis » (1990), et la « Maternité » d’Achiam (1990) -  et une île, sur laquelle sont installées onzes ruches qui prennent place au pied de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier. Quelquefois les abeilles essaient de butiner les joggeurs du parc lorsqu’ils passent prés de l’île, au grand amusement de certains riverains habitant l'immeuble sur pilotis de la rue JB Potin.