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rûches

  • LES RUCHES DE VANVES VICTIMES DU VANDALISME

    Dans la nuit  du 6 au 7 janvier dernier, des vandales se sont introduit  dans le parc F.Pic, et dans l’ilot de la piéce deau, où ils ont retourné plusieurs ruches et ont même jeté une des ruches dans le ruisseau. Il en résulte une forte mortalité des abeilles selon Pierre Kerg qui est l’un des deux apiculteurs qui les ont implanté dans ce site.

    «Ces actes sont odieux et  inqualifiables. Cela fait la deuxième fois que nous subissons des dégradations dans le rucher» indiquait Pierre Kerg retraité qui s’est mis à l’apiculture. «Cette nuit là, d’autres incivilités ont été constatées dans le parc, les poubelles du parc ont elles aussi atterri dans le ruisseau. De nombreux riverains se plaignent de personnes qui, la nuit, pénètrent dans le parc pour y faire la fête avec toutes les nuisances qui en découlent. J’ai relaté ces faits à Mr le Maire mardi 7 janvier, à ce jour, sans réponse. Etant donné qu’aucune surveillance la nuit n’est mise en place, j’ai suggéré au maire d’installer des caméras afin de dissuader les intrusions» indiquait-il au Blog samedi, en précisant qu’il a déposé une plainte au commissariat de police .

    Ces ruches avaient été implantés voilà huit ans dans cet îlot située à l’extrémité du bassin, car cet endroit assure un cadre parfait pour accueillir des abeilles, à proximité du parc municipal des sports, proche d’arbres et de plantes méliféres, plantes qui produisent le nectar que les abeilles récoltent et transforment en miel, sachant que la colonie évolue en fonction des saisons. «Ainsi en hiver, ce qui est le cas actuellement, l’essaim vit regroupé dans la ruche en se nourrissant de ces réserves. Il diminue de moitié car la Reine pond beaucoup moins. Pendant cet hivernage, les abeilles assurent le confort de la Reine et la protégent en maintenant le couvain (l’ensemble formé par les œufs et les larves) à bonne température. Occasion d’entretenir et nettoyer son matériel et préparer la saison de pleine activité » expliquait Pierre Kerg dans un numéro de Vanves Infos. Pendant la saison active, ses abeilles peuvent produire entre 10 et 40 kg de miel par ruche et par an. Un miel de bien meilleur qualité qu’à la campagne, car aucun pesticide n’est utilisé dans le parc et alentours

  • 2éme édition des jardins ouverts en Ile de France : Occasion de rédouvrir le parc F.Pic à Vanves

    La 2e édition de «Jardins ouverts», labellisée au titre de l’Année européenne du patrimoine culturel 2018, se déroulera le week-end prochain en IDF (29-30 Septembre) donne l’occasion de redécouvrir la richesse des jardins de leur région mais aussi apprécier leur fonction sociale séculaire : Jardins patrimoniaux, jardins partagés, ouvriers, collectifs ou familiaux, jardins pédagogiques, jardins privés et fermes urbaines. Vanves ne manque pas de jardins privées cachés dans des lotissements, publics avec le parc F.Pic dont c’est l’occasion de rappeler l’histoire, sauvé justement des lotisseurs par le maire Frédéric Pic (1919-40)

    SAUVE DES LOTISSEURS PAR PIC

    Il a pour origine l'ancienne maison de santé des docteurs Félix Voisin et Jean-Pierre Falret édifiée sur un domaine de 40 ha dont ils étaient propriétaires depuis 1821.Il a finalement sauvé ce site  de l’appétit des promoteurs immobiliers, en réussissant  à faire voter par son conseil municipal du 27 Février 1932 l’achat de prés de la moitié de cette propriétaire (19,7 ha)  ce qui lui a valut les pires critiques de ses détracteurs d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne, parlant du « scandale du parc Falret », venant jusqu’au conseil municipal crier « le parc coûte cher ! ».  Le 25 Mai 1933, ce parc  était ouvert au public et Frédéric Pic précisait en conseil municipal du 17 Septembre 1933 « qu’il fallait couper court à une légende qui tend à s’accréditer dans la population que ce parc a été donné par les héritiers de Falret. Or il faut dire et répéter que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un morcellement et conservée à la collectivité. Non seulement, les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclaré se désintéresser de la commune ».  

    Et il ajoutait quelques années plus tard après d’autres acquisitions qui ont permis de l’agrandir et d’y aménager plus tard le parc municipal des sports : « Ce magnifique parc a été arraché, non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité »  appuyé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil Général et le préfet de la Seine qui était venu se rendre compte sur le terrain l’intérêt d’une telle acquisition auxquels ils ont contribué financièrement  : « Ce serait une erreur de laisser disparaître ce parc ! » avait déclaré ce dernier  «  Si nous avions négligé de le sauver, on n’aurait pas manqué de nous blâmer à juste titre » ajoutait F.Pic 

    Ainsi envers et contre tous,  il avait été quelque peu visionnaire, car ce parc  à l’anglaise est inscrit aujourd’hui parmi les sites classés, et les vanvéens sont bien content d’en disposer et d’en profiter. Il en avait confié l’aménagement à  l’architecte paysagiste Maurice Payret Dortail qui s’était  inspiré des jardins anglais.

    AGREE REFUGE LPO

    Il cache en son coeur le dernier vestige visible du ru de Vanves qui alimentait en eau les blanchisseries locales. Sur les bords de ce bassin poussent des arbres typiques des zones ripisylves comme des saules pleureurs (Salix babylonica) et un cyprès chauve (Taxodium distichum). Sur les pelouses ouvertes au public, le parc abrite de nombreux arbres remarquables tels que des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum), un magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) et un bosquet d’arbres aux quarante écus (Ginkgo biloba). En 2012, il a été agréé «refuge LPO», à l’issue d’un diagnostic écologique du parc comprenant l’identification des habitats existants, l’inventaire des populations d’oiseaux, ainsi que des prospections faunistiques complémentaires (amphibiens, reptiles, mammifères). Ainsi en 2013, 23 espèces d’oiseaux avaient été recensées dont 17 espèces identifiées comme nicheuses certaines ou probables du site. 6 espèces n’avaient pas été identifiées comme nicheuses mais utilisent le site pour la recherche de nourriture et sont nicheuses dans les environs. Il est vrai que lorsque la nuit tombe, les riverains et les habitués voient arriver, certaines fois, en fonction des saisons,  une multitude d’oiseaux s’abattent sur les arbres pour y passer la nuit.

    Enfin, ce parc contient d’autres richesses comme cette ancienne glacière transformée en chapelle au XIXe siècle que le président du Conseil des Seniors avait cherché voilà quelques années à restaurer sans succès parce que c’était compliqué et dangereux, un belvédère, des sculptures –, le « Buste de Frédéric Pic » de Michel Serraz (1971), « Le coq » (1995) le  « Dialogue au paradis » (1990), et la « Maternité » d’Achiam (1990) -  et une île, sur laquelle sont installées onzes ruches qui prennent place autour de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier (XIX). Quelquefois les abeilles essaient de butiner les joggeurs du parc lorsqu’ils passent prés de l’île, au grand amusement de certains riverains habitant l'immeuble sur pilotis de la rue JB Potin.

  • JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES : VISITE GUIDEE DANS UN PARC SAUVE DES LOTISSEURS

    A l’occasion de ses journées du patrimoine, les vanvéens ont l’occasion grâce au Conseil des Seniors de redécouvrir le parc Frédéric Pic (lors du dernier Forum des Associations sur la photo) – grâce à deux visites commentées à 10H30 le samedi 19 et à 15H30 le dimanche 20 Septembre  -  qui a pour origine l'ancienne maison de santé des docteurs Félix Voisin et Jean-Pierre Falret édifiée sur un domaine de 40 ha dont ils étaient propriétaires depuis 1821.Il a finalement sauvé ce site  de l’appétit des promoteurs immobiliers, en réussissant  à faire voter par son conseil municipal du 27 Février 1932 l’achat de prés de la moitié de cette propriétaire (19,7 ha)  ce qui lui a valut les pires critiques de ses détracteurs d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne, parlant du « scandale du parc Falret », venant jusqu’au conseil municipal crier « le parc coûte cher ! ».   Le 25 Mai 1933 ce parc  était ouvert au public et Frédéric Pic précisait en conseil municipal du 17 Septembre 1933 « qu’il fallait couper court à une légende qui tend à s’accréditer dans la population que ce parc a été donné par les héritiers de Falret. Or il faut dire et répéter que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un morcellement et conservée à la collectivité. Non seulement, les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclaré se désintéresser de la commune ».  Et il ajoutait quelques années plus tard après d’autres acquisitions qui ont permis de l’agrandir et d’y aménager plus tard le parc municipal des sports : « Ce magnifique parc a été arraché, non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité »  appuyé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil Général et le préfet de la Seine qui était venu se rendre compte sur le terrain l’intérêt d’une telle acquisition auxquels ils ont contribué financièrement  : « Ce serait une erreur de laisser disparaître ce parc ! » avait déclaré ce dernier  «  Si nous avions négligé de le sauver, on n’aurait pas manqué de nous blâmer à juste titre » ajoutait F.Pic  Ainsi envers et contre tous,  il avait été quelque peu visionnaire, car ce parc  à l’anglaise est inscrit aujourd’hui parmi les sites classés, et les vanvéens sont bien content d’en disposer et d’en profiter. Il en avait confié l’aménagement à  l’architecte paysagiste Maurice Payret Dortail qui s’était  inspiré des jardins anglais.

     « Il cache en son coeur le dernier vestige visible du ru de Vanves qui alimentait en eau les blanchisseries locales. Sur les bords de ce bassin poussent des arbres typiques des zones ripisylves comme des saules pleureurs (Salix babylonica) et un cyprès chauve (Taxodium distichum) Sur les pelouses ouvertes au public, le parc abrite de nombreux arbres remarquables tels que des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum), un magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) et un bosquet d’arbres aux quarante écus (Ginkgo biloba) » indique aujourd’hui, l’un des guides du Conseil des Seniors plus de 80 ans après la bataille du Parc Falret. Parmi les 25 arbres recensés comme remarquables par le département des Hauts-de-Seine à Vanves,  « sept sont implantés dans le parc Frédéric Pic notamment le magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) qui, dans le cadre d’une démarche de protection, a été entouré fin novembre 2011 d’une ganivelle (clôture basse ajourée en lattes de châtaignier assemblées entre elles par du fil de fer torsadé) pour marquer le périmètre à respecter en mettant fin aux piétinements des abords de cet arbre à feuillage persistant. Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) fait l’objet d’un mulching depuis 2013 » indique t-on à GPSO chargé des espaces verts.

    « En 2012, le parc Frédéric Pic a été agréé « refuge LPO », à l’issue d’un diagnostic écologique du parc comprenant l’identification des habitats existants, l’inventaire des populations d’oiseaux, ainsi que des prospections faunistiques complémentaires (amphibiens, reptiles, mammifères). Ainsi en 2013, 23 espèces d’oiseaux ont été recensées dont 17 espèces identifiées comme nicheuses certaines ou probables du site. 6 espèces n’ont pas été identifiées comme nicheuses mais utilisent le site pour la recherche de nourriture et sont nicheuses dans les environs » indique  t-on à GPSO. Il est vrai que lorsque la nuit tombe, les riverains et les habitués voient arriver, certaines fois, en fonction des saisons,  une multitude d’oiseaux s’abattent sur les arbres pour y passer la nuit.

    Enfin, ce parc contient d’autres richesses comme cette ancienne glacière transformée en chapelle au XIXe siècle que le président du Conseil des Seniors avait cherché voilà quelques années à restaurer sans succés parce que c’était compliqué et dangereux, un belvédère, des sculptures – la « Femme accroupie » de Félix Maurice Charpentier (XIXe siècle), le « Buste de Frédéric Pic » de Michel Serraz (1971), « Le coq » (1995) le  « Dialogue au paradis » (1990), et la « Maternité » d’Achiam (1990) -  et une île, sur laquelle sont installées onzes ruches qui prennent place au pied de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier. Quelquefois les abeilles essaient de butiner les joggeurs du parc lorsqu’ils passent prés de l’île, au grand amusement de certains riverains habitant l'immeuble sur pilotis de la rue JB Potin.