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rûches - Page 3

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : Les traces d’un passé agricole et viticole ne manquent pas !

    Il existe d’autres traces d’un passé agricole et viticole que la dernière ferme et la foire agricole. A l’occasion de la décision du dernier conseil municipal de nommer « Garguanta » l’allée reliant l’Espace Cabourg à la rue Raymond Marcheron, la ville de Vanves a rappelé que Rabelais par l’intermédiaire de Garguanta célébre le vin de Vanves, un excellent rouge issu de cépage noble à petits grains noirs dit « morillon » dont le nom est encore porté par une rue de l’ancien village de Vaugirard (XVéme arrondissement). Un bon cépage de l’espèce de Pinot Noir dont sortent, entre autres, les grands Bourgognes. Malheureusement, il fut remplacé plus tard par des cépages « grossiers » à grand rendement et plus rudes, tel que le « Gouais » ou « l’infâme » gros Gamay – le petit Gamay étant celui du Beaujolais qui contribuèrent à l’avilissement, la désaffection et la disparition des vignobles d’Ile de France

     

    Mais ce n’est pas tout, car les lieux dits « Clos » comme « Clos Montholon » à la frontière de Vanves-Issy les Moulineaux-Clamart indiquent qu’ils existaient en ces lieux, des vignes clôturées par des murs. Le Cahier de Doléances de 1789 indique une surface de vignes de 20 arpents alors qu’un observateur à la veille de la Révolution, parlait de 250 arpents de vignes mais « sur des terres peu fertiles et pas d’un grand rapport ». Vanves a compté de nombreux viticulteurs dans le passé. Il faut savoir que l’on recensait en 1789, 17 000 ha de vignes en Ile de France qu’ont tué les cépages grossiers puis le développement de la capitale et de sa banlieue vers 1850

     

    Des livres comme « Vanves du Moyen âge à nos jours » (épuisé)  rappellent ce passé viticole : Au Xéme siècle, le village comptait plusieurs pressoirs banaux. Un certain Eudes du Val se vit confirmer en 1202 par le roi Philippe-Auguste les droits de pressurage qu’il percevait à Vanves. En Juin 1427, les villageois de Vanves et d’autres localités voisines organisèrent une procession pour hâter la floraison de la vigne qu’un temps rigoureux retardait. Enfin, Jean Liebaut dans Agriculture et Maison Rustique (1602 et 1640) cite des farces où il est question du vin de Vanves et écrit : « Entre tous les vins dont nous usons à Paris, les meilleurs quant aux rouges sont ceux de Cousy, de Seurénes, de Vanves, de Meudon »

     

    Il en est de même dans le livre paru sur Vanves dans la collection « Image du Patrimoine » qui, dans la première partie historique, relève que la vocation agricole de Vanves est attestée depuis le Xéme siècle : « En 999, une charte de Robert Le Pieux confirme à l’abbaye parisienne de Saint Magloire,  la possession de 5 arpents de vigne concédés par Hugues Capet. La culture de la vigne, bien visible sur tous les plans et les cartes dés le XVIIéme siècle, s’avère ainsi précoce et prépondérante dans l’exploitation du terroir vanvéen. Si la production de vin obéit aux besoins du culte, la viticulture semble, en outre, avoir dès le XIéme siècle occupé la première place dans les ressources locales, nécessitant plusieurs pressoirs attestés anciennement. Sans doute ne faut il pas chercher plus loin la justification des caves médiévales mentionnées ou visibles (4 et 21 rue de la République) dont le rapprochement avec le cellier des Bernardins n’est pas seulement formel. En 1163, un acte émanant du pape Alexandre III confirme à l’abbaye royale de Sainte-Geneviève la possession de la cure de Vanves et de tous ces biens : « Apud Vanvas ecclesiam terras et vineas et capitalia cum omni justitua quaer ad terras verras pertinent »(A Vanves, l’église, les terres cultivées, les vignes et les troupeaux avec tous les droits qui se rattachent à vos terres ». Un peu plus loin, ce livre fait état de 3 à 4  arpents de vignes au bout du jardin du sieur Saint Germain de Lassis (parc du Lycée Michelet) au XVIIéme siècle

     

    Vanves Infos faisait état dans son numéro de Février 1989 d’un vanvéen qui cultivait quelques pieds de vignes sur la terrasse d’un charmant immeuble de la rue Louis Dardenne. Quelques pieds de vignes étaient cultivés par la propriétaire d’un pavillon situé rue Paul Lefebvre face à l’Hôtel La Cigogne.  L’association Le Cercle des Cents avait adressé en Mars 1994 un projet de plantations de vignes à l’occasion de l’année « Rabelais » et proposait qu’elle soit plantée sur la butte du Parc F.Pic. Un croquis avait même été réalisé par l’un des membres de cette association. Mais sans suite. Tout comme le projet de la Section Pétanque du Stade de Vanves sur le talus SNCF. Et il en est de même pour les ruches, dans le corridor écologique entretenu par l’association Espaces le long de ce  talus SNCF. Que d’occasion ratée pour rappeler ce patrimoine agricole et viticole tant à droite qu’à gauche. Dommage !

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : COLLECTES, DONS, REUNIONITE, RUCHE, TRAVAUX, INAUGURATION

    Vanves connaît un week-end aussi chargé que la semaine dernière que les blogs ont du mal à couvrir, même ceux des élus qui reviennent dessus prés d’une semaine après : Les dix ans de l’association vanvéenne l'Ecole des Sables qui aide à la  scolarisation des enfants des nomades touaregs de l'Aïr (Sahara nigérien) et dont la présidente, Mme Momdon, s’est vu décerné les palmes académique le vendredi 19 Novembre. La Coupe de L’amitié du CIV les 19 et 20 Novembre qui a primé un film amateur sur les chemins de Compostelle, trois vanvéens faisant parti du jury, dont une actrice et un journaliste. Le village des associations le 20 Novembre avec un ensemble d’associations de solidarité notamment décentralisées qui présentaient leurs actions à la salle Panopée, ouvrant le bal des appels aux dons comme c’est le cas ce wek-end avec la collecte de la  banque alimentaire réalisé par les bénévoles du Secours Catholique, de Saint Vincent de Paul, de la Croix Rouge… devant CarrefourMarket, Intermarché, LIDL, Franprix.

    France 3 Paris Ile de France a consacré un reportage samedi dans son journal de 19H à la collecte devant Intermarché, avec ses deux mamies qui sont venus spécialement faire des achats pour 20 € et les donner aux bénévoles présents. « C’est ce que l’on peut faire avec notre retraite » expliquaient elles. Avec des images aussi du garaghe municipal où étaient centralisés les produits rassemblés collectés avant d’être renvoyé à la Banque alimentaire  D’ailleurs la paroisse protestante Saint Luc a ouvert,  hier, les ventes dites de « charité » qui devrait être suivi par celles des paroisses de Vanves le week-end prochain, et auxquels se doivent d’être présent nos élus en campagne en dehors de leurs réunions de quartiers (quelquefois confidentielles) et de leurs porte à porte. Enfin GPSO a organisé un forum de l’éco-rénovation à Boulogne pour présentrer notamment la carte thermiquer de ses 7 communes membres dont a beaucoup parlé la presse, avec aux premières loges, notre maire qui est chargé du vaste secteur des économies d’énergie avec l’agenda 21 dans cette communauté urbaine. Un sujet qui est devenu son « dada » et dont il parle (à juste titre) à chacune de ses réunions publiques avec passion. 

    Enfin, pour la petite histoire, sachez que deux membres de l’équipe de Bernard Gauducheau ont été victimes sans gravité des chantiers de la ville : Ils ont chuté en revenant d’une réunion à la mairie, l’un à cause des travaux du site propre, l’autre à cause duchantier de la maison relais pour handicapés (Simon de Cyréne) où il a glissé à cause d’une plaque métallique, mais sans gravité avec quelques douleurs aux bras.

     

    SECURITE : Autant la réunion avec les seniors a été un succés mardi dernier, autant la réunion avec les commerçants a été un flop total avec 2 participants. Il parait que la commissaire de Vanves était très mécontente d’avoir perdu son temps. Pourtant un courrier avait été envoyé à l’ensemble des commerçants et artisans pour relayer la campagne commune à la Préfecture et aux Chambres consulaires (Commerce et Industrie, Métiers). Peut être trop longtemps à l’avance et pendant une période où ses acteurs économiques préparent la période de Noël où ils ont autre chose à penser qu’à se réunir.

     

    RUCHES : Deux ruches ont donc été installées dans l’ile aux cygnes du parc F.Pic depuis deux mois grâce à un apiculteur bénévole. Bruno Clochon a commencé par en installer dans son jardin avant de chercher d’autres lieux comme le parc F.Pic lorsqu’il a pris contact avec la mairie. « L’idée est de faire une expérience. Le choix de l’île permet de régler le problème du  vandalisme et de la triop proche proximité de ces ruches vis-à-vis du public » explique t-il. Elles s’ajoutent aux riches installées depuis maintenant deux ans au lycée Michelet.

     

    CAMELINAT : Malakoff a mis en sens unique depuis une semaine le boulevard Camelinat dans le sens Vanves vers Malakoff et Châtillon (terminus dela ligne 13 du métro) afin de limiter le trafic sur cette voie départementale devenue communale qui servait d’itinéraire malin pour deux qui voulaient éviter le CD 50. Ansi plus de trafioc reportée mais uniquement de transit pour le quartier qu’il dessert. La vitesse a été limitée à 30 (zone 30) avec des plateaux surelevés aux carrefours, et des chicanes tout le long.  Ce qui a bien sûr des répercussions pour les vanvéens qui passaient par là. Mais la ville de Vanves n’a pas l’intention, dans la foulée, de mettre la rue Jézéquel en sens unique. Elle restera dans les deux  sens comme le maire l’a indiqué lors de la dernière réunion de quartier jeudi dernier.   

     

    INAUGURATION : Le maire et son équipe municipale avec Maxime Gagliardi ont inaugutré hier, dans un froid de canard, une piste (d’athlétisme) rénovée, et un parquet (du gymnase) remplacé, l’ancien datant de 1976, au PMS André Roche. En présence là de Guy Janvier, Conseiller Général que le maire n’a pas oublié de présenter mais presque à la fin de son discours sous la tente installée sur le parking. Chocolat et vin chaud ont été servis après en attendant le match de basket organisdé dans le cadre du championnat mais aussi au profit du Téléthon comme c’est le cas chaque année, mais cette fois-ci avec une semaine d’avance, car l’équipe première jouerra en extérieur le week-end prochain.  

  • LES PHRASES CHOCS ENTENDUES A VANVES EN 2009

    ILS ET ELLES…ONT DECLARES

     

    SUR ET A VANVES

    Bernard Gauducheau devant l’UNC Vanves (8/03/09) : « J’ai toujours fait l’effort pour qu’il y ait la concorde plutôt que la discorde au sein du monde combattant à Vanves. Afin de rappeler à tous et tous ensemble  le devoir de mémoire ! »

    Bernard Gauducheau à propos des réunions de quartiers : «  C’est extraordinaire de faire des réunions publiques pendant 3H30 où les vanvéens s’expriment, où les élus expliquent ce qu’ils font. Quel plus bel exemple de ces réunions qui attirent de plus en plus de monde. Ce n’était pas à la mode au début. Il a fallu recréer ce dialogue. Et c’est par plusieurs dizaines que les vanvéens viennent. Vous n’avez pas mesuré ce que représente cette possibilité d’échange ! ».

    Bernard Gauducheau sur la voirie : « Quand on fait un aménagement, on s’interroge sur le fait de savoir qu’est-ce que cela va améliorer chez nous plutôt que pour ceux qui traversent notre ville à toute vitesse. Ma responsabilité est d’assurer la sécurité des vanvéens »…. « développer les zones 30, c’est plus visible, et elles provoquent un plus grand partage de la voie publique. Tous les aménagements (chicane, ralentisseur etc…) entraînent des coûts que vous supportez et ils coûtent chers ».

    Bernard Gauducheau à propos de l’urbanisme (lors de la réunion publique sur la résidence universitaire à l’angle Diderot/Marcheron) :  « Je ne suis pas habilité à demander à la société Rossi de revoir son projet, comme vous n’accepteriez pas que je vous demande de revoir la vente de votre de votre pavillon avec un projet  qui nous convienne ! On ne peut pas l’empêcher lorsque c’est fait dans les régles de l’art et en respectant les régles d’urbanisme. On ne peut pas remettre en cause ce que les propriétaires privées veulent faire de leurs biens »

    Bernard Gauducheau menaçant vis à vis des résidences hôtelières : « L’ancien POS donnait la possibilité de réaliser ce genre de projet que l’on ne veut plus. Cela suffit car ils densifient suffisamment la ville. On sera très vigilant sur la tenue des services de ces équipements »

    Bernard Gauducheau sur son conseiller municipal chargé des entreprises, des commerces, du marché, n’a pu s’empêcher d’ajouter : « On dit souvent que l’on n’a pas de maire adjoint chargé du commerce. Mais on a un élu qui est chef d’entreprise lui-même. Et c’est mieux ! ».

    Bernard Gauducheau sur la réquisition du gymnase Magne pour les vaccinations : « Le début de la saison a été contrarié par des événements qui nous échappent. Nous subissons cette situation. Nous espérons que la pandémie ne s’étende pas. Car nous pouvons avoir une demande plus importante demain. Personne ne le sait, malgré les déclarations officielles. Je sais ce que l’on peut me reprocher – « on est pénalisé » – mais imaginez ce qu’il serait si nous ne faisions rien dans un tel cas de pandémie. Nous nous sommes donné les moyens de moins perturber l’activité de vos sections. Vanves avait un gymnase qui correspondait à des critéres définis par la Préfecture dans notre bassin de population ».  

    Bernard Gauducheau sur la véritable version de l’agression au SuperMarket qui avait déclenché la rumeur d’un mort par balle à l’occasion d’un affrontement entre bandes : « C’était un japonais résident à l’hôtel Mercure qui est venu s’acheter un couteau pour se faire hara-kiri en plein centre commercial ! »

     

    Guy Janvier et ses combats pour le logement : « Bernard Gauducheau n’a fait aucun logement social depuis 9 ans qu’il est en responsabilité à Vanves. Les seuls logements qu’il a inauguré sont ceux que j’avais lancé lorsque j’étais maire. C’est mon combat de la Rentrée, un test. Et je veux que cela se sache. Je suis prêt à mener quelques campagnes un peu radicales là-dessus… Et je veux démontrer qu’il y a un décalage complet entre les discours sur la fraternité, sur la lutte contre les exclusions… et les actes. Un maire qui ne fait aucun logement social pendant 9 ans dans une ville qui en a 23%,  n’est pas à la hauteur des responsabilités qui sont les siennes ! »

    Guy Janvier (PS) à propos des jumelages : « Il faut que ce ne soit pas une élite qui y participe et s’en occupe, mais que les jumelages deviennent citoyen. Et je les ouvert lorsque j’étais maire, en faisant des fêtes. Mais là, ce sont des édiles qui vont à Lerhte, à Ballimoney, à Rosh-Ha Ayin…sans l’élargir aux vanvéens ».

    Guy Janvier (PS) à propos de Coup de Pouce : « Je déplore que des enfants arrivent en 6éme en ayant des difficultés de lecture, alors que l’on pourrait faire quelque chose dés la primaire. Et surtout lorsqu’ils ne peuvent pas bénéficier d’un soutien des parents. C’était le sens de la mise en place de « Coup de pouce » pendant mon mandat (de maire) »

    Lucile Schmid (PS) à propos de la future Communauté d’Agglomération Grand Paris Seine Ouest  (8/06/09): « Ce n’est pas en additionnant que l’on peut définir une dynamique de territoire. Entre Issy les Moulineaux et Boulogne, il y a eu des rivalités. Et ce n’est parce que les deux maires s’entendent maintenant que cela résoudra les choses ».

    Claudine Charfe (PC) à propos des médecins généralistes vanvéens : « 5 médecins partent à la retraite, d’autres vont partir. Ceux qui restent en ont ras la casquette ! ».

    Pierre Toulouse (Verts) sur le vélo en Janvier 2009  «  Rouler sur la neige ne pose pas de problème particulier et on peut même (comme moi qui traverse le bois de Boulogne sur une piste de ski depuis une semaine) y trouver un grand plaisir même si on y perd quelques km/h. Quand la glace se forme la pratique devient effectivement plus délicate et toute crispation peut se transformer en gadin... mais qu’est ce qui nous empêche alors de rouler avec les voitures ? »

     

     

    TRES POLITIQUE :

    Bernard Gauducheau en reprenant une expression typiquement sarkoziste : « Nous disons ce que nous faisons et nous faisons ce que l’on dit . Et ce que nous faisons pour la ville dépasse les clivages politiciens. C’est une action d’écoute, de compréhension. Nous ne satisfaisons pas de mots, nous apportons des solutions concrétes »

    Bernard Gauducheau le 30 Juin 2009 après un déjeuner des maires et des conseillers généraux de la majorité départementale avec le président de la République : « C’est un Président de la République très proche des élus locaux qui s’est adressé à nous, attentif aux préoccupations et aux remarques que nous avons pu formuler. Il a consacré du temps à chacun d’entre nous et m’a encore une fois impressionné par sa capacité d’écoute et sa disponibilité. Pour ma part, j’ai l’intime conviction qu’après l’heure du Gaullisme, voici venue celle du Sarkozysme ! » 

     

    Isabelle Debré, Sénateur et 1ére Adjointe à propos de ses relations avec le maire « Il est important que tout le monde sache que ce cela se passe bien entre nous. On a toujours été d’accord sur l’essentiel. D’ailleurs,  dans une municipalité, le maire fait tout, et le 1er Adjoint fait le reste »

    Isabelle Debré, le 18 Juin 2009 : « Il y avait 69 ans, une voix s’élevait sur les ondes de la BBC. Le Général de Gaulle appelait la France à dire non…cette voie forte, presque inconnue à l’époque, résonne encore, non seulement dans le cœur de tous les français, mais aussi dans celui de tous ceux qui, dans le monde, disent non à ce qui leur paraît inacceptable, quelles que soient les difficultés à venir. L’histoire de notre peuple est ainsi marquée par des événements qui symbolisent aux yeux de tous, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ainsi au-delà des querelles partisanes, les français se retrouvent ils souvent réunis autour de symboles puissants, qui portent loin la voix de notre vieux pays »

     

    Guy Janvier, conseiller général PS à propos de Jean Sarkozy (prémonitoire à quelques mois avant l’affaire de l’EPAD) : «  Dans Le Parisien daté du mardi 10 février, dans un article sans intérêt sur Jean Sarkozy, on me fait dire que je le trouve « globalement plutôt sympa ». J'ai dû dire qu'il ne m'était pas personnellement antipathique, ce qui n'est pas pareil. Je n'ai jamais vraiment eu un échange sérieux avec mon nouveau collègue du conseil général.  Lors de ses quelques interventions publiques, il est chapeauté de près par sa tutrice Isabelle Balkany. Surtout, il n'a bien sûr aucune expérience, des idées toutes faites, et notamment un anticommunisme primaire tout à fait condamnable. J'ai surtout redit que, sans son père, il ne serait pas là. Voilà un bel exemple dynastique de la principauté dans laquelle nous vivons. J'ai souligné qu'en arrivant à Nanterre, il avait lancé l'idée d'assises de la jeunesse, rapidement confiées à un de ses collègues de la majorité. Il y a là pourtant beaucoup à faire... Voilà, tout cela n'a pas été repris. Dommage ».

     

    Fabian Estellano Secrétaire de Section du PS de Vanves durant la campagne des Européennes à propos du Front de Gauche : « L'ambiance était conviviale mais les yeux rivés sur le Parti Socialiste. Evidemment la critique fut notoire mais en réalité pourquoi donc ? A les écouter,, on en vient à se poser la même question, « vous critiquez le PS et les autres listes mais quel programme est proposé par le Front de Gauche? ». Le Front de Gauche a des idées. Mais, lorsqu'au PS on y regarde de plus près, le tout est bien maigre ».

     

    Lucile Schmid après son éviction de la liste PS pour les Régionales : « Quelle que soit la valeur de certains candidats, cette liste reflète un équilibre des forces entre les courants socialistes, non un choix de compétences, de mérite etc. Où s’arrêtera donc la balkanisation de ce parti, comment continuer à croire dans les valeurs que nous portons si, au moment où « les choses sérieuses commencent », seules comptent les écuries ? Changer ce système délétère de désignation est une question de crédibilité.  On ne peut pas faire la une à La Rochelle sur le non cumul, faire adopter ce principe, à mes yeux fondamental, par un référendum interne voté d’enthousiasme par les militants et ensuite, alors qu’on a déjà subi une grave défaite électorale en juin, estimer qu’on peut repousser le passage à l’acte aux calendes grecques ! ».

     

    Etienne Chosson, 22 ans, responsable de la section PC de Vanves : « Nous avons la chance d’avoir une action dynamique où il se passe toujours quelque chose, reflet de ce qui se déroule au PC aujourd’hui, avec une présence inter-générationnel très riche, suscitant des échanges entre camarades. Dans cette ville où il y a très peu d’activités politiques et militantes, des organisations de gauche très peu présentes qui se limitent au minimum syndical, des partis politiques qui sont hors sujet durant cette période de crise, comme les Verts qui utilisent leur tribune dans le journal municipal pour parler des ruches et des abeilles, mon but est de toucher les vanvéens au plus prés, avec un PC qui soit cet outil de lutte, de réflexion en commun, d’actions sur le terrain »

     

    SUR LES RADARS

    Laurent Lacomére, maire adjoint UMP  sur les radars pédagogiques mis en place durant l’automne : C’est une action préventive qui s’adresse aux conducteurs bien élevés. Pas aux délinquants du volant et pas aux chauffards »

    Bertrand Voisine, Maire Adjoint UMP,  début décembre 2009 : « Les seuls à dépasser la limitation de vitesse sont les bus lorsqu’ils sont dans leur couloir, BD du lycée. D4ailleurs en restant longtemps à observer ces radars rue J.Bleuzen et Bd du Lycée, j’ai pu constater qu’aucun véhicule ne dépassait la vitesse limite ! ».   

     

    SUR LES ABEILLES

    Patrick Sorin, Proviseur du lycée Michelet lors de l’installation des rûches (21/03/09) : « J’étais réticent à ajouter de nouveaux résidents dans un lycée qui en compte déjà 2500. Mais pour que ce ne soit pas seulement un slogan, nous avons décidé d’installer des ruches à l’écart, dans le parc »… « et puis j’ai mon CP qui n’est pas loin qui pourra les surveiller »

     

    SUR L’ARMISTICE

    Mehdi Doulain, représentant les musulmans,  sur l’identité nationale qui a suscité la réprobation générale pour avoir osé parler d’identité nationale durant les cérémonies du 11 Novembre 2009  : « Cet hommage à nos morts, aux morts de la Patrie, prend un relief particulier avec cette nouvelle polémique ! » a-t-il déclaré en expliquant que « ce débat n’est pas rassembleur » car « il active des peurs, des sensations d’exclusions, il caricature notre posture face à l’histoire. Ce qui est rassembleur par contre, c’est notre identité démocratique » et en concluant que « cet hommage aux morts doit absolument nous recentrer sur le véritable socles de nos « liants démocratiques nationaux » fédérateurs de liens et de sens et de fierté ».

    M. Noyer (FNACA) lors du discours d’accueil de la flamme à la mairie à la veille du 11 Novembre : « j’ai eu le privilége d’avoir à l’Arc de Triomphe un long aparté avec le Général Combette, Président du Comité de la Flamme, qui pointa alors sa canne vers la dalle où repose le soldat inconnu en déclarant : « Voyez-vous, cher monsieur, cette flamme ne doit plus être celle du souvenir mais celle de l’espérance ». … « Cette flamme doit être maintenant celle de l’Espérance qui éclaire l’avenir pour qu’enfin, les sacrifices consentis et les souffrances subies par des millions d’être humains ne soient plus vains ». 

     

    DIVERS

    Radhouane Bouster, parrain de Vanves en Sports 2009 : « J’ai toujours plaisir à venir ici ! J’ai toujours des images dans ma tête, et je me souviens des entraînements très durs avec Fernand Buisson. Et j’ai montré ce que pouvait faire un petit magrhébin pouvait faire pour que la Marseillaise retentisse à Sao Paulo et dans le gymnase André Roche » (lorsqu’il a gagné le cross des As en 1981)

     

    André Gingras, journaliste de Libération à propos de la programmation (fort décrié) du théâtre de Vanves et de son directeur  José Alfarroba qui « se tient loin des querelles de chapelle, des prescriptions et des effets de mode. Pourtant, ce que l’on voit à Vanves, n’est pas sans parti pris. Les récents spectacles que l’on a pu apprécier témoignent d’une discipline décomplexée qui renoue, sans en faire une priorité avec une certaine prouesse, qui explore de nouvelles techniques et qui croit ainsi à l’émergence d’uned jeune génération d’auteurs ».

     

    L’ECHANGE DE L’ANNEE A PROPOS DE VACINATIONS

    « Est-ce que vous avez décidé de vous faire vacciner ? » a demandé Guy Janvier (PS) à Bernard Gauducheau (NC) à l’occasion d’une question orale du PS sur les vaccinations à Vanves au dernier conseil municipal : « J’ai répondu (au Parisien) que lorsque je recevrais ma convocation, j’en parlerai à mon médecin » - « Mais vous pouvez y aller tout de même ! » - « Pas question de passer devant tout le monde ! ». Ambiance grippale ! Il est vrai qu’il avait étonné beaucoup de vanvéens par ses propos sur la vaccination dans le parisien : « Je ne pense pas me faire vacciner. J’ai consulté mon généraliste et il me l’a déconseilé. S’il change d’avis, je verrai bien… J’espére que ma santé et ma jeunesse suffiront à me protéger. D’ailleurs je ne me suis jamais fait vacciner contre la grippe saisonnnière ». Du coup, un administré l’apercevant à la kermesse de Saint François Samedi dernier, avec blouson et écharpe lui a dit : « Ah mais je comprends !  Vous avez raison de vous couvrir, si vous ne voulez pas vous faire vacciner ! »

     

    SUR LA RESTAURATION DE ST REMY

    Bernard Gauducheau : Ce n’était pas une petite et mince affaire. Ces travaux n’auraient pas pû se dérouler aussi bien s’il n’y avait pas ce binôme maire-curé de Vanves » a-t-il expliqué. «  On sentait quelque chose nous dépasser. C’est une œuvre commune » a-t-il ajouté quelques mois plus tard en lui offrant un poster de l’intérieur rénové de Saint Remy à l’occasion de son départ pour un nouveau ministère. 

    Yves Morel, ex-curé de Vanves : « Nous nous inscrivons à travers le temps – des hommes et des femmes ont partagés ici des espoirs et des douleurs depuis plus de 600 ans – et nous souhaitons que ce lieu soit ouvert à tous, à la recherche du vrai, du beau, de l’unité »