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Aménagement local - Page 44

  • LA REQUALIFICATION DE LA RUE LOUIS DARDENNE A VANVES : « Elle en avait bien besoin ! »

    Le maire de Vanves et les riverains se sont retrouvés Mardi soir à l’école Jacques Cabourg comme le 19 Novembre dernier pour parler du projet de requalification de la rue Louis Dardenne. « Vous m’avez souvent fait des remarques sur l’état de la rue Louis Dardenne, de ses trottoirs, du stationnement. Je vous avais demandé d’être patient. Le 19 Novembre dernier on avait présenté l’état de certe voie publique. Le moment est arrivé de vous présenter le projet proposé et d’y apporter des modifications ».  

     

    Rappelons que les services de GPSO et la ville avaient dressé un diagnostic terrible sur cette rue qui s’étend sur 220 m entre les rues de la République et Raymond Marcheron avec une forte déclinivité de 8%,  27 places de stationnement, une chaussée en mauvais état où tout est à reprendre sauf l’assainissement, une largeur variant de 1m avec, à certains endroits, des trottoirs très étroits, parfois inacessible pour les PMR (Personnes à Mobilité Réduite). «  En novembre, vous aviez demandé que le projet s’articule autour de plusieurs  problématiques : Rénovation, sécurité, mise aux normes » a indiqué Guy Rabier un technicien de GPSO Chargé de ce chantier qui a présenté les propositions :

    - Une chaussée limitée à 3 m   

    - Une réorganisation de stationnement qui passe de 27 à 24 emplacements avec un dépose-minute devant la pharmacie.  

    - La mise aux normes des trottoirs qui étendu de 1,40 m à 3,30 m sécurisé par des jardinières aux carrefours, des plots et des barières. Les trottoirs sont même élargis aux carrefours Dardenne/République, et Dardenne/Cabourg avec réduction de la voie de circulation  pour éviter le stationnement sauvage aux angles. Ces jardinières seront maconnées avec des plantations pleine-terre, décalées et  basses pour éviter de gêner la vision des automobilistes

    - La création  d’un plateau surelevé devant le LEP avec une traversée piétonjne, qui se prolongejusqu’au carrefour avec la rue Rayymond Marcheron.

    - De nouveaux candélabres seront installés à gauche de la rue (au lieu dela droite) entre cabourg et Marcheron, toujoyrs à droite plus bas.

     

    De l’enrobé noir sera utilisé pour la chaussée et les trottoirs avec des bordures béton, et même en pierre pour les entrées et sorties de parkings avec le choix (en noir ou béton désactivé),  de la couleur grise pour l’équipement urbain, comme c’est le cas sur l’ensemble de la ville pour les barrières, les candélabres…. « C’est bien ! Cela donner un coup de neuf » a réagit une ruveraine. « Elle (cette rue) en avait bien besoin » lui a répondu sa voisine. « Et on sera en zone 30 » a précisé le technicien avant de donner le coût de ce chantier : 580 000 €. Les travaux devraient commencer à la mi-Juillet et se dérouler 4 mois pour se terminer à la Toussaint « si tout va bien ! ». Rappelons quele 19 Novembre derniert, le maire avait indiqué que « GPSO prévoit de requalifier et de réadapter aux usages urbains, le jardin Jean Monnet en haut de la rue Louis Dardene,  dans le cadre d’un plan touchant les 70 parcs et jardins gérés par l’agglo »

  • VANVES ESSUIE LES PLATRES AVEC LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT

    Tout le monde politique vanvéen était présent, de la majorité à l’opposition municipale sauf les Verts et le PC, de Bernard Gauducheau (UDI) à Isabelle Debré (UMP) avec Guy Janvier (PS) qui confiait qu’il avait demandé, dés son élection au Conseil Général, une telle contractualisation avec le département, des aides et subventions. D’ailleurs dés son arrivée au pied des escaliers de l’hôtel de ville, Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général,  était accueilli par quelques élus UMP et Guy Janvier (PS), le maire l’attendant dans le hall d’entrée avec quelques élus UDI.    

     

    « Le Conseil Général a souhaité engager une nouvelle politique départementale de soutien des communes, fondée sur un partenariat contractuel couvrant une période triennale (2013-15) » a indiqué Patrick Devedjian président du CG 92 en expliquant les raisons de cette démarche : « Nous avons anticipé le choc de simplification » en parlant de « plus de 500 dispositifs de subventions départementales parmi lesquels il faut pouvoir se repérer »… « Notre problème est que nous saupoudrons beaucoup. Et  nous n’en voyons pas l’intérêt, rendant l’action du département peu visible. Nous avons décidé de faire un contrat avec la ville qui désigne ses investissements prioritaires sur lesquels le département n’hésite pas jusqu’à financer 50% et même 80% du coût. Nous renforçons ainsi la légitimité du département. Nous faisons moins d’investissements et nous innovons avec humilité ». En contrepartie de quoi, la commune renonce pendant 3 ans à faire appel aux dispositifs financiers anciens qui « ne  permettent pas de savoir globalement tout ce qui est donné par le département à une commune. Et une ville comme Vanves n’était pas la mieux servie avec le systéme ancien, ni d’ailleurs les villes (dites) pauvres, car il privilégie les communes  les plus actives. Ce contrat devrait équilibrer le systéme. Et nous pourrons l’adapter au fur et à mesure du temps par voix d’avenants » a-t-il ajouté.  

     

    Ainsi le département s’engage sur un montant de plus de 2,7 M€ concernant plusieurs projets :  Mise aux normes accessibilité, sécurité et réaménagement de la tribune du parc municipal des sports, réfection de la toiture et des façades de l’hôtel de ville, travaux de réaménagement de deux créches « Pomme Canelle » et « Pain d’Epices »,  réfection de deux écoles , d’un biblio club en investissement, la structure municipale petite enfance, des activités sportives et culturelles, des manifestations festives en fonctionnement. « Cet engagement n’exclut nullement d’autres interventions à venir en cours » a précisé le président du conseil général  92 en citant plusieurs des travaux d’aménagements de la place du clos Montholon (329 000 €), l’aide apporté à la modernisation acoustique et visuelle de son cinéma ( 15 245 €), ou le contrat d’objectifs signé avec le théâtre de Vanves, scéne conventionnée pour la danse (61 650 € soit 11,5% du budget  prévisionnel de la structure).

     

    « C’est un acte important » aux yeux de Bernard Gauducheau (UDI)  maire de Vanves à double titre : « Dans la logique de moyens supplémentaires apportés à Vanves pour son développement, c’est la preuve de la force du partenariat entre les communes et le Conseil Général des Hauts de Seine qui est celui qui détient la clé permettant de  concrétiser nos projets. Il donne le petit coup de pouce qui manque. Si dans le cadre de la Décentralisation, le département est mis quelquefois sur la sellette, la question ne se pose pas ici. Car le Conseil Général a été présent dans tous nos projets depuis 10 ans : Réaménagement du Carrefour de l’Insurrection, reconstruction du commissariat de police, Requalification de la rue Jean Bleuzen, de l’avenue Antoine Fratacci. La particularité de ce contrat va nous permettre d’intégrer des projets qui ne font pas polémique sur leur nécessité pour notre ville, et de bénéficier d’une aide qui passera de 18 à 32% de leurs coûts » 

     

     « Vanves essuie les plâtres, mais elle y trouvera son compte » a conclu  Patrick Devedjian (UMP), en rappelant que 6 autres communes sont dans ce cas dont Meudon, Sévres, Ville d’Avray sur le territoire de GPSO, Antony, Bois Colombes et Chatenay  et surtout en  ne manquant pas à  nouveau de se faire le défenseur du département : « L’intercommunalité idéale dans les Hauts de Seine est le département, car il travaille avec les 36 Communes. Mon rêve serait que l’intercommunalité et le département  ne fasse qu’un. Car les communes restent l’administration de base préférée des français ».

    La séquence altoséquanaise s’est poursuivie le lendemain, avec ses deux forums organisés au Gymnase Maurice Magne par l’Institut des Hauts de Seine : Giga Junior qui a attiré Jeudi matin,  550 jeunes des Colléges Michelet et Saint Exupery ainsi que les éléves de seconde du LEP Dardenne pour rencontrer 200 intervenants dans des domaines très variés. Giga Senior qui a rassemblé jeudi après midi après « Les Feux de l’amour » (série TV) plus de 600 seniors, avec là une forte présence associative, ce qui caractérise Vanves, comme l’expliquaient ses organisateuurs tant au maire et à la 1ére adjoint lors de leur visite qu’au Conseiller Général présent avec la future tête de liste PS aux prochaines municipales.  

  • DEVENIR DES TERRAINS ARISTIDE BRIAND DE VANVES : Du logement, rien que du logement et du grand logement pour les familles vanvéennes !

    En dehors du budget 2013 et des subventions, le Conseil municipal de Mercredi a abordé d’autres sujets brûlants comme les terrans de la rue Aristude Briand  qui faisaient l’objet de deux délibérations concernant la consultation préalable à la cession des terrains des constructeurs (à partir d’un règlement définissant ses modalités et d’un cahier de prescriptions urbaines, architecturales et environnementales)  et le premier avenant  au contrat conclu avec la société publique locale Seine Ouest Aménagement chargée d’une mission d’assistance. Son périmétre d’interventioon a été élargi aux terrains du conseil général qui a renoncé à son prgramme de bureaux et proosé à la commune d’acquérir ces terrains. Le groupe PS/PC s’est abstenu et le groupe EELV a voté contre. Ce qui n’a pas empêché l’un et l’autre d’obtenir un représentant dans la commission même si le maire a failli le refuser pour EELV.

     

    Rappelons que sur ce terrain de 1658 m2 situé entre les rues R.Coche, A.Briand et Diderot, doivent être construit une centaine de logements dont 25 sociaux confié à Seine Ouest Habitat,  sur une surface de 9900 m2 de plancher, sachant qu’une majoratioon de 10% de cette constructibité est admise. Dans un souci de mixité, la ville demandera aux candidats de proposer et de chiffrer, sur 10% du programme des logements en accession, un mécanisme d’aide en aveur des primo-accédants vanvéens domiciliés et habitants notre commune depuis au moins deux ans. Le cahier des prescriptions urbaines réaffirme le caractére résidentiel de ce quartier et la nécessité d’une démarche pour un label éco-quartier abec des efforts sur la maîtrise de l’énergie.  L’objectif est de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertu dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  IL insiste sur la néccessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes. Ainsi la proportion de logements doit atteindre 65% pour les 3,4 et 5 pièces. Un parking de 70 places est prévu 

     

    « Cette délibération arrive bien tard après le PLH qui contenait cette opération. L’essentiel a été décidé hors concertation. Ce programme ne contient aucun équipement public, si ce n’est un parking de plus. Il se limite à 20% de logements sociaux, ne prévoit pas de logements très sociaux, ni de bâtiment à énergie positive, ce qui pose un vrai problème » a déclaré Pierre Toulouse (EELV) qui aurait bien voulu demander aux promoteurs de pratiquer un prix du logements de moins 20% pour les primo-ascendants. « Beaucoup de choses sont inacceptables sur cette dernière réserve de la commune qui n’a pas fait débat. On aurait pu imagioner un certain nombre de choses ». Du coup le maire face à cette opposition du groupe EELV laissait entendre qu’il ne voyait pas l’intérêt de réserver deux siéges à l’opposition dans la commission de 7 membres, puisque ce groupe vote contre cette délibération. « On se soumet ou on se démet » a constaté Pierre Toulouse (EELV) qui ajoutait : « Mais vous nous n’empêcherez pas de contrôler ! Et on le fera savoir ». Du coup, le groupe PS qui est à l’origine de cette demande, l’a confirmé. « La seule différence, c’est qu’il n’y ai pas d’à priori. Or là, c’est le cas » a répondu le maire en revenant finalement sur sa décision de ne pas proposer 2 siéges. Du coup, Pierre Toulouse (EELV) et Anne Laure Mondon (PS) ont été élu dans cette commission, après une courte suspension de séance. .     

     

    Mais ce n’était pas fini, car  Jean Cyril Le Goff (PS) s’est étonné que dans cette opération, soient prévus de grands appartements familiaux alors qu’il manque des places de créches, et s’est inquiété justement, avec Claudine Charfe (PC)  du devenir du centre PMI et la circoncripton Vie Sociale (CVS) du Conseil Général : « Où va-t-elle s’installer ? Pourquoi ne pas avoir prévu de l’installer au rez-de-chaussée des immeubles » - «  A chaque conseil municipal depuis qu’on a lancé ce projet, vous me demandez « où seront les services sociaux (PMI et CVS) ? » Et je vous réponds qu’ils resteront à Vanves. Tout cela est clair. Jamais personne n’accepterait qu’ils s’en aillent. Mais c’est trop tôt pour dire où ils vont s’installer » a répondu le Maire excédé. « Tant qu’on ne saura pas où se situeront ces services sociaux, je vous poserais cette question au Conseil municipal » a répliqué Claudine Charfe (PC) qui n’était pas prêt à s’en laisser compter.

     

    D’aillleurs le maire avait martelé, juste avant,  que « personne n’est pris en défaut. Il y a deux propriétaires sur ce terrain, la ville et le conseil général. Ce n’est pas une réserve (foncière). On a mis sur pied et réalisé un projet très lourd avec Jacques Cabourg (20 M€). Et nous avons toujours dit que « Cabourg serait financé en partie par la vente des terrans Aristide Briand ». Et on a envisagé la vente de ces terrains pour en faire des logements, ce qui permettra d’alimenter le budget de la ville, pour ensuite l’affecter au desendettement ou à l’investissement. Ce qui nous donnera des capacités d’investissements supplémentaires pour d’autres projets » a-t-il expliqué dans un exposé trop long,  en constatant que « l’on navigue à vue aujourd’hui ! Car ceux qui nous gouvernent ne sont pas très bien » et que « un effort est indiscutable pour le logements en Ile de France. Mais on ne fera pas de tours à Vanves même si on nous  le demande ».