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Aménagement local - Page 46

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : UNE MENACE POUR LES RIVERAINS, MENACEE PAR LES RECOURS

    Vanves, Issy les Moulineaux, le XVéme arrondissement sont concernés avec la Tour Triangle, projet urbain soutenu par la Mairie de Paris et prévoyant la construction d’une tour de bureaux de 180 mètres de haut (!), Porte de Versailles. Alors qu’un  sondage BVA sur « les Parisiens et Bertrand Delanoë, après 12 ans de mandat » réalisé par Internet du 26 au 28 mars 2013, auprès d’un échantillon de 807 personnes représentatif des habitants de Paris âgés de 18 ans et plus, et publié le 22 avril 2013 dans le journal 20 minutes, montre que 64% de parisiens refusent la construction de tours dans Paris : « Les réalisations futures suscitent des avis partagés. Une écrasante majorité des Parisiens approuvent « le réaménagement du quartier des halles » (81%). Une large majorité d’entre eux (entre 57 et 64%) approuvent aussi « la future construction d’une nouvelle cité judiciaire de 130 mètres de haut porte de Clichy » (64%) et « la fermeture à la circulation et l’aménagement d’une partie des quais de Seine, rive gauche » (57%). En revanche, seule une minorité de ceux en ayant entendu parler approuvent « la future construction d’une tour en forme de triangle de 180 m de haut porte de Versailles (43%) ».  

     

    Occasion de faire le point sur ce projet à un moment où un panneau a été implanté avenue Ernest Renan affichant les permis de démolir et de construire qui concerrnent la restructuration de la passerelle  enjambant l’avenue E.Renan. Il faut la déplacer le long du Bd Périphérique, pour permettre la restructuration du hall 1. Cette tour de bureaux prévue le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan, devrait s’élever jusqu’à 187 m de haut sur 200 m de large. Une enquête publique a eu lieu du 17 novembre 2011 au 20 Décembre 2011 sur une révision simplifiée du PLU de Paris, et a fait l’objet d’un rapport où le commissaire enquêteur a donné un avis favorable avec 3 réserves : L’une d’entre elle concernait les doutes sur l’impact que pourrait avoir cette opération Tour Triangle sur le positionnement économique du parc des expositions. Un grand cabinet d’Audit consulté a expliqué que pour  maintenir sa place de leadership européen, il était nécessaire de le moderniser, et de prévoir notamment des installations qui faisaient défaut : un  hôtel et un centre de congrés. Prévu lors du projet initial en 2008, ils avaient été abandonné par les deux architectes de la tour Triangle, à cause de contraintes très lourdes : process de mise en sécurité, réglements intérieurs différents qu’il s’agisse d’un hôtel, de bureaux ou d’un centre de congrés dans un IGH (Immeuble de grande hauteur).  

     

    Du coup, Anne Hidalgo, 1ére adjointe au maire de Paris,  lors du Conseil de Paris du 12 Février dernier, a expliqué qu’il était nécessaire de  procéder à une modification du PLU de Paris sur la partie « Grand Parc » qui est en vis-à-vis de la tour Triangle, là où se trouvent les halls 2, 4 et 3, pour permettre la construction de cet hôtel, d’un centre des congrés, de quelques commerces avec des voies piétonnes traversante,  les bâtiments ne devant pas dépasser les 37 m. Une enquête publique s’est déroulée du 15 Mars au 15 avril 2013 à laquelle les associations de riverains ont contribuée. Elles attendent les résultats du commissaire enquêteur pour le 20 Mai 2013. Pendant ce temps là, leurs responsables  n’ont pas désarmé depuis  la manifestation du 8 Décembre dernier pendant le salon Nautique, car ils sont persuadés d’avoir  déstabilisé les choses. Ils se tiennent prêt à attaquer le permis de démolir sur l’emprise de la future tour, la révision simplifiée du PLU etc….

     

    « Le fait de ne pas nous informer dés 2011 lors de la première enquête publique de ces projets d’hôtel et de centre de congrés sur le périmétre du parc des expositions, pourrait être sur la forme critiqué, parce qu’on n’a pas dûment informé les conseillers de Paris ou les riverains de la globalité du projet » indique Olivier Rigaud du « Collectif contre la Tour Triangle ». Sans compter que ce  chantier  de la tour est prévu du 11 Juillet 2013 à Décembre 2014 selon les délibérations du Conseil de Paris. « Si ce planning n’était pas respecté, tous les accords passés avec Viparis peuvent tomber car on serait hors délais. Et Viparis a des clauses de sauvegarde qui lui permet de tenir par le bout du nez la ville de Paris ». En tous les cas, les associations envisagent de faire un recours « suspension » parce qu’elles craignent que « si la ville de Paris commence à réaliser des travaux, on  ne pourra plus faire machine arrière. Le Maire de Paris  serait allé vite en besogne, en prévoyant de détruire des batiments substantiels ou essentiels pour le fonctionnement du parc des expositions, sans avoir dilligenté des études. La ville serait en train d’essayer de rectifier le tir par un éniéme avenant en prévision. L’impact serait majeur parce que les procédures sont jalonnées de date. Et Viparis pourrait être enclins à ne plus vouloir construire la tour puisque hors délais. On a, avec nos actions, fragilisé l’image de cette tour ».

     

    Mais ce n’est pas tout, car la ville de Paris, pour construire sa tour Triangle par la SCI Triangle, a besoin de  sortir du périmétre de l’exploitation du parc des expositions, plus de 6000 m2 au sol. La ville a donc dénoncée la  concession qui courait jusqu’en 2026. Une commission d’attribution a été mise en place et  devrait fixer son choix en Juin 2013. Deux candidats sur 10 ont été retenus -  GL Events et Viparis  - qui devaient faire des propositions. Les offres auraient déjà été faites et GL Events aurait fait l’offre la plus basse, mais en deça du ticket d’entrée, donc irrecevable. Anne Hidalgo qui présidait cette commission, avant de s’en retirer pour cause de candidature aux élections municipales de Mars 2014, avait expliqué que le ticket d’entrée serait au dessus de l’indemnité d’éviction prévue en cours de bail qui serait versé à Viparis. C'est-à-dire que le candidat retenu devrait apporter sur la table les 200 M€ au moins d’indemnisation, en plus des crédits nécessaires pour construire l’hôtel, le centre de congrés etc …  Mais voilà, les conseillers juridiques et financiers d’Unibail auraient fixé cette indemnité à 390 M€ lorsque Viparis a été informé de l’offre faite par GL Events qui se montait à 250 M€ étalé sur 12 ans. En tous les cas, le choix du concessonnaire finalement retenu devrait être connu d’ici les 8 et 9 Juillet 2013 puisqu’il est prévu que le Conseil de Paris valide lors de cette réunion  le candidat concessionnaire retenu et voter la révision simplifié du PLU.

  • LA REQUALIFICATION DE LA RUE LOUIS DARDENNE A VANVES : « Elle en avait bien besoin ! »

    Le maire de Vanves et les riverains se sont retrouvés Mardi soir à l’école Jacques Cabourg comme le 19 Novembre dernier pour parler du projet de requalification de la rue Louis Dardenne. « Vous m’avez souvent fait des remarques sur l’état de la rue Louis Dardenne, de ses trottoirs, du stationnement. Je vous avais demandé d’être patient. Le 19 Novembre dernier on avait présenté l’état de certe voie publique. Le moment est arrivé de vous présenter le projet proposé et d’y apporter des modifications ».  

     

    Rappelons que les services de GPSO et la ville avaient dressé un diagnostic terrible sur cette rue qui s’étend sur 220 m entre les rues de la République et Raymond Marcheron avec une forte déclinivité de 8%,  27 places de stationnement, une chaussée en mauvais état où tout est à reprendre sauf l’assainissement, une largeur variant de 1m avec, à certains endroits, des trottoirs très étroits, parfois inacessible pour les PMR (Personnes à Mobilité Réduite). «  En novembre, vous aviez demandé que le projet s’articule autour de plusieurs  problématiques : Rénovation, sécurité, mise aux normes » a indiqué Guy Rabier un technicien de GPSO Chargé de ce chantier qui a présenté les propositions :

    - Une chaussée limitée à 3 m   

    - Une réorganisation de stationnement qui passe de 27 à 24 emplacements avec un dépose-minute devant la pharmacie.  

    - La mise aux normes des trottoirs qui étendu de 1,40 m à 3,30 m sécurisé par des jardinières aux carrefours, des plots et des barières. Les trottoirs sont même élargis aux carrefours Dardenne/République, et Dardenne/Cabourg avec réduction de la voie de circulation  pour éviter le stationnement sauvage aux angles. Ces jardinières seront maconnées avec des plantations pleine-terre, décalées et  basses pour éviter de gêner la vision des automobilistes

    - La création  d’un plateau surelevé devant le LEP avec une traversée piétonjne, qui se prolongejusqu’au carrefour avec la rue Rayymond Marcheron.

    - De nouveaux candélabres seront installés à gauche de la rue (au lieu dela droite) entre cabourg et Marcheron, toujoyrs à droite plus bas.

     

    De l’enrobé noir sera utilisé pour la chaussée et les trottoirs avec des bordures béton, et même en pierre pour les entrées et sorties de parkings avec le choix (en noir ou béton désactivé),  de la couleur grise pour l’équipement urbain, comme c’est le cas sur l’ensemble de la ville pour les barrières, les candélabres…. « C’est bien ! Cela donner un coup de neuf » a réagit une ruveraine. « Elle (cette rue) en avait bien besoin » lui a répondu sa voisine. « Et on sera en zone 30 » a précisé le technicien avant de donner le coût de ce chantier : 580 000 €. Les travaux devraient commencer à la mi-Juillet et se dérouler 4 mois pour se terminer à la Toussaint « si tout va bien ! ». Rappelons quele 19 Novembre derniert, le maire avait indiqué que « GPSO prévoit de requalifier et de réadapter aux usages urbains, le jardin Jean Monnet en haut de la rue Louis Dardene,  dans le cadre d’un plan touchant les 70 parcs et jardins gérés par l’agglo »

  • VANVES ESSUIE LES PLATRES AVEC LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT

    Tout le monde politique vanvéen était présent, de la majorité à l’opposition municipale sauf les Verts et le PC, de Bernard Gauducheau (UDI) à Isabelle Debré (UMP) avec Guy Janvier (PS) qui confiait qu’il avait demandé, dés son élection au Conseil Général, une telle contractualisation avec le département, des aides et subventions. D’ailleurs dés son arrivée au pied des escaliers de l’hôtel de ville, Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général,  était accueilli par quelques élus UMP et Guy Janvier (PS), le maire l’attendant dans le hall d’entrée avec quelques élus UDI.    

     

    « Le Conseil Général a souhaité engager une nouvelle politique départementale de soutien des communes, fondée sur un partenariat contractuel couvrant une période triennale (2013-15) » a indiqué Patrick Devedjian président du CG 92 en expliquant les raisons de cette démarche : « Nous avons anticipé le choc de simplification » en parlant de « plus de 500 dispositifs de subventions départementales parmi lesquels il faut pouvoir se repérer »… « Notre problème est que nous saupoudrons beaucoup. Et  nous n’en voyons pas l’intérêt, rendant l’action du département peu visible. Nous avons décidé de faire un contrat avec la ville qui désigne ses investissements prioritaires sur lesquels le département n’hésite pas jusqu’à financer 50% et même 80% du coût. Nous renforçons ainsi la légitimité du département. Nous faisons moins d’investissements et nous innovons avec humilité ». En contrepartie de quoi, la commune renonce pendant 3 ans à faire appel aux dispositifs financiers anciens qui « ne  permettent pas de savoir globalement tout ce qui est donné par le département à une commune. Et une ville comme Vanves n’était pas la mieux servie avec le systéme ancien, ni d’ailleurs les villes (dites) pauvres, car il privilégie les communes  les plus actives. Ce contrat devrait équilibrer le systéme. Et nous pourrons l’adapter au fur et à mesure du temps par voix d’avenants » a-t-il ajouté.  

     

    Ainsi le département s’engage sur un montant de plus de 2,7 M€ concernant plusieurs projets :  Mise aux normes accessibilité, sécurité et réaménagement de la tribune du parc municipal des sports, réfection de la toiture et des façades de l’hôtel de ville, travaux de réaménagement de deux créches « Pomme Canelle » et « Pain d’Epices »,  réfection de deux écoles , d’un biblio club en investissement, la structure municipale petite enfance, des activités sportives et culturelles, des manifestations festives en fonctionnement. « Cet engagement n’exclut nullement d’autres interventions à venir en cours » a précisé le président du conseil général  92 en citant plusieurs des travaux d’aménagements de la place du clos Montholon (329 000 €), l’aide apporté à la modernisation acoustique et visuelle de son cinéma ( 15 245 €), ou le contrat d’objectifs signé avec le théâtre de Vanves, scéne conventionnée pour la danse (61 650 € soit 11,5% du budget  prévisionnel de la structure).

     

    « C’est un acte important » aux yeux de Bernard Gauducheau (UDI)  maire de Vanves à double titre : « Dans la logique de moyens supplémentaires apportés à Vanves pour son développement, c’est la preuve de la force du partenariat entre les communes et le Conseil Général des Hauts de Seine qui est celui qui détient la clé permettant de  concrétiser nos projets. Il donne le petit coup de pouce qui manque. Si dans le cadre de la Décentralisation, le département est mis quelquefois sur la sellette, la question ne se pose pas ici. Car le Conseil Général a été présent dans tous nos projets depuis 10 ans : Réaménagement du Carrefour de l’Insurrection, reconstruction du commissariat de police, Requalification de la rue Jean Bleuzen, de l’avenue Antoine Fratacci. La particularité de ce contrat va nous permettre d’intégrer des projets qui ne font pas polémique sur leur nécessité pour notre ville, et de bénéficier d’une aide qui passera de 18 à 32% de leurs coûts » 

     

     « Vanves essuie les plâtres, mais elle y trouvera son compte » a conclu  Patrick Devedjian (UMP), en rappelant que 6 autres communes sont dans ce cas dont Meudon, Sévres, Ville d’Avray sur le territoire de GPSO, Antony, Bois Colombes et Chatenay  et surtout en  ne manquant pas à  nouveau de se faire le défenseur du département : « L’intercommunalité idéale dans les Hauts de Seine est le département, car il travaille avec les 36 Communes. Mon rêve serait que l’intercommunalité et le département  ne fasse qu’un. Car les communes restent l’administration de base préférée des français ».

    La séquence altoséquanaise s’est poursuivie le lendemain, avec ses deux forums organisés au Gymnase Maurice Magne par l’Institut des Hauts de Seine : Giga Junior qui a attiré Jeudi matin,  550 jeunes des Colléges Michelet et Saint Exupery ainsi que les éléves de seconde du LEP Dardenne pour rencontrer 200 intervenants dans des domaines très variés. Giga Senior qui a rassemblé jeudi après midi après « Les Feux de l’amour » (série TV) plus de 600 seniors, avec là une forte présence associative, ce qui caractérise Vanves, comme l’expliquaient ses organisateuurs tant au maire et à la 1ére adjoint lors de leur visite qu’au Conseiller Général présent avec la future tête de liste PS aux prochaines municipales.