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Aménagement local - Page 48

  • LE CAUE 92 QUITTE VANVES A UN MOMENT OU CET ORGANISME EST MENACE EN FRANCE

    Le CAUE 92 installé depuis le printemps 2010 à Vanves (rue du Clos Montholon) déménage ces jours-ci pour ses nouveaux bureaux prés du Conseil Général des Hauts de Seine à Nanterre le long de la grande terrasse qui prolonge l’Arche de la Défense jusqu’à la Seine.  Ce nouveau déménagement après Boulogne,Sceaux et Vanves, intervient à un moment où les CAUE (Conseil d’architecture, d’Urbanisme et d’Environnement) et la loi de 1977 sur l’architecture sont menacés par le projet de loi sur la décentralisation du gouvernement Ayrault

     

    Le 6 Juillet 2010, lors de l’inauguration de son siége à Vanves, dans un ancien bâtiment industriel où étaient construit des fours,  Bernard Gauducheau rendait hommage à cet organisme qui « apporte beaucoup aux élus et aux villes. Je ne suis pas prêt d’oublier que le CAUE 92 a travaillé sur la requalification et le re-dynamisation du centre ancien. Ce qui nous a permis d’éviter de nombreuses erreurs dans ce secteur très sensible grâce à vous ! ». Rappelons  tout d’abord que ce CAUE a connu trois vies à Boulogne,  à Sceaux dans le Petit Château où de grandes expositions de qualité ont pu être organisé,  à Vanves avant de partir de nouveau pour les Terrasses de Nanterre où ses bureaux ouvriront le 4 Mars 2013. « Nous seronss finalement passés par des territoires finalement très divers comme ce département » reconnait Philippe Laurent.

     

    Un organisme « qui a pris sa place dans les Hauts de Seine en aidant autant les particuliers qui souhaitent construire, que les collectivités locales avec leurs projets ( Réglement des enseignes, devanture commerciale, études urbaines…), et même les colléges avec des opérations de sensibilisation comme « Mon collége » pour  faire prendre conscience aux collégiens de l’endroit où ils apprennent » indiquait il. Un Conseil menacé aujourd’hui par un projet de loi de décentralisation qui prévoit de fusionner, de fait, le CAUE avec d’autres structures créées ou à créer dans le domaine de l’ingénierie territoriale, dans chaque département, au sein d’un GIP (Groupement d’Intérêt Public). « Cette proposition risque de détruire un travail de 35 ans – puisque les CAUE ont été créé par la loi sur l’architecture de 1977 – de sensibilisation et de formation des acteurs de l’aménagement et de la construction, de conseils aux paticuliers, de progression dans la qualité architecturale et urbaine, de conquête environnementale, qu’a permis le réseau des CUAE, qui rappelons-le, exerce une mission de service public »  a réagit récemment Philippe Laurent président du CAUE 92 mais aussi de l’Union Régionaledes CAUE d’Ile de France.

     

    Il n’estime pas souhaitable une telle dilution dans un vaste ensemble « dont on peut craindre que les préoccupations de qualité architecturale notamment, ne soient pas la priorité. En outre, la structure CAUE est originale, car elle rassemble dans sa gouvernance, élus, professionnels et services de l’Etat, bnotamment les DRIEA (Direction Régionale de l’Industrie, de l’Equipement et de l’aménagement) et les ABF (Architectes des Bâtiments de France). Il s’agit d’une structure de conseil, d’un  lieu de débats, et d’échanges, indépendante des pressions, et en aucun cas d’un lieu où l’on décide. Et c’est indispensanle compte tenu de la manière traitée ». Ainsi, il souhaite une prise de conscience rapide sur ce sujet important « dont les conséquences ne seront pas visible immédiatement, mais comme souvent, dans quelques années ». En attendant, sur le petit site industriel où était installé le CAUE à Vanves, est prévu la construction de 5 Maisons de ville  en triplex à partir de 154 m2 avec 4 à 5 Chambres.

  • VANVES SIGNE UN CONTRAT DE DEVELOPPEMENT AVEC LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE

    Vanves fait partie des 9 communes des Hauts de Seine qui inaugure la démarche partenariale avec le Conseil Général au travers des contrats de développement lancé le 16 Décembre 2011. « Elle a pour objectif de rendre plus lisible l’intervention financière du Conseil Général et de permettre aux communes de valoriser leurs projets structurants » indique Patrick Devedjian son président. « Plus qu’en temps ordinaire un parenariat doit être nouées avec les communes et les intercommunalités afin de les aider à continuer à jouer leur rôle. Le département assure une sorte de « péréquation à l’envers » lorsqu’il pallie les carences de l’Etat au moyen, notamment, du nouveau régime des subventions contractuelles » constatait un conseiller général de la majorité départementale.

     

    Cette contractualisation se décline à travers des contrats pluriannuels de développement comportant une programmation d’investissement et/ou de fonctionement d’une durée de 3 ans portée par la commune. Les différentes aides dépatementales sont ainsi redéployées en faveur de projets structurants afin de permettre leur réalisationau bénéfice des habitants de ses communes. Et dés la signature, pour une période de 3 ans, la commune ne pourra plus bénéficier d’un financement départemental autre que celui précu au contrat s’agissant des domaines de compétences intégrées dans le périmétre ded la contractualisation.

     

    Bernard Gauducherau,maire de Vanves,  a informé le 21 Juin 2012 Patrick Devedjian  de son souhait de s’inscrire dans ce dispositif et a proposé une programmatiion d’investissement et de fonctionnement  pour 2 776 861,81 €  sur 3 ans (2013-15) qui a été batie en accord avec les services du département, avec un mpontant maximal annuel  de 462 724 €  en privilégiant les projets phares vanvéens :

     

    En investissement ( 1 388 689,81 €) :

    La mise aux normes accessibilité, sécurité-aménagement du stade André Roche (395 000 € soit 36% du coût total) : Il s’agit de remettre à niverau les installations de la tribune du PMS A.Roche tant au niveau sécurité que de l’accessibilité, et de se conformer aux exigences des fédérations françaises d’Athlétisme (FFA) net de Football (FFB) pour un classement compatible avec l’activité du Stade A.Roche

    La réfection compléte de la toiture de l’hôtel de ville et la réfection lourdes des façades (226 000 € soit 27% du coût) : Il s’agit là de préserver le bâti et de prolonger la vie du site. Ses travaux permettront de renettre en état l’étanchéiité de la couverture du toît, d’optimiser les performances énergétiques  avec un renforcement de l’isolation des combles et de ses 27 fenêtres, avec la mise d’illumination par desx projecteurs à leds

    Le réaménagement de l’aide droite de la créche Pomme Cannelle (75 000 € soit 25% du coût) afin de valoriser cet espace. 

    La réfection tous corps d’état du 1er étage de l’école élementaire Marceau (273 250 € soit 34,7% du coût) afin d’améliorer l’accueil des enfants 

    La réfection et le réaménagement du biblio club  (83 750 €  soit 25% du coût)  qui permettra de remodeler l’espace intérieur et d’intégrer l’accessibilité des PMR (Personnes à Mobilité réduite)

    La réfection tous corps d’état du 1er étage de l’école élémentaire Larmeroux (297 000 € soit 37% du coût) afin d’améliorer l’accueil  des enfants. 

    L’aménagement de la mini créche « Pain d’Epices » (38 689,81 € soit 8,8% du coût) dans le local du 1 rue de Châtilon légué à la vlle par Maurice Magne

     

    En Fonctionnement (1 388 172 €) :

    Structures municipales petite enfance (1 113 000 €)

    Activités culturelles (99 000 €) et notamment le fonctionnement de la bibliothéque

    Activités sportuves (75 000 €)

    Relais assistances maternelles/Relais Assistants parentales municipaux (72 000 €)

    Accueil de loisirs (20 100 €)

    Manifestations festives (9 072 €)

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Débat sur la place de Vanves au sein de GPSO

    L’ambiance était plutôt conviviale lors de ce dernier conseil municipal de l’année 2012 qui s’est tenu un 12/12/12 tout de même si la fin du monde n'est pas pour demain. Il s’est terminé autour d’un verre vers 21H45/22H après 3 heures de débats. L’un des gros morceau de ce conseil était l’avis donné sur le CDT (Contrat de Développement territorial) GPSO (Grand Paris Seine Ouest). L’opposition qui n’a pas participé au vote a demandé la  vigilance sur la place de Vanves dans GPSO alors que la Majorité considérait que l’on s’en sortait bien. Le rapport d’activité 2011 de GPSO était d’ailleurs communiqué à l’occasion de ce conseil, le maire faisant remarquer que « le 1er Janvier 2013, cela fera 10 ans que nous sommes en interco ». A l’époque c’était Arc de Seine, sans Boulogne, ni Sévres, avec André Santini comme président

     

    Bernard Gauducheau (UDI) a présenté lui-même ce CDT en insistant sur le fait qu’il ait été le premier à être signé dans les Hauts de Seine et en Ile de France et  sur les trois objectifs : Une ville numérique tout d’abord avec une agence numérique communautaire pour favoriser la diffusion des innovations et le développement économique par le numérique, un soutien aux filières numérique...  Une ville créative ensuite avec l’île Seguin qui a vocation à devenir un pôle de destination du Grand Paris culturel qui s’insére dans le projet de vallée de la culture porté par le Conseil Général. Enfin une ville durable sachant que l’aménagement du territoire de GPSO s’organise autour de centralités déjà fortement identifiées : cœurs de ville, stations de métro, de tramway, de RER, et bientôt de Grand Paris Express avec ses 3 gares (Pont de Sévres, Issy RER et Issy/Vanves/Clamart) qui constitueront des centralitées renouvellées appuyées sur une mixité de fonctions affirmées selon des orientations d’aménagement durable pratiquées de longue date.

     

    Les objectifs poursuivis se traduisent par 43 fiches actions, portefeuille de projets portés soit par une ville, soit par plusieurs, soit par GPSO ou bien encore d’aqutres partenaires. Vanves est concerné par la création d’une agence numérique communautaire (fiche action n°1), le déploiement de télécentres et d’espaces de co-working, avec un tel espace dans les locaux de la Maison de l’emploi de la rue Mary Besseyre (n°5),  l’élaboration du schéma trame verte et bleue articulé autour de deux axes de travail, à savoir le rétablisement de continuité écologique et la prise en compte de la nature en ville (n°24), la gestion des parcs classés et des arbres de l’espace public (n°26) avec l’élaboration en 2013 d’un plan de gestion du patrimoine arboré du parc F.Pic, la rédaction d’une charte communautaire d’aménagement durable comportant un volet éco-construction et un volet aménagement urbain (n°38)…. « Ses 43 actions projettent Vanves dans l’avenir ! » a conclu le maire.

     

    Anne Laure Mondon (PS) a manifesté la réprobation des « élus socialistes et communistes face à la précipitation avec laquelle ce CDT a été conduit et arrêté, sans aucune concertation avec les élus qui ont appris par la presse le contenu de ce document ». Elle a remis en cause « cette procédure accélérée pour être les premiers alors qu’aucun autre CDT n’a été signé, au détriment de l’information élémentaire des élus » a-t-elle déclarée en faisant quelques remarques  sur les actions où Vanves est concerné. « On ne peut pas s’en réjouir. Ses actions sont axées sur les villes de d’Issy les Moulineaux et de Boulogne. Sans parler de l’arrivée de Velizy » (en laissant entendre qu’elle va tout prendre vu son poids économique). « Il semble nécessaire d’être vigilant sur la place qui sera faite à Vanves qui peut présenter des spécificités »

    Claire Papy (EELV) a considérée que « la place de Vanves est assez minime même avec la trame verte et bleue ». Sans parler de l’absence du parc du lycée Michelet et de références environnementales en dehors de l’étude d’impact. « On aurait pu s’attendre à ce qu’il y ait quelque chose sur la densification autour de la gare de Vanves-Malakoff ». Pierre Toulouse (EELV) est revenu sur la forme du CDT qui « montre un vide sidéral des fiches actions permettant d’avaliser des projets déjà validés (Pont de Sévres, Trapéze, Pont d’Issy…). Chaque commune est arrivée avec son petit panier, sauf Vanves. On a précipité les choses en agglomérant tous ces projets. Sans rien dire de concret sur la charte de l’environnement. C’est extrêmemant décevant ».

     

    « Anne Laure Mondo a fait la fine bouche, Claire Papy et Pierre Toulouse ont été excessif. Pourtant on s’en tire plutôt bien ! » a répondu Bernard Gauducheau (UDI). « Depuis 10 ans,  notre territoire a largement évoluée. On n’avait pas prévue de gare à Vanves au démarrage du projet Grand Paris Express… et nous avons une gare qui apportera beaucoup de chose. Nous avons la particularité d’avoir une ville déjà dense et d’éviter de renforcer cette densification. Et j’entends Claire Papy parler de surdensification, et territoire riche, ce qui est cruel ». Cette dernière a tenté de se défendre en expliquant qu’elle parlait des Hauts de Seine. « Je ne pense pas avoir été négative, ni fine bouche. On a critiqué la forme » a répondu Anne Laure Mondon qui souhaite que « l’on valorise Vanves au sein de GPSO »