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Aménagement local - Page 47

  • VANVES ET GPSO : LES MAIRES ONT VALIDE LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

    A la veille du Conseil Municipal qui a donné son avis sur le projet de révision du PDU (Plan de Déplacement Urbain),  sur le PPA (Plan de Protection de l’Atmosphére) et le SCRAE (Schéma Régional Climat Air Energie) d’Ile de France, Bernard Gaucheau avec Françoise Saimpert et Marie France Goloubtzoff a assisté  mardi après-midi à Sévres à la réunion de validation du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO. Le préfet de région, Daniel Canépa, du président du Conseil Général des Hauts de Seine, Patrick Devedjian entouraient les maires de cette Communauté d’Agglomération dont Bernard Gauducheau qui est le seul à être intervenu, en dehors de Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO et maire de Boulogne, pour présenter l’évaluation environnementale qui accompagne ce CDT. Cette réunion s’est tenue dans un lieu très symbolique, le SEL à Sévres, où l’ensemble des maires des deux Communautés d’agglomération, Arc de Seine et Val de Seine s’était retrouvé un 28 Novembre 2008 pour créér GPSO. Une première en France.  « Ce qui va ajouter un peu de sel à nos discussions » n’a pas manqué de dire Daniel Canépa. Ce qui devrait être plutôt le cas lors du Conseil Communautaire Extraodinaire prévu le 21 Novembre prochain à la Mairie de Boulogne pour faire valider ce CDT car l’opposition sera là, bien présente. 

     

    « On se retrouve aujourd’hui après un calendrier serrré, d’autant que nous n’avons pas été les premiers à lancer un CDT, mais plutôt les derniers. Et on a travaillé d’arrache-pied » a déclaré PC Baguet en rappelant que le dernier comité de pilotage s’était tenu le 25 septembre dernier, et en revenant sur ses 3 objectifs et ses 45 actions qui « ne sont pas une liste à la Prévert », ni de la  « poudre aux yeux ». Ainsi ce CDT tourne autour de trois thémes : Une ville numérique tout d’abord avec des objectifs et des projets bien précis : une agence numérique communautaire pour favoriser la diffusion des innovations et le développement économique par le numérique, un soutien aux filières numérique…car l’un des objectifs est de renforcer la vocation d’accueil d’entreprise de ce territoire et de conforter sa position de leader de l’économie numérique, avec une approche expérimentale in situ  (Open data, tests grandeur nature) et auprés des habitants à l’image du projet IssyGrid 1er réseau de quartier intelligent, et du cyber éco quartier du fort d’Issy.

     

    Une ville créative ensuite avec l’île Seguin qui a vocation à devenir un pôle de destination du Grand Paris culturel qui s’insére dans le projet de vallée de la culture porté par le Conseil Général. Elle donnera lieu à des expériences uniques, grâce à des spectacles d’arts numériques, à la proximité de la Seine et une offre riche de lieux de culture unique avec le musée de la Céramique, Albert Kahn, le domaine de Saint cloud etc… en accroissant la visibilité de ses équipements  (actions de communications, mise en réseau) et en enclenchant une dynamique de cluster autour de la culture. Enfin la ville durable sachant que l’aménagement du territoire de GPSO s’organise autour de centralités déjà fortement identifiées : cœurs de ville, stations de métro, de tramway, de RER, et bientôt de Grand Paris Express avec ses 3 gares (Pont de Sévres, Issy RER et Issy/Vanves/Clamart) qui constitueront des centralitées renouvellées appuyées sur une mixité de fonctions affirmées selon des orientations d’aménagement durable pratiquées de longue date.

     

    Mais le plus important à noter est que cette validation qui ouvre la voie à une phase de concertation avec enquête publique et avis auprès de différents acteurs publics durant mle 1er semestre 2013, intervenait à la veille d’un forum sur les CDT mis en place en Ile de France qui s’est tenu Mercredi après midi à la préfecture de Région. « C’est un beau dossier qui va subir la phase de l’enquête publique. Ce sera un élément majeur d’appropriation de ce document par les populations »a constaté le préfet Canépa en reconnaissant  « qu’il n’est pas nécessaire d’être lent pour être bon » en rappelant la dernière réunion du Comité de pilotage le 25 Septembre 2012 avant la présentation de cette dernière mouture lors de cette réunion de validation. Pour le préfet de Région qui pilote l’ensemble des 20  CDT dans la Région Capitale, la question des transports est centrale. Il rappelé que le Premier ministre avait précisé juste avant les vacances de la Toussaint que le Milliard sera bien là…d’ici 2015… « mettant fin à un thriller ! ».

     

    En dehors de Grand Paris Express, il prévoit le prolongement de la ligne 12  de Mairie d’Issy jusqu’à Issy RER et au-delà même, au carrefour de la ferme, la  mise en service d’un TCSP pour améliorer la desserte interne de GPSO ainsi que d’un transport en décivité pour réduire la rupture avec les côteaux, et un prolongement du TCSP dit « La Croix du Sud » de  l’hôpital Béclére jusqu’à la station Issy RER. Mais Le Grand Paris ce n’est pas seulement les transports. Le CDT reprend les objectifs du PLH en cours d’élaboration avec 2000 logements à construire par an, prévoit l’élaboration d’un schéma de trame verte et bleue, la mise en œuvre d’une charte d’aménagement durable, la valorisation de son patrimoine arboré et forestier, l’extension des réseaux de chaleur. « Notre volonté est d’agir concrétement » a indiqué B.Gauducheau en intervenant sur l’évaluation environnementale de ce CDT qui permettra de se préoccuper de la problématique du bruit, de la maîtrise de l’énergie.  

     

    Patrick Devedjian a expliqué pourquoi le Conseil Général s’est engagé, alors que ce n’est pas une obligation pour le département. « Nous déterminerons au cas par cas selon l’intérêt du département pour les autres » a-t-il prévenu en listant ce qui ne présentait pas d’ambiguité sur l’engagement du département : La vallée de la culture (Ile Seguin, Cité de la Céramique…), Voie Royale, VRGS, Grand Paris Express… « Le CDT est un instrument privilégié par raport à des questions d’aménagement du territoire et de transports ».

  • VANVES CREE UN COMITE DE SUIVI DE SES CHANTIERS AVEC DES SENTINELLES CITOYENS

    Beaucoup de vanvéens riverains de la rue Aristide Briand ont participé mardi soir  à la réunion de présentation du comité de suivi « Aristide Briand » à l’ex-école maternelle provisoire située au cœur de ce quartier en chantier. Une démarche innovante qu’a longuement présentée le maire de Vanves qui devrait permettre aux riverains de réagir  aux conditions de réalisations de 5 chantiers devant être menés entre Novembre/Décembre 2012 et Décembre 2014.

     

    Le choix du lieu de cette réunion était symbolique : Une école provisoire (maternelle du Centre)  sur un terrain en devenir entre l’ex-DDE et la Circonscription de la vie sociale (CVS) du Conseil Général (ex-Sécurité Sociale) avec sa PMI qui fait l’objet d’études de la part GPSO Aménagement et de rumeurs entretenus par l’opposition à entendre le maire : « A la suite du nouveau  PLU, un certain  nombre de projets immobiliers ont été lancé dans ce quartier où il ne se passait pas grand-chose du fait d’un POS très restrictif auparavant, sauf sur de grands terrains (comme ce fut le cas à l’angle Diderot/A.Briand avec les résidences hôtelière et seniors ainsi que des logements). Chacun a fait l’objet d’une présentation en réunion publique, même s’il n’y pas obligation pour une ville de s’immiscer dans des affaires privées » a expliqué Bernard Gauducheau.

     

    « Mais cela permet de faire régner un climat sain, de donner des informatiions justes à tout le monde pour éviter les rumeurs. Ce qui n’empêche pas certains dérapages (comme cette fausse information sur un départ de la PMI et de la CVS). Partant de ce principe et en raison du nombre important de projets qui n’est pas du fait de mon humeur, j’ai pris cette initiative de mettre en place un Comité de suivi ». Il sera ainsi composé de personnes bénévoles, dont les sentinelles désignées pour chaque projet (avec un suppléant), et ceux qui sont concernés par les projets en cours,  auxquels seront associés les différents maîtres d’ouvrages « qui ont signés une charte et se sont engagés sur un certain nombre de choses », avec des élus  Gérard Laubier, Daniel Barois et Bernard Roche maires adjoints chargés respectivement des travaux, de la voirie et du quartier Hauts de Vanves.

     

    « Il n’est pas question de s’affronter mais œuvrer à prendre en compte l’ensemble des problémes et déminer le terrain. Et si des gens cherchent l’affrontement avec la mairie ou les maîtres d’ouvrages, ils n’ont pas leur place ici. Ma volonté n’est pas de faire le bonheur des gens malgré eux. Mais que l’on arrive à en faire un quartier exemplaire » a-t-il indiqué avant de présenter rapidement les chantiers pour l’instant concernés, le calendrier des travaux : Ogic au 21 R.Coche, GFLBI au 20 R.Coche, Vinci sur l’ex-CAT (8-10 A.Briand) « qui a été beaucoup discuté et amendé », Areka à l’entrée de la villa des Matraits et  MARTEK Promotion à l’emplacement de l’ex-imprimerie (19 A.Briand) « qui connait quelques problèmes avec les pavillons riverains ». Le maire n’a pas inclut dans la liste, le projet Sofiane à l’emplacement du garage rue Marcheron « compte tenu de toutes les difficultés que nous avons eu avec eux avec la résidence étudiante de la rue Diderot » a-t-il expliqué en ne cachant pas « tout faire pour éviter que ce soit eux ». Un planning des chantiers sera tenu à jour aussi précisément que possible. « Ce qui ne devrait pas être trop difficile car ces chantiers ne sont pas trop disséminés, à taille humaine, avec des entreprises qui ne devraient pas trop connaître de problèmes à contrario de la résidence étudiante »

     

    Beaucoup de questions ont été posées tournant autour des mêmes problèmes : Un plan de circulation durant les chantiers prenant en compte leurs répercussions avec quelques doubles sens ou changement de sens de certaines rues. L’installation des baraquements de chantiers. Un riverain a fait état de la demande d’un promoteur-constructeur (Areka) de les installer dans son jardin, ce qu’il a refusé. Le maire a précisé qu’il demande toujours à ce qu’ils soient installés dans la parcelle en chantier. « Mais c’est quand même culotté d’aller demander chez les gens ! » ajoutait il - « Il cherchait un pavillon pour l’occuper pendant le chantier ! » explique le riverain -  « Pourquoi pas le bâtiment de la DDE » a suggéré le maire, laissant entendre qu’il puisse servir à tous les chantiers (?). La périodicité des réunions du Comité de suivi, le travail lors des week-ends et surtout le samedi matin, la coordination des chantiers ont été soulevés par certains riverains… «  Les promoteurs-constructeurs devront nous informer. Une réunion préparatoire se tiendra un mois avant le début du chantier avec les riverains » a-t-il indiqué. D’autres questions ont été posées mais hors sujets : mur anti bruit, créches, logements sociaux…

  • REUNION GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : BEAUCOUP DE QUESTIONS SUR LA GARE

    « Le sujet, ce soir est le Grand Paris Express avec tout ce qu’il représente pour notre ville » a déclaré Bernard Gauducheau en accueillant Lundi soir à La Palestre,  l’une des 20 réunions organisé par la SGP (Société du Grand Paris) dans les villes du tracé Rouge sud entre Sévres et Noisy-champ. Isabelle Debré, André Santini, de nombreux élus, vanvéens et habitants des villes proches étaient présents. Mais le maire de Vanves n’a pas été le seul à les accueillir. Les élus Verts de Vanves, Pierre Toulouse et Claire Papy distribuaient un tract à l’entrée posant la questin : « Ligne Rouge Sud/Grand Paris Express : Où est le besoin de GPSO ? »

     

    Une réunion particulièrement « soft » bien menée par des responsables de la SGP avec film et « powerpoint »pour présenter l’ensemble du projet, et bien sûr de la gare du Clos Montholon/Vanves/Fort d’Issy. « A condition que tout le monde soit au rendez-vous avec le milliard » a tonné Bernard Gauducheau, car ces réunions publiques se tiennent à un moment où le gouvernement n’a pas inscrit dans la loi de finances 2013 mais aussi dans la loi de finances triennal (2013-15) le milliard devant revenir à la SGP. Ce qu’il a regretté alors « que l’on est dans la révision du SDRIF (Schéma d’aménagement de la Région Ile de France) valable pour les 30 prochaines années, où on nous annonce 13 à 14 millions de franciliens. Autant dire que si l’Ile de France ne se dote pas de Grand Paris Express,  notre région sera asphyxiée. Et je crois que si ce projet ne doit pas faire l’ombre d’un doute, c’est bien celui-là ! ». André Santini a reconnu que « l’émotion avait été vive. Ce métro est sur les rails aujourd’hui. Je n’ai aucune raison de mettre en doute les engagements de madame Duflot. On ne doit pas être pessimiste. C’est un grand projet. Si cela ne démarre pas aujourd’hui, cela ne se fera jamais ! »

     

    L’emplacement des gares a été beaucoup discuté lors de ces réunions publiques comme au sein des comités de pilotage et des comités techniques tenus dans chacun des sites prévus, avec un gros travail d’identification des terrains (en cours) sachant que la plupart se trouvent sous des terrains publics à quelques exceptions prés. « A Vanves, elle s’inscrit dans des enjeux importants » ont expliqué les représentants de la SGP en parlant des carrières à Vanves et Issy les Moulineaux, qui obligeront à l’approfondir dans les couches aquiféres pour éviter les réseaux d’assainissement, et prendre  en cmopte la présence de voies ferrées en surface. Elle se situera sous le parking de la gare, la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse qui devrait voir son trafic augmenter, et la rue du Clos Montholon à 26 m de profondeur, dans « une géologie défavorable à cause de la nappe aquifére », avec un quai central, une salle d’échanges au desssus et des accés tant du côté de Clamart que de Vanves et Issy les Moulineaux. Cette présentation a eu le mérite d’être courte pour laisser place au jeu des questions/réponses avec un animateur qui se promenait dans la salle, et une équipe de la SGP qui prenait beaucoup de notes sur leurs ordinateurs.  

     

    Pierre Toulouse (EELV) a posé la première question sur le parking à vélo. Un Clamartois s’est inquiété des nuisances dans les zones pavillonnaires avec ce passage souterrain en profondeur. La SGP a indiqué « qu’une analyse de l’état du bâti sera menée, que des capteurs seront installé pour suivre l’évolution des terrains pendant le chantier ».  Un vanvéen a demandé ce que deviendra la rue du Clos Montholon pendant le chantier et quelles mesures seront prises pour limiter les nuisances, avant, pendant et après le chantier. D’autres questions ont concerné les correspondances notamment avec la ligne Transilien où circulent 350 trains quotidiennement, les lignes de bus et le futur tramway Antony-clamart. « A-t-on déjà prévu son emplacement ? » a même demandé un participant. Une autre écologiste a demandé si cette ligne de métro automatique pourra accueillir du fret. « Ce sera incompatible  à cause de la cadence des trains, et de la maintenance généralement effectué de nuit ». Une autre série de questions ont concerné le dimensionnement de la gare, la présence de commerce, l’accessibilité, lalisibilité des informations (panneaux d’affichages, écrans…)… les responsables de la SGP s’évertuant de rappeler qu’ils travaillent pour l’horizon 2020/25 où cette ligne verra voyager autant d’usagers si ce n’est même plus que la ligne 14 actuellement.