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Aménagement local - Page 45

  • TOUR TRIANGLE ET PARC DES EXPOSITIONS : VANVES AU PREMIER LOGE DE FUTURES NUISANCES

    Les transformations du parc des expositions impliquées par la construction de la tour Triangle à la porte de Versailles (Paris XVéme) a entrainé une modification du PLU qui doit être examiné par le Conseil de Paris qui se tient depuis hier jusqu’à ce soir. Comme cette tour n’accueillera que des bureaux, contrairement au projet initial, pour des raisons de sécurité liées aux immeubles de grande hauteur,  le centre de congrés, l’hébergement hôtelier et les commerces ont dû être prévu ailleurs,  dans le secteur « Grand Parc » délimité par les avenues de la Porte de la Porte de la Plaine, Lefebvre, et Ernest Renan, et la limite d’Issy et de Vanves (rues 4 septembre, Jullien, Marcel Yoll, Moulin) :   177 000 m2 de surface brute utile d’exposition répartis en 7 pavillons dont les responsables (VIPARIS) veulent profiter pour améliorer le fonctionnement et l’image du parc, grâce à de nouveaux équipements sur une surface de plancher de 23 000 m2 maximum. Le secteur dit « Petit Parc » est celui où est prévu d’être construit la tour Triangle (180 m de haut) le long du hall 1 qui a été rabougri ses derniers temps, et bientôt une nouvelle passerrelle entre les halls 1 et 2 plus proche du Bd Périphérique.

     

    Dans le cadre de ce projet, il est prévu de restructurer les pavillons 2  (le long de l’avenue E.Renan) et 3 (le long de la rue du Septembre) qui verront leur surface baisser de 50 100 à 44 700 m2, de ne pas toucher aux pavillons 4 le long de l’avenue central du parc face au 3) et 5, (qui a déjà été reconstruit),  de reconstruire le 6 (audessus)  sur 16 000 m2 et de démolir le 8 (le long de l’avenue de la Porte de la Plaine). Mais il est prévu,  surtout,  sur le pavillon 7 (72 000 m2) principalement situé sur la commune de Vanves, d’ajouter un 3éme étage avec un centre de congrés de 10 500 m2 permettant d’accueillir 10 000 participants. « En configuration courante, les espaces d’expositions sont donc de 65 500 m2. Toutefois, les surfaces du 3éme étage seront conçus de façon modulaire, permettant des usages à titre exceptionnel pour des congrés de plus grande dimension (jusqu’à 30 000 participants) ou une utilisation en surfaces d’expositions, notamment pour les grands salons, conservant ainsi globalement les capacités actuelles du hall » explique t-on à Viparis. Sachant que ce 3éme étage va supprimer les parkings sur le toît du Palais Sud, qu’est-il prévu en compensation, surtout pour accueillir 10 000 congressistes ?

     

     

    L’équipement hôtelier (hôtel de 500 chambres)  avec des commerces en rez-de-chaussée, est prévu le long de l’avenue de la Porte de la Plaine, là où est situé le pavillon 8 condmné à la démolition, avec des commerces répartis dans le parc à la Porte Michelet par exemple (boulangerie et point presse), rue Ernest Renan (Services à la personne). Lors de l’enquête public, le commissaire enquêteur a invité le concessionnaire du Parc  à organiser une concertation publique sur les aménagements liés à l’ouverture du Parc : espaces libres ouvert à tous, cinq nouveaux jardins « biotopes », jardin partagé, courts de tennis, parcours sportif, espace associatif prés de la porte de Versailles pour présenter la maquette du projet de réaménagement de site… Enfin, une charte de bon voisinage régissant les engagements de maîtrise des nuisances vis à vis des riverains devrait être mise en œuvre : sensibilisation des entreprises aux bonnes pratiques pour la réduction des nuisances sonores et visuelles Information et écoute des riverains via une boite aux lettres électronique et une page dédiée sur les tréseaux sociaux.  Enfin, un dialogue régulier devra s’instaurer entre VIPARIS et les riverains au cours de réunions binanuelles d’échanges et d’information sur le calendrier des manifestations, des travaux,  et sur les mesures prises pour lutter contre les nuisances etc… qui existait déjà lors du précédent plan de réhabilitation du parc grâce à une association de défense des riverains de Vanves et d’Issy les MOulineaux (ARPEX) 

  • PROJET D’ERP A VANVES RUE DE L’AVENIR : LES RIVERAINS CREENT UNE ASSOCIATION ET DEMANDENT AU MAIRE DE PORTER UN PROJET POUR LA VILLE

    Depuis la réunion publique du 3 octobre dernier sur l'installation d'un établissement destiné à recevoir du public dans la rue de l'Avenir, en l'occurrence d'un centre culturel et cultuel musulman, une association a été créée, Vanves-Avenir, dont les statuts ont été déposé le 13 Octobre à la Sous Préfecture d’Antony. Il s'agit d'une étape importante pour ses fondateurs, « dans la mesure où une association de quartier n'est apte à engager d'éventuels recours sur un permis de construire que si sa création est antérieure à l'affichage de celui-ci en mairie » indique Frédéric Perrin, son président qui a envoyé, à la mi Octobre (17 Octobre), une lettre ouverte adressée au Maire. « Un blog est également en cours d'élaboration, qui présentera les principaux aspects de Vanves-Avenir » annonce t-il.

     

    Evidemment Vanves-Avenir n’a rien à voir avec « feu » l’association « l’avenir de Vanves » créée notamment par B.Roche qui a beaucoup œuvré pour l’animation de la commune et réalisé dans les années 80, un livre (épuisé) sur « Vanves du Moyen Age à nos jours ». Là, il s’agit, tout simplement « d’établir des liens d’informations et d’entraide entre les habitants du secteur de la rue de l’Avenir », « de protéger le caractère d’habitat et pavillonnaire de ce secteur », « d’engager toute action, dans les limites fixées par la loi, pour s’opposer à toute opération immobilière qui aurait pour efet de détériorer le caractère de ces zones (construction d’immeubles, d’édifices à caractère public ou privé etc… », « de promouvoir auprès des pouvoirs publics toute action susceptible d’améliorer les conditions de vie de cette zone ».

     

    Frédéric Perrin annonce donc dans cette lettre la création de cette association, en revenant sur la tenue de cette réunion publique du 3 Octobre dernier qui « a permis à tous de prendre conscience de la mobilisation très forte de la rue et des alentours sur les sujets qui touchent à son avenir, et du fait que nous habitons un quarrier ouvert, multi-culturel et multi-cultuel au sein duquel le débat, l’échange et le partage sont réels ». Réunion qui a permis d’apprendre que « ce projet d’intérêt collectif – un  centre culturel et cultuel musulman -  pourrait au regard du PLU s’affranchir des régles du COS et que sa surface pourrait ainsi atteindre 300 m2, soit un quasi-doublement par rappport à un projetd’habitation qui se développerait sur le même terrain. Comme la surface du projet, notre inquiétude n’a fait que redoubler » indique t-il en annexant à son courrier un comparatif des 3 ERP cités par le Maire (Centre de l’ACCIV, Panopée et futur Conservatoire) lors de cette réunion : « seul le projet de la rue de l’Avenir fera face à la conjonction de trois difficultés : environnement pavillonnaire dense, difficultés de circulation et de stationnement » précise t-il en ajoutant que « cette rue est très sonore, sa configuration en caisse de résonance (rue étroite et bâtiments hauts) amplifiant les moindres de bruit de voisinage ou de passage »

     

    A ses yeux « le projet du 14 rue de l’Avenir a semblé encore mal défini par rapport aux réglementations des ERP. Le risque évident pour tous est que ce  projet devienne rès vite exigu, au regard des besoins de la communauté et du succés grandissant que rencontre « Tous ensemble » auprès de la communauté musulmanr vanvéenne et limitrophe ». Et de prévenir : « Tout semble réuni dans ce projet pour qu’en raison de contraintes objectives et factuelles du terrain et de son positionnement dans l’une des rues les plus étroites de Vanves, l’installation d’un ERP quel qu’il soit, créée inévitablement des troubles de stationnement, de circulation et de voisinage ingérables pour tous à plus ou moins long terme. Le passage prochain de la rue de l’Avenir dans le domaine publix entraînera certes des travaux de réfection de la rue (enfouissement des réseaux aériens, rénovations des canalisations enterrées…mais ceux-ci ne résoudront pas les problèmes structurels de cette rue et des problèmes liés à la présence d’un ERP. Les tentations seront grandes  de déplacer des nuisances causées par une mauvaise adéquation d’un projet à son environnement vers le terrain de l’intolérance. C’est exactement ce que nous craignons et voulons éviter ».   

     

    Les responsables de cette association demandent au maire de « porter un projet pour la ville au sein duquel la communauté musulmane de Vanves aura toute sa place et un lieude culte adapté, et d’entendre les inquiétudes des riverains de la rue de l’Avenir », en revenant sur son argumentation faisant état de son impossibilité d’interférerdans le cadre d’un strict projet de droit privé : « La mobilisation  du 21 Septembre et la réunion du 3 Octobre, le civisme de chacun lors de la réunion, les enjeux que le succés ou l’échec d’un projet indispensable et raisonné de centre culturel et cultuel musulman sur Vanves, tendent à démontrer au contraire qu’il s’agit d’un projet d’intérêt général impliquant la ville et pas seulement d’un simple transaction de droit privé. Il est bien du ressrt du maire de faire en sorte que l’exercice du culte pour chacune des religions représentatives présentes dans sa vile se fasse dans les meilleures conditions ».

  • VANVES, LE LOGEMENT, LE FONCIER : PAS QUESTION DE DENSIFIER !

    La question du logement et du foncier est à la Une de l’actualité, entre le vote du SDRIF la semaine dernière,  les 5éme assises de l’Habitat Francilien organisé ses trois derniers jours par l’Association des Maires d’Ile de France, et la seconde lecture du projet de loi sur les métropoles à l’assemblée nationale début novembre.  Les maires ont d’ailleurs exprimé leurs inquiétudes quant au chemin que prend la gouvernance du Grand Paris et plus généralement leur rôle en matière d’habitat et d’aménagement.

     

    En effet, l’enquête réalisée par l’AMIF et le JDD montrait dimanche dernier que les Maires se sentent majoritairement menacés par deux projets de loi actuellement discutés au Parlement : La loi « ALUR » sur le logement qui prévoit que les plans d'urbanisme (PLU) soient élaborés à l'échelle intercommunale et la loi sur « l'affirmation des métropoles » qui prévoit la création d'une métropole du Grand Paris. Ils ne sont guère enthousiastes à l’idée de se  priver de leurs prérogatives en matière de logement (21%)  ou d’urbanisme (7%).  L’un des thémes fort des assises de l’AMIF,  a été le foncier  avec deux rencontres mercredi dernier, où des élus ont expliqué qu’il faut laisser aux maires l’initiative pour arriver à mener à bien des opérations et non la donner à une métropole. « Les maires savent ce qu’il faut faire pour trouver des terrains » selon l’un d’entre eux.  « Pour arriver à construire,  il faut une connaissance précise de la ville, et une volonté d’aboutir  » a ajouté un autre.   « Densifier serait suicidaire sans nouveau transport en commun pour une commune où la situation des transports en commun n’est pas celle que connait dans Paris Intra Muros » ajoutait un troisiéme

     

    « Avec « IDF 2030 » nom donné au Schéma Directeur de la Région Ile de France, ses responsables veulent axphysier la Région. La densité de population de Paris et la Petite Couronne est la plus forte de toute l’Europe. Elle représente près du double de l’équivalent londonien. La circulation automobile est proche de la paralysie et les transports en commun sont au bord de l’explosion » constatait Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine au lendemain du vote du conseil Régional, et quui devrait sûrement revenir sur le sujet à l’occasion de la réunion publique d’aujourd’hui durant laquelle se déroulera le débat d’orientation budgétaire. « En assignant un objectif de doublement de la construction de logements annuels dans les Hauts-de-Seine (11 600 au lieu de 4 600 en moyenne), et une division par trois du rythme annuel de création d’emplois, la Région s’attaque au modèle des Hauts-de-Seine, pourtant celui ayant le mieux concilier dynamisme économique, dynamisme démographique et qualité du cadre de vie » ajoutait il en expliquant que cette densification entre en contradiction avec d’autres objectifs, notamment en matière d’environnement : augmenter la surface des espaces verts par habitant, lutter contre les effets d’îlots de chaleur, protéger la diversité des paysages. « Avec le SDRIF, la Région veut dicter aux communes des Hauts-de-Seine leur politique d’urbanisme au détriment de la prise en compte des aspirations de leurs habitants» tonnail il