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Aménagement local - Page 42

  • LANCEMENT DES TRAVAUX DE REQUALIFICATION DU SQUARE JARROUSSE A VANVES

    Les travaux de requalification du square Jarrousse commencent demain. Le conseil municipal du 28 Mai dernier a voté l’attribution d’un fonds de concours de 104 515 € à GPSO qui réalise les travaux et qui représente du coût du chantier (209 030 €). Les élus socialistes ont rappelé qu’ils souhaitaient cette requalification, mais ils n’en ont pas moins regretté que la ville y participe financièrement, car il s’agit d’une compétence de la communauté d’agglomération. « Rien n’empêche la commune d’y participer comme pour le conservatoire, d’autant plus que cela permet de réaliser plus rapidement cette opération que si la ville l’avait supportée seule » a rappelé le maire.

    Le maire avait présenté le schéma de requalification du square Jarrousse le 28 Novembre 2013 qui avait fait l’objet d’une réunion publique en Novembre 2012 : Un état des lieux qui n’est pas brillant, avait été réalisé, où il apparaissait que « la conception architecturale est contestée, avec ses canaux, sa fontaine et sa cascade usées dont l’alimentation en eau a été arrêté. Les riverains ont été consultés ». Et comme il l’avait déjà annoncé, lors de la précédente réunion publique de quartier, que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous amène à être modéré ». Ainsi les canaux seraient supprimés et remplacés par des allées, seul le bassin au pied du kiosque étant gardé, avec la cascade car la détruire aurait coûté très cher, les entrées et le mobilier étant réhabilités.

  • VANVES, UN TERRAIN D’EXPERIENCE POUR LA RE-DYNAMISATION DES CENTRES VILLES

    Après avoir participé mardi matin du bureau de Paris Métropole et à l’inauguration des 18éme assises de l’AMIF (Association des Maires de l’Ile de France), Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves et surtout président de la commission Commerce, Artisanat, entreprises de l’AMIF, a animée hier matin un petit déjeuner de rencontres sur « comment dynamiser les centres-villes franciliens ? » avec la participation de Pierre Antoine Gailly président de la CCIP-IDF (CCI Paris Ile de France)  : « Tout d’abord, il s’agit d’un sujet essentiel englobant l’ensemble des domaines d’intervention des élus et offrant un tremplin pour améliorer de façon significative le cadre de vie de nos concitoyens » expliquait il  dans une interview parue mardi dernier, dans Première Heure. « Force est de constater que les centres villes sont les baromètres des communes. L’attractivité, la sécurité, les liens sociaux et l’animation d’une ville sont immédiatement visibles lorsqu’on regarde le prisme que constitue l’état du cœur des villes. D’autre part, la dynamisation des centres villes est à la croisée de tous les leviers de l’action publique et des interventions privées dont le maire et son équipe sont censés avoir une vision globale. En agissant sur la dynamisation des centres villes, les élus participent à en améliorer l’aménagement urbain, à en renforcer l’attractivité, à maintenir des commerces, à favoriser les bassins d’emplois et à développer l’animation des communes ». 

    Il a donné les résultats d’une enquête menée par l’AMIF (voilà quelques temps) qui montre que l’attachement des populations à leur centre ville se renforce car ils portent un regard plus positif qu’en 2010 sur leur dynamisation. : 81% des franciliens déclarent aimer leur centre ville et 51% considèrent que leur centre ville s’est re-dynamisé. Malheureusement 58% considèrent qu’il y a moins de petits commerces (indépendants). 27% demandent plus d’animation, davantage de boutiques ou de petits commerces, 26% un centre ville plus propre et plus sûr, et 25% davantage de voies piétonnes. Les acteurs les mieux placés pour les faire évoluer sont dans l’ordre, le maire et les élus (74%), les commerçants (55%), les habitants (40%), les chambres de commerce et d’industrie (12%). Enfin cette enquête indique que les habitants achètent plutôt en centre ville des produits alimentaires (78%), des vêtements et chaussures (25%), des produits culturels (22%), de beauté (20%), des services de voyages (13%),…

    Il a donné quelques idées de solutions développées par les maires : Managers de centre-ville : « chargés de promouvoir et d’animer le commerce local, ils jouent un rôle essentiel dans la sauvegarde et la dynamisation du commerce de proximité en étant l’interface entre les différents commerces et les acteurs économiques ». Instauration d’un périmètre de sauvegarde ou d’un droit de préemption urbain des locaux commerciaux afin de préserver les rues commerçantes. Mise en œuvre de plans locaux d’urbanisme (PLU) qui contribue aussi à accentuer les zones à vocation commerciale et à défendre l’implantation des commerces de proximité. Recours au Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) qui est un dispositif d’aides de l’Etat ayant pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones fragilisées par les évolutions économiques et sociales. « Les opérations d’aménagements publiques et privées (logements, équipements publics, restructuration de rues et de places …) sont aussi essentielles pour cette dynamisation » a-t-il expliqué en prenant l’exemple du Centre Ancien-Saint Remy  : « Ce quartier était en perte de vitesse, voilà une dizaine d’année malgré une ville de Vanves bien desservie, car à quelques minutes en métro de Montparnasse et à moins d’une demi-heure de voiture du centre commercial de Velizy ». Depuis maintenant prés de deux ans, les résultats se font sentir sur la place de la République et le Centre Ancien avec l’arrivée de deux nouveaux restaurants, le Tout Va Mieux, La Girafe, de la chaîne Bio C Bon au rez-de-chaussée d’un nouvel immeuble, même s’il y a encore quelques difficultés avec la fermeture du marchand de Journaux/Librairie Blondel ses derniers jours qui a remercié ses habitués et la mairie pour leurs soutiens.  Sans parler des autres commerces qui ont bénéficié des aides versées par le FISAC pour rénover leurs vitrines et leurs intérieurs 

    Maisvoilà, la Métropole du Grand Paris (MGP) qui se met en place d’ici le début de l’année 2016 ôte aux communes leurs compétences en matière d’urbanisme et de logement, car elle devrait devenir compétente, notamment,  sur le plan de la création, l’aménagement et la gestion des zones d’aménagement économiques, industrielles et commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques. « Il est évident que nous devons construire un échelon métropolitain, nécessaire pour développer l’attractivité économique de la région parisienne. Cependant, il est impératif que le projet de la MGP soit révisé afin de prendre en compte la nécessité du lien de proximité de l’action publique » indique t-il en notant « qu’une majorité des communes,  membres du syndicat Paris Métropole, toutes tendances politiques confondues, sont opposées à ce projet ». Pour lui, « les maires et leurs équipes sont les mieux placés pour assurer une coordination des politiques publiques communales avec celles des acteurs publics et privés ». Et ils le montrent bien, en travaillant, comme à Vanves, avec les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts de Seine, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du 92… « Par ailleurs, la création du réseau du métro de la société du Grand Paris est une opportunité historique pour impulser de nouveaux axes de dynamisation des centres villes. Le développement du tissu commercial  et des services de proximité se fera dans et autour des gares de la SGP ». Et notamment autour du Clos Montholon et des quartiers vanvéen, clamartois et Isséen de la gare SNCF/Transilien de Clamart.  

  • EXPERIMENTATION A VANVES : LA PLACE DE LA REPUBLIQUE PIETONNE PENDANT LES WEEK-ENDS DE L’ETE 2014

    Avec la requalification de la rue Jacques Jezequel, c’était la seconde annonce de cette première réunion publique du quartier Centre-Ancien-Saint Remy qui s’est déroulée Lundi dernier en début de soirée à l’hôtel de ville. « Les commerçants sont favorable à la création d’une zone piétonne place de la République » a affirmé Bernard Gauducheau en présentant le projet : Seul le centre de la place serait piétonne, laissant à la circulation d’un côté l’accès au petit parking derrière la fontaine et le monument célébrant la République, et la voie menant à la rue Kléber, de l’autre  rue de la République jusqu’au niveau du restaurant Le Tout Va Mieux qui pourra étendre sa terrasse et la pharmacie, les véhicules dégageant par la rue de l’Eglise. La rue Louis Blanc serait mis à double sens pour permettre l’accès au parking de la maison paroissiale Saint Remy. Le bus 189 serait dévié, comme c’est le cas, lors des grandes animations (village des terroirs, fête de la musique etc…) sur les rues Antpoine Fratacci et Raymond Marcheron. « Nous allons expérimenter cette piétonnisation de la place de la République pendant les beaux jours, le week-end de 17H le vendredi au dimanche soir, avant de l’étendre » a-t-il indiqué.

    La piétonnisation du Centre historique de Vanves est une question récurrente  dans ce quartier qui a avait été soulevé à l’occasion du réaménagement des 3 places du Centre Ancien démarrée sous le mandat de Guy Janvier avec la place du Président Kennedy, pourvuivi par Bernard Gauducheau avec la place du Val (De Lattre de Tassigny) où les riverains s’étaient prononcés contre une zone piétonne, et la place de la République qui va tenter une expérimentation cet été. Mais il est peut probable que l'essai soit transformé car pour beaucoup de personnes, c'est un axe de circulation important fort embouteillé le matin, comme sur l'axe Larmeroux-Marcheron où une partie de cette circulation serait reportée si la zone piétonne était définitive (l'autre l'étant sur une avenue du général de Gaulle tout aussi embouteillé). De surcroît, il faudrait trouver une solution au pavage de cette place fort glissant en temps de pluie comme l'a fait remarqué un riverain au maire

    Le maire en a profité pour faire l’état des chantiers en cours  dans ce quartier : « Le second oeuvre a été entamé pour le conservatoire de musique,  notamment dans ses sous sol » a-t-il indiqué pendant que des photos du futur auditorium avec sa fosse d’orchestre, brut de béton, étaient diffusés, en annonçant qu’une salle d’enseignement « témoin » devrait être visitable en Juillet prochain. Ce chantier qui a pris six mois de retard devrait permettre une livraison en Mars 2015. Pour Hachette, ce sera plus tôt, puisque le maire a annoncé une arrivée du personnel à la Rentrée puisque le chantier devrait être terminé avec livraison du nouveau bâtiment en Juillet 2014. Il a annoncé le renouvellement d’une canalisation d’eau importante (40 cm de diamétre) par le syndicat des Eaux entre Janvier et Juillet 2015 dans l’axe du CD 50 Bd du Lycée et rue Antoine Fratacci. Un système de remplacement de la canalisation dans la canalisation devrait permettre d’éviter de trop grandes et longues tranchées sur la voie publique.

    Enfin, à l’occasion de la présentation du projet de requalification de la rue Jacques Jézéquel, il n’avait pas caché que ce quartier de la gare quelque peu figé actuellement, devrait connaître quelques évolutions  grâce notamment au quartier qui entoure l’axe Aristide Briand, où prés de 5 projets immobiliers sont en cours de constructions ou en voie de se terminer. Ils devraient permettre de créer 300 nouveaux logements dont 150 à 160 sur les terrains dit Coche-Briand-Diderot où étaient installés la CPAM et la circonscription de la vie sociale du Conseil Général, avec le cente PMI qui fonctionne encore.Une réunion publique est d’ailleurs prévu pour présenter ce projet dans les semaines à venir.