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Aménagement local - Page 43

  • PREMIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE VANVES : LES RIVERAINS DE LA RUE JEZEQUEL SE PRONONCENT POUR UNE RUE A DOUBLE SENS

    Au moins le maire de Vanves a un mérite : Il ne veut surtout faire le bonheur des vanvéens contre leur volonté, comme il le répète souvent lors des réunions publiques, comme ce fut le cas lundi soir, à la mairie. Il tenait sa première réunion publique de quartier du printemps à l’hôtel de ville pour le Centre-Ancien-Saint Remy avec un projet important : la requalification de la rue Jacques Jezequel. Deux projets ont été présentés sur lesquels les riverains présents se sont prononcés à 53 pour le maintien du double sens et 30 pour l’instauration d’un sens  unique Insurrection-Gare SNCF. Alors que le Conseil de Quartier consulté avait émis un souhait différent. Mais sans que l’un de ses responsables ou représentant n’expliquent les raisons de cette position. Ce qu’ont regretté quelques élus et militants UDI en visant bien sûr Isabelle Debré Maire adjoint chargée de ce quartier et sa suppléante Sandrine Bourg qui participaient à une réunion sur les élections européennes à Boulogne au même moment. Mais aussi en regrettant que le maire ait été aussi vite en besogne en ne déclarant pas, bien sûr, que ce vote n'était que consultatif. Ambiance à l'UDI d'autant plus que les commerçants de la rue J.Jezequel avaient un allié de poids pour le double sens avec Alain Toubiana, maire adjoint chargé du commerce qui ne s'en cachait pas. 

    Bernard Gauducheau, maire de Vanves a rappelé que cette requalification de la rue Jacques Jezequel est la dernière étape de la municipalisation de la voie départementale constitué par l’axe Pasteur-Marcel Martinie, déjà requalifié, et Jacques Jezequel en cours. Une première réunion avait permis de présenter l’état et le diagnostic de cette voie établi par le cabinet SCE qui est le maître d’oeuvre pour le compte de GPSO : 260 m de long, 9 m de largeur pour la circulation, en mauvais état (fissures, nid de poules) avec 4200 véhicules/jour dans un sens (Insurrection-gare) et 2400 dans l’autre (Gare-Insurrection) avec 100 à 150 véhicules/heure heures de pointe uniquement le matin, trottoirs encombrés et étroits, hors norme PMR (Personne à mobilité réduite) par endroits, 18 arbres d’alignement dont 16 ont des lésions et des saignées, éclairage vétuste, hétérogène, disparate… avec 20 places de stationnements.

    Le bureau d’études a constaté plusieurs besoins : dépose-minute au niveau de la place de la gare qui a besoin d’être apaisée avec élargissement des trottoirs, volonté d’avoir un espace de commerces vers la place de l’insurrection, de redimensionner cette rue à une chaussée de 6 m au lieu de 9, avec une limitation de vitesse de 30 km/h, de renforcer le stationnement à 35/40 places, et de changer les candélabres pour améliorer l’éclairage urbain, de prévoir du nouveau mobilier urbain (bancs…).

    Deux scénarios, à sens unique et à double sens ont été présenté avec des éléments communs : un plateau sur-élevé tout le long de cette voie de 6 m de large  avec une vitesse limitée à 30 km/h, rétrécissement de la place Albert Culot avec disparition du petit îlot central et déplacement de la plaque commémorative rendant hommage à ce jeune résistant mort pour la France sur la petite place donnant sur la gare, avec un dépose-minute, piste cyclable dans le sens (gare-insurrection), traitement de la contre-allée face à Intermarché qui verra s’élargir son aire de livraison. En cas de double sens, il n’y aurait pas plus de places de stationnement (20), mais 7 arbres de plus, des poiriers comme le long de la rue Antoine Fratacci qui s’adapte aux conditions de vie urbaine. Le sens unique permet de créer 14 places supplémentaires de stationnements, de planter 17 arbres en plus.

    Le coût de ce projet s’élève 1,250 000 € entièrement financé par le département, avec les travaux d’assainissement (300 000 €) et d’aménagement (950 000 € qui se dérouleront en 3 temps : La rénovation de l’assainissement en Juin.Juillet 2014, de réseau d’eau potable en Août/septembre 2014, et les travaux de requalification entre Octobre 2014 et Mars 2015 en conservant la circulation. « Si le budget est conséquent, c’est parce que je tiens à un aménagement de qualité qui dure » a-t-il précisé.

    Il a répondu avec le représentant de SCE à de nombreuses questions sur les risques de bouchons Victor Basch et Ernest Laval – « qui peut être réglé par la gestion des feux tricolores avec boucle magnétique et détecteur de présence de véhicules » selon SCE -  le stationnement des bus rues V.Basch mais aussi J.Jezequel, « jusqu’à 5 lorsqu’il y a des manifestations à Paris » selon une riveraine, les risques d’accidents sur la piste cyclable à contresens en cas de sens unique, à cause de la sortie des véhicules en stationnement en créneau sans visibilité qui a provoqué quelques échanges vifs entre le responsable de l’auto-école et SCE, mais aussi du bus « même si ce n’est pas un couloir de bus » comme l’a fait constaté le maire. Beaucoup se sont focalisés sur Intermarché, les livraisons par des semi-remorques, et ses palettes. Son patron a fait remarquer que le sens unique poserait des problèmes de déchagement de ses semi-remorques avec des feenwicks en contresens,  tout en faisant constater que « c’est aussi des places de stationnement en plus, des centimétres de trottoirs en plus et des clients en moins ». Les commerçants n’ont pas hésité, à défendre le contre sens, ayant été échaudés par la mise en sens interdit du bd Camelinat à Malakoff qui leur a fait perdre des clients, relayés par des riverains qui ne voyaient pas ce qu’allait apporté de plus une mise à sens unique, en dehors de places de stationnement supplémentaires… et de changer leurs habitudes pour certains : « J’ai pas envie de mettre 10 mn de plus à cause du sens unique pour sortir de chez moi et rejoindre la place de l’Insurrection par V.Basch et E.Laval. 10 minutes de sommeil c’est important. ?..Même si c’est égoiste ! » reconnaissait l’une d’entre eux.   

  • CLASSEMENT DE LA RUE DE L’AVENIR DANS LE DOMAINE PUBLIC DE VANVES : UNE PROCEDURE SIMPLE PLEINE DE REBONDISSEMENTS

     Une nouvelle étape dans le classement dans le domaine public de la rue de l‘Avenir, et son impasse, a été franchie Jeudi dernier à l’occasion d’une réunion des riverains avec le maire, le service de l’urbanisme et le cabinet Gexpertise Conseil. Rappelons que c’est une affaire qui a démarré le 28 Septembre 2011 lorsque la mairie a engagé la procédure de transfert dans le domaine public communal de cette rue. Un tel classement implique une extinction de tous les droits sur les biens transmis sachant que certains titres de propriétés faisaient état d’un périmétre dans la rue même, alignement de la voie pour déterminer la partie publique de cette rue…. Une procédure simple au départ qui s’est révélée plus compliquée au fur et à mesure de son avancement  

    Gexpertise Conseil avait été désigné par la municipalité pour réaliser plusieurs documents nécessaires à une enquête publique qui devait se révéler simple. Mais elle s’est heurtée à des difficultés car cette rue n’était pas complètement cadastrée. En faisant un relevé cadastrale de cette rue composée de 60 lots, chaque propriétaire étant propriétaire d’une demi voie devant chez soi, avec un numéro, elle s’est aperçue qu’il avait disparu pour certains d’entre eux. Elle a dû faire intervenir des géomètres pour refaire le plan des lotissements en réaffectant à chaque lot un numéro de parcelle. « On a rétablit pour chacun, une demi-voie devant chez lui. Et on a affecté un numéro à chaque parcelle. Le cadastre pourra ainsi revenir à une situation propre et clair. Et nous avons re-listé l’ensemble des propriétaires concerné par ce nouveau numérotage. Nous avons  établi un document d’arpentage qui sera enregistré au cadastre avec la signature de chaque propriétaire » a expliqué l’un des experts de Gexpertise Conseil.

     

    Le maire a alors proposé de réunir l’ensemble des propriétaires pour précéder à une séance collective de signatures pour éviter une charge trop lourde si chacun avait dû le faire individuellement (250 € la signature). C’est ce qui s’est déroulé jeudi dernier avec une grande partie des propriétaires qui ont pu ainsi poser des questions précises et techniques. Notamment sur les conséquences d’un tel acte qui ne concerne que le classement de cette rue dans le domaine public, c’est à dire chaque petit bout de rue dont chacun était propriétaire jusqu’à présent, et non les délimitations et le bornage des propriétés qui peuvent être contestés. A l’issue, c'est-à-dire lorsque tous les propriétaires auront signés ce document, l’enquête publique pourrait être lancé par la ville pendant 15 à 30 jours, pour être ensuite classé dans le domaine public par le conseil municipal de Vanves,  si aucun propriétaire n’a fait connaitre son  opposition à ce projet. Dans le cas contraire, s’il y a une ou plusieurs opposition, cette décision relèvera de la compétence du Préfet auquel sera transmis le dossier.

  • LE GRAND PROJET DE VANVES SUR LE TERRAIN COCHE/BRIAND/DIDEROT ATTRIBUE A BOUYGUES IMMOBILIER

     

     

    Avec la désignation du lauréat par le conseil municipal, moins d’un an après le lancement d’une consultation préalable à la cession de ses terrains situés entre les rues René Coche, Aristide Briand et Diderot, le maire n’a pas caché sa volonté de ne pas attendre que la MGP (métropole du Grand Paris) ne s’en occupe à sa place. C’est la seconde décision importante prise par le conseil municipal du 18 Mars dernier

    La consultation avait été lancé par le conseil municipal du 27 Mars 2013 en confiant une mission d’assistance à Seine ouest Aménagement  (SOA) 24 équipes avaient répondues en déposant un dossier de candidatures. 6 équipes avaient été retenus autour de 6 promoteurs - BNP Paribas, Bouygues Immobilier, Cogedim et Ogic, Crédit agricole et Akerys, Icade Promotion et Sefri Cime -  auditionné à la mi-Novembre 2013. Seine Ouest Aménagement leur avait adressé, ensuite, un questionnaire pour avoir des précisions sur la répartition des logements, la densité de l’opération, la durabilité dans le temps et les coûts de  gestion des constructions et des aménagements paysagers, les garanties environnementales, l’aménagement intérieur des logements, la localisation des logements sociaux, l’ouverture à usage public des espaces extérieurs… auquel ses sociétés devaient répondre pour la mi-Janvier 2014.

    L’objectif était de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertue dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  Il insistait sur la nécessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes. Ainsi la proportion de logements devait atteindre 65% pour les 3,4 et 5 pièces. Un parking de 70 places devait être prévu 

    La commission, après présentation des conclusions de l’analyse des offres menée par Seine Ouest Aménagement, a choisi le 4 Mars dernier (par 9 voix sur 12)  Bouygues Immobilier  avec l’architecte Kengo Kuma et le paysagiste Michel Desvignes. La surface de plancher de ce projet est de 10 459 m2 (158 logements) dont 2614 m2 de logements sociaux (36). Kengo Kuma est un architecte majeur de la scène internationale, réputé pour la finesse et l’élégance de son architecture. Cet architecte japonais a su se nourrir, entre autres, des traditions architecturales de son pays, l’intelligence de son interprétation lui permettant aujourd’hui de proposer une architecture contemporaine, flexible et ouverte, en parfaite adéquation avec le thème de l’opération, faite de matériaux naturels, composées d’espaces aériens et ouverts où filtre la lumière. Michel Desvignes est une figure incontournable parmi les paysagistes français les plus reconnus. Il représente indéniablement une garantie pour l’insertion du projet et la qualité des espaces libres. « L’intelligence du duo architecte-paysagiste, tous les deux réputés pour la qualité et l’élégance de leurs conceptions, nous paraît être à lui seul un gage de qualité » selon SOA. Ainsi ce projet se   caractérise par des volumes R+4 fragmentés, dotés de rives de toîtures étendues, ménageant des percées visuelles sur le jardin japonais intérieur. Les matériaux utilisés seront de la pierre reconstituée, du bois et du verre. Le projet a été conçu avec un objectif de performance énergétique EFFINERGIE + (supérieur de 20°% à l’application de la RT 2012 qui constitue la norme. Le  coût de ce projet est 16 505 000€  et il intègre la mise en oeuvre d’un mécanisme d’aide en faveur des primo-accédants avec une réduction de 20% sur le prix de centre sur 10% du programme de logement en accession.

    Le maire a toujours dit que « Le terrain A.Briand n’est pas une réserve foncière, mais il est actif puisqu’il (a été)  occupé par des équipements pubics » Il a accueillit les bâtiments de l’ex-CPAM 92 et l’ex-DDE dont une partie a servi à accueillir  l’école élémentaire du centre pendant les travaux de l’îlot Cabourg, et la mission Tramway, le Conseil Général ayant prévu à un moment  la construction d’une Unité Territoriale rue René Coche dont l’étude de faisabilité devait être lancée pour des travaux de constructions en 2014/15. En aucune sorte il ne s’agit de « bijoux de famille » alors que  son opposition dont les verts l’accusaient « de brader les affaires de famille à un promoteur » et d’avoir « privilégié des choix architecturaux discutables ». Les socialistes qui auraient souhaité  que des équipements soient prévus (salle polyvalente, gymnase) avaient fait un choix différent avec le projet Cogedim Ogic. Celui-ci  s’était attaché la collaboration d’une figure incontournable de l’architecture française avec Jean Michel Vilmotte qui se distingue par l’élégance de son écriture architecturale. Le principal atout de ce projet était la clarté de son plan masse, malgré une approche urbaine moins audacieuse. Il proposait de rendre public les jardins, mais rélégait le jardin japonais à des considérations esthétiques, et de mettre en valeur la chapelle Larmeroux.