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Aménagement local - Page 43

  • GRAND PARIS EXPRESS : LES RIVERAINS SE MOBILISENT AUTOUR DE LA GARE DU CLOS MONTHOLON CAR IL Y URGENCE AVANT L’ENQUETE PUBLIQUE DE NOVEMBRE ! …MAIS SANS VANVES ( ?)

    Une association des riverains de la gare de Clamart (ARGC)  s’est tout récemment créée et a tenue sa première réunion au Centre Culturel de la Fourche dans le quartier de la Gare Jeudi Soir. Prés d’une centaine de riverains s’y sont retrouvés, une grande majorité de clamartois, de malakoffios, peu d’Issy les Moulineaux et aucun de Vanves ( ?). Michel Guillon et Michel Benkemoun la coprésident avec Patrick Lamassoure, secrétaire et Pascale Audry trésoriére. « A partir de Septembre 2012, nous avons vu et reçu un faisceau d’informations et nous avons compris qu’il fallait s’y intéresser, pour voir les avantages et les inconvénients. L’idée était qu’elle soit réalisée dans l’intérêt des riverains. Il y a eu des informations, des réunions ont été organisées, par la SGP (Société du Grand Paris). Nous nous sommes dit qu’il fallait aller plus loin. Nous avons rencontré le maire de Clamart qui nous a incité à créer cette association, puis les gens de la SGP pour qu’ils nous expliquent le projet,  des contraintes. Nous avons eu des bribes de réponses. Mais pour être un interlocuteur reconnu, il fallait s’organiser, tout en  étant constructif pour essayer de faire bouger les choses ! » ont-ils expliqué en indiquant que des statuts ont été déposé et une lettre de déclaration d’intention a été envoyé. « L’idée est de créer un lien entre les acteurs du projet, les autorités publiques et les riverains ».

     

    Ils ont fait le point de la situation avant de répondre aux questions des riverains, tout en faisant circuler un plan montrant l’emplacement souterrain de la gare de Fort d’Issy/Vanves/Clamart  à cheval sous la voie SNCF Paris-Montparnasse et la gare de Clamart entre Clamart et Issy/Vanves. Ils ont surtout martelé, depuis la relance du projet par le premier Ayrault après 6 mois de flottement, que l’échéance importante est l’enquête publique sur la ligne 15 (ex-Axe Rouge Sud) entre Pont de Sévres et Noisy-Champs prévu en Novembre 2013 et qui doit faire l’objet d’un dossier. « Les choix techniques se font maintenant. Et c’est justement durant cette période qui nous sépare du démarrage de l’enquête publique que l’on peut agir. Nous sommes actuellement en phase d’études où des modifications sont possibles. On peut encore influer durant cette période. Nous avons écrit à la SGP, au garant du dialogue public, en envoyant une lettre d’intention »  ont-ils expliqué en précisant qu’ils ont pris le soin de se concentrer sur 4 points : Mieux connaître le tracé réel, la profondeur prévue, la question de la présence de carrières, le problème des déblais et de leur évacuation…. « Quelles garanties aurons-nous que tout se passera bien ? Notamment vis-à-vis du bruit, des vibrations, tant lors du chantier qu’après lorsque ce métro à grande vitesse circulera dans son tunnel ? Nous souhaitons que les solutions qui existent, soient prises en compte »

     

    Ils ont apporté des précisions intéressantes : Le tunnel est censé être profond ( -30 m) sauf au niveau de la gare de Clamart ( -25m) à cause de la présence d’un gros ouvrage d’art du SIAAP (Syndicat Interdépartemental de l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne), le métro devant passer au dessus. La gare sera aménagée sur 3 niveaux avec la salle d’échanges et 4 accés, sous l’avenue des Fréres Vigouroux et de  l’Impasse de Vanves jusqu’à la rue du Clos Montholon, son emplacement et son  tracé pouvant varier sur une zone de 100 m tant qu’ils ne seront pas définitivement arrêté,  sachant qu’elle fera 15 m de haut et 30 m de large sous la zone pavillonnaire. Pour le chantier, il est prévu un  puit, square Mallet Joinville qui servira pendant le chantier et aprés, pour l’aération du tunnel et les évacuations d’urgence. C’est par là que seront sortis les déblais  du tunnelier qui seront évacués la nuit par la voie ferrée Paris Montparnasse – nécessitant l’aménagement d’une voie ferrée spécifique entre le puit et la gare SNCF de Clamart (à l’emplacement du parking ?)  – et le jour par des camions.

     

    Les riverains se sont inquiétés des problèmes de sécurité pour les pavillons, comme certains avaient déjà commencé à le faire lors de la réunion publique du 15 Octobre dernier à La Palestre. « On a intérêt à faire passer un huissier avant » a suggéré l’un d’entre eux. « Que deviendront les droits à construire » s’est interrogé un autre. « On a demandé d’être informé du rachat du tréfonds par la SGP. Mais on le sera que grâce à vous » ont-ils répondu en indiquant que « la SGP va faire des référés préventifs en expliquant bien que c’est un état des lieux avant prévu travaux, seul document pris en compte par les tribunaux. C’est autant dans leur intérêt que dans le nôtre »     

  • VANVES TERRE D’EXPERIMENTATIONS MAIS AUSSI DE RESTRICTIONS (BUDGETAIRES)

    Deux annonces ont été faites par Bernard Gauducheau, maire de Vanves, lors de sa première réunion publique de quartier du printemps 2013 à Marceau pour le Plateau, Jeudi soir. Tout d’abord il a l’intention de proposer d’expérimenter dans un quartier l’extinction de l’éclairage public la nuit entre 1H et 5H30 du matin par exemple : « Tout le monde est d’accord pour se doter de dispositif pour gérer au mieux l’éclairage. Je vais proposer dans un quartier de Vanves d’essayer l’extinction de l’éclairage la nuit. Cette expérimentation se fera avec l’accord des riverains. Et si c’est possible techniquement. L’idée serait d’éteindre l’éclairage public vers 24H ou 1H et le remettre en service vers 6H » a-t-il expliqué en assurant ses interlocuteurs plusieursfois lors de cette soirée sous différentes formules « qu’on ne fera le bonheur des gens contre eux ! » face aux réticences de certains.

    Ensuite, la requalification du square Jarrousse qui avait fait l’objet d’une réunion publique à l’automne 2012, s’effectuera en plusieurs tranches au lieu d’une à cause finalement de la crise : « Cette requalification a été chiffrée à 700 000 €. On n’a pas les moyens financiers de se lancer dans cette opération indispensable. Nous consacrerons 40 000 € cette année pour répondre à tout ce qui est mise en sécurité de cet espace vert. Puis nous étalerons sur 3 ans sa requalification dont le coût se monterait à 300 000 € en intervenant sur la Cascade en 2014, la démolition des canaux périphériques en 2015 etc… selon les orientations défiies lors de la réunion publique ».

    Enfin, il a profité de cette réunion pour faire présenter par Bertrand Voisine le budget 2013, à défaut d’une réunion publique spécifique,  qui n’attire pourtant pas beaucoup de monde alors de tous les vanvéens ont toujours un avis à donner (sur leurs impôts surtout), ce qui n’a pas  manqué d’être le cas, mais le Blog y reviendra à l’issu des trois réunions publiques prévues d’ici début Juin.  

     

    L’école Marceau avait fait le plein pour cette première réunion publique de quartier consacré au Plateau, sans avoir affaire aux éternelles et mêmes questions concernant ce secteur de Vanves, le maire mettant à contribution son service technique et le représentant de GPSO pour la ville. Il a tout d’abord commencé à donner la parole au cabinet d’architecte Pavides qui doit construire un immeuble de 7 logements rue Barbés côté cimetière à l’emplacement d’un pavillon datant des années 20. Un rez-de-chaussée et 4 étages sur un terrain de 180 m2 (soit 500 m2), à l’architecture sobre et relativement moderne avec une résine transparente, de la pierre au rez-de-chaussée en devanture. A l’arrière, une cour intérieure pour éviter une façade aveugle avec du verre translucide pour le mur pignon. Et un parking mécanisé en sous sol de 7 places comme c’est déjà le cas pour quelques immeubles à Vanves, rue Gaudray à l’emplacement d’une anciene blanchisserie face à l’ex-Pyramide et à l’angle Louis Blanc/Antoine Fratacci. Les logements devraient vendus de 7000 à 7500  € le m2. Les travaux devraient débuter à la fin de l’année pour durer 12 mois.

     

    Cette rue Barbés a d’ailleurs fait l’objet de questions de la part de riverains qui avait missionné une porte parole, bien en verve,  pour ce faire : « Ne pourrait on pas la baptiser la rue des Algeco ? » s’est elle exclamée, en donnant la cause : les divers chantiers des rues J.Bleuzen, puis M.Martinie. « Ne pourrait on pas les mettre ailleurs ? » - « c’est un peu la rançon de la gloire ! On essaie de les positionner aux endroits où cela créé moins de gênes ! » a répondu le maire -  « Mais tout de même, 2 étages d’Algeco ! » continue cette porte parole qui s’en prend à l’état lamentables des trottoirs,  « source de chutes de piétons, à cause de « bateaux » mal pavés, comme ce fut le cas pour une grand mére récemment que j’ai dû relevé dans un état (lamentable) ! » - « On fera des travaux qui entreront dans un plannning de réfection » a tenté d’expliquer le maire face à la riveraine qui a soulevé unn problème de stationement gênant à l’angle Barbés/François  gênant pour les bennes à ordures « car les véhicules se garent sur les poteaux plastiques. Il faudrait mettre des jadinières, d’autant plus qu’il n’y a pas de fleurs dans la rue Barbés » a-t-elle surenchérit en demandant de prendre mieux en compte aussi les personnes handicapées du quartier qui ont du mal à se déplacer, à se garer à cause de ces chantiers, ces malfaçons, ces obstacles… et à travailer en prenant l’exemple du kinésathérapeute (aveugle) que tout le monde connaît.

     

    La voirie a été finalement au cœur de cette réunion publique, avec notamment une séquence sur l’enfouissement des réseaux et la réfection de la rue Murillo ( 300 m de long) qui devraient être réalisé entre Juin 2013 et fin Septembre 2013 grâce au syndicat Intercommunal SIPPEREC pour les réseaux et la Communauté d’Agglomération GPSO pour les travaux de voirie pour un coût de 550 558 € : « Quand on rénove des rues, on essaie de rattraper notre retard » a expliqué Bernard Gauducheau. Ainsi les réseaux d’électricité, de telecom et de vidéocommucation seront enterrés en lien avec les riverains sur la partie privative. « L’idée n’est pas de tout chambouler, mais de tout planquer » selon le maire à une question d’un riverain.  GPSO réalisera des travaux d’éclairage public avec le remplacement des candélabres existants par d’autres plus petits, et des travaux de réfection de la chaussée, notamment entre Henri Martin et Jean Jaurés où elle est très abimée, et des trottoirs. « La requalification ne sera du type Henri Martin. On garde les trottoirs qui sont refait, on ne supprime pas le plateau. Mais on sera en zone 30 » a précisé Bernard Gauducheau à des questions de reverains.     

  • VANVES ET LA TOUR TRIANGLE : UNE MENACE POUR LES RIVERAINS, MENACEE PAR LES RECOURS

    Vanves, Issy les Moulineaux, le XVéme arrondissement sont concernés avec la Tour Triangle, projet urbain soutenu par la Mairie de Paris et prévoyant la construction d’une tour de bureaux de 180 mètres de haut (!), Porte de Versailles. Alors qu’un  sondage BVA sur « les Parisiens et Bertrand Delanoë, après 12 ans de mandat » réalisé par Internet du 26 au 28 mars 2013, auprès d’un échantillon de 807 personnes représentatif des habitants de Paris âgés de 18 ans et plus, et publié le 22 avril 2013 dans le journal 20 minutes, montre que 64% de parisiens refusent la construction de tours dans Paris : « Les réalisations futures suscitent des avis partagés. Une écrasante majorité des Parisiens approuvent « le réaménagement du quartier des halles » (81%). Une large majorité d’entre eux (entre 57 et 64%) approuvent aussi « la future construction d’une nouvelle cité judiciaire de 130 mètres de haut porte de Clichy » (64%) et « la fermeture à la circulation et l’aménagement d’une partie des quais de Seine, rive gauche » (57%). En revanche, seule une minorité de ceux en ayant entendu parler approuvent « la future construction d’une tour en forme de triangle de 180 m de haut porte de Versailles (43%) ».  

     

    Occasion de faire le point sur ce projet à un moment où un panneau a été implanté avenue Ernest Renan affichant les permis de démolir et de construire qui concerrnent la restructuration de la passerelle  enjambant l’avenue E.Renan. Il faut la déplacer le long du Bd Périphérique, pour permettre la restructuration du hall 1. Cette tour de bureaux prévue le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan, devrait s’élever jusqu’à 187 m de haut sur 200 m de large. Une enquête publique a eu lieu du 17 novembre 2011 au 20 Décembre 2011 sur une révision simplifiée du PLU de Paris, et a fait l’objet d’un rapport où le commissaire enquêteur a donné un avis favorable avec 3 réserves : L’une d’entre elle concernait les doutes sur l’impact que pourrait avoir cette opération Tour Triangle sur le positionnement économique du parc des expositions. Un grand cabinet d’Audit consulté a expliqué que pour  maintenir sa place de leadership européen, il était nécessaire de le moderniser, et de prévoir notamment des installations qui faisaient défaut : un  hôtel et un centre de congrés. Prévu lors du projet initial en 2008, ils avaient été abandonné par les deux architectes de la tour Triangle, à cause de contraintes très lourdes : process de mise en sécurité, réglements intérieurs différents qu’il s’agisse d’un hôtel, de bureaux ou d’un centre de congrés dans un IGH (Immeuble de grande hauteur).  

     

    Du coup, Anne Hidalgo, 1ére adjointe au maire de Paris,  lors du Conseil de Paris du 12 Février dernier, a expliqué qu’il était nécessaire de  procéder à une modification du PLU de Paris sur la partie « Grand Parc » qui est en vis-à-vis de la tour Triangle, là où se trouvent les halls 2, 4 et 3, pour permettre la construction de cet hôtel, d’un centre des congrés, de quelques commerces avec des voies piétonnes traversante,  les bâtiments ne devant pas dépasser les 37 m. Une enquête publique s’est déroulée du 15 Mars au 15 avril 2013 à laquelle les associations de riverains ont contribuée. Elles attendent les résultats du commissaire enquêteur pour le 20 Mai 2013. Pendant ce temps là, leurs responsables  n’ont pas désarmé depuis  la manifestation du 8 Décembre dernier pendant le salon Nautique, car ils sont persuadés d’avoir  déstabilisé les choses. Ils se tiennent prêt à attaquer le permis de démolir sur l’emprise de la future tour, la révision simplifiée du PLU etc….

     

    « Le fait de ne pas nous informer dés 2011 lors de la première enquête publique de ces projets d’hôtel et de centre de congrés sur le périmétre du parc des expositions, pourrait être sur la forme critiqué, parce qu’on n’a pas dûment informé les conseillers de Paris ou les riverains de la globalité du projet » indique Olivier Rigaud du « Collectif contre la Tour Triangle ». Sans compter que ce  chantier  de la tour est prévu du 11 Juillet 2013 à Décembre 2014 selon les délibérations du Conseil de Paris. « Si ce planning n’était pas respecté, tous les accords passés avec Viparis peuvent tomber car on serait hors délais. Et Viparis a des clauses de sauvegarde qui lui permet de tenir par le bout du nez la ville de Paris ». En tous les cas, les associations envisagent de faire un recours « suspension » parce qu’elles craignent que « si la ville de Paris commence à réaliser des travaux, on  ne pourra plus faire machine arrière. Le Maire de Paris  serait allé vite en besogne, en prévoyant de détruire des batiments substantiels ou essentiels pour le fonctionnement du parc des expositions, sans avoir dilligenté des études. La ville serait en train d’essayer de rectifier le tir par un éniéme avenant en prévision. L’impact serait majeur parce que les procédures sont jalonnées de date. Et Viparis pourrait être enclins à ne plus vouloir construire la tour puisque hors délais. On a, avec nos actions, fragilisé l’image de cette tour ».

     

    Mais ce n’est pas tout, car la ville de Paris, pour construire sa tour Triangle par la SCI Triangle, a besoin de  sortir du périmétre de l’exploitation du parc des expositions, plus de 6000 m2 au sol. La ville a donc dénoncée la  concession qui courait jusqu’en 2026. Une commission d’attribution a été mise en place et  devrait fixer son choix en Juin 2013. Deux candidats sur 10 ont été retenus -  GL Events et Viparis  - qui devaient faire des propositions. Les offres auraient déjà été faites et GL Events aurait fait l’offre la plus basse, mais en deça du ticket d’entrée, donc irrecevable. Anne Hidalgo qui présidait cette commission, avant de s’en retirer pour cause de candidature aux élections municipales de Mars 2014, avait expliqué que le ticket d’entrée serait au dessus de l’indemnité d’éviction prévue en cours de bail qui serait versé à Viparis. C'est-à-dire que le candidat retenu devrait apporter sur la table les 200 M€ au moins d’indemnisation, en plus des crédits nécessaires pour construire l’hôtel, le centre de congrés etc …  Mais voilà, les conseillers juridiques et financiers d’Unibail auraient fixé cette indemnité à 390 M€ lorsque Viparis a été informé de l’offre faite par GL Events qui se montait à 250 M€ étalé sur 12 ans. En tous les cas, le choix du concessonnaire finalement retenu devrait être connu d’ici les 8 et 9 Juillet 2013 puisqu’il est prévu que le Conseil de Paris valide lors de cette réunion  le candidat concessionnaire retenu et voter la révision simplifié du PLU.