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  • L’AVIS DEFAVORABLE D’AGIR SUR LE PLATEAU SUR LA REVISION DU PLU POUR LE PROJET DE TOUR HOTELIERE A VANVES

    «Cette modification du PLU est uniquement motivée par le projet de Viparis (gestionnaire du Parc des Expositions) de bâtir un hôtel Porte de La Plaine –(dans le cadre du projet Mixcité) -   donc dans notre quartier. La hauteur demandée de 37 m nous est parue très excessive et risque de créer un fâcheux précédent» indiquent les dirigeants de l’association Agir Pour le Plateau qui ont déposé une contribution faîte au nom de l’association, lors de l’enquête publique sachant que plusieurs adhérents l’ont fait aussi, à titre personnel. «Nous suivrons l'émission du rapport du commissaire instructeur pour relever les arguments développés en faveur de ce projet » assurent ils en remarquant que « la décision finale d'approbation sera prise au niveau de GPSO ! Or ceci ne nous apparaît pas correct car si l'instruction technique peut être déléguée par la municipalité à GPSO, la décision du PLU de Vanves ne saurait être prise que par la municipalité elle-même».

    «Quel est le but d’un PLU sinon de donner des lignes directrices pour obtenir un immobilier rationnel, harmonieux et durable ? Il doit concilier développement urbain et préservation des espaces naturels dans une optique de pérennisation. C’est dans cet esprit qu’ont été fixées entre autres les limites en hauteur des sous-zones de la ville de Vanves en retenant des valeurs souvent inférieures à certains bâtis préexistants» indique l’association Agir sur le Plateau en relevant que la zone concernée les hauteurs sont limités entre 15 et 18 m. «D’autre part, il convient de souligner l’aspect de la géographie locale avec coté Vanves un plateau dont l’altitude est entre 60 et 65 m dominant le site du Parc des Expositions dont l’entrée Porte de Versailles est à l’altitude de 38 m et le périphérique qui à la Porte de la Plaine est à 55 m. La dérogation demandée ne s’inscrit donc absolument pas dans la philosophie actuelle du PLU de Vanves qui se donnait pour but de créer à long terme un ensemble harmonisé. La valeur demandée de 37 m ne correspond à aucune valeur d’aucune sous zone actuelle du PLU de

    Vanves mais semble s’être inspirée de celle adoptée par Paris qui constitue un ensemble immobilier bien différent» ajoute-t-elle en ayant relevé les commentaires de la Préfecture des Hauts-de-Seine tenant « à attirer votre attention sur le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de part et d’autre du boulevard périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain » et recommandant « de se rapprocher de la ville de Paris pour une réflexion commune. Ceci qui ne semble pas avoir été fait».

    Elle considére que trois autres points liés à la sécurité mériteraient d’être considérés: les aléas relatifs aux anciennes carrières car « il est à craindre que les décaissements nécessaires à un immeuble de 37 m de haut ne puisse induire des instabilités de terrain et des désordres aux immeubles voisins », la densification de la circulation déjà saturée sur ce secteur et l’absence, dans le dossier, de  l’avis de l’héliport de Paris qui pourrait faire des recommandations sur un immeuble qui culminerait à la cote 65 + 37 = 102 m du NGF sans compter les antennes éventuelles. «À titre accessoire il semble comme d’autres intervenants n’ont pas manqué de le souligner que la desserte d’un tel hôtel par les taxis et les cars impose de créer des parkings de dépose des clients ce que ne permet pas le projet actuel. Nous craignons par ailleurs que cette exception ne soit suivie d’autres pour des projets à venir et donc il faut être cohérents dès à présent ».

    Enfin, elle reléve «que la motivation d’une telle dérogation est purement économique et là dans une optique qui est celle de Viparis et non celle de Vanves et des Vanvéens. Dans le contexte des incertitudes actuelles qui frappent le secteur hôtelier pour au moins le moyen et voire le long terme, il serait fort réaliste de ne pas se précipiter mais de voir s’éclaircir ce futur pour prendre des décisions pleinement justifiées. Nous ne pouvons accepter une telle approche aussi disruptive sur la philosophie qui avait mené à établir le PLU actuel de notre ville et donc nous émettons un avis totalement défavorable »

  • PROJET D’HOTEL A VANVES : TROP D’INCERTITUDES POUR LA REPUBLIQUE EN MARCHE

    Après avoir donné quelques extraits des observations des écologistes, d’associations comme le collectif du 4 septembre, et de vanvéens, il ne manquait plus que celles de la République en Marche données par Jean cyril Le Goff lors du conseil municipal de Jeudi dernier. D’ailleurs parmi les vanvéens qui se sont déplacés pour assister à ce conseil, quelques uns ont été étonnés par les propos du maire sur la majorité silencieuse qui approuve la politique menée par la muicipalité, mais qui peut aussi la désaprouver ( ?), sur ses esprits fossilisant qui s’opposent à ce projet et à la constitution d’un pole hôtelier autour  de la porte de la Plaine. Ce qui n’est pas vrai, car ils s’opposent surtout à la hauteur démesurée de cet hôtel dans ce quartier qui pourrait être très bien à rabaisser à une hauteur similaire à l’hôtel Mercure, et à la disparition d’arbres et d’espaces verts dans une ville qui en contrepartie de ses nombreuses nouvelles constructions, ne se reverdit pas, et aux problèmes de stationnement et de circulation qu’engendrait ce nouvel hôtel, avec notamment les cars de tourisme qui s’ajouteraient à ceux de l’hôtel Mercure déjà nombreux en période normale.

    Les marcheurs ont expliqué qu’ils adhéraient tout d’abord aux préconisations de la CCI des Hauts de Seine  qui suggére de «créer une zone commerciale intégrée ou non à l’espace hôtelier, avec une offre commerciale de proximité et de services ouverts sur la ville de Vanvesour répondre aux besoins de la clientèle hôtelière, des salariés et des habitants du secteur». Ensuite aux observations du Préfet des Hauts de Seine qui attirait l’attention sur « le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de par et d’autre du boulevard périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain plus ou continu d’immeubles d’activités et de bureaux». A ses yeux, il conviendrait que «les projets de la ville de Paris et des villes limitrophes situés en bordure du périphérique puissent davantage s’harmoniser dans un projet urbain élaboré  à une plus grande échelle »

    Ils ont expliqué, par la voix de Jean Cyril Le Goff qu’ils ne pouvaient  ignorer les nombreuses inquiétudes et remarques des riverains en citant une vanvéenne – «En relisant votre programme, je retrouve bien une mention à une modification du PLU intégrant « une dimension  écologique renforcée… ». Permettre la construction d’un hôtel de 37 M de haut en lieu et place d’une lignée d’arbres, est-ce cela qu’il fallait comprendre derrière cette définition ? Comment avoir confiance dans la parole donnée par l’équipe municipale si la première mesure consisterait à reneir complément le programme pour lequel, elle a été élue ? »  -  ou ce Président d’un conseil syndical d’une copropriété située rue du 4 septembre qui avait noté que «dans le dossier de concertation de Mai 2019, la hauteur annoncée était d’environ 31 m, et de lors de la réunion e concertation du 2 Juillet 2019, il était annoncé un immeuble de R+7 de 28 m de hauteur » ou encore ce Président du conseil syndical d’une copropriété située rue du Moulin qui fort justement relevait que «de grandes difficultés sont à craindre pour le stationnement des autocars. De même que l’hôtel Mercure, le nouvel hôtel recevra des groupes de touristes en dehors des périodes de salons (été principalement) et ceux-ci arriveront en autocars. Or, La situation devant le Mercure est souvent anarchique et dangereuse. Les emplacements de stationnement réservés étant insuffisants, des autocars stationnement en double file pendant la montée ou la descente des passagers, ce qui n’est pas sans danger pour les véhicules qui empruntent cette portion de rue en courbe, sans visibilité. La situation sera ingérable si des autocars stationnent également devant l’autre hôtel en empiétant totalement ou partiellement sur la chaussée, le trottoir étant trop étroit pour la création La desserte par autocar ne peut être assurée que depuis l’intérieur du Parc».

    Et demander au Commissaire enquêteur d’émettre les préconisations et amendements suivants :

    -Réduire le plafond de hauteur autorisé, afin d’assurer une meilleure cohérence avec les bâtiments situés sur la rive opposée de la rue du Moulin ( l’hôtel Mercure a 25m de haut, Mama Shelter et le Novotel ont 31m de haut) tout en faisant remarquer que le quartier doit d’ailleurs répondre aux exigences du périmètre des 500 mètres autour d’un bâtiment historique, le Lycée Michelet.

    -Prévoir des prescriptions pour limiter l’impact du projet sur les plantations et imposer des mesures compensatoires pour maintenir la trame verte le long de la clôture du Parc ainsi qu’une plantation d’alignement sur l’ensemble de la rue du Moulin.

    -Prévoir des prescriptions imposant la prise en compte par le projet de ses besoins de desserte (qu’il s’agisse d’un hôtel ou de toute autre construction) sans gêne supplémentaire pour la circulation et la vie locale (dépose par autocars, taxis …) ».

    Et de conclure : « Devant l’existence de plusieurs petites zones d’aléas très forts où toute construction nouvelle est interdite, nous demandons qu’une information complète paraisse dans le journal, sur le site internet de la ville et qu’une réunion publique d’information soit organisée. Les Vanvéens ont le droit de savoir s’ils sont sur ou à côté d’une de ces zones dangereuses » a déclaré Jean Cyril Le Goff (LREM), et en annonçant devant « trop d’incertitudes qui persistent dans ce dossier » l’abstention des 3 élus LREM

  • UNE DEUXIEME TOUR – HOTELIERE - A VANVES SUSCITE BEAUCOUP DE CRITIQUES SUR HAUTEUR ET SA PERTINENCE

    Un autre projet de tour  - hôtellière -  se prépare, à Vanves -  moins haute – 37 m toute de même -  face à l’hôtel Mercure qui fait l’objet d’une enquête publique sur la révision du PLU qui se clôt le 15 Octobre. Comme par hasard, le soir même, sans attendre les conclusions et les observations, du commissaire enquêteur, le conseil municipal donnera son avis, c’est-à-dire qu’il se prononcera sur ce projet et la révision du PLU que sa construction entraînera. Ce projet a fait l’objet de nombreuses observations du groupe EELV, du Collectif du 4 Septembre, et de nombreux vanvéens à titre personnel  

    Tous ont remarqué que face à ce projet de 37 m de haut, et de 12 étages, l’hôtel Mercure n’en comporte que 7,5 soit moins de 25 m et le pavillon 7 situé derrière l’hôtel ne dépasse pas une vingtaine de métres. «Permettre la construction d’un bâtiment de 37m reviendrait tout simplement à construire l’équivalent de 4 étages supplémentaires au-dessus de l’hôtel Mercure» constate un vanvéens. «Dans le dossier de concertation de Mai 2019, la hauteur annoncée de l’hôtel était d’environ 31 m et lors de la réunion de concertation du 2 Juillet, il était annoncé un immeuble R+7 de 28 m de hauteur. Aujourd’hui, la modification du PLU autorise une hauteur de 37 m soit un immeuble d’au moins 10 étages » constate le collectif 4 Septembre qui s’est constitué lorsque le projet Mixcité a été annoncé. Il suggére au commissaire enquêteur de recommander une étude d’impact sur le cadre de vie dans ces différentes dimensions,  des habitants des résidences d’habitation de la rue du Moulin en rappelant les termes de la remarque du Préfet des Hauts de Seine dans la letter de la DRIEA d’Ile de France : «Si le projet d’hébergement hôtelier à proximiré du parc sera un atout pour lutter contre les nuisances sonores par sa capacité à faire écran entre le secteur pavillonnaire et le Périphérique, je tiens toutefois à attirer botre attention sur le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de par et d’autre du périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain plus ou moins continu d’immeubles d’activités et de bureaux»

    «L'hôtel Mercure a 25m, Mama Shelter et le Novotel ont 31 m, le projet présenté en concertation en 2019 dans le cadre du projet Mixcité faisait 32m. Pourquoi ajouter 5m ? D'autant plus que ce quartier doit répondre aux exigences du périmètre des 500 mètres autour d'un bâtiment historique, le lycée Michelet. Manifestement il y a une inégalité de traitement entre les propriétaires de pavillon avec des règles très strictes exigées par les architectes des bâtiments de France et une permission sans limite pour ce projet» constate Véronique Hazera, ex maire adjoint chargé de l’urbanisme lors du mandat de Guy Janvier (1995-2001).  «La parcelle concernée par le périmètre spécial introduit par la modification du PLU proposée est située dans le périmètre de protection du lycée Michelet. Toute construction devra faire l’objet d’un avis de l’Architecte des Bâtiments de France. Il est regrettable que celui-ci n’ait pas été consulté ou du moins que son avis ne figure pas au dossier dans la mesure ou la construction d’un bâtiment de 37 m de haut en vis-à-vis du lycée est susceptible de recevoir une opposition de sa part »notent les écologistes vanvéens

    «Le minimum de recul de l'alignement du bâtiment par rapport au trottoir serait supprimé. Il doit être maintenue parce qu'un hôtel génère beaucoup de livraisons et de déposes minute. Lors des salons les voies sont déjà saturées notamment place des insurgés de Varsovie et rue du Moulin. Ce recul permettri aussi de préserver les arbres existants tant sur l'espace public qu'en bordure du Parc des Exposition» indique Vérinique Hazera qui ajoute : «Cette bétonisation à outrance générera une entrée de ville peu chaleureuse et peu respectueuse de l'environnement »

    Enfin, beaucoup s’interroge sur la pertinence de ce projet : « Il y a déjà de nombreux hôtels (Mercure, Novotel, Mama Shelter) et la crise sanitaire tend à modifier nos comportement » note un vanvéen «Ce projet d’hôtel est porté par la société Viparis aux fins de rentabiliser le bail consenti par la Ville de Paris sur les terrains du Parc des expositions. Il ne s’agit pas d’un intérêt « général » mais bien d’un strict intérêt particulier : celui des actionnaires de la société Viparis et de sa maison mère Unibail Rodamco dont on connaît l’importance relative qu’elle attache à cette notion d’intérêt général» notent les écologistes qui considérent que «la réalisation d’un hôtel supplémentaire sur le Parc des expositions est, en la période, une opération très aléatoire. La crise sanitaire a, de toute évidence, porté un coup très dur aux finances du gestionnaire du Parc. Cette crise n’est pas terminée et ses conséquences à moyen terme sur le tourisme d’affaire, principal pourvoyeurs de clients, pourraient être durables. Il est fort probable que le gestionnaire du parc ne prendra pas le risque de se lancer dans cette opération de construction à court terme et peut être même à plus long terme. Il n’y a donc aucune urgence à opérer cette modification du PLU pour un projet qui pourrait ne jamais voir le jour»