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Aménagement local - Page 52

  • VANVES CREE UN COMITE DE SUIVI DE SES CHANTIERS AVEC DES SENTINELLES CITOYENS

    Beaucoup de vanvéens riverains de la rue Aristide Briand ont participé mardi soir  à la réunion de présentation du comité de suivi « Aristide Briand » à l’ex-école maternelle provisoire située au cœur de ce quartier en chantier. Une démarche innovante qu’a longuement présentée le maire de Vanves qui devrait permettre aux riverains de réagir  aux conditions de réalisations de 5 chantiers devant être menés entre Novembre/Décembre 2012 et Décembre 2014.

     

    Le choix du lieu de cette réunion était symbolique : Une école provisoire (maternelle du Centre)  sur un terrain en devenir entre l’ex-DDE et la Circonscription de la vie sociale (CVS) du Conseil Général (ex-Sécurité Sociale) avec sa PMI qui fait l’objet d’études de la part GPSO Aménagement et de rumeurs entretenus par l’opposition à entendre le maire : « A la suite du nouveau  PLU, un certain  nombre de projets immobiliers ont été lancé dans ce quartier où il ne se passait pas grand-chose du fait d’un POS très restrictif auparavant, sauf sur de grands terrains (comme ce fut le cas à l’angle Diderot/A.Briand avec les résidences hôtelière et seniors ainsi que des logements). Chacun a fait l’objet d’une présentation en réunion publique, même s’il n’y pas obligation pour une ville de s’immiscer dans des affaires privées » a expliqué Bernard Gauducheau.

     

    « Mais cela permet de faire régner un climat sain, de donner des informatiions justes à tout le monde pour éviter les rumeurs. Ce qui n’empêche pas certains dérapages (comme cette fausse information sur un départ de la PMI et de la CVS). Partant de ce principe et en raison du nombre important de projets qui n’est pas du fait de mon humeur, j’ai pris cette initiative de mettre en place un Comité de suivi ». Il sera ainsi composé de personnes bénévoles, dont les sentinelles désignées pour chaque projet (avec un suppléant), et ceux qui sont concernés par les projets en cours,  auxquels seront associés les différents maîtres d’ouvrages « qui ont signés une charte et se sont engagés sur un certain nombre de choses », avec des élus  Gérard Laubier, Daniel Barois et Bernard Roche maires adjoints chargés respectivement des travaux, de la voirie et du quartier Hauts de Vanves.

     

    « Il n’est pas question de s’affronter mais œuvrer à prendre en compte l’ensemble des problémes et déminer le terrain. Et si des gens cherchent l’affrontement avec la mairie ou les maîtres d’ouvrages, ils n’ont pas leur place ici. Ma volonté n’est pas de faire le bonheur des gens malgré eux. Mais que l’on arrive à en faire un quartier exemplaire » a-t-il indiqué avant de présenter rapidement les chantiers pour l’instant concernés, le calendrier des travaux : Ogic au 21 R.Coche, GFLBI au 20 R.Coche, Vinci sur l’ex-CAT (8-10 A.Briand) « qui a été beaucoup discuté et amendé », Areka à l’entrée de la villa des Matraits et  MARTEK Promotion à l’emplacement de l’ex-imprimerie (19 A.Briand) « qui connait quelques problèmes avec les pavillons riverains ». Le maire n’a pas inclut dans la liste, le projet Sofiane à l’emplacement du garage rue Marcheron « compte tenu de toutes les difficultés que nous avons eu avec eux avec la résidence étudiante de la rue Diderot » a-t-il expliqué en ne cachant pas « tout faire pour éviter que ce soit eux ». Un planning des chantiers sera tenu à jour aussi précisément que possible. « Ce qui ne devrait pas être trop difficile car ces chantiers ne sont pas trop disséminés, à taille humaine, avec des entreprises qui ne devraient pas trop connaître de problèmes à contrario de la résidence étudiante »

     

    Beaucoup de questions ont été posées tournant autour des mêmes problèmes : Un plan de circulation durant les chantiers prenant en compte leurs répercussions avec quelques doubles sens ou changement de sens de certaines rues. L’installation des baraquements de chantiers. Un riverain a fait état de la demande d’un promoteur-constructeur (Areka) de les installer dans son jardin, ce qu’il a refusé. Le maire a précisé qu’il demande toujours à ce qu’ils soient installés dans la parcelle en chantier. « Mais c’est quand même culotté d’aller demander chez les gens ! » ajoutait il - « Il cherchait un pavillon pour l’occuper pendant le chantier ! » explique le riverain -  « Pourquoi pas le bâtiment de la DDE » a suggéré le maire, laissant entendre qu’il puisse servir à tous les chantiers (?). La périodicité des réunions du Comité de suivi, le travail lors des week-ends et surtout le samedi matin, la coordination des chantiers ont été soulevés par certains riverains… «  Les promoteurs-constructeurs devront nous informer. Une réunion préparatoire se tiendra un mois avant le début du chantier avec les riverains » a-t-il indiqué. D’autres questions ont été posées mais hors sujets : mur anti bruit, créches, logements sociaux…

  • REUNION GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : BEAUCOUP DE QUESTIONS SUR LA GARE

    « Le sujet, ce soir est le Grand Paris Express avec tout ce qu’il représente pour notre ville » a déclaré Bernard Gauducheau en accueillant Lundi soir à La Palestre,  l’une des 20 réunions organisé par la SGP (Société du Grand Paris) dans les villes du tracé Rouge sud entre Sévres et Noisy-champ. Isabelle Debré, André Santini, de nombreux élus, vanvéens et habitants des villes proches étaient présents. Mais le maire de Vanves n’a pas été le seul à les accueillir. Les élus Verts de Vanves, Pierre Toulouse et Claire Papy distribuaient un tract à l’entrée posant la questin : « Ligne Rouge Sud/Grand Paris Express : Où est le besoin de GPSO ? »

     

    Une réunion particulièrement « soft » bien menée par des responsables de la SGP avec film et « powerpoint »pour présenter l’ensemble du projet, et bien sûr de la gare du Clos Montholon/Vanves/Fort d’Issy. « A condition que tout le monde soit au rendez-vous avec le milliard » a tonné Bernard Gauducheau, car ces réunions publiques se tiennent à un moment où le gouvernement n’a pas inscrit dans la loi de finances 2013 mais aussi dans la loi de finances triennal (2013-15) le milliard devant revenir à la SGP. Ce qu’il a regretté alors « que l’on est dans la révision du SDRIF (Schéma d’aménagement de la Région Ile de France) valable pour les 30 prochaines années, où on nous annonce 13 à 14 millions de franciliens. Autant dire que si l’Ile de France ne se dote pas de Grand Paris Express,  notre région sera asphyxiée. Et je crois que si ce projet ne doit pas faire l’ombre d’un doute, c’est bien celui-là ! ». André Santini a reconnu que « l’émotion avait été vive. Ce métro est sur les rails aujourd’hui. Je n’ai aucune raison de mettre en doute les engagements de madame Duflot. On ne doit pas être pessimiste. C’est un grand projet. Si cela ne démarre pas aujourd’hui, cela ne se fera jamais ! »

     

    L’emplacement des gares a été beaucoup discuté lors de ces réunions publiques comme au sein des comités de pilotage et des comités techniques tenus dans chacun des sites prévus, avec un gros travail d’identification des terrains (en cours) sachant que la plupart se trouvent sous des terrains publics à quelques exceptions prés. « A Vanves, elle s’inscrit dans des enjeux importants » ont expliqué les représentants de la SGP en parlant des carrières à Vanves et Issy les Moulineaux, qui obligeront à l’approfondir dans les couches aquiféres pour éviter les réseaux d’assainissement, et prendre  en cmopte la présence de voies ferrées en surface. Elle se situera sous le parking de la gare, la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse qui devrait voir son trafic augmenter, et la rue du Clos Montholon à 26 m de profondeur, dans « une géologie défavorable à cause de la nappe aquifére », avec un quai central, une salle d’échanges au desssus et des accés tant du côté de Clamart que de Vanves et Issy les Moulineaux. Cette présentation a eu le mérite d’être courte pour laisser place au jeu des questions/réponses avec un animateur qui se promenait dans la salle, et une équipe de la SGP qui prenait beaucoup de notes sur leurs ordinateurs.  

     

    Pierre Toulouse (EELV) a posé la première question sur le parking à vélo. Un Clamartois s’est inquiété des nuisances dans les zones pavillonnaires avec ce passage souterrain en profondeur. La SGP a indiqué « qu’une analyse de l’état du bâti sera menée, que des capteurs seront installé pour suivre l’évolution des terrains pendant le chantier ».  Un vanvéen a demandé ce que deviendra la rue du Clos Montholon pendant le chantier et quelles mesures seront prises pour limiter les nuisances, avant, pendant et après le chantier. D’autres questions ont concerné les correspondances notamment avec la ligne Transilien où circulent 350 trains quotidiennement, les lignes de bus et le futur tramway Antony-clamart. « A-t-on déjà prévu son emplacement ? » a même demandé un participant. Une autre écologiste a demandé si cette ligne de métro automatique pourra accueillir du fret. « Ce sera incompatible  à cause de la cadence des trains, et de la maintenance généralement effectué de nuit ». Une autre série de questions ont concerné le dimensionnement de la gare, la présence de commerce, l’accessibilité, lalisibilité des informations (panneaux d’affichages, écrans…)… les responsables de la SGP s’évertuant de rappeler qu’ils travaillent pour l’horizon 2020/25 où cette ligne verra voyager autant d’usagers si ce n’est même plus que la ligne 14 actuellement.      

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    STADE DE VANVES : PROBLEMES DE CRENEAUX HORAIRES

    La section Hand ball du Stade de Vanves vient de ruer dans les filets en posant le problème des créneaux horaires et des occupations de gymnases en mettant en cause la section basket. Un véritable brulot envoyé par l’un de ses dirigeants bénévoles par  mail à des membres du Comité Directeur du Stade de Vanves  : « Il faut savoir que la section Basket, utilise en grande partie, la majorité des creneaux de gymnase de la ville : Roche, Magne, Michelet. Même à certain moment, de la journée, ils ont les deux principaux gymnase ( Roche et Michelet) en même temps. Ce qui n’est pas normal » explique t-il en ajoutant :  « Nous avons demandé à la section Basket de déplacer leur école le samedi matin au gymnase Roche (qui est vide), pour nous laisser le creneau du Mercredi soir à Magne de 18h30-20h. Elle a refusé, car soit disant les parents ne veulent pas, alors qu’au Hand, la section et les parent n'ont pas le choix. Et  nous ne pouvons pas disposer du gymnase Roche, à cause de la tribune métallique, car la salle est trop petite et dangereuse pour la pratique du Handball ».

    Mais il n’y a pas que l’école de hand à être victime du Basket. Il y a aussi l’équipe premiere de Hand qui évolue en National 3, joue et s’entraine à Meudon (au gymnase Bec) : «  Les dirigeants de la section hand sont obligés de se couper en deux lorsque Vanves reçoit, entre les matchs qui se jouent à Magne, et l'équipe premiere à Meudon. C'est un sacrée boulot, gérer les deux salles, transporter le matériel, les journée du samedi sont bien rempli, et il faut aussi remettre ça le dimanche. De plus nous avons aussi une équipe qui s'entraine là bas tous les lundi soir. Car ils n’ont pas le choix. Et l'hiver il faut allez s'entrainer à Meudon la fôret, dans un gymnase ou il n'y a aucun transport en commun, mis à part la gare RER de Meudon Bellevue, à 20 min à pied, !  Il faut prendre les voitures » explique ce dirigeant bénévole très en colère. Mais on peut le comprendre ! D’ailleurs cela rappelle l’époque d’avant les courts couverts du tennis, où des dirigeants du tennis occupaient le gymnase André Roche pour des parties de tennis en salle le samedi matin. Et à ce moment là, c’était la section Basket qui ruait dans les filets, parce qu’elle ne pouvait pas l’utiliser pour son école de basket.   

     

     

    CHANTIERS : UN SITE INTERNET POUR HACHETTE ET DES SENTINELLES POUR A.BRIAND

    Deux initiatives sont prises par la municipalité de Vanves pour Informer, expliquer, ouvrir le dialogue sur les chantiers en cours sur son territoire. Telles sont les missions assignées au blog « Chantier 58 Bleuzen » qui est mis aujourd’hui en ligne par la Ville de Vanves ( www.chantier-58-bleuzen.vanves.fr). « Démarré à l’été 2012, le chantier du 58 rue Jean Bleuzen à Vanves offrira à l’horizon 2014 un nouveau visage à cette adresse retenue par Hachette Livre pour l’implantation de son futur siège social. Le premier éditeur de France a en effet choisi Vanves pour héberger son nouveau siège social conçu par l’architecte Jacques Ferrier, concepteur notamment du « Pavillon France » lors de l’Exposition Universelle de Shanghai 2010 » indique un communiqué de presse de la ville. « Le blog Chantier 58 Bleuzen a été conçu comme une passerelle entre la Ville, les acteurs du chantier et les Vanvéens, dans un souci d’information et de transparence » ajoute ernard Gauducheau. Ainsi ce site comprend une présentation exhaustive du projet, un suivi richement illustré de l’actualité du chantier semaine après semaine, une foire aux questions très utile pour l’information des riverains, un formulaire de contact permettant aux Vanvéens de poser directement leurs questions, demandes ou remarques aux différents acteurs du projet.

    Une semaine plus tard, le mardi 23 Octobre à 19H30, le maire animera la ptemière réunion du comité de suivi d’Aristide Briand  à l’ex-école mateernelle provisoire. Cette instance de concertation inédite rassemblera des sentinelles, c'est-à-dire des citoyens volontaires qui résident à proximité des chantiers, des élus, des responsables de services municipaux sous la responsabilité d’un coordinateur chargé des relations et du suvi des actions en directions des entreprises et des promoteurs. Il s’agit de limiter l’impact des chantiers pour les riverains. Occasion de rappeler la liste de ces chantiers : MARTEK Promotion à l’emplacement de l’ex-imprimerie, sur 3600 m2 SHON avec trois bâtiments de R+4 à R+7, de 60 logements. AREKA Developpement  avec un immeuble R+3 de 26 logements avec 26 parkings, construit sur un  terrain de 785 m2 Shon à l’entrée de la villa des Matraits. Une autre résidence comprenant deux immeubles de 4 étages rue RenéCoche, l’un en façade accueille des logements (12) avec porte cochére, façade traitée avec de la pierre et du zinc, l’autre derrière des duplex (2) et une petite coulée verte.  Enfin, sur l’ex-Cat, Vinci, une résidence classique beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession avec 25 répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière.