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Aménagement local - Page 55

  • REUNION DE QUARTIER A VANVES : LE SITE PROPRE SUSCITE BEAUCOUP DE QUESTIONS

    « Ces réunions sont toujours utiles ! » constatait Bernard Gauducheau en ouvrant jeudi soir, cette seconde réunion de quartier  de l’automne 2010 après le Plateau à Marceau avant les vacances de la Toussaint, avec le quartier St Remy/Centre Ancien à l’Hôtel de Ville. Il avait prévu un ordre du jour impressionnant avec des questions très intéressantes (mail sadi Carnot, installation de 2 ruches dans le parc F.Pic, incidences de la mise en sens interdit du Bd Camelinat à Malakoff, Site propre pour le 126 rue A.Fratacci, Grand Débat Public sur les réseaux de métro autour du Grand Paris, Arc Express et Grand Huit, sur lequel le Conseil Municipal du 8 Décembre 2010 rendra un avis,  Agenda 21 local dans le cadre de l’interco qui organise un forum de l’éco-rénovation avec présentation de la cartographie thermique des 7 communes de la communauté urbaine, passage à la TV tout numérique prévu le 8 Mars 2011) qui ont suscités des questions, notamment à propos du site propre rue Antoine Fratacci. Mais voilà, après être arrivé à 19H20 au lieu de 19H et donné la parole libre aux participants seulement à 21H30, beaucoup se sont levés et partis à ce moment parce qu’il se faisait tard. Une suggestion : une heure d’exposé-question sur des problèmes d’actualité concernant le quartier et une heure de libre jeu questions-réponses. Mais là, on n’entendait plus que le maire.

     

    Le projet qui a suscité le plus question n’en reste pas moins l’aménagement d’un couloir de bus rue Antoine Fratacci inscrit dans le PDU des Hauts de Seine et de l’Ile de France : « C’est pour inciter les automobilistes à prendre les transports commun » a déclaré le maire en expliquant que c’est la somme des temps gagnés (30 s ou 1 mn) à travers ses (petits bouts de)  couloirs aménagés tout le long du CD 50 que le 126 pourra améliorer sa vitesse commerciale. Et puis « ce réaménagement permettra de transformer cette autoroute urbain avec son séparateur en plein cœur de ville en boulevard urbain ». Et c’est peut être cela l’essentiel pour lui. Les responsables du département ont expliqué que ce site propre entre dans le cadre du PDU 92, qu’il va permettre de gagner en sécurité car « lorsqu’on passe à une voie par sens de circulation, tout est mieux sécurisé », et de réduire le temps de trajet du bus. Ils ont ensuite descrit le projet avec ce couloir réservé au bus dans le sens de la descente – « Mais pourquoi n’en ont-ils pas prévu un autre pour le bus dans le sens de la montée » a remarqué une participante -  avec cet arrêt au milieu au milieu de cettte voie, au niveau de la Mairie et du marché. Ils ont indiqué que la voie dans chaque sens pour les véhicules s’élargit à deux au niveau de chaque carrefour (De Lattre de Tassigny et Insurrrection). Enfin, ils ont insisté sur les nuisances : « Nous avons essayé de les limiter le plus possible, en espérant terminer avant Noêl. Mais nous sommes très dépendant des intempéries ».

     

    De nombreuses questions ont été posées : « Comment s’effectuera l’entrée du marché ? » - « Il n’y a pas de changement. L’accés est maintenu. Son entrée sera traité en bâteau » répondent les fonctionnaires - « Qu’est-ce qu’est prévu Bd du Lycée et rue Ernest Laval ? » - « Rien pour l’instant » répond le maire qui annonce une rénovation de l’éclairage du Bd du Lycée – « Ne risque t-on pas des encombrements places de l’insurrection et de Lattre de Tassigny ? Est-ce que cela fera vraiment gagner du temps au bus ? » - « Je ne dis pas que cela va améliorer la circulation automobile. Mais le bus aura un temps d’avance au feu tricolore sur les véhicules » - « Avez-vous l’intention de changer le rythme des feux place de Lattre de Tassigny qui permet le tourner à gauche alors que le département avait l’intention de faire passer en même temps les véhicules venant du Bd du Lycée et de la rue A.Fratacci ? » - « Si le carrefour fonctionne bien, il n’y a pas lieu d’y toucher » ont répondu les fonctionnaires départementaux en indiquant qu’une cellule gére ce genre de questions sur les grands axes. « Je demanderai d’y veiller de prés » a alors ajouté Bernard Gauducheau. Un participant a soulevée la question du stationnement minute à ce carrefour pour faciliter la vie des clients de la boulangerie et du Vidéo, un autre sur la position des arêts du bus 126 rue A.Fratacci…

     

    « Je suis optimiste parce que l’on va retrouver un boulevard qui devrait inciter certains automobilistes à passer ailleurs. C’est pourquoi, il ne faut pas trop s’inquiéter de ce changement » a expliqué le maire qui souhaite maintenant travailler sur la rue Raymond Marcheron et réfléchir sur l’axe le plus emprunté qui traverse la ville (Jean Blauzen-Raymond Marcheron-Larmeroux) afin qu’il devienne plus confortable (plus sécurisant) pour les vanvéens. « Et c’est cela qui m’intéresse : asssurer la sécurité des vanvéens, mais pas de ceux qui traversent notre ville à toute vitesse. D’ailleurs toutes les infractions à la vitesse proviennent d’automobilistes qui ne sont pas vanvéens. C’est mon objectif politique : Reconquérir notre espace » a-t-il martelé en parlant des arbres qui seront plantés rue A.Fratacci « dont les racines ne défonceront pas les trottoirs, et les feuilles ne mettront pas un mois pour tomber ».       

     

    Des vanvéens se sont inquiétés de la sécurité des piétons notamment au carrefour De Lattre de Tassigny au niveau du feu tricolore face à la boulangerie où beaucoup de jeunes traversent « la tête en l’air. J’en ai ratttrapé plus d’un » racontait même l’une des participantes. Un autre s’inquiétait de la protection des piétons à l’arrêt de bus situé au milieu de la rue A.Fratacci. un troisiéme s’est plaint de la mauvaise signalisation des travaux et des changements continuels de cheminements. « C’est inévitable, car lorsqu’on fait ce genre de travaux à ce rythme là, il est difficile de faire une information. L’objectif est surtout d’assurer la sécurité en fonction des phases du chantier qui changent très vite. Et c’est ponctuel » ont expliqué les fonctionnaires du département.

  • VANVES VEUT DU MAIL SADI CARNOT UNE ZONE DE RENCONTRE

    La réunion publique de Mercredi soir était un rendez-vous crucial pour l’équipe municipale et surtout Bernard Gauducheau. Il présentait le projet d’aménagement du mail Sadi Carnot qui est un élément structurant de son projet politique pour Vanves depuis qu’il s’est porté candidat aux élections municipales de Mars 2001 : « J’ai travaillé sur ce projet lorsque je me suis porté candidat parce que j’avais constaté la nécessité de relier le Plateau et le Centre Ancien en requalifiant cet axe qui dessert beaucoup d’équipements publics et divers ( une église, un collége, un cimetière, des services municipaux, une mairie, un théâtre et une bibliothéque etc…),  véritable épine dorsale de la ville, mais aussi un axe structurant, un itinéraire « bis » protégé contrairement à Jean Bleuzen ou Antoine Fratacci, plus paisible, emprunté par les piétons, les cyclistes… » a-t-il expliqué en ouvrant la réunion. « L’objectif est de renforcer cette liaison qualitative. Ce n’est pas un projet qui cherche à bouleverser, mais à améliorer, requalifier, protéger… en s’orientant sur l’amélioration  des circulations, diverses et variés, avec possibilité d’en isoler une partie pour en faire un lieu de rencontres lors d’un événement particulier (fêtes des voisins) ». Il a expliqué pourquoi ce projet pensé si tôt, arrive si tard, tout simplement parce que l’équipe municipale avait préféré donner la priorité au réaménagement de la place de la République « qui était devenu plus urgent »

     

    CONSTAT, DIAGNOSTIC, PRINCIPES

    Les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomération GPSO (ex-Arc de Seine) qui étaient présent,  ont présenté le projet, en donnant quelques chiffres intéressants tirés d’une étude et d’un diagnostic : 1000 véhicules circulent quotidiennement sur sa partie haute, 1500 sur sa partie basse à partir de la rue Solférino, roulant en général à 27 km/h, ce qui en fait « une rue relativement peu empruntée et à vitesse faible ». Elle comporte 123 places au total en comptant la place du 8 Mai 1945, avec beaucoup d’emplacements à cheval sur le trottoir, des trottoirs étroits, sans vraiment de traversées piétonnes conformes, avec très peu d’emplacements réservés aux handicapés. Le mobilier urbain est très disparate, sans donner vraiment de visibilité aux différents équipements publics…

     

    Ces spécialistes en ont conclus que « c’est un axe piétonnier », d’où l’idée d’un projet de « déplacement », avec un objectif simple : « Rendre cette voie accessible, éviter le stationnement sur le trottoir, limiter la vitesse à 20 km/h, favoriser la circulation piétonne, marquer plus les abords des équipements publics, refaire une voie plus conviviale et plus pratique, avec un éclairage moins routier et plus adapté à cette zone de rencontre. Une zone où la priorité est donnée aux piétons qui peuvent circuler sur la chaussée, la traverser à n’importe quel endroit, car ils ont la priorité, où les vélos peuvent circuler à contre-sens, où le stationnement est ré-organisé avec un marquage visible, et où la signalisation indique bien qu’on y entre ou qu’on en sort ».   

     

    LE PROJET DE ZONE DE RENCONTRE

    Ses aménageurs ont prévus une chaussée ré-haussée, pour bien marquer que l’on entre dans cette zone de rencontre, ou qu’on en sort, et pour ne faire qu’un niveau avec les trottoirs, un peu comme au carrefour Henri Martin/Victor Hugo où les automobilistes montent sur un plateau.  La chaussée sera large de 3,50 m avec une voie cycliste, avec des trottoirs d’au moins de 2 m de large,  avec quelques bancs, des candélabres adaptés. Les places de stationnement seront bien marquées, enserrées par des arbustres, en quinconce tout le long de cette voie par 2 ou 3. Le stationnement passera de 123 à 68 places (-30%). Des laminages de pavés sont prévus face au collège Saint Exupery, avec un éclairage nuancé. La place du 8 Mai 1945 sera réaménagée selon deux options qui n’ont pas encore été choisies : Soit une place un peu plus minérale en donnant la possibilité de la traverser, ce qui n’est pas le cas actuellement, mais en préservant cet espace vert qui est important et apprécié dans ce quartier. Soit en gardant ce petit jardin fermé mais en le requalifiant afin de le rendre plus agréable et attrayant.

     

    Le coût de cet aménagement devrait s’élever à 2 M€ dont 720 000 seront supportés par la ville qui a souhaité que les travaux s’étalent sur 3 ans et non 5, le reste l’étant par  GPSO sachant que des subventions seront demandées à la Région, au Département et au SIPPEREC pour l’éclairage. Les 3 tranches ont été définies : Entre la place du 8 Mai 1945 et l’avenue Pasteur en 2010, puis entre cette avenue et la rue Solférino en 2011, puis entre Solférino et Fratacci en 2012.

     

    DES QUESTIONS PERTINENTES

    Les vanvéens qui étaient venus nombreux assister à cette réunion, dont beaucoup de riverains, ont posé des questions : Un intervenant a défendu les plots de son « bateau ». Un second a demandé quelle était la compensation pour les places de stationnement supprimées. Un troisiéme s’est inquiété de ce terme de « zone de rencontre » qui pourrait vote « devenir un lieu de bazar ». Une quatrième a proposée de végétaliser le mur du cimetière et de prévoir une liaison directe avec la place de la République via une passerelle ou un tunnel afin de relier dans de bonnes conditions le parc F.Pic . Un cinquiéme s’est inquiété de la circulation des cyclistes en contre sens. Un sixiéme a demandé si le stationnement serait payant etc…le maire répondant à chaque  fois en rappelant certains projets et décisions de son équipe municipale (parking de 80 places sous Cabourg, 100 places à récupérer au parking des Papillons, généralisation du stationnement payant….

     

    Les participants ont même eu droit à un échange sympathique entre le conseiller général et le maire. Guy Janvier (PS) pour qui ce projet parait intéressant, s’est demandé s’il n’y aurait pu avoir une commission sur ce projet ou la consultation d’un conseil de quartier : « Vous nous présentez ce projet sans nous donner la possibilité de revenir dessus. Cela aurait été un exercice de démocratie participative et citoyenne » - « C’est une idée et une proposition qui a été faite lors de la 1ére campagne municipale (en 2001). Les électeurs ont fait un choix lors des élections. Et il n’y a pas meilleur exercice de démocratie participative que les élections. Enfin en agissant comme vous le dites, on aurait mis plus de temps pour aboutir au même point » a répondu Bernard Gauducheau (NC).