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L’ILOT CABOURG A VANVES - 3) UN CHANTIER DU PLAN DE RELANCE RONDEMENT MENE

Au terme d’un chantier lourd et complexe qui aura durée deux années, l’Espace Cabourg qui a ouvert ses portes au mois de septembre dernier, doit être inauguré samedi. C’est l’occasion de rappeler l’historique de cette opération qui a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, dont le chantier a été rondement mené, même si  certains vanvéens s’inquiétaient des conséquences financières sur la ville.

 

 « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la meilleure décision que l’on aura prise ! » expliquait le maire lors d’une réunion de quartier au printemps 2009 où un participant s’était inquiété des conséquences de l’opération Cabourg sur les finances de la ville : « C’est un investissement colossal pour Vanves… Avec 20 M€ en 2009 » en constatant que « la reconstitution de l’épargne nette est irréalisable avec l’endettement de Vanves. Cela va être sportif » et « que le volontarisme ne signifie rien en comptabilité publique. Je sais bien que les investissements sont nécessaires pour l’avenir !. Mais il aurait fallu plus programmer, avec des investissements pluri-annuels sur 3 ou 4 ans »

 

Bernard Gauducheau avait répondu  qu’il était conscient que « notre situation financière est fragile », « qu’avec Cabourgh, on est  limite »,  qu’il comprenait « que l’on puisse avoir des inquiétudes ! », mais « même si c’est délicat et fragile, je pense que cela peut passer ! ». Puis il avait expliqué que « les vanvéens m’ont confié les cordons de la bourse communale pour faire avancer les choses dans la ville »... « L’équipe municipale prend le risque parce que nous savons que nous agissons pour la bonne cause. Nous faisons une école pour les générations futures »… « Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela »

 

Au printemps 2009 les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions, après une longue journée de travail de la Commission d’Appels d’Offres. « Je n’ai jamais vu cela ! » constatait le maire. Durant l’été, les services municipaux s’étaient mobilisés pour déménager l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » reconnaissait alors le maire sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui devaient rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, une cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles, un service de car pour amener les écoliers de primaires de Cabourg aux bungalows situés dans le parc du lycée côté rue Michelet, les parents ayant refusé une solution « pédibus » via le parc…

 

Et à la veille du démarrage due chantier, un petit groupe de plus d’une trentaine d’anciens écoliers avait pu effectuer une dernière visite dans cette école qui était « l’école de Vanves » grâce à l’initiative de Bernard Roche. Dés le lendemain, les pelles mécaniques avaient fait leur apparition sur le chantier et avaient commencé leur travail de démolition. L'objectif était dans un premier temps de dégager et nettoyer les abords du bâtiment, afin de préparer la démolition de ces derniers à partir de la fin du mois d'octobre 2009, puis d’entreprendre les démolitions des bâtiments, notamment des écoles qui ont suscité quelques protestations de riverains qu’il a rassuré : « Nous avons la chance d’avoir une entreprise très sérieuse sur ce chantier. Ils sont très bien organisés. Ils savent faire » avait-il constaté lors d’une réunion de quartier.

 

Le challenge était ambitieux, car il fallait tout d’abord respecter les délais pour que les écoles soient opérationnelles pour la Rentrée 2011. Ensuite réaliser un chantier propre surtout pendant la démolition et la construction des bâtiments, c'est-à-dire le gros œuvre. D’où des nettoyeuses-laveuses pour nettoyer la voirie, et des ouvriers dédiés au lavage des roues des camions lorsqu’ils sortaient du chantier. Enfin, limiter le bruit pour le voisinage en réduisant les travaux de nuit. Une réunion de chantier se réunissait tous les mardis matin sous la houlette de Gérard Laubier maire adjoint, secondé par Michel Dingreville, conseiller municipal, avec des fonctionnaires de la ville et surtout tous les entreprises intervenantes.  

 

Il n’y a pas eu trop de soucis « parce que les entreprises ont respecté les délais », quelques retards vite rattrapés par la suite, à cause des intempéries et des périodes neigeuses des deux hivers 2009 et 2010. 7 avenants au marché voté par le conseil municipal représentant 321 000 € d’augmentation (2,62%) sur le prix initial (12 232 127 €) ont permis prestations supplémentaires  : mise en place d’un anti-graffiti sur les façades, d’un arrosage automatique dans les espaces verts, d’un contrôle d’accès par badge pour les bâtiments, de mâts d’éclairage publics conforme à la charte GPSO, la réalisation d’un bassin de rétention pour conformité au rejet à l’égoût, modifications de cloisons, la mise en place de tableaux muraux des salles de classes pour polyvision, l’équipement pour cuisine pédagogique… avec des travaux complémentaires avec la réfection des « hébergés » c’est du mur séparant cet espace de la villa Dupont, la démolition-reconstruction du local de Numéricâble, la restructuration du plancher du rez-de-chaussée de l’ancien commissariat, la réalisation d’un voile de souténement en paroi projeté entre la rue J.Cabourg et le local transformateur ERDF, la dépose, l’évacuation et le traitement du transformateur à pyraléne situé dans l’ancien commissariat (15 500 €) etc…. et surtout le ravalement du tribunal d’instance qui s’est terminé ses derniers jours.

 

Ainsi ce chantier a participé au Plan de Relance lancé par le gouvernement en 2009.  Il faisait parti des 1947 projets  de moins de 50 M€ recensés en Ile de France, évalués à 6,4 milliards d’euros soit 40,4 milliers d’équivalents emplois en 11 mois d’activités : Il s’agissait notamment de la transformation des anciens locaux de la CPAM en école maternelle et en réfectoire (2,1 M€ en 2009 ), de l’îlot Cabourg (3,7 M€ en 2009) avec la reconstruction du groupe scolaire, une salle polyvalente et le parking public qui sont inaugurés aujourd’hui.

 

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