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chambre des métiers 92

  • VANVES DEVRAIT VOTER MASSIVEMENT LORS DE CE SECOND TOUR, ET REPRENDRE UNE VIE NORMALE APRES

    « Corneille avait raison : « la valeur n'attend pas le nombre des années » citait François Praud, président d’honneur du Stade de Vanves qui ne mâche pas ses mots, en ajoutant ce commentaire à la veille d’un second tour très important   : « La France a une chance à saisir le 7 Mai 2017, en votant Macron. La laisser passer serait impardonnable. Et puis le temps des législatives viendra pour affiner les propositions de réformes et apaiser notre pays.Il est grand que la page se tourne, en espérant des jours meilleurs ». Contrairement aux prévisions, les vanvéens comme les français devraient voter aujourd‘hui, surtout après le débat du 3 Mai. Un signe ne trompe pas : Le nombre important de procurations. Il parait que cette semaine, 150 procurations ont été enregistrées à Vanves par jour, notamment au commissariat où il y avait une file d’attente de 2H ou 4H selon les jours. Et les commentaires : « Allez un bon coup de balai pour se débarrasser de cette mauvaise femme » m’ont dit mes parents après avoir vu le débat TV. Ils étaient décidés à s’abstenir, et ils vont aller voter dimanche » indiquait une vanvéenne au marhé de Vanves samedi matin. Les supporters de Macron qui organisaient leur dernier tractage vendredi en fin d’après-midi ont entendu des propos semblables : « Ce débat en a troublé plus et certains ont découvert le vrai visage de l’extrême droite »  

    L’enjeu est d’importance. Beaucoup de vanvéens l’ont ressenti dans leurs discussions et échanges et l’ont constaté dans leur vie quotidienne  « On avait l’impression que la vie économique  s’était ralentie et même arrêtée, plus de réunions, plus de décisions, moins de mails…reportées après le second tour » constatait un chef d’entreprise vanvéen, surtout durant cette période de l’entre-deux-tours, et même bien avant pour beaucoup. La semaine qui débutera demain avec les commémorations de la victoire du 8 Mai 1945 devrait comporter quelques rendez-vous importants qui agrémentent généralement, par exemple dans les Hauts de Seine, la vie altoséquanais. Ainsi les Chambres de commerces et d’Industrie et des Métiers des Hauts de Seine ont attendu le 2éme tour  pour signer une convention le 10 Mai   pour compenser les impacts des travaux de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express (GPE) sur l’activité des commerçants et des entreprises. Ainsi en rassemblant leurs ressources, ses deux chambres consulaires proposeront une offre harmonisée de services individuels et collectifs pour aider les acteurs économiques à surmonter les difficultés. Plus localement, le Challenger Club organisera le même jour à Boulogne,  un atelier pour les chefs d’entreprises sur la Transition numérique, alors que l’association Parenthése a inauguré vendredi dernier, son nouveau local de la rue de Châtillon.

  • VANVES, UN TERRAIN D’EXPERIENCE POUR LA RE-DYNAMISATION DES CENTRES VILLES

    Après avoir participé mardi matin du bureau de Paris Métropole et à l’inauguration des 18éme assises de l’AMIF (Association des Maires de l’Ile de France), Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves et surtout président de la commission Commerce, Artisanat, entreprises de l’AMIF, a animée hier matin un petit déjeuner de rencontres sur « comment dynamiser les centres-villes franciliens ? » avec la participation de Pierre Antoine Gailly président de la CCIP-IDF (CCI Paris Ile de France)  : « Tout d’abord, il s’agit d’un sujet essentiel englobant l’ensemble des domaines d’intervention des élus et offrant un tremplin pour améliorer de façon significative le cadre de vie de nos concitoyens » expliquait il  dans une interview parue mardi dernier, dans Première Heure. « Force est de constater que les centres villes sont les baromètres des communes. L’attractivité, la sécurité, les liens sociaux et l’animation d’une ville sont immédiatement visibles lorsqu’on regarde le prisme que constitue l’état du cœur des villes. D’autre part, la dynamisation des centres villes est à la croisée de tous les leviers de l’action publique et des interventions privées dont le maire et son équipe sont censés avoir une vision globale. En agissant sur la dynamisation des centres villes, les élus participent à en améliorer l’aménagement urbain, à en renforcer l’attractivité, à maintenir des commerces, à favoriser les bassins d’emplois et à développer l’animation des communes ». 

    Il a donné les résultats d’une enquête menée par l’AMIF (voilà quelques temps) qui montre que l’attachement des populations à leur centre ville se renforce car ils portent un regard plus positif qu’en 2010 sur leur dynamisation. : 81% des franciliens déclarent aimer leur centre ville et 51% considèrent que leur centre ville s’est re-dynamisé. Malheureusement 58% considèrent qu’il y a moins de petits commerces (indépendants). 27% demandent plus d’animation, davantage de boutiques ou de petits commerces, 26% un centre ville plus propre et plus sûr, et 25% davantage de voies piétonnes. Les acteurs les mieux placés pour les faire évoluer sont dans l’ordre, le maire et les élus (74%), les commerçants (55%), les habitants (40%), les chambres de commerce et d’industrie (12%). Enfin cette enquête indique que les habitants achètent plutôt en centre ville des produits alimentaires (78%), des vêtements et chaussures (25%), des produits culturels (22%), de beauté (20%), des services de voyages (13%),…

    Il a donné quelques idées de solutions développées par les maires : Managers de centre-ville : « chargés de promouvoir et d’animer le commerce local, ils jouent un rôle essentiel dans la sauvegarde et la dynamisation du commerce de proximité en étant l’interface entre les différents commerces et les acteurs économiques ». Instauration d’un périmètre de sauvegarde ou d’un droit de préemption urbain des locaux commerciaux afin de préserver les rues commerçantes. Mise en œuvre de plans locaux d’urbanisme (PLU) qui contribue aussi à accentuer les zones à vocation commerciale et à défendre l’implantation des commerces de proximité. Recours au Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) qui est un dispositif d’aides de l’Etat ayant pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones fragilisées par les évolutions économiques et sociales. « Les opérations d’aménagements publiques et privées (logements, équipements publics, restructuration de rues et de places …) sont aussi essentielles pour cette dynamisation » a-t-il expliqué en prenant l’exemple du Centre Ancien-Saint Remy  : « Ce quartier était en perte de vitesse, voilà une dizaine d’année malgré une ville de Vanves bien desservie, car à quelques minutes en métro de Montparnasse et à moins d’une demi-heure de voiture du centre commercial de Velizy ». Depuis maintenant prés de deux ans, les résultats se font sentir sur la place de la République et le Centre Ancien avec l’arrivée de deux nouveaux restaurants, le Tout Va Mieux, La Girafe, de la chaîne Bio C Bon au rez-de-chaussée d’un nouvel immeuble, même s’il y a encore quelques difficultés avec la fermeture du marchand de Journaux/Librairie Blondel ses derniers jours qui a remercié ses habitués et la mairie pour leurs soutiens.  Sans parler des autres commerces qui ont bénéficié des aides versées par le FISAC pour rénover leurs vitrines et leurs intérieurs 

    Maisvoilà, la Métropole du Grand Paris (MGP) qui se met en place d’ici le début de l’année 2016 ôte aux communes leurs compétences en matière d’urbanisme et de logement, car elle devrait devenir compétente, notamment,  sur le plan de la création, l’aménagement et la gestion des zones d’aménagement économiques, industrielles et commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques. « Il est évident que nous devons construire un échelon métropolitain, nécessaire pour développer l’attractivité économique de la région parisienne. Cependant, il est impératif que le projet de la MGP soit révisé afin de prendre en compte la nécessité du lien de proximité de l’action publique » indique t-il en notant « qu’une majorité des communes,  membres du syndicat Paris Métropole, toutes tendances politiques confondues, sont opposées à ce projet ». Pour lui, « les maires et leurs équipes sont les mieux placés pour assurer une coordination des politiques publiques communales avec celles des acteurs publics et privés ». Et ils le montrent bien, en travaillant, comme à Vanves, avec les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts de Seine, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du 92… « Par ailleurs, la création du réseau du métro de la société du Grand Paris est une opportunité historique pour impulser de nouveaux axes de dynamisation des centres villes. Le développement du tissu commercial  et des services de proximité se fera dans et autour des gares de la SGP ». Et notamment autour du Clos Montholon et des quartiers vanvéen, clamartois et Isséen de la gare SNCF/Transilien de Clamart.  

  • SECURITE A VANVES : SENSIBILISATION DES COMMERCANTS

    Cette semaine début à Vanves par une réunion sur la sécurité à destination des comerçants et des artisans, avec la commissaire de police de Vanves. Le but de cette rencontre est « de nous retrouver en présence de Madame le Commissaire afin de dresser un bilan et de débattre ensemble des moyens de remédier à la recrudescence de certains actes tels que les vols à main armée... »comme l’écrit le maire dans sa lettre d’invitation. La ville relaie une campagne lancée au printemps par la Préfectuire des Hauts de Seine avec les deux chambres consulaires (Commerce et Industrie, des Métiers).

     

    «  La lutte contre les vols sous toutes ses formes dont certains visent particulièrement les commerçants et artisans, sont l’un des 5 objectifs poursuivis par la police d’agglomération à Paris et en petite couronne depuis sa mise en place. Et cela depuis que les braquages touchent surtout des petits commerçants qui n’ont pas idée d’être attaqué un jour par des amateurs pour de petites sommes » indiquait Patrick Strzoda Préfet des Hauts de Seine en citant quelques chiffres rassurant : Si les braquages ont augmentés en 2009, ils ont baissé de 29,33% en 2010 soit une diminution de 75 à 53 faits. Les vols avec armes blanches ou par destination sont passés de 12 à 9 faits. Par contre les vols avec violence sans arme sont passés de 14 à 15 faits, et les vols à l’étage ont augmentés de 20,57% en passant de 763 à 920 faits. Les magasins les plus touchés sont les petits commerces (magasins d’habillement, d’alimentation), les petites surfaces commerciales (superette/épicerie), les bars-tabacs, les banques, les boulangeries, les pharmacies, les bijouteries, les parfurmeries… La moitié des vols à l’étalage sont commis notamment à la Défense, Nanterre, Courbevoie, La Garenne Colombes, La Défense, Neuilly, Puteaux, Suresnes, Rueil. Et comme  beaucoup de braquages s’effectuent sur certains itinéraires fréquentés par ses auteurs, des contrôles sont effectués par la police notamment des gros scooters.

     C’est pourquoi, deux ans après une première campagne, les deux chambres consulaires se sont mobilisés avec la préfecture pour la relancer à travers plusieurs actions concrètes d’informations, de préventions, de sensibilisation : Tout d’abord un autocollant « artisans, commerçants, pensez à votre sécurité » édité à 22 000 exemplaires que les artisans et les commerçants recevront par le biais du journal de la CMA92 et lors des réunions d’informations de la CCIP92. Ensuite la désignation de correspondants – manager de centre ville dans 28 communes sur 36 qui ont réalisé beaucoup de réunions d’informations avec  les associations de commerçants,  officiers de prévention dans les commissariats afin d’être à l’écoute et mener des actions comme ce fut le cas à travers 6500 contacts…