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artisans

  • UN ATELIER PARTICIPATIF DE LREM SUR LE COMMERCE A VANVES DANS UN CENTRE ANCIEN SINISTRE ECONOMIQUEMENT

    La Crêperie du Centre Ancien-Saint Remy avait été bien choisie pour ce troisiéme atelier participatif de la candidate LR samedi dernier, pour échanger sur le commerce et le développement économique,  puisque ce quartier est sinistrée en matière commercial avec la fermeture de la brasserie le Tout Va Mieux. Sans parler des commerces qui ont disparu comme le constataient deux habitantes de ce quartier en rappelant qu’autour de la place de la République il y avait une poissonnerie, un boucher, un charcutier, au moins deux boulangeries, un cordonnier, un magasin de vêtements, un pressing, une épicerie fine, un marchand de journaux, une fleuriste etc…  Un constat sévére qui confirme le travail de l’un des ateliers qui prépare le programme de la future liste LREM conduite par Séverine Edou

    «Il y a un manque d’accompagnement des commerçants pour les aider à s’installer. Les loyers sont pratiquement les mêmes que ceux pratiqués dans le 15e arrondissement de Paris » constatait un participant. «On subit les nuisances du parc des expositions, mais on n’en retire pas des bénéfices, car aucun panneau n’indique, porte de la Plaine, qu’il y a des commerces à Vanves, pour inciter les visiteurs à venir ! » regrettait un autre. «Une salarié d’Hachette m’a dit avoir vu une affiche annonçant de nombreux commerces à Vanves. Elle les cherche toujours !» ajoutait une participante.  « Regardez Clamart qui fait campagne sur «consommez local» ajoutait une autre. «La fête du commerce ne donne et n’apporte rien. Sur 500 tickets distribués, 5 retours avec une remise de 20% » témoignait une commerçante.  «Plus il y a de commerces, plus il y a de clients» témoignait une autre commerçante qui expliquait avoir rajouter une activité « relais poste » pour lui permettre de rester. «Je vais acheter mon pain chez Lidl » ai-je entendu au Clos Montholon » soulignait un cinquiéme partticipant qui s’étonnait, alors qu’il y a des opportunités de prévoir des commerces en rez-de-chausée des immeubles, que la ville n’en profite pour l’imposer aux promoteurs dans les nouveaux immeubles en construction. «On va véritablement créér un nouveau quartier avec 1800 nouveaux habitants sans prévoir un seul commerce» s’étonnait il, tout comme au rez-de-chaussée des immeubles construit dans le quartier de la mairie, en dehors de la Médiathéque prévue au rez-de-chaussée d’un immeuble construit par Legendre. Mais il y a plus grave, car des locaux commerciaux sont occupés par des associations, des activités qui n’ont rien à voir avec un commerce, sans parler de ceux qui sont désaffectés comme c’est le cas avenue A.Fratacci. Une commerçante donnait l’exemple de l’ex-boutique de chaussures avenue A.Fratacci occupé par un promoteur qui est vide depuis deux ans. «Quand le Tout Va Mieux ferme, c’est tout le monde qui en souffre ! ».

    Le Marché de Vanves n’est pas mieux loti à entendre les témoignages, malgré le travail d’une commission du CESEV dont les propositions n’ont pasété retenu par le maire, selon l’un de ses ex-membres, et des propositions du Conseil de Quartier qui montraient bien qu’il était mal situé, qu’il faudrait plutôt l’installer à l’extérieur, comme ce fut le cas après l’incendie, ou dans des quartiers prés du métro, sur la place de la République, car cela créé des flux de clients pour les commerçants riverains. «Son problème, c’est son emplacement, entre le marché populaire et moins cher de Malakoff et ceux d’Issy, notamment le jeudi soir à Corentin Celton, et le vendredi soir à la maiorie. Ses prix sont chers et correspondent au marché bio du bd Raspail à Paris ». Quant au tissu de TPE individuelles sur le territoire vanvéen, personne ne les accueille ou les accompagne selon les témoignages, contrairement à Issy les Moulineaux qui a créé une structure d’accompagnement. «IL y a bien un challenger Club, mais c’est du réseautage, il n’accompagne pas les entrepreneurs ! » constatait un chef d’entreprise. «La ville organise chaque trimestre un café pour les acteurs économiques vanvéens. On formule des propopsitions, on donne  des idées, mais on n’est pas écouté. Du coup,  on est démotivé, et ces réunions n’attirent plus que cinq personnes»

  • RETOUR SUR LE BUDGET 2014 DE VANVES (Suite) : LA VILLE MANAGER DU DEVELOPEMENT ECONOMIQUE

    Le Blog continue à lire le budget 2014 de la ville de Vanves avec le Commerce et l’artisanat qui font l’objet pour cette nouvelle mandature d’une délégation attribuée à un maire adjoint, alors qu’auparavant, son titulaire qui n’a pas changé, n’était que conseiller municipal délégué. Mais il y a eu une victime : Le GEV (Groupement Economique de Vanves) qui a disparu, ce qui a arrangé finalement tout le monde, les commerçants démobilisés et la ville qui souhaitait maîtriser l’ensemble des animations, avec notamment une Manager du Commerce, dont le rôle ne s’arrête pas là bien sûr ( travailler sur le paysage commercial de la ville en étudiant les implantations de novueaux commerces, rechercher des enseignes qui viendraient enrichir le paysage économique de la ville….) grâce à un partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts de Seine. Il faut rappeler qu’en 2013/14 se sont ouvert  une crêperie « la Girafe », un magasin de vêtements branché « Vanves en Poup ‘ », un restaurant « Soan » presqu’en face du centre Albert Gazier, une parapharmacie à côté de chez Picard, et un salon de coiffure ( le plus petit de Vanves) place du Val (De Lattre de Tassigny) a changé de patron. Et qu’en 2014, le restaurant « L’envie des Mets » a changé de propriétaire suite au décés de Patrick Philippe, et les patrons de l’Amandine chercheraient à vendre.

    Le service Développement Economique ne dispose que d’un budget fonctionnement de 51 000 € ( - 4,70%). « Sans association de commerçants, la ville souhaite aider et accompagner les commerçants en les valorisant grâce à des manifestations qui seront mises en place tout au long de l’année et touchant ainsi tous les corps de métier » indique le document budgétaire en parlant bien sûr du Mois du Commerce qui « reste l’action financière marquante sur le budget global », avec  « la poursuite de l’animation au profit des commerçants et la mise en place d’un plan de communication fort et déployé ». A ce propos, le service du développement économique pourrait s’inspirer de ce que vient de lancer l’association des commerçants, artisans et prestataires de services de Meudon : Elle a distribué via la revue municipale le premier chéquier shopping avec bon de réduction chez chaque participant. Enfin, un travail sur la signalétique commerciale et la mise en place d’un mobilier urbain répondant aux attentes des commerçants sera réalisé.

  • LE PRESIDENT D’HONNEUR DU GROUPEMENT ECONOMIQUE DE VANVES MET LES PIEDS DANS LE PLAT !

    Alors que Philippe Buffet a démissionné du poste de président du GEV (Groupement Economique de Vanves) au début du mois du Commerce, à peine 6 mois après son élection, quelques commerçants et artisans se posent des questions sur son devenir. Il est vrai que ce n’est pas la première association de commerçants dans les Hauts de Seine à disparaître pour de multiples raisons : le développement des franchisés qui  n‘y voient aucun intérêt, le manque de liens et de solidarité entre tous ses commerçants et artisans à cause du « chacun pour soi » qui touche tous les corps de métiers, surtout en ces temps de crise, et une reprise en main par les municipalités des animations commerciales qui ne veulent plus être embêtées par des électrons libres.

     

    C’est la raison pour laquelle, depuis l’annonce de cette démission, c’est « silence radio » de tous côtés. Sauf chez Serge Helbert, président d’honneur du GEV, qui a signé un courrier envoyé aux membres du Conseil d’administration et aux adhérents pour s’étonner de l’absence de réactions depuis l’annonce de la démission du président Buffet. D’autant plus que la nouvelle équipe élue était prête à s’investir avec beaucoup d’idées, et pour certains de leurs supporters, en faisant preuve d’un formalisme un peu poussé concernant le fonctionnement d’une association. Et l’ex-président du GEV de renvoyer la balle : « Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater que notre association est en déliquescence. Il est donc urgent que le bureau prenne l’initiative de réunir un conseil d’administration pour prendre des décisions et préparer la prochaine assemblée générale pour proposer soit la mise en sommeil de l’association, soit sa dissolution ». Et de rappeler que « notre associations fonctionne avec de l’argent public (Municipalité, Conseil Général, FISAC) et les cotisations des adhérents. Il est donc important de justifier l’emploi des fonds restant. Le dernier président et trésorier élus en sont responsables devant les adhérents et les administrations » écrit il. 

     

    « Force est de constater que l’association ne survit que par le travail de Carine Jamet que Bernard Gauducheau maire de Vanves a mis au service des commerçants et artisans de Vanves. Mais ce soutien, montre le manque de cohésion et de liens entre les commerçants, ce qui est important vis-à-vis des consommateurs. En cette période économique, je ne suis plus que jamais convaincu qu’il faut travailler ensemble, le rempli sur soi est l’ennemi du petit commerce indépendant » explique t-il en rappelant qu’en 2011 le GEV comptait 60 adhérents à jour de cotisation, qu’à Noêl 2011, 40 vitrines ont décoré. « Qu’en sera t-il pour Noêl 2012 ? » demande t-il en listant d’autres propositions faites par la nouvelle équipe ou de bonnes volontés comme cette idée de rapprochement du GEV et du Stade de Vanves.