Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Aménagement local

  • LA RUE RAYMOND MARCHERON A VANVES ENTAME SA REQUALIFICATION SOUS LA CONTESTATION

    « Le chantier de la Rue Raymond Marcheron à Vanves va perturber toute la ville. Est-ce que les conséquences ont été bien mesurées ? » s’est interrogée l’association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui s’inquiétait de sa mise en sens unique de cette pendant 11 mois – alors qu’il était précisé pendant les réunions publiques des quartier hauts de Vanves et du Centre Ancien-saint Remy que ce ne serait que durant deux mois – qui va perturber la ville. Un internaute demandait à la ville de rallonger la durée au vert du feu tricolore au bas de l’avenue Antoine Fratacci pour éviter une longue file de voiture remontant jusqu’à la mairie aux heures. « L’entreprise Colas TP, chargée de la réalisation de ce chantier a été sensibilisée afin que celui-ci soit réalisé dans les meilleures conditions de sécurité et de confort » a assuré Bernard Gauducheau maire de Vanves,  dans un courrier dressé à la mi-octobre aux riverains  assurant que « j’ai demandé que toutes les précautions soient prises afin de limiter la gêne que vous pourrez subir ». Ainsi l ’accès aux parkings privés sera maintenu, une continuité piétonne et les accès aux commerces seront assurés. Enfin, une base de vie pour les ouvriers sera installée au niveau de la rue des Frères Chapelle.

    Ce projet a même été contestée  par deux riverains qui voulaient faire stopper les aménagements, jusque devant les tribunaux parce que « aucun aménagement n’avait été prévu pour les cyclistes », ce qui était « en contradiction » avec le « plan vélo territorial 2021-2025 » de GPSO « Le projet de réaménagement de la rue prévoit un dévoiement des flux cyclistes vers d’autres rues, sans aménagements cyclables adaptés », faisaient-ils valoir, en s’inquiétant que les travaux prévus allaient présenter « un caractère définitif » et rendre « impossible tout aménagement ultérieure». Ils demandaient qu’une « nouvelle décision sur la demande de mise en conformité du projet d’aménagement » d’un « itinéraire cyclable » soit prise « dans un délai de deux mois ». Cela pourrait prendre « la forme d’une piste, d’une bande cyclable, de voies vertes ou d’une voie de rencontre », avaient-ils suggéré. Une urgence non justifiée pour les juges puisque, « dès le mois de mai 2023 », ils avaient « vainement demandé la modification  du plan vélo territorial ».

    Il n’empêche que ses riverains comme l’ARRM espèrent que le résultat sera à la hauteur des 2 M€ investis. Comme ce fut expliqué lors des réunions publiques de quartier, ses travaux consisteront à faire la part belle à toutes les mobilités grâce à l’installation de  plateaux surélevés (5) sécurisant les croisements de rues et les traversées piétonnes, de chicanes (9) pour inciter les automobilistes à ralentir, de SAS vélos pour sécuriser les cyclistes d’un accroissement de places de stationnement deux roues (vélos et motos), d’emplacements PMR (2), de places de livraisons (1), et de dépose-minute au droit des commerces, mais une réduction de 37 à 20 places de stationnement. L’éclairage sera entièrement rénové ainsi que les trottoirs (élargis de 1,80 m à 2 m) et la chaussée. La végétalisation de la rue sera poussée à son maximum, eu égard aux contraintes techniques rencontrées, avec la plantation de sept nouveaux arbres, le réaménagement des abords du square Jean Monnet et la création de nouveaux espaces végétalisés. En parallèle, les aménagements vélos de la rue Aristide Briand seront renforcés pour proposer une continuité cyclable sur un axe sud-nord/nord-sud, dégagée du flux principal de circulation de la rue Raymond Marcheron.

  • LA PETITE HISTOIRE D’UN GRAND AXE DE VANVES : LA RUE RAYMOND MARCHERON

    Les travaux de rénovation de la rue Raymond Marcheron qui ont débutée cette semaine, pour une durée de neuf mois, devrait offrir aux habitants et aux usagers une rue plus agréable, plus accessible et plus sécurisée. «Priorité du mandat, cet ambitieux projet a pour objectif de changer durablement la vie des usagers, des commerçants et des riverains » souligne la municipalité qui a engagé ses travaux de requalification avec GPSO d’un des principaux axes de circulation de Vanves

    Cette rue était dénommée depuis le Second Empire La rue de Paris, une voie de communication représentant un intérêt stratégique entre la capitale et la banlieue. Elle porte le nom de Raymond Marcheron depuis la libération, livreur à la Santé France Route, qui a été fusillé par les nazis avec Louis Dardenne le 27 Juin 1944 à Dun Les Places (Niévre).

    Souvent détériorée par le passage des lourds véhicules transportant des matériaux aux fortifications, le conseil municipal avait demandé son classement en route départementale à la fin du XIX siècle ou au début du XXéme. Elle était devenue la RD 130  déclassifiée au début des années 2020 comme beaucoup d’autres voies départementales dans la commune qui on été requalifiée par lasuite (J.Jezequel, J.Bleuzen, M.Martinie, Pasteur…). Elle a été empruntée entre les deux guerres par les tramways reliant Clamart à Paris.

    Une gendarmerie s’est installé en 1885 lorsque Vanves fut érigé en chef-lieu de canton  en 1893, puis elle a été remplacé par le commissariat de police inauguré en Septembre 2007. En face se trouve depuis 1922, les pères jésuites de l’Action Populaire qui avaient achetés une maison bourgeoise à laquelle se sont ajoutés d’autres bâtiments avec une  bibliothéque qui abrite les archives de la province des jésuites de France, une chapelle en 1932 puis au début des années 2011/2012 un EHPAD  pour les prêtres retraités. Pour la petite histoire, ses pères jésuites avaient créé un Centre de Recherche et d’Action Sociale (CERAS)  parce que très engagé dans une réflexion sur les enjeux de société, qui éditait une revue. Et l’un de ses membres, Frank Chaigneau,  avait fait parler beaucoup de lui dans les années 1980./90 lorsqu’il avait créé en 1985 la Table de Cana, entreprise de réinsertion destinées aux jeunes

    Cette rue comprend un petit joyau avec la villa Dupont qui  a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte,  en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. Une association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui est très attaché à « ce lieu magique en plein ville » veille à la préservation à cet ensemble  architectural méconnu, mais aimé des Vanvéens. Depuis près d'un siècle les enfants jouent dans son allée en fer à cheval en rentrant de l'école, les vanvéens peuvent admirer cet ensemble de maisons en meulière disposées dans ce havre où de grands arbres se répondent et créent un ilot de fraicheur. Nous sommes attachés à ce lieu qui devient magique en pleine ville». Un peu plus loin, un porche qui remonterait à Henri IV de Gabrielle d’Estrée a été préservé lors de la construction par Cogedim d’un nouvel immeuble à l’angle René Coche/Raymond Marcheron en 2011 face au square Jean Monet aménagé en Septembre 1999.

    De nouveaux immeubles ont été construit à l’angle République/Marcheron (MDH) à l’emplacement de deux pavillons, comme c’est le cas avec Bouygues Immobilier qui construit un immeuble à l’emplacement de 3 pavillons à l’angle de la voie privée Juliette de Wills et R.Marcheron… Toutes ces nouvelles constructions comme résidence étudiante (Studéa) à l’angle avec la rue Diderot face au commissariat, le passage d’une ligne de bus (59), l’installation d’un Carrefour Market à l’emplacement d’un garage, ont  incité la ville, après le déclassement de cette voie départementale, à engager ces travaux de requalification

    A SUIVRE

  • UNE SOCIETE BIEN UTILE A VANVES POUR SES OPERATIONS D’AMENAGEMENTS

    Il est beaucoup question de GPSO actuellement à Vanves, avec notamment le lancement des chantiers de requalification de la rue Raymond Marcheron et de la restauration des Glacières qui vont débuter à la rentrée des vacances et au lendemain du week-end de la Toussaint le 4 Novembre.

    Il est intéressant de noter, à propos des Glacières, qu’un acteur de GPSO est impliqué : la société publique locale (SPL) « Seine Ouest Aménagement » qui est intervenue sur les travaux d’aménagement des sous-sols de la piscine, la gestion (déficitaire) du parking Niwa et intervient actuellement sur la travaux de réhabilitation et d’extension de l’école de Parc,  le quartier du Clos Montholon. Il s’agit pour les Glacières  (sur la photo) de mettre en valeur les deux monticules, actuellement inacessibles, comme aires de promenade et de jeu, de rénover les espaces intérieures, notamment de la première glacière pour permette des visites guidées, conférences, expositions, avec suppression de la petite aire de jeux contiguë (celle avec le petit trampoline), rénovation et extension de l’aire de jeux près des balançoires

    Pour le clos Montholon, la Ville lui a confié l’organisation d’une consultation promoteur/architectes en vue de choisir un projet compatible avec les objectifs de la ville sur ce secteur constitué de 19 parcelles comprenant 12 pavillons, un bâtiment industriel, 2 immeubles en copropriétés (19 logements)  : 6  ont été consultés.

    Il est intéressant de noter que cette SPL  a travaillé dans les autres communes de GPSO, notamment à Issy les Moulineaux sur le prolongement de la ligne 12 jusqu’à Meudon (quartier de la Ferme et même Brimborion)  en passant par la gare du grand Paris Express, Issy RER, à la place Léon Blum, jusqu’au tramway T2 à Brimborion : « Il s’inscrit dans un environnement de forte croissance urbaine en bords de Seine, dans le tissu urbain d’Issy (ZAC Léon Blum, ZAC Cœur de Ville), de Meudon (ZAC des Montalets, Opération Meudon sur Seine). De plus, la mise en service de la ligne 15 du Grand Paris Express, prévue en 2025, constituera un moyen de transports supplémentaire pour rejoindre le parc des expositions de la Porte de Versailles (7,5 millions de visiteurs) et la tour Triangle, depuis l’aéroport d’Orly, le sud de la Région ou encore de depuis la province, sans passer par Paris » indique cette SPL qui a passé, après appel d’offres, un contrat d’études avec la société SYSTRA alors que la ville d’Issy les  Moulineaux avait lancé une étude d’opportunité, la RATP a mené de son côté des études évaluant même les travaux à 550/640M€ si c’était réalisé en tranchée à ciel ouvert,  530/630 M€ si c’était réalisé par un tunnelier. Mais voilà, la haute autorité des transports franciliens, Ile de France Mobilité (IDFM) avait rendu un avis négatif – « les prévisions de trafic du prolongement de la ligne 12 ne permettent pas de conclure à une fréquentation importante du prolongement » - tout en proposant de lancer « une étude plus détaillée dans le cadre d’une étude stratégique du prolongement de la ligne de métro à mettre en oeuvreen post réalisation du Grand Paris Express ». CEe qui veut dire que ce prolongement n’est pas pour demain.  

    Evidemment, lors du conseil municipal du 1er octobre où fut présenté le rapport d’activité de Seine Ouest Aménagement, Pierre Toulouse (EELV) n’a pas manqué d’émettre des réserves sur sa mission et l’intérêt de faire  appel à cette SPL – «J’ai l’impression que vous avez une dent contre elle ! » s’est étonné Bernard Gauducheau – « Elle fait beaucoup d’argent avec peu de moyens » lui a  répondu P.Toulouse – « Preuve d’une bonne gestion. Elle est performante sur les missions confiées » a rétorqué le maire. « Compte tenu de l’ampleur des projets , il est bien qu’elle ait des réserves » a ajouté Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme, sans citer tous les projets menés dans les autres communes comme les ZAC Léon Blum et Hydroseine,  avec les études sur ses axes de vie, la restructuration du stade Mimoum et l’aménagement du quartier Sainte Lucie à côté des Trois Moulin pour ne citer qu’Issy les Moulineaux