Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Aménagement local - Page 5

  • LA NOUVELLE AIRE DE JEUX DU PARC DE VANVES FAIT PETITIONNER

    Des parents de tous petits enfants et d’éléves ont lancé ces jours-ci une pétition  qui aurait déjà réuni 200 signatures sur le lien https://www.mesopinions.com/petition/enfants/n… parce qu’ils considèrent que si  la nouvelle aire de jeux aménagée dans le parc F.Pic à proximité des Glacières est esthétiquement réussie, ils regrettent la réduction de l’offre de jeux pour les moins de 4 ans
    «La nouvelle aire de jeu du parc Pic nous a déjà interloqués lors de sa réalisation, avec la destruction de toutes les installations existantes, ce qui est peu écologique, et avec un sentiment de trop peu. Mais à l'usage, la zone de jeu est clairement sous-dimensionnée et il manque des installations pour les plus petits de moins de 4 ans, qui sont également les plus grands consommateurs du parc Pic ! » explique les pétitionnaires  qui regrettent  les espaces adaptés aux enfants en bas âge qui ont été supprimés : « Avant les travaux, notre quartier bénéficiait de deux aires de jeux distinctes : Une pour les 0-5 ans, parfaitement adaptée aux tout-petits : 1 toboggan accessible sans escalier, dès 1 an, et avec accompagnement dès 6 mois, 1 cabane, 1 trampoline pour 4, 2 chevaux à bascule et 1 tourniquet.
    Une pour les 3-10 ans, comprenant cinq balançoires et un toboggan accessible dès 3 ans + parcours accessible vers 4/5 ans ».

    Aujourd’hui, la situation est catastrophique à leurs yeux  : « Disparition totale d’un espace dédié aux 0-3 ans, alors que ces enfants sont ceux qui fréquentent le plus le parc (deux fois par jour pour beaucoup). Absence de clôture, ce qui pose un réel danger. Plusieurs enfants ont déjà quitté l’aire de jeu sans que leurs parents ou nounous ne puissent intervenir à temps. La création d'une nouvelle aire de jeux aurait dû inclure une telle amélioration. Une aire sous-dimensionnée, avec moins d’équipements qu’auparavant, et des nouvelles installations se voulant identiques, mais en réalité moins pratiques que les précédentes. Des choix d’installations aberrants, tant pour le choix des jeux que pour la pose des rondins, source d'accidents ».

    Et de dresser la liste des incohérences de cette nouvelle aire de jeux :

    -Les balançoires sont inutilisables : « l’écartement des fixations hautes est supérieur à 80 cm, ce qui empêche un balancement fluide. Résultat ? Les enfants les boudent, créant une frustration inutile, concentrant le flux sur les 2 seules suffisamment hautes pour se balancer de manière agréable pour les enfants ».

    - Un seul toboggan, trop haut et difficile d’accès : « les moins de 5 ans ne peuvent pas y monter en autonomie. Le portique complet a été posé trop haut, les fondations n'ont pas été assez creusées, aussi les enfants de moins de 4 ans ne peuvent pas monter dessus, et à l'arrivée du toboggan ils tombent de trop haut ! On voit bien qu'il manque facilement 20cm de profondeur d'ancrage. »Il n'y a plus de toboggan pour les plus petits dans ce parc, c'est aberrant. Quel parc de cette taille peut supprimer un toboggan pour les 0/3 ans ? »

    - Des zones sont entourées de rondins, « véritable piège pour les chevilles, obstacles à la course, et les enfants tombent en permanence. Les petits parce qu'ils n'arrivent pas à les enjamber, et les grands parce qu'ils ne font pas attention en courant.

    Un trampoline sous-dimensionné : alors que le précédent pouvait accueillir 4 enfants, celui-ci est limité à un seul enfant à la fois, et n'est pas encore en service. Pourquoi réduire la dimension du trampoline ? »

    -Suppression de la cabane, « un espace de jeu calme essentiel à l’imagination et à l’inventivité des plus petits. Là, plus aucune zone abritée, où les enfants se sentent en sécurité et dans un endroit plus cosy. Ils vont donc naturellement aller sous les arbres, où c'est moins sécurisé et sans visibilité de la part des parents ».

    - L’araignée semble avoir été réduite en hauteur à l'occasion du changement du cordage, et « les enfants ne s’y amusent clairement plus autant (autre zone dans le parc, mais travaux réalisés en même temps). »

    A leurs yeux, cet aménagement complique le quotidien des assistantes maternelles  qui « ne peuvent plus faire leur travail correctement, alors que ce sont les principales utilisatrices des aires de jeu du parc. Elles n’ont plus aucun espace sécurisé et adapté où emmener les tout-petits, à part les bacs à sable qui salissent et ne sont pas adaptés dès que le temps est humide. Cet espace était un repère essentiel, notamment après la sortie de l’école, pour les transmissions aux parents, et il est maintenant devenu une source de frustration, bondé et inadapté ». Ils regrettent une absence totale de concertation avec les familles : « Il est évident qu’aucune consultation des parents et usagers réguliers du parc n’a été faite. Aucun parent n’aurait validé ces choix qui ignorent totalement les besoins des enfants et des familles. Une simple consultation un mercredi au parc en 10 minutes aurait permis éviter 90% des erreurs listées ».
    Ainsi ses parents demandent à la Mairie de Vanves des améliorations immédiates de cette aire de jeux, notamment :
    -Le rétablissement d’un espace pour les 0-3 ans, avec des jeux adaptés et sécurisés.

    -L’installation d’une clôture pour garantir la sécurité des enfants sur cet espace des 0-3 ans.

    -La modification des installations en place pour les rendre plus fonctionnelles (modification des balançoires et augmentation de leur nombre, meilleur ancrage du portique des toboggans) et le retour d'une cabane.

    -Une vraie concertation avec les familles et les professionnels de la petite enfance, afin que les futures décisions prennent en compte les besoins réels des usagers.
    « Nous refusons que cette aire de jeux reste en l’état alors que des solutions existent et que des corrections peuvent être rapidement apportées ». Et de prévenir : « Si l'aire de jeu reste ainsi, les conséquences seront les suivantes : une frustration pluriquotidiennes des enfants, un mécontentement grandissant des parents, un parc Pic boudé à contre cœur alors que tout le monde aime s'y rendre en famille., un manque de motricité des petits enfants, besoin essentiel pour leur développement cognitif ».
    Et d’ajouter un argument quelque peu excessif : « Tensions au sein des familles, entraînant un plus fort risque de divorces et une baisse de la natalité, ce qui nuira au réarmement démographique si cher à notre Président ».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    HACHETTE : REGROUPEMENT A VANVES

    Pour des raisons d’économies demandées par leurs actionnaires, les deux premiers groupes d’édition français, Hachette et EDITIS vont intégrer le personnel de certaines de leurs filiales dans les locaux de leur maison mère selon le journal Le Monde : « Quitte à tenter une opération au chausse-pied, en pariant sur les vertus du télétravail » selon son commentaire. Ainsi les représentants du personnel d’Hachette ont été récemment avertis par la direction que près de 250 salariés, issus notamment de la maison d’édition scolaire Hatier, allaient rejoindre les bureaux d’Hachette Livre, situés rue Jean-Bleuzen. Ils quitteront donc leurs splendides locaux – le siège historique d’Hatier – rue d’Assas, dans le 6e arrondissement de Paris, qui pourrait, à terme, être vendu.

    ACTUALISATION DE TARIFS DU CINEMA

    Comme chaque année, le conseil municipal a actualisé plusieurs tarifs et notamment ceux du cinéma Le Vanves : il augmente de 20 centimes passant à 7,20  pour le plein tarif, à 6,20  pour le tarif réduit, avec une carte de 10 entrées à 50 €  avec création d’un tarif de 2 € pour l’achat de chaque carte magnétique rechargeable

    ACTUALISATION DU PERIMETRE DE L’EPFIF

    A l’occasion du dernier conseil municipal de l’année, voilà une semaine, la municipalité  a recentre l’action de l’Etablissement Public Foncier d’Ile de Franc (EPFIF) dans la commune sur le Clos Montholon. Il a profité du renouvellement de la convention tripartite entre la ville, GPSO et l’EPFIF,  pour abandonner l’action foncière sur les secteurs « Rue d’Issy » et « Raymond Marcheron » suite à des permis de construire délivré sur ces sites.

    Seul le secteur « GPE Clos Montholon » au bout de ce triangle constitué par la rue du Clos Montholon, les avenues de la Paix et du  Général de Gaulle, face à la gare fait l’objet du prolongement pour 3 ans cette convention : Ce secteur est constitué de 19 parcelles abritant 12 pavillons, un bâtiment industriel, 2 immeubles en propriété où l’EPFIF a déjà acquis 4 maisons et le bâtiment industriel. Une réflexion est en cours avec GPSO pour engager une procédure de dévlaration d’utilité publique, et pour actualiser les dispositions sur  la qualité environnementale des constructions en fonction des objectifs de transition écologique définis dans le programme de l’EPFIF : contribuer à l’objectif de zéro artificialisation des sols, contribuer au maintien de la biodiversité et au développement de la nature en ville, réduire l'impact carbone des bâtiments avec notamment l'utilisation de matériaux bio-sourcés etc… C’est dans ce bout de triangle d’or de l’immobilier vanvéen que seraient prévus des commerces dont une supérette  quimanquent dans ce nouveau quartier

  • LA RUE RAYMOND MARCHERON A VANVES ENTAME SA REQUALIFICATION SOUS LA CONTESTATION

    « Le chantier de la Rue Raymond Marcheron à Vanves va perturber toute la ville. Est-ce que les conséquences ont été bien mesurées ? » s’est interrogée l’association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui s’inquiétait de sa mise en sens unique de cette pendant 11 mois – alors qu’il était précisé pendant les réunions publiques des quartier hauts de Vanves et du Centre Ancien-saint Remy que ce ne serait que durant deux mois – qui va perturber la ville. Un internaute demandait à la ville de rallonger la durée au vert du feu tricolore au bas de l’avenue Antoine Fratacci pour éviter une longue file de voiture remontant jusqu’à la mairie aux heures. « L’entreprise Colas TP, chargée de la réalisation de ce chantier a été sensibilisée afin que celui-ci soit réalisé dans les meilleures conditions de sécurité et de confort » a assuré Bernard Gauducheau maire de Vanves,  dans un courrier dressé à la mi-octobre aux riverains  assurant que « j’ai demandé que toutes les précautions soient prises afin de limiter la gêne que vous pourrez subir ». Ainsi l ’accès aux parkings privés sera maintenu, une continuité piétonne et les accès aux commerces seront assurés. Enfin, une base de vie pour les ouvriers sera installée au niveau de la rue des Frères Chapelle.

    Ce projet a même été contestée  par deux riverains qui voulaient faire stopper les aménagements, jusque devant les tribunaux parce que « aucun aménagement n’avait été prévu pour les cyclistes », ce qui était « en contradiction » avec le « plan vélo territorial 2021-2025 » de GPSO « Le projet de réaménagement de la rue prévoit un dévoiement des flux cyclistes vers d’autres rues, sans aménagements cyclables adaptés », faisaient-ils valoir, en s’inquiétant que les travaux prévus allaient présenter « un caractère définitif » et rendre « impossible tout aménagement ultérieure». Ils demandaient qu’une « nouvelle décision sur la demande de mise en conformité du projet d’aménagement » d’un « itinéraire cyclable » soit prise « dans un délai de deux mois ». Cela pourrait prendre « la forme d’une piste, d’une bande cyclable, de voies vertes ou d’une voie de rencontre », avaient-ils suggéré. Une urgence non justifiée pour les juges puisque, « dès le mois de mai 2023 », ils avaient « vainement demandé la modification  du plan vélo territorial ».

    Il n’empêche que ses riverains comme l’ARRM espèrent que le résultat sera à la hauteur des 2 M€ investis. Comme ce fut expliqué lors des réunions publiques de quartier, ses travaux consisteront à faire la part belle à toutes les mobilités grâce à l’installation de  plateaux surélevés (5) sécurisant les croisements de rues et les traversées piétonnes, de chicanes (9) pour inciter les automobilistes à ralentir, de SAS vélos pour sécuriser les cyclistes d’un accroissement de places de stationnement deux roues (vélos et motos), d’emplacements PMR (2), de places de livraisons (1), et de dépose-minute au droit des commerces, mais une réduction de 37 à 20 places de stationnement. L’éclairage sera entièrement rénové ainsi que les trottoirs (élargis de 1,80 m à 2 m) et la chaussée. La végétalisation de la rue sera poussée à son maximum, eu égard aux contraintes techniques rencontrées, avec la plantation de sept nouveaux arbres, le réaménagement des abords du square Jean Monnet et la création de nouveaux espaces végétalisés. En parallèle, les aménagements vélos de la rue Aristide Briand seront renforcés pour proposer une continuité cyclable sur un axe sud-nord/nord-sud, dégagée du flux principal de circulation de la rue Raymond Marcheron.