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Aménagement local - Page 7

  • UNE NOUVELLE CONVENTION VANVES-PARIS SUR LA PORTE BRANCION

    Le Conseil municipal du 6 Décembre a approuvé une nouvelle convention decoopération entre les villes de Paris et de vanves, 20 ans après la signatured’un premier protcole le 4 Juin 2003 entre Bertrand Delanoë et Bernard Gauducheau. Il s’agissait de rendre le site Porte Brancion plus attractif alors qu’il souffrait de son caractère très routier, d’espaces publics dégradés, de l’absence de lieux de destination et de services. Il avait permis de lancer le projet de Woodeum dans le cadre de l’appel à projet «réinventons la Métropole du Grand Paris » en 2017 avec son foyer de jeunes travailleurs au dessus du Périph côté Ouest, un bâtiment sportif coté Est qui a évolué (en cours d’étude)  et sa résidence étudiante à l’entrée de Vanves, en cours construction. 4 ans après, une nouvelle convention tripartite élargie à la ville d’Issy les Moulineaux qui a permis d’engager un travail sur les cheminements cyclables et piétons afin de mieux coordonner les interventions de part et d’autre du Bd périphérique et d’identifier un certain nombre de discontinuités, tout en faisant émerger une vision partagée sur le devenir des territoires allant de la porte de Versailles à la porte de Châtilon.

    Cette troisiéme convention qui devrait être approuvée par le Conseil de Paris, cette semaine, est structurée autour de trois axes :

    -Le renforcement des liens métropolitains, via notamment la réhabilitation du secteyr Bartholomé-Brancion, côté Paris 15, en lien avec la rénovation des immeubles Béarn-Berry-Artois dans le cadre de l’opération « 360 » par Mata Capital

    - Le traitement et l’amélioration de la gestion des voies parisiennes limitrophes, avec la création de deux parvis piétons devant chacun des bâtiments construits au-dessus du Périph, reliés par une traversée piétonne. Les circulations piétonnes seront sécurisées par la création de refuges et d’une nouvelle traversée du boulevard Adolphe Pinard. Des pistes cyclables, séparées des automobiles par une bordure, seront également aménagées en continuité de l’avenue de la Porte Brancion côté Paris et de la rue Jean Bleuzen côté Vanves. Des arbres et arbustes seront plantés des deux côtés pour agrémenter, rafraîchir et insérer harmonieusment ces nouveaux espaces publics dans le paysage. Pour la rue Louis Vicat, où les trottoirs sont à Vanves qui a engagé une opération de requalification, et la chaussée à Paris avec le trottoir le long du Périph, la convention prévoit la possibilité de déléguer à GPSO les travaux de requalification qui doivent faire l’objet d’une étude

    - Des partenariats tout d‘abord en matière  de prévention vis-à-vis de la jeunesse et de sécurité  dans certains espaces mitoyens aux deux collectivités grâce à une meilleure coordination des actions conduites par les autorités respectives des polices municipales, en lien avec la préfecture de police,   ensuite d’échanges culturels et sportifs en examinant les possibilités de mobiliser les installations sportives limitrophes, en organisant des rencontres régulières entre les acteurs en charge de la jeunesse et du sport.

  • UNE NOUVELLE REUNION PUBLIQUE SUR LE PLUi A VNVES N’A PAS FAIT RECETTE

    La nouvelle réunion publique sur le PLUi organisé par GPSO avec la ville de Vanves, jeudi dernier à la Palestre, n’a pas ait recette avec moins d’une cinquantaine de participants (Photo parue sur les réseaux sociaux). Preuve que ce PLU Intercommunal ne parle pas aux vanvéens  parce qu’ils n’en voient pas les traductions concrètes sur le terrain, contrairement à la précédente révision du PLU communal où ils avaient été nombreux à participer aux réunions publiques. D’autant plus que dans cet exercice, les documents ne sont pas facilement compréhensibles. Alors avec un projet de réglement qui consiste à traduire les orientations du projet de territoire en règles d’urbanisme, à la fois écrites et graphiques, après le diagnostic et le projet de territoire, il faut s’accrocher sachant, tout de même que c’est sur la base de celles-ci que seront instruites les autorisations d’urbanisme, comme les permis de construire, à partir de 2025.

    «Pour ce que nous concerne, de nombreuses inquiétudes se sont exprimées, car dans ce cadre, il fallait exprimer des préoccupations proprement vanvéens. Or son élaboration répond à un certain nombre d’exigences comme le Schéma directeur Régional d’Ile de France (SDRIF). Et nous avons des contraintes nationales et régionales quelquefois contradictoires avec ce que l’on veut faire. Nous avons des injonctions nationales qui nous disent de construire alors que des vanvéens, bien installés, se plaignent que l’on construit trop à Vanves. Souvent des vanvéens qui soutiennent le gouvernement, sont les premiers à venir nous casser les pieds parce que l’on construit trop et qui s’interrogent pour savoir comment on va faire avec nos créches, nos écoles pour accueillir tous ces nouveaux habitants  » a constaté Bernard Gauducheau qui répéte à longueur de réunions publiques que la population de 28 000 habitants n’a pas bougé : « Même avec ce rythme de constructions, on arrive à peine à maintenir notre population. C’est pourquoi il faut regarder les choses avec beaucoup de modestie ! » a-t-il ajouté

    « Notre objectif est de maintenir les équilibres, anticiper  ou sinojn, on navigue à  vue dans des sables très mouvant. J’ai vu notre ville évoluer en harmonie, en équilibre. On doit vivre dans des espaces denses, ce qui ne nous empêche pas de végétaliser. Je pourrais parler pendant des heures de ce que l’on fait  face à ces contradictions dans cet univers impitoyable et imprévisible » a-t-il conclu laissant la parole aux représentants de GPSO qui ont présenté ce réglement   qui décline le orientations du territoire en régle en visant à œuvrer pour un territoire toujours plus agréable à vivre qui favorise l’épanouissement des familles : logement, services, environnement,… avec pour Vanves la protection de 90 Bâtiments et 80 arbres au titre du patrimoine, la construction de logements en privilégiant les appartements de type T3 ou plus, avec des locaux vélos dans chaque nouvel immeuble.

    Les écologistes de Vanves comme des autres communes qui ont distribué un tract à l'entrée de la réunion,  regrettent que GPSO n’ait pas mis le paysage au cœur de sa stratégie avec l’élaboration d’un plan paysage. Ils demandent de préserver les trames vertes et bleues soient clairement identifiés dans le PLUi. Il leur apparait incontournable que ce réglement prévoit des dispositions pour adapter le bâti et l’espace public aux effets du déréglement climatique avec la réaffirmation de l’obligation de pleine terre. Ils demandent que la priorité soit de produire des logements sociaux et très sociaux en introduisant, comme l’a fait Chaville, un pourcentage obligatoire de PLAI ou PLUS  

    À l’issue de ce nouveau temps fort de concertation, le projet de PLUi sera arrêté début 2024. Il sera soumis à l’avis des différents acteurs locaux et des citoyens via une enquête publique durant l’année 2024, avant d’être approuvé et d’entrer en vigueur début 2025.

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Le Parc F.Pic porte le nom du Maire qui a préservé cet espace vert de l’expansion immobilière. Un maire qui a été élu en Décembre 1919 et a été l’un des seuls magistrats de Vanves à diriger cette ville aussi longtemps, de 1919 à 1940, jusqu’au long mandat de Bernard Gauducheau depuis 2001. Le contraste est saisissant entre ses  deux maires : F.Pic a été le premier maire bâtisseur mais aussi « écolo » du XXéme siécle en sauvant de l’appétit des promoteurs immobiliers, le vaste terrain occupé alors par la Maison de Santé du docteur Falret. B.Gauducheau a laissé bétonner sa ville sans véritablement schéma d’aménagement pour certains quartiers (comme le Clos Montholon) mais qu’il va devoir embellir et rafraichir grâce à des plantations, de petits espaces verts, de cours oasis… pour lutter contre le réchauffement climatique. L’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté puisqu’il est au centre des préoccupations de la Ville et de GPSO qui ont présenté à la réunion publique de quartier du Centre Ancien-Saint Remy, son plan de réaménagement pour les années à venir  

    I - FREDERIC PIC : ENVERS ET CONTRE TOUS

    Frédéric Pic a réussit à faire voter par son conseil municipal son achat, ce qui lui a valut les pires critiques de ses administrés d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne. Il a demandé à l’architecte paysagiste Payret Dortail d’en dessiner les contours. Il parait que ce dernier s’est inspiré des jardins anglais. Personne n’oserait aujourd’hui remettre en cause l’existence de ce parc qui porte son nom. Ainsi au fil des années, ses successeurs ont aménagé un parc municipal des sports, avec sa piste d’athlétisme, un gymnase, des courts de tennis, des jeux de boules lyonnaises qui étaient alors à l’emplacement de la Piscine édifié en 1970-72.

    F.Pic ne s’est pas arrêté là, car c’est lui qui a fait réaménagé le square de la Mairie, créé le square Jarrousse lancé par son prédécesseur… Il faut rappeler que le parc qui porte son nom se situe à l’emplacement de la Maison de santé créée en 1822 par les docteurs Jean Pierre Falret et Félix Voisin qui a abrité jusqu’à 100 malades dans ses 32 pavillons disséminés dans un parc de 17 ha (comprenant l’actuel parc, le PMS et des terrains occupés par le groupe scolaire, la créche, le service des Espaces Verts, les immeubles le long du parc).   Le docteur Arnaud prit le relais en 1897 de Jules Falret, le fils de Jean Pierre qui lui avait succédé en 1870, suivi du docteur Vignaud en 1927 qui travaillait avec lui depuis 1902. Mais les propriétaires du terrain, neveux et héritiers de Jules Falret ont refusé de renouveler le bail, la maison de santé étant appelé à disparaître, organisant même une vente aux enchères qui a dispersé l’important mobilier qui garnissait les pavillons. D’où la volonté de F.Pic de ne pas laisser échapper ce joyau de verdure 

    A Suivre...