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Aménagement local - Page 8

  • LE PLAN VELO ADOPTE PAR GPSO AURA DES IMPLICATIONS SUR VANVES

    Grand Paris Seine Ouest a adopté à l’unanimité son Plan Vélo territorial  car cet EPT est très volontariste en matière de mobilités décarbonées selon  Pierre Christophe Baguet son président. Il engage les 8 villes de GPSO dans des actions concrètes en faveur du vélo pour rendre la pratique cyclable plus accessible et plus sûre pour le plus grand nombre : aménagement de nouvelles pistes cyclables, signalétique adaptée, développement des stationnements, ateliers de réparation ou encore de remise en selle…

    En 2018, plus de 3% des habitants de GPSO utilisaient déjà le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail. Depuis la crise sanitaire, ces pratiques ont évolué rapidement, la fréquentation des pistes cyclables départementales ayant augmenté de 50 à 75% entre 2020 et 20213 selon les estimations. Le territoire comptabilise 220 km de voies en circulation apaisée, 53 km de bandes ou pistes cyclables et 850 aires de stationnement vélo. Le Plan Vélo vise à poursuivre et renforcer les actions déjà engagées, à l’image des «coronapistes» déployées après le confinement. Suite à une démarche de concertation avec les usagers, acteurs économiques et associations du territoire, engagée en 2019, GPSO s’est fixé des objectifs ambitieux pour son Plan vélo, à horizon 2025. Afin de tripler la fréquentation des principaux axes cyclables, le Plan vélo prévoit notamment :

    - Un maillage renforcé à travers le développement d’un réseau d’axes cyclables structurant, sécurisé et facilitant les connexions entre les 8 villes.  À terme, l’objectif est de disposer d’un réseau d’axes cyclables structurant de 93 km

    - Un doublement du nombre de stationnements pour les vélos dans l’espace public par rapport à 2020 ;

    - Une augmentation des zones de circulation apaisée en ville, en complément du réseau structurant, où la vitesse est limitée à 30 ou 20 km/heure ;

    - Des ateliers destinés aux habitants du territoire afin de les informer, sensibiliser et former à la pratique et l’entretien du vélo. 65 ateliers par an sont prévus dans les différentes villes du territoire.

    Le Plan vélo de GPSO est constitué de 10 maillons, couvrant l’ensemble des actions permettant de faciliter les déplacements à vélo sur le territoire : Tout d’abord, quatre maillons concernent les aménagements et équipements favorables aux cyclistes : -Rendre nos rues plus propices au vélo et à la marche : développement des zones apaisées, instauration de doubles-sens cyclables… 

    Aménager un réseau vélo structurant pour mailler le territoire, où la pratique du vélo est sécurisée et où la circulation entre les villes est facilitée. Les projets d’aménagement significatifs seront étudiés dès 2022 puis progressivement mis en œuvre afin de densifier le réseau cyclable. 

    -Matérialiser des itinéraires vélo par de la signalétique et des indications sur les temps de trajet.

    -Développer le stationnement pour les vélos et l’adapter aux différents usages : espaces et parkings publics, abords des transports en commun…

    Ensuite, six maillons concernent l’accompagnement et les services pour les habitants :

    -Déployer des services de location de vélo pour créer un réseau plus dense et plus complet : poursuite du développement des Velib’, location longue durée de vélos à assistance électrique…

    - Lutter contre le vol en facilitant le stationnement, le marquage des vélos et en sensibilisant aux bonnes pratiques...

    -Faciliter l’entretien des vélos par l’apprentissage à la réparation et l’installation de mobiliers dans l’espace public.

    -Informer et former à la pratique du vélo, notamment à travers l’organisation d’ateliers à destination du grand public.

    -Accroître la part du vélo dans l’activité des entreprises, en les accompagnant dans le développement de l’usage du vélo

    -Prendre en compte les autres engins de déplacement personnels pour le stationnement et la circulation.

    Une enveloppe de 15 M€ est inscrite au budget de GPSO en investissement entre 2021-2025 pour la réalisation de ces actions. En plus de cette enveloppe, GPSO prévoit des dépenses récurrentes pour entretenir les équipements, contribuer au service Velib’, communiquer, sensibiliser ou accompagner les usagers, notamment avec les ateliers vélo. Rien que sur les années 2019 à 2021, ces dépenses ont représenté environ 2 M€.

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DEBAT SUR LE MANQUE D’ANTICPATION DE LA MUNICIPALITE AU CLOS MONTHOLON

    A l’occasion du bilan des acquisitions foncières et des cessions immobilières effectuées au cours de l’année 2021, présenté lors du conseil municipal du 8 Juin, comme c’est le cas chaque année à cette époque, le groupe EELV s’est inquiété pour les habitants qui restent dans ce quartier du Clos Montholon, en plein chamboulement, très minéral et peu commerçant, avec ses réalisations immobilières de promoteurs très connus à tel point que ce quartier a été rebaptisé « Franco-Suisse ». « On ne peut pas dire que de quartier est minéral car il y a des îlots verts. 100% des propriétaires ont reçu un courrier de l’établissement public foncier Ile de France (EPFIF) pour savoir où en sont leurs projets (de cession, car beaucoup ont déjà vendus) » a expliqué Pascal Vertanessian qui a fait une annonce : « On réfléchit à aménager des espaces verts, installer des commerces ». Il était temps de s’inquiéter de se préoccuper des espaces publics, en anticipant, alors que les premières opérations immobilières ont commencé dés les début du chantier de la gare du Grand Paris Express, dans ce triangle d’or vanvéen, mais aussi à Clamart et à Issy les Moulineaux, voilà plus de 5 ans

    « Le grand problème de ce quartier est d’avoir une gare dont je suis à l’origine de la création. Peut être que d’autres diront que j’ai peut-être été bien inspiré ! Et s’il n’y avait rien eu, on me l’aurait reproché. Une gare génére des répercussions et une formidable dynamique en seconde couronne où les zones aménagées n’ont rien à voir avec ce qui se déroule chez nous plus raisonnable » a souligné Bernard Gauducheau en remarquant que non seulement «l’Etat nous incite à construire » et que certains (vanvéens) « nous demandent de construire mieux. Mais je ne veux pas me lancer dans une carrière de bétonneur après des années d’expériences de maire. On n’a pas à rougir de ce que l’on a fait au Clos Montholon ! »

    «Vous avez des projets de préemption pour aménager des espaces verts, ouvrir des commerces…Mais il était temps tant au Clos Montholon et dans certains quartier de notre ville » a souligné Séverine Edou (LREM) en remarquant qu’enfin, la ville se préoccupe de cette question dont elle avait fait un théme de sa campagne aux municipales, alors que la municipalité  aurait dû anticiper dés le démarrage du chantier de la gare du Grand Paris Express, comme Clamart avec un hôtel, un lidl dont profitent les vanvéens. «On a pensé passer par une préemption douce ! On a aussi préserver le droit de propriété » a tenté de se justifier Pascal Vertanessian mal à l’aise

  • INQUIETUDES DES RIVERAINS DE VANVES SUR LE PROJET D’ESPACES VERTS DU PARC DES EXPOSITIONS

    L’aménagement des abords du parc des expositions à l’angle des rues Marcel Yol et Jullien préoccupe beaucoup les riverains. D’autant plus que lors des réunions d'informations organisées par le parc des Expositions à l'intention des riverains, « il a été fait mention de la suppression de 600m2 d'espaces plantés dans la parcelle située à l'angle de la contre- allée Julien et de la rue Marcel Yol pour permettre l'implantation d'un hypothétique commerce ouvert sur la Ville. Cette construction doit intervenir avant la « coulée verte » repoussée aujourd’hui dans une phase 3 de l’aménagement du Parc sans d’ailleurs aucune assurance sur la temporalité de cette phase 3. Alors que vous vous efforcez de nous assurer que vous êtes en bonne entente avec les gestionnaires du Parc des Expositions et que vous leur tenez la dragée haute pour assurer le confort des vanvéens. Pouvez-vous nous dire comment vous comptez préserver les quelques espaces verts restant dans ce secteur et empêcher cette nouvelle atteinte à notre patrimoine arboré ? » a demandé Loïc Michonaud (EELV) lors du conseil municipal du 8 Juin dernier

    «Le projet étend de façon significative les parties en pleine terre et en espaces verts avec l’intégration de nouveaux aménagements clairement décrits dont vous ne faites pas état. Vous mentionnez simplement la suppression envisagée d’une surface plantée pour l’aménagement d’une placette à l’angle de la rue Marcel Yol et de la rue Jullien. La suppression de 600m² dont vous faites mention n’a toutefois pas fait l’objet d’une confirmation et ce chiffre ne peut être repris en l’absence de tout projet concret sur l’espace en question » a répondu Pacsal Vertanessian, maire adjoint au développement durable.

    « En revanche, d’autres aménagements sont d’ores et déjà prévus avec des échéances beaucoup plus précises et obtenus grâce aux négociations menées par la Commune avec la société Viparis. Ces négociations ont été menées avec les mêmes objectifs que nous défendons depuis de nombreuses années : la préservation de la tranquillité des riverains et la limitation au maximum des nuisances.  Un autre objectif fort de notre action est d’obtenir le traitement esthétique le plus qualitatif possible des limites entre l’enceinte du par cet l’espace public communal. Ainsi c’est dans le cadre de cet objectif que la Commune a obtenu la création d’espaces verts d’une surface totale de 1629 m², dont 1230 m² seront aménagés dans l’enceinte du parc et accessibles depuis l’espace public afin de bénéficier aux résidents du quartier. Seront également créés une surface perméable d’aire de jeux de 162 m² et une surface perméable en stabilisé de 206 m².Avec ces aménagements, l’engagement pris par VIPARIS de « désimperméabiliser » environ 1200 m² sur le site du parc est déjà atteint et même dépassé » a-t-il ajouté 

    «Par ailleurs, au titre du traitement des espaces intermédiaires Viparis s’est aussi engagé à végétaliser tout le linéaire de clôture situé rue du Moulin. Il s’agit là d’aménagements concrets et validés ayant reçu un accord de principe de la Commune. Je précise, par ailleurs, que la demande de permis de construire relative à ces aménagements est en cours d’instruction. On pourrait enfin ajouter dans l’amélioration qualitative du traitement des espaces publics le réaménagement total de l’accès au parking situé au niveau de la porte F (rue Marcel Yol) qui prévoit une forte diminution de la surface en enrobé au bénéfice des espaces en pleine terre». Il n’empêche que maintenant, en plus du commerce, certains riverains s’inquiétent d’un projet d’installation d’un parking de voitures électriques en libre service à la demande du Parc