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Aménagement local - Page 12

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEVENIR DU PERIPHERIQUE AVECLA PORTE BRANCION

    Un débat sur l’état de l’avancement du projet de transformation du boulevard périphérique sedéroulera cet après-midi au Conseil de Paris – que les vanvéens peuvent suivre sur paris.fr - dans lequel Vanves est concerné comme toutes les communes de la métropole du Grand Paris, et notamment riveraines de la Capitale, mais aussi et surtout parce que la ville de Paris l’accompagne d’un  projet de réaménagement des portes de Paris, et notamment Brancion : Voilà presque 20 ans qu’i est à l’ordre du jour des relations des villes de Paris et de Vanves, depuis le protocole signé entre Bernard Gauducheau et Bertrand Delanoë,le 5 Juin 2003 et le quasi abandon du projet Woodeum inscrit dans le cadre de l’appel à projet « Réinventer la Métropole du Grand Paris » dont seule le projet de résidence étudiante, côté Vanves devrait voir le jour

    La transformation du boulevard Périphérique est un sujet lourd et brûlant. L’objectif est d’en  faire «une ceinture verte». Pour parvenir à ce résultat, la Ville de Paris prévoit dans un premier temps de réserver une voie pour les athlètes et le staff des Jeux Olympiques, puis la pérennisation de cette voie pour qu’elle soit dédiée au covoiturage, aux bus et aux taxis, enfin une « harmonisation des voies » c’est-à-dire passer à deux fois trois voies alors qu’aujourd’hui, il y a deux fois quatre voies, couplé avec un réaménagement des portes de Paris qui sera mené en parallèle. Il s’agira aussi de recréer des entrées de ville, des lieux de destination avec des aménités urbaines, et casser l’effet de frontière du Boulevard Périphérique qui sépare encore Paris de ses voisines. 4 ont d’ores et déjà été réalisées, à l’instar de la Porte Pouchet, et 5 autres seront transformées d’ici 2024, les Portes de Clichy, de la Chapelle, Brancion,  Maillot et Dauphine. Une première phase de transformation sur plusieurs portes sera également engagée et au total, 22 portes seront transformées ou en cours de transformation à horizon 2030. «Ces transformations s’inscrivent dans l’ambition métropolitaine de remettre de la nature en ville partout où cela est possible et d’embellir les quartiers à travers la plantation d’arbres. Près de 20 000 arbres ont déjà été plantés entre novembre 2020 et mars 2022 avec un objectif d’environ 50 000 arbres plantés sur le boulevard périphérique d’ici 2024. La végétalisation des talus et voies latérales sera aussi accélérée et intensifiée afin de réduire la pollution sonore comme atmosphérique» indique la ville dans la communication qu’elle fera cet après-midi 

    Un objectif qui n’est pas validé par toutes les parties prenantes, la préfecture de police qui a montré des réticences au projet, ne validant que la voie réservée pour l’instant.  Et la Région dont la présidente Valérie Pécresse n’est pas du tout en accord avec ce réaménagement. Sans parler d’une nouvelle réduction de la vitesse prônée par la ville de Paris. 

    La communication au conseil de Paris permettra de faire le point sur la concertation lancé par la consultation internationale des routes du futur au Pavillon de l’Arsenal en 2018 puis dans l’exposition sur les routes du futur de 2019, avec les préconisations de la Mission d’Information et d’Evaluation (MIE) sur l’avenir du Boulevard Périphérique.  Ce travail s’est poursuivi à travers l’organisation des Ateliers du Périphérique, la présentation du livre blanc sur la nouvelle ceinture verte par l’APUR (Atelier Parisien d’Urbanisme)  en mai 2022 qui a permis de rendre compte des différentes étapes, des dialogues et échanges, ainsi que des mesures auxquelles a mené ce travail collaboratif. Pour que ce travail se poursuive, une grande concertation – Le Carrefour des mobilités – sera organisée cet automne afin de rassembler toutes les parties prenantes concernées. «La mobilisation de l’ensemble des grands acteurs franciliens de la mobilité sera nécessaire - les acteurs institutionnels (arrondissements, communes, Établissements Publics Territoriaux, départements et Région), économiques et associatifs (représentants les automobilistes, les transports en commun, piétons et cyclistes), mais aussi les riveraines et riverains - afin de poursuivre les échanges sur la transformation du boulevard périphérique et des grandes artères métropolitaines».

  • LE PLAN VELO ADOPTE PAR GPSO AURA DES IMPLICATIONS SUR VANVES

    Grand Paris Seine Ouest a adopté à l’unanimité son Plan Vélo territorial  car cet EPT est très volontariste en matière de mobilités décarbonées selon  Pierre Christophe Baguet son président. Il engage les 8 villes de GPSO dans des actions concrètes en faveur du vélo pour rendre la pratique cyclable plus accessible et plus sûre pour le plus grand nombre : aménagement de nouvelles pistes cyclables, signalétique adaptée, développement des stationnements, ateliers de réparation ou encore de remise en selle…

    En 2018, plus de 3% des habitants de GPSO utilisaient déjà le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail. Depuis la crise sanitaire, ces pratiques ont évolué rapidement, la fréquentation des pistes cyclables départementales ayant augmenté de 50 à 75% entre 2020 et 20213 selon les estimations. Le territoire comptabilise 220 km de voies en circulation apaisée, 53 km de bandes ou pistes cyclables et 850 aires de stationnement vélo. Le Plan Vélo vise à poursuivre et renforcer les actions déjà engagées, à l’image des «coronapistes» déployées après le confinement. Suite à une démarche de concertation avec les usagers, acteurs économiques et associations du territoire, engagée en 2019, GPSO s’est fixé des objectifs ambitieux pour son Plan vélo, à horizon 2025. Afin de tripler la fréquentation des principaux axes cyclables, le Plan vélo prévoit notamment :

    - Un maillage renforcé à travers le développement d’un réseau d’axes cyclables structurant, sécurisé et facilitant les connexions entre les 8 villes.  À terme, l’objectif est de disposer d’un réseau d’axes cyclables structurant de 93 km

    - Un doublement du nombre de stationnements pour les vélos dans l’espace public par rapport à 2020 ;

    - Une augmentation des zones de circulation apaisée en ville, en complément du réseau structurant, où la vitesse est limitée à 30 ou 20 km/heure ;

    - Des ateliers destinés aux habitants du territoire afin de les informer, sensibiliser et former à la pratique et l’entretien du vélo. 65 ateliers par an sont prévus dans les différentes villes du territoire.

    Le Plan vélo de GPSO est constitué de 10 maillons, couvrant l’ensemble des actions permettant de faciliter les déplacements à vélo sur le territoire : Tout d’abord, quatre maillons concernent les aménagements et équipements favorables aux cyclistes : -Rendre nos rues plus propices au vélo et à la marche : développement des zones apaisées, instauration de doubles-sens cyclables… 

    Aménager un réseau vélo structurant pour mailler le territoire, où la pratique du vélo est sécurisée et où la circulation entre les villes est facilitée. Les projets d’aménagement significatifs seront étudiés dès 2022 puis progressivement mis en œuvre afin de densifier le réseau cyclable. 

    -Matérialiser des itinéraires vélo par de la signalétique et des indications sur les temps de trajet.

    -Développer le stationnement pour les vélos et l’adapter aux différents usages : espaces et parkings publics, abords des transports en commun…

    Ensuite, six maillons concernent l’accompagnement et les services pour les habitants :

    -Déployer des services de location de vélo pour créer un réseau plus dense et plus complet : poursuite du développement des Velib’, location longue durée de vélos à assistance électrique…

    - Lutter contre le vol en facilitant le stationnement, le marquage des vélos et en sensibilisant aux bonnes pratiques...

    -Faciliter l’entretien des vélos par l’apprentissage à la réparation et l’installation de mobiliers dans l’espace public.

    -Informer et former à la pratique du vélo, notamment à travers l’organisation d’ateliers à destination du grand public.

    -Accroître la part du vélo dans l’activité des entreprises, en les accompagnant dans le développement de l’usage du vélo

    -Prendre en compte les autres engins de déplacement personnels pour le stationnement et la circulation.

    Une enveloppe de 15 M€ est inscrite au budget de GPSO en investissement entre 2021-2025 pour la réalisation de ces actions. En plus de cette enveloppe, GPSO prévoit des dépenses récurrentes pour entretenir les équipements, contribuer au service Velib’, communiquer, sensibiliser ou accompagner les usagers, notamment avec les ateliers vélo. Rien que sur les années 2019 à 2021, ces dépenses ont représenté environ 2 M€.

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DEBAT SUR LE MANQUE D’ANTICPATION DE LA MUNICIPALITE AU CLOS MONTHOLON

    A l’occasion du bilan des acquisitions foncières et des cessions immobilières effectuées au cours de l’année 2021, présenté lors du conseil municipal du 8 Juin, comme c’est le cas chaque année à cette époque, le groupe EELV s’est inquiété pour les habitants qui restent dans ce quartier du Clos Montholon, en plein chamboulement, très minéral et peu commerçant, avec ses réalisations immobilières de promoteurs très connus à tel point que ce quartier a été rebaptisé « Franco-Suisse ». « On ne peut pas dire que de quartier est minéral car il y a des îlots verts. 100% des propriétaires ont reçu un courrier de l’établissement public foncier Ile de France (EPFIF) pour savoir où en sont leurs projets (de cession, car beaucoup ont déjà vendus) » a expliqué Pascal Vertanessian qui a fait une annonce : « On réfléchit à aménager des espaces verts, installer des commerces ». Il était temps de s’inquiéter de se préoccuper des espaces publics, en anticipant, alors que les premières opérations immobilières ont commencé dés les début du chantier de la gare du Grand Paris Express, dans ce triangle d’or vanvéen, mais aussi à Clamart et à Issy les Moulineaux, voilà plus de 5 ans

    « Le grand problème de ce quartier est d’avoir une gare dont je suis à l’origine de la création. Peut être que d’autres diront que j’ai peut-être été bien inspiré ! Et s’il n’y avait rien eu, on me l’aurait reproché. Une gare génére des répercussions et une formidable dynamique en seconde couronne où les zones aménagées n’ont rien à voir avec ce qui se déroule chez nous plus raisonnable » a souligné Bernard Gauducheau en remarquant que non seulement «l’Etat nous incite à construire » et que certains (vanvéens) « nous demandent de construire mieux. Mais je ne veux pas me lancer dans une carrière de bétonneur après des années d’expériences de maire. On n’a pas à rougir de ce que l’on a fait au Clos Montholon ! »

    «Vous avez des projets de préemption pour aménager des espaces verts, ouvrir des commerces…Mais il était temps tant au Clos Montholon et dans certains quartier de notre ville » a souligné Séverine Edou (LREM) en remarquant qu’enfin, la ville se préoccupe de cette question dont elle avait fait un théme de sa campagne aux municipales, alors que la municipalité  aurait dû anticiper dés le démarrage du chantier de la gare du Grand Paris Express, comme Clamart avec un hôtel, un lidl dont profitent les vanvéens. «On a pensé passer par une préemption douce ! On a aussi préserver le droit de propriété » a tenté de se justifier Pascal Vertanessian mal à l’aise