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Aménagement local - Page 13

  • UN ATELIER TRES PARTICIPATIF D’EN MARCHE SUR DES SUJETS QUI FACHENT A VANVES

    Deux événements politiques ce week-end : le lancement de la candidature de Bernard Gauducheau pour la 4e fois à l’école Marceau samedi soir, sur lequel reviendra le Blog, et  l’atelier participatif de la candidate d’en Marche, Séverine Edou, qui attire de plus en plus de monde : Plus d’une soixantaine, hier matin, malgré la pluie, au café de la Gare. Il faut reconnaître que le théme abordé est au centre des débats de ces élections Municipales de 2020  à Vanves comme dans le reste de la France : l’Urbanisme, le cade de vie et la transition écologique. Ce deuxiéme atelier était animé par Véronique Azéra qui est une spécialiste des questions d’urbanisme, maire adjointe chargée de ces questions à Vanves entre 1995 et 2001. «On a constaté que beaucoup de projets immobiliers à Vanves suscitent des réactions » a-t-elle remarqué pour lancer les échanges

    Le représentant du collectif créé pour lutter contre le projet Mixcité du parc des expositions qui bétonnerait la rue du 4 Septembre, pour l’instant reporté, sauf pour les hôtels, a été le premier à prendre la parole. «Cela  a été une prise de conscience des riverains, car on est complétement dans les questions de cadre de vie ». La seconde, bien sûr, était la chef de file des riverains contre le projet immobilier de Bouygues Immobilier rue Raymond Marcheron à l’emplacement de deux pavillons qui s’inscrit en faux concernant les propos du maire sur un second permis de construire qui aurait pris en compte les avis des riverains : «La façon de construire à Vanves est un vrai problème. On est dans une vision minérale de la ville, alors que Vanves est un village. Le PLU a été révisé avec une volonté ouverte d’urbaniser ! Mais les temps ont changé. On souhaite des des jardins en pleine terre, des espaces verts, des petites maisons» expliquait cette riveraine du projet Bouygues Immobilier en utilisant lez terme de révégétaliser. «On a l’impression que laville est pro-promoteur. On fait une réunion, avec l’un d’entre eux, et le maire est toujours présent ! En même temps ; les infrastructures, les commerces, les transports ne suivent pas pour accompagner ces projets » ajoutait un autre riverain de ce projet. Finalement, tout était résumé dans ces trois interventions même si d’autres ont reconnu, mais sans le citer, que le SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Ile de France) qu’il y avait une volonté des pouvoirs publics de densifier la partie urbaine de la région parisienne, auquel a adhéré Vanves, mais en minéralisant à outrance alors que d’autres villes, voisines, ont aménagé des éco-quartiers (Fort d’Issy), des quartiers de centre ville mixte habitat-commerces (quartier de la gare à Clamart). «Il faut travailler en amont, discuter avec les promoteurs. Quand c’est réfléchi, on peut discuter et se concerter »…

    Un lycéen a lancé le débat dans une autre direction en demandant une vraie réflexion sur le parc du lycée Michelet : «Même nous on n’a pas le droit d’en profiter» en suscitant des réactions : « Je trouve invraisemblable que l’on ne puisse pas l’ouvrir ».. . « Il faudrait commencer par abattre le mur (du Bd du Lycée)»…. «Le parc F.Pic est pourri. Il est dans un état lamentable. Il y a certes des ruches, des canards, mais plus de manége, avec deux écoles. Il y a un vrai sujet d’en faire un lieu d’éducation, d’exemplarité de bonnes pratiques » indiquait un autre jeune. D’autres sujets ont été abordé comme le vélo - «En dehors de la coulée verte, il n’y a pas de piste cyclable à vanves, On ne s’y sent pas en sécurité à vélo ! » constatait ce jeune lycéen – l’absence de panneaux photovoltaïques, de systéme de récupération des eaux de pluie sur les bâtiments communaux, la place de la République qui pourrait être mieux valorisée  - « pourquoi ne pas privilégier les piétons dans ce quartier en  dehors de quelques week-ends en été ? » - jusqu’à cette question posée par un participant : « Quel est l’impat carbone de Vanves ? Comment participe t-elle à la neutralité carbone ? Comment Vanves agit sur la transition écologique ? »

  • HAUTS DE VANVES : LA DENSIFICATION DU CLOS MONTHOLON SANS COMMERCES, NI SERVICES, QUESTIONNE LES RIVERAINS

    Pour cette première réunion semestrielle de quartier, lundi dernier,  le maire de Vanves avait choisi de l’organiser dans la salle polyvalente des nouveaux équipements du PMS A.Roche qui entoure la tribune requalifiée. Le public était venu nombreux, un peu à l’étroit par rapport au préau de l’école Larmeroux, mais dans ce quartier du Clos Montholon en pleine mutation. Il en a d’ailleurs été question grâce aux questions de quelques habitants sous l’œil attentif de Piere Toulouse candidat EELV aux élections municipales.

    Les travaux du mur anti bruit ont été présenté pour la troisiéme fois par SNCF Réseau, parce qu’ils vont, enfin, commencer, après avoir été annoncé pour cet été. Un point sur le chantier du Grand Paris Express a été fait, comme d’habitude, sur le chantier de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart (FIVC) par une représentante de la société du Grand Paris. Ainsi que sur ceux de GPSO dans le quartier qui concernent la voirie (requalification rue A.briand, campagne de marquage au sol de 30 passages piétons, réaménagement du parking à l’entrée du PMS etc…), les espaces verts avec la plantation de 98 arbres dans la ville, la requalification du square de la place de l’Insurrection, le projet de kiosque à journaux ayant été abandonné après celui ce foodstruck grec, car le société gestionnaire ne trouve pas l’endroit intéressant pour en ouvrir un.

    Bernard Gauducheau a insisté sur deux projets : La requalification des rues Raymond Marcheron et Larmeroux pour 1,7 M€ qui a été déclassé par le département en voie municipale, le Conseil Département se déchargeant de certaines voiries comme cela a déjà été le cas à Vanves. «Cela a pris du temps car on n’était pas d’accord sur ce qu’il aurait dépensé s’il avait fait lui même les travaux (1,4 M€) comme c’est la régle. Cet accord a été trouvé. Nos services préparent un pré-projet avec GPSO qui sera présenté en réunion publique où les vanvéens feront un choix. L’idée est que cet axe très fréquenté soit apaisé et sécurzté» a-t-il expliqué. Il a même indiqué, qu’un nouveau permis de construire a été déposé par Bouygues Immobilier pour son projet à l’emplacement de deux pavillons, à côté du Centre des Impôts, qui «prend en considération les demandes des riverains»

    Il a annoncé une avancée dans la municipalisation de la rue de l’Avenir qui est une voie privée dans sa partie descendante. Ses services ont trouvé dans le règlement du lotissement, la possibilité d’intervenir pour la puissance publique et mettre de l’argent pour le requalifier. Ce qui est une garantie juridique. GPSO interviendra pour sa remise en état après concertation avec les riverains.

    Plusieurs questions ont été posé sur ce «triangle d’or» du clos Montholon, entre la rue cu Clos Montholon, les avenues du Général de Gaulle et de la Paix. Et notamment sur le bout, le plus proche de la futur gare du Grand Paris Express : « L’EPFIF (Etablisement Public Foncier Ile de France) exerce une veille, pour que la ville puisse intervenir  et préempter en cas de vente, pour contribuer à l’aménagement de ce site, avec des logements, des commerces… » . 8 transactions, pour l’instant,  auraient été réalisé et ont concerné des appartements. Une habitante de cette pointe s’est inquiétée : «Est-ce qu’on va être expropriée ?» - «Non, vous pouvez rester tranquille. La ville préemptera s’il y a vente !» l’a rassurée le maire. «Des programmes importants sont réalisés – allusion aux trois constructions de nouvelles résidences par Boyuges Immobilier et Franco-Suisse – y associera t-on des services ? » a demandé un riverain. Le maire a justifié le choix de la ville d’étendre et de requalifier le groupe scolaire du Centre bien situé plutôt qu’en construire un nouveau dans ce quartier car «les capacités d’absorption de Vanves sont importantes » et qu’avec tous ces nouveaux programmes immobiliers, le nombre de vanvéens devrait rester stable. Mais pas plus de précisions sur l’installation de commerces à cette pointe du Triangle ou dans ce quartier.  

  • PLATEAU DE VANVES : INAUGURATION DE L’ALLEE DES CARRIERES

    L’inauguration, ce matin, de la requalification   de l’Allée des Carrières (photo des travaux cet été)  situé entre la rue Sadi Carnot entre justement et la voie piétonne Danton est le point d’orgue des travaux de requalification du Plateau menée par GPSO en 3 phases,  après le square des droits de l’enfant, le passage du Centre Commercial.

    Cette dénomination provient sûrement d’un lieu dit du Plateau « Les Glaises » qui était  situé aux alentours du carrefour Albert Legris, indiquant qu’un gisement d’argile (la glaise) était exploité à l’emplacement du Palais Sud (Hall 7) du parc des expositions de la porte de Versailles. D’ailleurs l’origine du nom de la rue du Moulin l’atteste, puisqu’il apparaît toujours aux endroits où des carrières ont existé. Cette glaise donnait, après cuison, cette fameuse brique et tuile dite de «Vaugirard», comme pour cette allée de carrières préféré sûrement à l’allée des glaises. Mais cela s’explique car un autre lieu dit dénommé «Les carrières» était situé entre la voie du chemin de fer et la rue Larmeroux plutôt vers la rue de l’Avenir. Il indiquait la présence de nombreuses carrières souterraines de pierre à bâtir (moellons) qui s’étendaient surtout sur Malakoff.

    Voilà pour l’histoire passée.

    Pour l’actualité, sa réfection était devenue nécessaire comme l’expliquera le maire de Vanves, pour pacifier ce lieu de passage, les riverainse plaignant, lors des réunions publiques de quartier,  de ces individus qui traînent, et font du bruit, du passage intempestifs de deux roues pédaradantes, des trafics en tous ces genres… L’éclairage a changé, le parvis de l’école primaire Max Fourestier a été réaménagé,  les espaces verts requalifiés avec  rafraichissement de la végétation, une caméra de vidéosurveillance a été installé, avec une sécurisation du passage pour empêcher l’accès des deux roues aux deux extrémités grâce à des sas.