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Aménagement local - Page 6

  • UNE NOUVELLE REUNION PUBLIQUE SUR LE PLUi A VNVES N’A PAS FAIT RECETTE

    La nouvelle réunion publique sur le PLUi organisé par GPSO avec la ville de Vanves, jeudi dernier à la Palestre, n’a pas ait recette avec moins d’une cinquantaine de participants (Photo parue sur les réseaux sociaux). Preuve que ce PLU Intercommunal ne parle pas aux vanvéens  parce qu’ils n’en voient pas les traductions concrètes sur le terrain, contrairement à la précédente révision du PLU communal où ils avaient été nombreux à participer aux réunions publiques. D’autant plus que dans cet exercice, les documents ne sont pas facilement compréhensibles. Alors avec un projet de réglement qui consiste à traduire les orientations du projet de territoire en règles d’urbanisme, à la fois écrites et graphiques, après le diagnostic et le projet de territoire, il faut s’accrocher sachant, tout de même que c’est sur la base de celles-ci que seront instruites les autorisations d’urbanisme, comme les permis de construire, à partir de 2025.

    «Pour ce que nous concerne, de nombreuses inquiétudes se sont exprimées, car dans ce cadre, il fallait exprimer des préoccupations proprement vanvéens. Or son élaboration répond à un certain nombre d’exigences comme le Schéma directeur Régional d’Ile de France (SDRIF). Et nous avons des contraintes nationales et régionales quelquefois contradictoires avec ce que l’on veut faire. Nous avons des injonctions nationales qui nous disent de construire alors que des vanvéens, bien installés, se plaignent que l’on construit trop à Vanves. Souvent des vanvéens qui soutiennent le gouvernement, sont les premiers à venir nous casser les pieds parce que l’on construit trop et qui s’interrogent pour savoir comment on va faire avec nos créches, nos écoles pour accueillir tous ces nouveaux habitants  » a constaté Bernard Gauducheau qui répéte à longueur de réunions publiques que la population de 28 000 habitants n’a pas bougé : « Même avec ce rythme de constructions, on arrive à peine à maintenir notre population. C’est pourquoi il faut regarder les choses avec beaucoup de modestie ! » a-t-il ajouté

    « Notre objectif est de maintenir les équilibres, anticiper  ou sinojn, on navigue à  vue dans des sables très mouvant. J’ai vu notre ville évoluer en harmonie, en équilibre. On doit vivre dans des espaces denses, ce qui ne nous empêche pas de végétaliser. Je pourrais parler pendant des heures de ce que l’on fait  face à ces contradictions dans cet univers impitoyable et imprévisible » a-t-il conclu laissant la parole aux représentants de GPSO qui ont présenté ce réglement   qui décline le orientations du territoire en régle en visant à œuvrer pour un territoire toujours plus agréable à vivre qui favorise l’épanouissement des familles : logement, services, environnement,… avec pour Vanves la protection de 90 Bâtiments et 80 arbres au titre du patrimoine, la construction de logements en privilégiant les appartements de type T3 ou plus, avec des locaux vélos dans chaque nouvel immeuble.

    Les écologistes de Vanves comme des autres communes qui ont distribué un tract à l'entrée de la réunion,  regrettent que GPSO n’ait pas mis le paysage au cœur de sa stratégie avec l’élaboration d’un plan paysage. Ils demandent de préserver les trames vertes et bleues soient clairement identifiés dans le PLUi. Il leur apparait incontournable que ce réglement prévoit des dispositions pour adapter le bâti et l’espace public aux effets du déréglement climatique avec la réaffirmation de l’obligation de pleine terre. Ils demandent que la priorité soit de produire des logements sociaux et très sociaux en introduisant, comme l’a fait Chaville, un pourcentage obligatoire de PLAI ou PLUS  

    À l’issue de ce nouveau temps fort de concertation, le projet de PLUi sera arrêté début 2024. Il sera soumis à l’avis des différents acteurs locaux et des citoyens via une enquête publique durant l’année 2024, avant d’être approuvé et d’entrer en vigueur début 2025.

  • LORSQUE VANVES SE BATTAIT POUR CREER SON GRAND PARC PUBLIC

    Le Parc F.Pic porte le nom du Maire qui a préservé cet espace vert de l’expansion immobilière. Un maire qui a été élu en Décembre 1919 et a été l’un des seuls magistrats de Vanves à diriger cette ville aussi longtemps, de 1919 à 1940, jusqu’au long mandat de Bernard Gauducheau depuis 2001. Le contraste est saisissant entre ses  deux maires : F.Pic a été le premier maire bâtisseur mais aussi « écolo » du XXéme siécle en sauvant de l’appétit des promoteurs immobiliers, le vaste terrain occupé alors par la Maison de Santé du docteur Falret. B.Gauducheau a laissé bétonner sa ville sans véritablement schéma d’aménagement pour certains quartiers (comme le Clos Montholon) mais qu’il va devoir embellir et rafraichir grâce à des plantations, de petits espaces verts, de cours oasis… pour lutter contre le réchauffement climatique. L’histoire de la conquête de cet espace vert vaut d’être conté puisqu’il est au centre des préoccupations de la Ville et de GPSO qui ont présenté à la réunion publique de quartier du Centre Ancien-Saint Remy, son plan de réaménagement pour les années à venir  

    I - FREDERIC PIC : ENVERS ET CONTRE TOUS

    Frédéric Pic a réussit à faire voter par son conseil municipal son achat, ce qui lui a valut les pires critiques de ses administrés d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne. Il a demandé à l’architecte paysagiste Payret Dortail d’en dessiner les contours. Il parait que ce dernier s’est inspiré des jardins anglais. Personne n’oserait aujourd’hui remettre en cause l’existence de ce parc qui porte son nom. Ainsi au fil des années, ses successeurs ont aménagé un parc municipal des sports, avec sa piste d’athlétisme, un gymnase, des courts de tennis, des jeux de boules lyonnaises qui étaient alors à l’emplacement de la Piscine édifié en 1970-72.

    F.Pic ne s’est pas arrêté là, car c’est lui qui a fait réaménagé le square de la Mairie, créé le square Jarrousse lancé par son prédécesseur… Il faut rappeler que le parc qui porte son nom se situe à l’emplacement de la Maison de santé créée en 1822 par les docteurs Jean Pierre Falret et Félix Voisin qui a abrité jusqu’à 100 malades dans ses 32 pavillons disséminés dans un parc de 17 ha (comprenant l’actuel parc, le PMS et des terrains occupés par le groupe scolaire, la créche, le service des Espaces Verts, les immeubles le long du parc).   Le docteur Arnaud prit le relais en 1897 de Jules Falret, le fils de Jean Pierre qui lui avait succédé en 1870, suivi du docteur Vignaud en 1927 qui travaillait avec lui depuis 1902. Mais les propriétaires du terrain, neveux et héritiers de Jules Falret ont refusé de renouveler le bail, la maison de santé étant appelé à disparaître, organisant même une vente aux enchères qui a dispersé l’important mobilier qui garnissait les pavillons. D’où la volonté de F.Pic de ne pas laisser échapper ce joyau de verdure 

    A Suivre...

  • CLOS MONTHOLON : QUELQUES COMMERCES AU BOUT DU BOUT DU DESERT DES TARTARES DE VANVES

    Après une présentation rapide de l’état d’avancement du chantier de la gare du Grand Paris Express entre Clamart et Vanves effectué par des représentants de la société du Grand Paris, lors de la réunion publique du quartier des Hauts de Vanves mardi dernier, la municipalité a fait le point sur l’aménagement du quartier du clos Montholon, et sur ce triangle entre la rue du clos Montholon, les avenues de la Paix et Général de Gaulle. « Vous pensez bien que cet aménagement a nécessité beaucoup d’anticipation, avec une notion de quartier de gare bien en tête » a déclaré d’emblée le maire adjoint  avec une certaine suffisance  en s’adressant à « tous ceux qui pense qu’on fait cela au doigt mouillé ! »

    Tout cela pour expliquer que «depuis deux ans, les riverains ont subi des chantiers de génie civil. Maintenant beaucoup de chantiers s’effectuent à l’intérieur avec les promoteurs-constructeurs et leurs sous-traiants, à l’extérieur avec les deux intercommunalités pour l’aménagement de ce quartier » en donnant plusieurs exemple. : la rue du Clos Montholon sera en sens interdit dans le sens de la descente, en zone « 30 » avec une piste cyclable, un élargissement des trottoirs qui seront végétalisés, avec des places de stationnement maintenues. L’avenue du Général de Gaulle devrait garder son aspect actuel en étant un peu végétalisé, avec un réaménagement du terminus du bus 59 avec quelques suppressions de place de stationnement, sachant que là, le pilote est le département et le maître d‘œuvre, GPSO

    Il est prévu sur la pointe face à la voie ferrée où avait été installé une immense chaise bleue lors du ripage de la dalle de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart en Août 2017, et sa future entrée sous verrière, l’aménagement de 150 à 200 logements avec des commerces sur 100 m2. « Il n’y a eu aucune préemption. Ce projet devrait bientôt sortir de terre » a-t-il conclu.

    Il n’en reste pas moins que cet aménagement de ce quartier de gare qui a fait l’objet d’un article dans le Monde voilà deux semaines, est une occasion manquée. La municipalité a laissée agir promoteurs/constructeurs d’un côté, et particuliers de l’autre, considérant que ce sont des affaires privées dans lequel la ville n’a pas à s’immiscer tant que les règles du PLU sont respectées.

    Il n’empêche que si la ville avait arrêté un schéma directeur d’aménagement, elle aurait pu faire financer un groupe scolaire et des aménagements comme une placette, un espace vert par ses promoteurs/constructeurs en leur imposant au rez-de-chaussée des immeubles, des commerces, qui auraient  été mieux répartis dans le quartier le long de la rue du Clos Motholon ou avenue de la Paix, qu’à ce bout de Vanves face à un quartier de gare commerçant de Clamart.